Jonmorgad

Bonjour à tous !

Nouvelle MAJ, probablement la dernière avant la récolte. Nous sommes à Flo+48 avec 4 à 5 jours à ajouter, comme précisé dans le dernier post.

Dans ce dernier post, j'avais aussi promis des photos des trichomes, qui je ne pourrais malheureusement pas poster, étant donné le mauvais achat que j'ai fait :

Un microscope de poche avec un grossissement beaucoup trop important ( je ne vois les trichomes que 5 par 5 avec) mais le problème c'est que je suis obligé de tenir le microscope contre l'obturateur de l'appareil avec une main, en tentant de régler le focus du micro, plus celui de l'appareil de l'autre, tout en évitant de bouger pour rester sur la zone que je veux photographier....

Un achat que je déconseille si vous voulez prendre des photos, si mon erreur peut servir à d'autres... Tenez-vous-en au tuto du site, avec la loupe en x30 etc...

Quoiqu'il en soit voici une photo de l'agglomérat de Xena que nous suivons depuis le début :

On peut quand même constater qu'il est devenu légèrement neigeux, ce qui présume de la présence trichome blanchâtre, que j'ai pu observer avec mon microscope. J'en ai aussi vu des ambré sur certains buds.

Je pense donc récolter ce weekend, depuis la semaine dernière j'ai totalement arrêté les engrais (du coup je n'ai pas résolu le problème de jaunissement des feuilles, je prendrais le temps d'apprendre entre maintenant et la prochaine culture), et j'arrose à l'eau clair filtrée.

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui, les prochaines étapes concerneront la récolte et le séchage !

++ Folks !

Yep !

Long papier mais plein d'info intéressante. On voit le côté "hypocrite" du cannabis médical, où l'on se rend compte que certaines sociétés ne cherchent qu'à se positionner en vue d'une légalisation plus générale.

++

Yep tout le monde !

Ceci n'est pas vraiment une mise à jour mais plutôt une mise à niveau.

En effet, comme vous le savez si vous suivez le JDC depuis le commencement, ma plante était à l'extérieur au début, et je l'ai ensuite placé en placard pour lui offrir une floraison tranquille. J'ai donc comptabilisais les jours de floraison à partir de cette date.

Cependant, Xena avait déjà commencé à faire des pistils lorsqu'elle était à l'air libre (elle avait une mauvaise exposition, du coup je pense que son temps d'ensoleillement effectif était réduit), et après m'être renseignement un peu plus, j'ai vu que l'on comptait le début de la flo à partir du moment où les premières fleurs pointaient le bout de leur nez...

Pas que ça change grand chose à la suite des évènements, je vais continuer à décompter les jours comme je le faisais avant, seulement, que certains ne s'étonnent pas d'une récolte "précoce".

Le breeder de cette variété annonce une maturité à 50/60jours, et là je suis à flo+41 sans compter le temps avant la mise au placard (qui doit être de 4/5jours).... Du coup on s'en approche.

Quoi qu'il en soit, j'ai investi dans un petit microscope de poche qui devrait arriver demain, donc à partir de cette semaine, une photo des trichomes accompagnera constamment les mises à jour.

++ Folks !

Yep Gontran !

Oui j'ai fait attention, je sais que ce n'est pas l'idéal, mais c'est tout ce que j'avais sous la main. En fait je n'ai pas serré directement sur la tige, j'ai fait des boucles à chaque fois en ajoutant l'épaisseur d'un crayon pour laisser de la marge avant de faire le noeud.

Mais je prends note pour le raphia pour les prochaines fois. Merci du tuyau !

++

Yep Tout le monde !

Nouvelle MAJ cette semaine. Nous sommes à FLO + 37

Xena suit son bonhomme de chemin, malgré le fait que j'ai fait une erreur de diagnostique concernant son excès de calcium, erreur de débutant. En effet suite à la lecteur d'un petit ouvrage fourni par un grow en ligne après un achat (Le végétal en intérieur de Clément GRIFFOND) je me suis rendu compte que j'avais inversé le problème. 

Jaunissement des jeunes feuilles avant qu'elles ne meurent.

Moi qui pensais à un surengraissage, je pense surtout que je faisais de mauvais dosage.

En fait, dans la gamme GHE, seul le FloraMicro contient du calcium (1,4%), et étant en phase de Flo, je favorisais surtout le FloraBloom. Du coup, inversement de la tendance au dernier arrosage je pense que ça devrait se rectifier.

Je poste quand même une photo d'une des feuilles les plus touchées si quelqu'un peut me confirmer ou m'infirmer mon diagnostique, ou me dire carrément si je fait fausse piste :

On voit les bords qui commencent à brunir.

Sinon le développement général me satisfait.

J'ai fermé la grille de l'intra passive, car l'odeur commençait vraiment  à s'échapper et à se faire sentir, et maintenant qu'il fait moins chaud j'ai n'ai pas de problème de température. j'ai commandé de l'ONA pour neutraliser tout ça, il devrait arriver aujourd'hui.

Les température varient maintenant entre 21 et 25°C, l'hygro entre 40 et 60%.

Mais je vous mets les photos pour que vous puissiez apprécier la douce Xena.

Je le rappelle, nous sommes à Flo+37

Une vue générale de la belle

Et là une photo du même agglomérat que j'ai posté la semaine dernière

Voili voilou, ce sera tout pour cette semaine !

++ folks !

Yep !

Après ce n'est pas impossible que ce soit un faux cannabiculteur. Ils précisent dans le "reportage" que le matériel a été acheté dans le même growshop que celui dans lequel ils sont venus en caméra caché. Ce qui sous-entend qu'ils auraient dû accoster le type dans le magasin, ou à sa sortie. D'une c'est pas super discret, de l'autre, si un type m'aborde à la sortie du grow pour un soit disant reportage, perso je lui dis que je fais pousser des fraises...

Ce qui a pu se passer, c'est qu'ils ont acheté eux-même le matos, mis dans un jardin avec un journaleux en cagoule qui joue le rôle du cannabiculteur. Comme à ce stade de développement, une légère odeur doit commencer à se dégager, ils ont dû flipper et se dire qu'il fallait détruire les plants pour pas avoir d'emmerde, et comme dans tous les cas, la plupart des gens n'y bitent rien, il se sont dit que ça passerait.

Bon après ça reste des suppositions, mais ça ne me semble pas impossible...

++

Une petite ville du désert sur le point de disparaître renaît grâce à la marijuana

Adelanto (États-Unis) | Il y a deux ans, la petite ville d'Adelanto tombait en ruine dans le désert de Mojave, en Californie, vouée à un sombre avenir avec son chômage à deux chiffres et ses finances dans le rouge.

«On était sur le point de disparaître, d'être avalés par une autre ville», se souvient le conseiller municipal John «Bug» Woodard Jr. «C'était un endroit désespéré, qui se mourait.»

Mais la ville a remonté la pente depuis qu'elle a rejoint une poignée de municipalités californiennes décidées à cultiver à grande échelle de la marijuana.

La Californie permet en effet déjà l'usage du cannabis à des fins médicales. Et en novembre, les habitants doivent se prononcer sur un usage à titre récréatif. Si celui-ci est autorisé à son tour, l'État de Californie, qui est le plus peuplé du pays, devrait devenir l'épicentre d'une culture susceptible de lui rapporter des milliards de dollars.

L'Arcview Group, un institut de recherche et d'investissement dans le cannabis basé en Californie, prédit un doublement des ventes de marijuana dans cet État d'ici 2020, à 6,5 milliards de dollars.

Et au niveau national, le marché légal du cannabis, qui représentait 5,7 milliards de dollars en 2015, devrait quadrupler d'ici 2020 à 23 milliards de dollars, selon Arcview.

Outre la Californie, d'autres États comme l'Arizona, le Maine, le Massachusetts et le Nevada voteront en novembre sur l'usage du cannabis à des fins récréatives.

Une proposition similaire en Californie avait échoué en 2010, mais elle est davantage soutenue aujourd'hui, y compris par le milliardaire de la Silicon Valley Sean Parker.

Célébrités dans la course

our Adelanto, la ruée des investisseurs a déjà commencé: en novembre dernier, cette ville de 32 000 habitants a été parmi les premières à autoriser la culture de cannabis à des fins médicales. De nombreux investisseurs sont alors arrivés, désireux d'acheter tous les entrepôts ou terres disponibles marquées «zones vertes».

«On a tout à coup des gens qui viennent jusqu'ici en Bentley pour acheter des biens», affirme M. Woodard, 57 ans, agent immobilier à cheveux longs qui organise chaque année un festival de jazz dans le désert tout proche.

«Là, vous avez un bâtiment acheté 725 000 $ il y a deux ans, qui vaut maintenant 4 millions $», dit-il, en montrant une étendue de terres où ont germé des entrepôts entourés d'arbres de Joshua, typiques de l'Ouest américain.

Snoop Dogg et Tommy Chong

Le rappeur Snoop Dogg, ainsi qu'un des fils de la légende du reggae Bob Marley, Ky-Mani Marley, ou encore l'acteur Tommy Chong, de la comédie Cheech & Chong, figurent parmi les célébrités lancées dans cette course effrénée au permis de culture, selon M. Woodard.

Une fois que les cultures seront lancées, la municipalité s'attend à produire au bas mot 100 tonnes de cannabis par an, qui devraient générer des impôts bienvenus pour cette ville décrépite plus connue jusqu'à présent pour ses trois prisons que pour être l'amie des fumeurs de joints...

Secteur en plein essor

«Nous sommes sur le point de prendre le contrôle du secteur», assure Jermaine Wright, ancien pasteur et membre du conseil municipal. «Nous faisons ce qu'aucune autre ville n'a fait pour la marijuana, et ça va faire venir d'autres entreprises», veut-il croire.

La ville a ordonné que 40 à 50 % de la main-d'œuvre soit recrutée localement, une mesure censée réduire considérablement le chômage.

Source : journaldequebec.com

Yep !

Voilà une preuve de plus que la répression ne sert strictement à rien et qu'au contraire, un système légalisé et contrôlé, avec taxe et financement de campagnes préventives à un effet sur les populations, notamment les plus jeunes.

Le problème, c'est qu'il est aujourd'hui même interdit de parler du cannabis si ce n'est pas pour dire que c'est mal, même le simple fait de réfléchir sur le sujet peut être mal considéré : dans le débat de "L'esprit Sorcier" qui a été partagé il y a quelques semaines sur cannaweed, combien fois Fred Courant a dû répété "on ne fait pas de prosélytisme" pour se couvrir au maximum et ne pas se faire censurer...

++

Yep à toutes et à tous !

Voici la MAJ de la semaine.

Nous sommes aujourd'hui à Flo+28 et Xena se porte bien.

Elle a bien récupéré de sa mésaventure avec les bestioles, seules les feuilles qui étaient le plus touchée sont encore abîmées, mais je regarde sous plusieurs feuilles tous les jours, et on dirait que le pesticide à très bien fonctionné.

Certaines feuilles (genre 5 ou 6) ont commencé à marquer un peu de jaune sur le bord des lames, mais je pense que c'est dû à l'eau que j'utilise : chez moi, l'eau est très (extrêmement même) calcaire, j'avais l'habitude de la filtrer en carafe avant d'abreuver ma petite, mais j'ai complètement zappé sur les deux avant-derniers arrosages...

J'ai aussi vu que ça pouvait être dû à un manque de magnésium, du moins, que l'excès de calcium pouvait bloquer l'assimilation d'autres nutriments et créer des carences....

Où alors que ça pouvait venir d'un sur-engraissage, ce qui est possible, parce que j'ai un petit peu augmenter les portions voyant que la plante se développait.

Du coup, le dernier arrosage (il y a 2 jours) était à l'eau clair filtré, le problème n'a pas empiré. Si je vois que ça ne s'améliore pas, je tablerai sur la carence en magnésium et je lui mettrais 1L d'Hépar au prochain arrosage (une astuce que j'ai lu sur le forum, j'ai trouvé ça pas con...)

Je n'ai pas fait de palissage cette semaine, le gros du stretch à l'air d'être passé du coup ça n'a pas été nécessaire.

Juste quelques petits tricotages et élimination des nouvelles tiges et bourgeons au fur et à mesure de leurs apparitions

Sinon, une belle odeur se dégage du placo quand je l'ouvre (je suis content d'avoir écouté les conseils de glass-bower et d'avoir investi dans un Fac) les fleurs commencent à prendre du volume... et à prendre de la résine : j'ai effleuré le haut de la plante en accédant au thermo/hygro et je me suis retrouvé avec la main qui collait légèrement

La température est correcte, elle descends aux alentours de 22°C la nuit, et monte jusqu'à 26/27°C le jour, sauf un jour c'est monté à 29°C mais il avait fait très chaud ce jour-là, je pouvais pas y faire grand chose...

L'hygro tourne entre 40 et 55%.

Mais bon, trêve de bavardage, je poste quelques photos de ma chère Xena !

Pour rappel, on est à Flo+28

Un petit agglomérat :

Et un petit bud :

Voilà, c'était la petit MAJ de la semaine,

++

[...]

Mais la, il n'y a aucun travail journalistique, si juste 1, je n'ai appris qu'une chose que le plus gros growshop francais était immatriculé au delaware et possédait des sociétés écrant dans tout bon paradis fiscal qui se respecte.

 

[...]

 

Pour ceux que ça interesse, j'aimerais partager une video d'un mec qui s'appel Usul et qui fait des videos sur des individus (philosophe, homme politique, economiste journaliste ...) en présentant les pensées, analysant et approfondissant les points de vue. (Présentation grossière)

 

[...]

 

https://youtu.be/OWCqcRI7qCs

Yep !

J'avoue que le coup de la multi derrière société écran etc, ça m'a un petit peu agacé, moi qui voyait la boîte comme un truc sympa, en fait ça se transforme en "Apple du growshop"...

Et Merci pour les vid' d'usul, je sais ce que je vais mater quand j'ai du temps à perdre

++

Yep !

Je l'ai regardé tout à l'heure en replay, par curiosité, et je suis effaré...

Cannabiculteurs bidons (même moi qui suit un noob, j'ai vu que c'était gros...), journalistes qui confondent tout, je soupçonne même le fait que le docteur Alvarez parlait des "spices" et pas nécessairement de l'herbe : Je veux pas avoir l'air de critiquer, mais bon, de l'herbe à 30% achetée sous une barre d'immeuble à Paris....

Les idiots, ils ont dû entendre parler des nouvelles drogues de synthèses, demander à des gosses, leurs gosses peut-être, qui leur ont dit "c'est plus le shit, c'est la weed", ils ne sont pas allés plus loin et c'est parti pour 1h de conneries. C'est un reportage fait avec Facebook.

Je ne sais même pas si on peut dire que c'est de la désinformation, parce qu'ils ont l'air d'être sincère, c'est juste qu'ils ont ficelé un reportage en partant sur une mauvaise base, ils n'ont trouvé personne de sérieux à interviewer, parce qu'ils ne savent pas où trouver les personnes sérieuses... Avec un reportage à moitié vide, dont un tiers n'a absolument rien à voir avec les cannabiculteurs qui font ça pépère chez eux, quand on voit l'effort qu'ils ont mis sur le passage en Espagne..

'fin valà quoi, c'est triste de voir ça passer à la télé, j'espère juste qu'ils n'ont pas trop fait d'audience...

++

Yep !

Ça me fait bien marrer moi personnellement...

Même si je pense que dans tous les cas, ils finiront par se faire poursuivre pour prosélytisme... Ne serait-ce que parce que la cible est justement les jeunes, dont des mineurs, et qu'ils vont se retrouver avec des assos' sur le dos...

Après, si ils tiennent jusqu'à une éventuelle légalisation, ils seront déjà positionné et pourront transformer leur produit en "space-confiserie". C'est peut-être un pari marketing qu'ils ont pris aussi.

++

Yep !

Je ne savais pas du tout que le cannabis médical était autant développé en Israël.

Article super-intéressant, Merci !

++

Source : https://mashable.france24.com/monde/20160914-labos-pharmaceutiques-cannabis-medicaments

Quand les patients ont le droit au cannabis, ils consomment (beaucoup) moins de médicaments. Une façon de réduire le nombre d’overdoses aux opiacées et d’économiser de l’argent public.

Devinette du jour : qui sont les principaux détracteurs du cannabis à usage médical aux États-Unis ? Les laboratoires pharmaceutiques. Tiens donc...

Depuis des années, ils subventionnent des chercheurs et des études anti-cannabis et font du lobbying auprès des décideurs politiques. On comprend vite pourquoi en jetant un œil à ce graphique publié par le Washington Post qui s'est basé sur une recherche statistique récente, et que Mashable FR a traduit.

Les chiffrent parlent plus que mille mots :

Plutôt que de s’intéresser aux effets du cannabis sur la santé, ou de rentrer dans des débats sans fin sur les abus et le détournement de la loi, l'étude répond à une question toute simple : le cannabis médical est-il ou non utilisé à la place de certains médicaments dans les États où il est disponible ? En somme, est-ce que ça marche ?

Les anti-douleurs au placard

Les chiffres mis en avant par l'étude sont tirés des données officielles du Medicare de 2010 à 2013. Ils comparent les prescriptions médicales dans les États où le cannabis médical est autorisé (il y en a 17) et ceux où il ne l’est pas. Résultat : le médecin moyen dans un État où le cannabis médical est autorisé prescrira par exemple 1826 doses en moins par an d'anti-douleurs que son collègue qui n’a pas le droit de recommander à ses patients de fumer des joints.

Pour les symptômes ou maladies qui peuvent être soulagées par la fumette, notamment l’anxiété, les insomnies, la dépression, les psychoses, les nausées, mais surtout les douleurs chroniques, la différence de prescription est très nette.

Des overdoses de médocs en série

Publiée par l’économiste américain David Bradford et sa fille Ashley Bradford en juillet, l’étude avait fait grand bruit aux États-Unis.

Le pays fait face à ce que le Time appelle une "épidémie d’opioïdes". Depuis 1999, les overdoses dues aux antidouleurs et à l’héroïne ont doublé, tuant 80 personnes par jour. Et le cannabis pourrait être une des solutions : avant celle-là, plusieurs études ont déjà montré que les overdoses et addictions aux opiacées étaient moins nombreuses quand le cannabis médical était disponible.

D’autre part, la surconsommation de médicaments leste aussi inutilement, comme en France, les budgets publics consacrés à la santé. L’étude des Bradson relève même que le cannabis thérapeutique fait gagner de l’argent aux États (165 millions par an en tout). Ils estiment que si les 50 États suivaient le même chemin, un demi milliard de dollars par an serait économisé par le Medicare.

Le cannabis médical toujours illégal, la faute aux lobbies

Cette étude est donc clairement argument supplémentaire en faveur de la légalisation du cannabis à usage thérapeutique.

Si de plus en plus d’États légalisent individuellement le cannabis médical, au niveau fédéral celui-ci reste toujours interdit. La Drug Enforcement Administration (DEA), poussée par les lobbys pharmaceutiques d’après le Washington Post, a réaffirmé en août dernier le classement de la marijuana en catégorie 1, celle des "drogues sans usage médical", comme le LSD et l’héroïne, faute, selon eux, de preuves suffisantes de son efficacité clinique.

Mais Bradford a expliqué au Time que "ce qu'il faut tirer de cette étude, c'est que quand la marijuana est disponible comme une option clinique, les patients comme les médecins l’envisagent comme un médicament." Et toc.

Ola

 

 

Une étude à était mener par des compagnies d'assurance si je dis pas de bêtise. Voilà la conclusion.

 

 

Tu as un liens sur l'article en dessous.

 

Peace

Yep !

Le 'tit truc, c'est que l'article parle de la législation USA. Il faut savoir que même au niveau de l'alcool, les contrôles à l'éthylotest ne sont pas automatique comme en France.

Lors des contrôles, les seuls tests effectués sont des tests comportementaux : marcher le long d'une ligne blanche et faire demi-tour, réciter l'alphabet à l'envers, équilibre sur un pied, etc, et c'est selon l'appréciation du contrôleur.

Ce qui veut dire que, contrairement à la France, on ne juge pas un taux fixe, mais juste un comportement, ce qui en soit est logique quand on sait que chacun réagit différemment à l'alcool.

Le rapport mis en lien par l'auteur de l'article du Monde met justement cette problématique en avant : Les Etats fédéraux ont décrété un taux fixe en ce qui concerne le cannabis, mais les moyens traditionnels de contrôle (test comportementaux) USA ne permettent pas de s'en rendre compte. Mais pour eux c'est une question "culturelle", puisqu'un taux n'a JAMAIS été un référent sur la possibilité de conduire un véhicule ou non.

Alors qu'en France, et en Europe, le principe du "taux" est déjà ancré dans notre législation, donc le choix du ballon sera pertinent lorsqu'on arrivera à la légalisation.

++

Yep !

+1 à Punkindrublic

Je me suis fait exactement la même réflexion en ce qui concerne les études sur le rapport entre l'argent, le travail, etc.. et le cannabis.

C'est vrai que lorsqu'on fume, on peut être moins motivé, avoir moins envie de se "défoncer" au travail. En ce qui me concerne, je n'ai rien contre les valeurs du travail, je trime comme un âne parce que mon taf me plaît, mais il me demande quand même de l'énergie et de la concentration, donc je fume peu et sur de courtes périodes.

Mais je sais que beaucoup n'ont pas la chance de faire un métier qui les passionne.

Et il est tout à fait normal que ces personnes-là remettent en question l'utilité du dur labeur, quand celui-ci n'est qu'alimentaire, et qu'ils sont tout à fait conscient que quelque soit l'effort qu'ils y mettent, leur situation ne sera jamais différente.

On peut en effet se poser la question dans l'autre sens : N'est-ce pas ceux qui ne veulent pas fournir d'efforts inutiles, conscients que les promesses du capitalisme ne s'appliqueront jamais eux, qui se permettent de fumer plus que les autres ?

Personnellement, en comparant mon parcours de vie avec les périodes pendant lesquelles je fumais le plus : lorsque j'avais des activités inintéressantes, voire pas d'activité du tout, ma consommation montait en flèche !

++

Source : https://fr.ubergizmo.com/2016/09/15/souffler-ballon-detecter-cannabis.html

Les éthylotests sont aujourd'hui le moyen le plus rapide, et le moins coûteux, d'évaluer son taux d'alcool dans le sang. Pratique avant de prendre la route. Mais comment faire si l'on veut connaître son taux d'une autre substance ? Comme le cannabis, qui est légal dans certains pays et certains états américains, mais interdit si vous conduisez ?

Des chercheurs de l’Université de Stanford ont mis au point une version dérivée de l’éthylotest classique, laquelle mesure le taux de THC dans le corps. Au cas où vous ne le sauriez pas, certaines drogues laissent des traces durant une longue période. Pour le THC, cela peut aller jusqu’à un mois.

Le « potalyzer » (en référence au « Breathalyzer » américain) est développé par l’équipe du Dr. Shan Wang, il utilise des biocapteurs magnétiques pour détecter les molécules de THC présentes dans votre salive. Cet échantillon de salive sera alors mélangé avec les anticorps liés aux molécules de THC et utilisés comme marqueurs. Le tout est ensuite placé sur un appareil pour déterminer la concentration de THC dans votre corps, selon le nombre d’anticorps liés au THC sur la bande test.

Cela signifie que même si techniquement vous avez encore du THC dans votre organisme, sa concentration pourrait être suffisamment faible pour ne pas altérer votre jugement. Cependant, comme le précise l’équipe du projet, la limite légale devra être déterminée, par les états ou le pays. Ce que font certains et d’autres pas. Les verra-t-on bientôt aux bords de nos routes ?

Bonjour , Hello , Plop ...etc...

 

Pas mal pour un début belle petite surtout après les Sère qu'elle a subit franchement bon grow Man

 

Au revoir , Ciao , ++ ...etc...

Salut Jon !

 

Je vais suivre ton jdc étant moi aussi un débutant

 

Elle est belle en tout cas!

 bon grow

Yep !

Merci pour les encouragements, entre noobs c'est bien de se serrer les coudes !

Je pense mettre mon JDC à jour une fois par semaine, (sauf si il se passe quelque chose d'intéressant à noter pour la postérité) parce qu'en regardant ma Xena tous les jours, j'ai pas vraiment l'impression qu'elle change (c'est comme les gosses), ça me permettra de bien me rendre compte de son évolution !

ValaVala,

à bientôt tout le monde !

++

Oh, comme c'est amusant ta signature!

Je ricane tant que j'en ai des crampes à la rate.

Je demande un conseil de variétés dans le topic idoine non?

Bon, j'imagine que ton égo frétille d'aise d'avoir envoyé bouler un newbie.

Tant mieux.

Yep !

Je crois que tu n'as pas compris que sous le GIF (bien marrant )tu as 2 liens... dont un qui mène justement à un regroupement de topic dédié à l'out.

Je suis noob aussi sur le site, mais je m'effraie déjà de la susceptibilité de certains membres (ça a l'air d'être régulier en plus), qu'il y ait lieu ou pas d'être susceptible d'ailleurs.

Bon courage dans tes recherches !

++

Yep Tout le monde !

Voici un premier JDC. Qui concerne une seule plante pour le moment.

Bon il commence un peu tard dans le développement de ma plante (elle est déjà à Flo+19), ci-après dénommée Xena car c'est une guerrière qui en a vu et qui en verra encore, vu mon inexpérience. Mais je suis de ceux qui apprennent en faisant des erreurs.

En passant, je suis vraiment étonné de la résistance de la plante cannabis, car en effet malgré toutes les misères qu'elle a subies, elle est encore vivante, ce qui vu mon expérience en botanique en général (je suis quand même un mec qui fait crever des cactus à la base) est un exploit.

Donc je vais commencer par décrire les conditions actuelles de pousse, ensuite je ferai une petite historique des conditions dans lesquelles elle a commencé (avec en photo le projet, raté (inexpérience et obstination), que j'avais développé d'abord), pour finir les photos de Xena aujourd'hui dans son nouvel habitat.

Présentation du matériel :

Une box 40X40X120

Une lampe eco Flo 200W superplant

Un réflecteur maison

Extracteur de gaine 185m3/h (ça donne l'impression d'être peu, mais après avoir vu le wiki de cannaweed j'ai calculé, selon la méthode 1 :

le volume de ma box est de V=0,4m*0,4m*1,2m = 0,192m3,

CMH=V*200 (puissance la lampe)

CMH=0,192*200= 38,4

donc cela m'a paru largement suffisant, d'ailleurs les températures relevé en dessous de la lampe ne dépassent jamais les températures de la pièce de plus de 0,5°C)

FAC de 200m3/h

Gaine insonorisée

Intraction passive : la box, vu le format, ne propose d'intra, mais une grille que l'on recouvre plus ou moins grâce à un tissu scratché.

4 ventilos PC pour le brassage

(plus tard ça servira certainement à faire du OneBud.)

terreau light-mix

engrais de la gamme BioGrow, BioMicro, BioBloom de GHE

Comme la box est toute "pitite", forcement, avec le réflecteur+lampe+extra+Fac il ne me reste actuellement qu'une hauteur de 57cm max(à 5cm de la lampe) pour faire grandir la plante, même si je pense pouvoir encore l'optimiser, le Fac pouvant encore être monté de 5cm, et j'ai encore 10cm environ de marge entre le haut du reflecteur et le dit Fac, ça ce sera fait pour la prochaine culture. Pour Xena, j'ai opté pour un "super-palissage-extrême-de-la-mort-qui-tue". J'ai vu que le palissage pouvait être fait à volonté, ça tombe bien, je suis un adepte du bondage, et j'ai toujours rêvé d'attacher Lucy Lawless....

Donc je vais maintenant vous raconter une histoire.

Au commencement, c'est parti d'un projet de bricolage. J'avais un boitier PC, de la volonté et une pince multifonction. J'avais vu sur internet que des acharnés faisaient des Box de grow à partir ça et je me suis dit pourquoi pas moi...

Après quelques semaines de travail ça a donné ça :

Voici une photo de l'intérieur allumé :

éteint :

Et enfin une petite vidéo pour que vous puissiez voir l'extérieur/intérieur en mouvement :

https://vid.me/KBiG

Comme vous pouvez le constater, j'avais opté pour une option LED, et comme je voulais aller vite, j'ai perdu du temps à cherche sur internet des ruban de LED horticoles, que j'ai trouvé, mais pas du tout adapté à la culture du cannabis, ce qui a été mon erreur. Car je n'avais pas du tout assez de lumen, et même si j'avais des LED de couleurs bleu et rouge, je ne suis pas persuadé que les spectres étaient les bons.

Ce qui fait que Xena ne se développait pas voici une photo de ses premiers jours :

Donc là à son stade de plantule. Je n'ai pas d'autres photos de la belle jusqu'à aujourd'hui, mais pour vous donner une idée, des feuilles se sont développées, mais sans jamais dépasser 3 "lames" par feuille.

Comme mon projet n'avait pas fonctionné (il n'est pas abandonné je commence à suivre le beau tuto qui a été fait sur le site en ce qui concerne les panneau LED HomeMade), j'ai décidé de la mettre sur le balcon, et je me suis dit "Bah, on verra bien".

Elle a grandi, elle est passée de sa brique de jus de fruit à un sac de terreau, je l'ai "palisscrog" (un palissage avec un maillage d'une caisse plastique pour les fruits et légumes), elle a continué à grandir.... Elle a eu la pluie, le froid, le manque de soleil, la chaleur, les bestioles, mon chat...

Malgré tout ça, elle résistait toujours, toujours...

Et vu comme elle avait envie de vivre, je me suis dit que finalement j'allais investir dans un petit peu de matériel pour qu'elle finisse sa vie avec dignité.

Ca fait 19 jours aujourd'hui qu'elle est dans sa nouvelle maison, et je l'ai de suite mise en cycle 12/12. Elle s'était ramenée des copines qui lui voulaient du mal (les acariens) je l'ai traitée avant-hier avec un pesticide bio trouvé dans un magasin de jardinage traditionnel, qui a bien fonctionné, plus rien sous les feuilles et ses dernières commencent déjà à reprendre une apparence normale.

Et voici, enfin (je sais je parle beaucoup... va falloir s'y habituer j'ai les doigts bavards), les photos à Flo+19 :

Dans sa maison (le trou sur le reflecteur, à la base, c'est parce que je voulais y mettre l'extracteur, et placer le Fac en fin de course à l'extérieur de la chambre, mais ça prenait de la place pour d'autres choses, et ma compagne a gueulé, et comme on dit, ce que femme veut, dieu le veut...) :

Plus proche :

Encore plus proche (ça commence à devenir intime) :

Très très proche (là c'est super Hot )

Donc là, c'est le résultat avec le palissage (j'utilise de la ficelle à rôti) et tricotage d'aujourd'hui, j'ai deux tiges qui étaient très hautes, avec de belles fleurs qui commençaient à se développer, mais j'ai pris la décision de les coucher pour tout mettre à niveau et rapprocher la lampe. (bonne décision ? on verra bien...)

Là je suis parti pour enlever toutes tiges et bourgeons qui vont commencer à pousser sur le bas de la plante pour concentrer l'énergie et les nutriments sur ce qui existent déjà. Je ne l'arrose qu'à coup de 3L et je surveille bien l'humidité du terreau, en gros j'y mets le doigt (ah Lucy Lawless...) sur 3cm si ça ressort sec, je lubrifie  j'arrose...

Voilà !

J'espère que ce petit JDC, et surtout la suite, va en intéresser quelques uns, si certains ont des choses à redire, qu'ils les disent, je suis là pour apprendre.

That's all Folks !

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Yep !

+1 à Totor en ce qui concerne PsychoActif

Si je peux quand même donner un petit conseil malgré tout, il ne faut pas que tu associes le cannabis comme étant une solution à ton problème, c'est comme l'alcool...

Même si le cannabis peut avoir des solutions médicinales, en France on a aucun recul dessus, et ce n'est pas dit que ce "médicament" soit adapté à traiter tes problèmes, et comme il est écrit sur toutes les notices de cachetons sous prescription : "Si vous constatez des effets secondaires, ou d'autres effets indésirables, consultez un médecin"

Après si tu arrives à plus positiver en fumant qu'un joint le soir (ne serait-ce parce que ça t'aide à dormir) c'est déjà ça de pris.

Malgré tout, on est tous différents vis-à-vis de l'addiction de façon générale, si tu ne sais pas où tu en es de ce côté-là, l'avis d'un médecin est plus que recommandé.

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Yep !

Je pense que c'est aussi,et surtout, le rôle des revendeurs de faire les recommandations d'usages de leurs produits, de faire des conditionnements "childproof"...

@Mohan Ran a cité un bon exemple, la Javel, il parait évident pour beaucoup de monde qu'il ne faut pas la laisser à la porter des enfants, et pourtant on continue à l'inscrire sur les bidons.

Aussi, l'article cite des bonbons en forme d'ourson, c'est vrai qu'il est cohérent, lorsque le cannabis est interdit, de vouloir dissimuler le produit derrière une forme commune, c'est plus discret. Maintenant que le marché est légal au Colorado, donner aux bonbons une forme ou une couleur significative serait peut-être judicieux... Mais je pense que les revendeurs sont plus à même de trouver des idées cohérentes pour adapter leur produit.

Après, ce genre de problème est symptomatique des législations américaines : on valide une loi, et on ajuste au fur et à mesure à coup d'amendement et de jurisprudence au fil des évènements qui peuvent poser problème.

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Yep !

Une petite contribution sur les news.

C'est un article concernant la culture du chanvre industriel (un cousin de nos chères plantes) en France.

source : https://wikiagri.fr/articles/lagriculture-ne-fait-plus-chanvre-a-part/10498

Article de Jacson-Allemand Christel

Le chanvre industriel est de plus en plus cultivé en France et les débouchés s’élargissent. Cette culture sous contrat allie performances agronomiques et économiques.

On ne le sait pas forcément, mais la France produit la moitié du chanvre européen. Cette culture représente 15 000 hectares en 2016, contre 3 800 en 1991. Cette progression traduit une réelle évolution des marchés. Aujourd’hui, tout se valorise dans le chanvre : la fibre, l’intérieur rigide de la paille (chènevotte) et les graines. Auparavant, la fibre était principalement utilisée par l’industrie papetière spécialisée, notamment pour les feuilles de cigarettes. « Il y a une quinzaine d’années, les industriels ont remplacé le chanvre par de nouveaux matériaux et nous avons trouvé d’autres débouchés : les renforts plasturgiques pour l’industrie automobile. Ce fut une vraie mutation pour la filière. Cela représente 30 à 40 % des volumes de fibres de chanvre aujourd’hui », explique Sylvestre Bertucelli, directeur de l’interprofession Interchanvre.

De même, la chènevotte connait de nouvelles transformations : litières, paillage horticole ou encore béton de chanvre qui représente 10 % des volumes de chènevotte. « Le chanvre est un parfait isolant. Nous travaillons particulièrement sur ce produit mais la réglementation du bâtiment sur la garantie décennale freine le développement du béton de chanvre. Face à la crise, les professionnels du bâtiment préfèrent utiliser des matériaux plus classiques », regrette Sylvestre Bertucelli.

Quant aux graines (chènevis), traditionnellement destinée à l'alimentation des oiseaux, elles intéressent aujourd’hui l’industrie agro-alimentaire humaine (huile alimentaire, tourteaux, concentrés protéiques…). « Concrètement, il manque de la matière pour répondre à la demande et les cours sont très intéressants », indique le directeur d’Interchanvre.

Une filière structurée et encadrée

En revanche, les parties vertes ne sont pas encore commercialisables en France. « Elles contiennent du CBD - cannabidiol - qui présentent certaines vertus calmantes du THC (Ndlr : tétrahydrocannabinol) sans l’addiction. Certains pays de l’Union Européenne développent ce marché médicamenteux, mais en France, nous attendons que l’industrie pharmaceutique s’implique. Chez nous, la filière chanvre française est très sécurisée sur le plan économique. Dans le reste de l’Europe, les opérateurs sont des start-ups », constate Sylvestre Bertucelli.

On compte environ 1000 producteurs en France avec une surface moyenne de 15 hectares. La filière est extrêmement structurée autour de l’interprofession (Interchanvre) qui réunit l’amont de la filière (la fédération nationale des producteurs de chanvre, représentant 9 groupements régionaux) et l’aval (l’union des transformateurs de chanvre, qui rassemble six industriels dont un producteur de semences : la coopérative centrale des producteurs de semences de chanvre).

Comme le chanvre est de la même famille que le cannabis, la culture est strictement réglementée par l’Etat. Les semences doivent contenir un taux de THC inférieur à 0,2%. Il est donc obligatoire d’utiliser les huit variétés monoïques françaises sélectionnées et certifiées. Les cultures sont par ailleurs géolocalisées et référencées par le ministère de l’Intérieur. Tous les ans, un tiers des parcelles sont contrôlées au moment de la floraison.

Une culture plutôt cool…

Le chanvre se conduit sur tout type de sol, mais préfère une terre légère, profonde, fraîche et non hydromorphe. La plante est en effet sensible aux tassements et aux phénomènes de compaction. Comme la graine et la tige sont aujourd’hui valorisables, 70% des surfaces sont cultivées en mode battu : on récolte la graine dans un premier passage puis on fauche les tiges.

Le chanvre est planté à partir du mois d’avril, mais plutôt fin mai pour éviter le gel. Les récoltes débutent fin août en mode non battu, et mi-septembre en mode battu. « C’est important que les plantations poussent vite pour couvrir le sol. Le mieux est de planter quand le sol affiche une température comprise entre 10 et 12 degrés. On conseille de semer 45 à 50 kilos par hectare pour obtenir un peuplement de 250 plantes levées par mètre carré. Ainsi, on étouffe les mauvaises herbes. Pour la récolte en mode battu, il faut attendre qu’il y ait moins de 10 % de graines vertes », précise Louis-Marie Allard, référent national chanvre de Terres Inovia (centre technique interprofessionnel des oléagineux, des protéagineux et du chanvre).

Pour obtenir 8 tonnes de paille par hectare et 10 quintaux de chènevis, comptez 150 unités de potasse, 50 unités de phosphore et 100 à 120 unités d’azote, sachant que la plante restitue beaucoup. En revanche, le chanvre se passe de produits phytosanitaires.

L’interprofession bataille d’ailleurs depuis des années pour obtenir le statut de « surfaces d’intérêt écologique ». Eventuellement, on peut traiter les semences contre le pythium, le fusariumpythium, le botrytis et le rhizoctone. La seule menace avérée est l’orobanche rameuse, une plante parasite non chlorophyllienne qui absorbe les éléments minéraux du chanvre. « Quand une parcelle est infectée, il est impossible de faire pousser de nouveau du chanvre. Terresinovia travaille sur ce problème en sélectionnant des variétés résistantes. Pour l’instant, les cas sont surtout déclarés dans le secteur de Troyes », rassure Louis-Marie Allard.

Autre chantier de Terres Inovia : la qualification des pailles de chanvre en fonction de leur qualité de rouissage. « Certains industriels ont des cahiers des charges très précis. Les tiges restent en général quelques jours au sol mais selon la météo, cela peut faire évoluer leurs propriétés. On essaie donc d’inventer des mesures spectrales que l’on pourrait relever par drones », projette Louis-Marie Allard.  

… Mais des rendements variables

Soit, les rendements de cette culture rustique sont très variables en fonction des pluies, de la sécheresse et du vent. En 2015, le rendement moyen national était de 6,1 tonnes de paille par hectare (mais il varie de 0,9 à 13 tonnes !) et 5,7 quintaux de chènevis (variant de 0,5 à 11,5 quintaux).

Malgré tout, c’est une excellente tête de rotation. « Nous avons fait des essais pour comparer les différences de rendement sur du blé semé après du chanvre, du colza et du tournesol. Le chanvre obtenait des résultats légèrement meilleurs. Grâce à son pivot profond et fasciculé, il casse les mottes et les plantations ont une meilleure résistance à la sécheresse », observe Jean-Marie Allard. Le chanvre permet aussi de valoriser des terres à fort enjeu écologique : « Personnellement, j’ai commencé la culture du chanvre sur mes parcelles situées en zone de captage classée Natura 2000. En rotation, la culture du chanvre ne nécessite pas de produit phytosanitaire. En général, je ne mets pas plus de 50 unités d’azote par hectare », témoigne Colette Martin, présidente de l’association Chanvre d’Auvergne. Autre argument environnemental : grâce à son importante biomasse, un hectare de chanvre consomme autant de CO2 qu’un hectare de forêt !

L’exemple du chanvre d’Auvergne

En 2008, le Civam d’Auvergne a inauguré la filière régionale « chanvre d’Auvergne ». « Elle s’inscrivait dans une réflexion sur les circuits-courts. Les membres de notre association vendent exclusivement son chanvre à des acteurs locaux. L’association ne vend rien, c’est une plateforme qui met en relation les producteurs avec les clients les plus proches », précise Colette Martin.

Aujourd’hui, l’association regroupe une vingtaine d’agriculteurs. « Au départ, nous avions beaucoup d’adhérents un peu rêveurs dont c’était la première expérience agricole. Mais c’est une vraie culture et ils ont vite abandonné. Il faut être bien équipé pour semer, récolter et sécher le chanvre », alerte la présidente.

Au fil des années, l’association a investi dans un trommel et les produits ont été aussi caractérisés par l’école Polytech de Clermont-Ferrand. Les rendements moyens des membres plafonnent entre 4 et 6,5 tonnes, mais la production se calque sur la demande. Depuis deux ans, le débouché du bâtiment faiblit, et celui des graines est en pleine expansion. « La demande du BTP s’est effondrée car seuls trois maçons auvergnats travaillent toujours avec le chanvre. Cependant, nous avons des nouvelles demandes pour la graine. Nous sommes en contact avec des industries locales de cosmétiques et de peinture. Il faut dire que l’huile de chanvre est particulièrement siccative. C’est intéressant pour les producteurs : la graine plus spéculative que  la paille dont le prix est constant depuis 1992. » Selon les régions, les cours  de la paille oscillent entre 100 et 130 euros la tonne, et jusqu’à 1000 euros la tonne pour le chènevis.

A noter : certains producteurs produisent du chanvre pour auto-construire un bâtiment, notamment des gites ruraux.

En savoir plus : https://www.interchanvre.com (site d'Interchanvre) ; https://chanvreauvergne.e-monsite.com (site de l'association du chanvre d'Auvergne) ; https://rugc15.sciencesconf.org/55269 (étude sur la variabilité des caractéristiques de granulats de chanvre) ; https://www.terresinovia.fr/publications/guides-de-culture/chanvre-industriel-2015 (le « guide de culture du chanvre » proposé par Terres Inovia).

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Plop,

 

Déjà cela ne veut pas dire que les rats ont été flemmards  ... Juste qu'ils n'ont pas étés cons à se prendre la tête pour rien ^^ .

 

Puis à un moment donné , il va falloir foutre la paix à ses pauvres rats ... 

 

Humains sans couilles 

 

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Yep !

Je plussoie aussi !

Je vois ça surtout comme une preuve d'intelligence du rat : ayant conscience que son état, psychique et physique, est altéré par rapport à la normal, il choisit la méthode la plus simple pour obtenir ce qu'il a besoin.

Je vais même me permettre une interprétation "scientifique" de l'étude : le THC rend le rat plus à même de percevoir ses besoins, et trouve désormais inutile d'accumuler des récompenses plus grosses lorsqu'elles ne sont pas nécessaires.

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