Les racines de cannabis en médecine


Messages recommandés

  • 9 mois après ...

Salut a tous.

 

Un petit coup de pelle par ici, je me posais la question, quelle serait la meilleur facon d'admisistrer les racines ?

Ton article parle de baume, de cataplasme, sait on si la tisane ou l'utilisation en vapo comme c'est de plus en plus à la "mode" ( je n'arrive pas a trouver mes mots) est possible ?

 

Mais si oui dans quelle condition ? est ce que meme avec nos angrais BIO* genre biobizz cela ne serait pas dangeureux ?

 

Bref pas evident de trouver des infos.

 

edit pour correction de quelques fautes

Modifié par starck
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  • 1 mois après ...

A mon avis c'est pas tip top les racines en hydro ou autre, m'enfin je me trompe peut-être mais j'ai du mal à imaginer qu'on puisse réellement bien rincer une plante qui n'a grandi qu'avec des angrais si ? Enfin lerinçage doit jouer énormément mais il doit toujours en rester un peu non ?^^

L'huile de graine serait utilisé pour le traitement de certains cancers, prostate et sein ? De cette huile, ils extraient en grande quantité la molécule présente dans l'huile qui traite le cancer non ? ou bien l'huile elle même est assez concentré en cette molécule pour soigner ce genre de choses ?

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euhhhh la plante sera surement mieux rincé en hydro qu'en terre hein!

 

la terre même light elle contient quand même de la bouffe pour la plante... donc en pleine terre on peu diire que elle rique pas de crever la dalle même si elle peux souffrir de mal nutrition!

 

En hydro suffit de changer la soupe par de l'eau et la plante à plus de bouffe!

 

Pis quand tu bouffes des radis du jardin tu te poses pas la question de savoir si c'est pas plein d'engrais...

que la racine comporte encore des nutriments ou pas c'est pas trop important, ce qui l'est c'est la quantité de nutriments qu'on y trouve.

 

 

En terre si tu crame ta plante et après tu rinces mal tu aurra aussi une toxicité du machin du au fait que le taux de saloperies est trop élevé.

 

Amicalement

Artisan

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Yep de toute facon je pense qu'a partir du moment ou l'on cherche une utilisation thérapeutique du cannabis on s'attache a utiliser le moins d'engrais possible.

Perso je viens de cut et j'ai pas prélevé les racines, ca sera pour une autre fois.

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  • 2 ans après ...

Vraiment très intéressant, tu as la source de l'article ? Ou cela vient de tes recherches personnelles ?

 

Après cela sers à faire valoir la plante comme grande plante médicinal, mais de là à l'utiliser comme panacée... On à quand même bien autres plantes en france et ailleurs, étant nettement plus efficaces pour certain effet cité ici. Mais j’apprécie vraiment le fait de penser aux racines.

 

P.S. : Quand je bouffe des radis du jardin y'a pas d'engrais ajouter chez moi, mais quand je bouffe des radis en général je me pose la question de savoir si y'a des résidus ou pas, et je les rinces, c'est pour ça que l'on à le label AB maintenant (qui ne fait pas tout, mais prouve la préoccupation des consommateurs) !

 

L'aérien

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  • 1 an après ...

Salut,

 

merci pour l'information. La racine est la seule partie de la plante que je n'utilise pas pour le moment. Je vais essayer ça lors de ma prochaine récolte et je ferais un retour à ce moment-là.

 

Par contre, comme le disait @Laérien, si quelqu'un à de la documentation ou des conseils sur les différents modes d'utilisation ce serait cool, merci.

 

À+.

Modifié par Baron Vert
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  • 1 an après ...

Salut,

 

petit déterrage  :up: après avoir touver un article sur le sujet sur le blog de Sensi :

 

Retour aux racines du cannabis

Racines La plupart des producteurs accordent peu d’attention aux racines des plants de cannabis, se contentant de veiller à ce qu'elles soient saines et suffisamment alimentées en eau, en nutriments, en oxygène et disposent d'un drainage adapté – avant de s’en désintéresser au moment de la récolte. Mais les racines ont été utilisées en médecine traditionnelle pendant des millénaires, et contiennent plusieurs composés susceptibles de présenter un intérêt thérapeutique.

 

Utilisation des racines de cannabis à des fins médicales au fil de l’histoire

L’utilisation des racines de cannabis comme médicament a une longue histoire très largement documentée. Le Shennong pên Ts’ao ching (Classique de la matière médicale du Laboureur Céleste), un traité chinois sur les plantes très souvent cité en référence datant environ de 2700 av. J.-C., mentionne que la racine du cannabis était séchée et broyée pour former la base d’une pâte utilisée pour soulager la douleur provoquée par les fractures osseuses ou la chirurgie. Elle était également écrasée pour en extraire le jus frais, ou encore bouillie pour en faire une décoction, et ainsi utilisée comme diurétique, comme antihémorragique pour arrêter les saignements post-partum (ainsi que d’autres formes de saignement), pour faciliter les accouchements difficiles et pour soulager la douleur et les gonflements en cas de contusion et d’éraflures.

La racine de chanvre contient quelques cannabinoïdes, éventuellement, mais également divers composés qui revêtent un intérêt médical (© Hemp-Eaze).

La racine de chanvre contient quelques cannabinoïdes, éventuellement, mais également divers composés qui revêtent un intérêt médical (© Hemp-Eaze).

 

L’historien Romain Pline l’Ancien écrit dans son Histoire naturelle vers l’an 79 de notre ère que la racine du cannabis peut être bouillie dans l’eau pour fabriquer une préparation destinée à soulager les crampes articulaires, la goute et la douleur aigüe ; il mentionnait également que la racine brute pouvait être appliquée directement sur les brûlures pour soulager la douleur et les boursouflures, mais devait être renouvelée fréquemment pour éviter qu’elle ne sèche. Le médecin romain Dioscorides a également attesté avoir utilisé des cataplasmes à la racine de cannabis bouillie pour soigner l’inflammation, la goute et les « tendons tordus ». Le médecin et écrivain grec Oribase écrivait que la racine « sèche » pouvait également être appliquée sur les éruptions cutanées telles que les kystes sous-cutanés, lorsqu’on la mélangeait à proportions égales avec des fientes de pigeon – aucune autre source ne semble cependant corroborer cette affirmation.

Le médecin anglais William Salmon a écrit au début du 18e siècle que la racine de cannabis pouvait être mélangée à de la farine d’orge et appliquée en cataplasme pour soigner la sciatique et les douleurs fémorales. De la fin du 18e siècle au tournant du 20e siècle, les médecins américains recommandaient des décoctions de racine de chanvre pour soigner l’inflammation, l’incontinence et les maladies vénériennes.

 

Temps modernes/utilisation anecdotique des racines de cannabis

On sait que l’utilisation traditionnelle de la racine de cannabis a perduré au moins jusqu’aux années 1960 en Argentine, où l’on y avait recours pour faire tomber la fièvre, soigner la dysenterie et les troubles gastriques, et améliorer la santé et le bien-être en général. Il existe aussi un thé de racine de chanvre, appelé ma cha, encore consommé de nos jours en Corée, bien que l’on ne sache pas exactement quels sont censés être ses effets bénéfiques pour la santé.

Comme cette compresse de chou haché, la racine de chanvre brute broyée était utilisée en médecine traditionnelle pour soigner les brûlures, les affections de la peau et les coupures (© Smoobs).

Comme cette compresse de chou haché, la racine de chanvre brute broyée était utilisée en médecine traditionnelle pour soigner les brûlures, les affections de la peau et les coupures (© Smoobs).

 

De nombreux producteurs de l’époque moderne, ainsi que nombre de dispensaires et patients aux États-Unis, utilisent des préparations faites à partir de racines de cannabis censées procurer un certain soulagement pour un éventail de troubles. D’autres préparent du « thé » de racine de cannabis fait maison, habituellement obtenu en faisant bouillir des racines séchées et broyées (souvent avec des écorces de cannelle, de l’anis ou d’autres aromates) dans une mijoteuse pendant douze heures ou plus, avant de le filtrer et de le boire. Si on le fait bouillir à nouveau après l’avoir filtré, on peut le réduire en un extrait gélatineux et goudronneux qui peut servir de base à des teintures ou des liniments. D’autres encore font mijoter la racine dans de l’huile et de l’eau avant de séparer l’huile résiduelle de l’eau et de la matière végétale pour l’utiliser comme base pour la fabrication de médicaments topiques.

Certains utilisent même la racine séchée en poudre pour préparer des cataplasmes secs qui peuvent apaiser et cicatriser les brûlures, les coupures et les affections de la peau telles que la dermatite. Nous disposons même d’un témoignage relatant l’utilisation de racine séchée en poudre pour « extraire » le venin du dard du scorpion – ce qui pourrait avoir une certaine validité puisque le jus de cannabis frais était apparemment utilisé à cette fin dans la Chine antique.

Plusieurs dispensaires proposeraient de nos jours des préparations à base de racine de chanvre et de cannabis ; l’un des fournisseurs les plus connus de ce genre de produits est une société connue sous le nom de Hemp-EaZe, spécialisée dans les préparations à base de racine de chanvre à usage topique. Leur gamme comporte des lotions corporelles, des onguents, des baumes à lèvres, des huiles de massage, et même un spray pour les animaux domestiques. Cette société affirme que ses produits, qui sont mélangés à d’autres huiles médicinales telles que la consoude, la lavande, la sauge et la bardane, sont efficaces pour traiter un éventail d’affections, dont le psoriasis, l’eczéma, l’arthrite, les douleurs articulaires et la fibromyalgie.

 

Les cannabinoïdes dans les racines

Certains éléments suggèrent que les racines de cannabis contiennent des quantités infimes de cannabinoïdes (notamment du CBD), et que la concentration dépend de la variété et semble affectée dans une certaine mesure par des facteurs environnementaux. Il semble que sur cette base divers points de vente aux États-Unis proposent de la racine de cannabis « activée » en poudre, vendue ouvertement pour sa concentration élevée en CBD. Cependant, il apparaît que la concentration en CBD de la racine de cannabis est en fait très basse, et il est peu probable qu’elle puisse avoir une quelconque efficacité médicale avec de tels niveaux.

Dans le cadre d’une étude canadienne publiée en 2012, on a analysé du chanvre Finola et découvert que ses fleurs contenaient du CBDA (précurseur acide du CBD) à une concentration estimée à environ 2,4 %, alors que ses feuilles, ses tiges et ses racines n’en contiennent respectivement que 0,5 %, 0,04 % et 0,004 %. Les différentes parties contenaient également le précurseur du CBDA, une substance connue sous le nom d’hexanoyl-CoA, en concentrations respectives de 15,5 %, 4,0 %, 2,2 % et 1,5 %. Aucune étude portant sur des variétés à forte teneur en THC ne semble avoir été menée, mais il y a fort à parier que les racines présenteraient également des concentrations nettement inférieures à celles des fleurs et des feuilles.

 

Autres substances présentes dans les racines de cannabis et revêtant un intérêt médical

Bien que les racines soient essentiellement composées de sucres et de lipides, de faibles concentrations en terpènes, en alcaloïdes et en divers autres composés ont été isolées. En 1971, on a découvert que l’extrait à l’éthanol de racines de chanvre contenait des terpènes tels que la friédéline, les cétones triterpènes pentacycliques et l’épifriedélanol. La friédéline est censée avoir des effets hépatoprotecteurs (protection du foie) et antioxydants, l’épifriedélanol s’est avéré avoir des effets antitumoraux, et plusieurs cétones triterpènes pentacycliques sont censées provoquer l’apoptose des cellules cancéreuses ainsi que réduire l’inflammation, la douleur et l’infection bactérienne, en plus de posséder des propriétés diurétiques et immunomodulatoires.

 

À l’instar des terpénoïdes, plusieurs alcaloïdes susceptibles d’avoir un intérêt médical ont été identifiés dans les racines de cannabis. La pipéridine et la pyrrolidine, deux alcaloïdes, ont été toutes deux décelées dans les racines, ainsi que dans les tiges, les graines, le pollen et les feuilles ; ces alcaloïdes peuvent être extrêmement toxiques à fortes doses, mais à petites doses ils se sont avérés avoir diverses vertus médicales. La pipéridine est utilisée comme « composant chimique de base » pour divers produits pharmaceutiques, en particulier ceux utilisés en médecine psychiatrique tels que la paroxétine et l’halopéridol ; la pyrrolidine est également utilisée comme composant chimique de base pour une classe de médicaments stimulants appelés composés racétams.

On a également relevé que les racines de cannabis contenaient de la choline et de l’atropine en petites quantités. La choline est un nutriment alimentaire essentiel qui est le précurseur du neurotransmetteur prédominant acétylcholine, et est censé jouer un rôle primordial pour maintenir des membranes cellulaires saines. On pense que les femmes ménopausées sont extrêmement sujettes à un déficit de choline, ce qui confère des avantages non négligeables à la consommation de thé de racines de chanvre. L’atropine est bien connue pour dilater les pupilles et détendre les muscles oculaires ; elle a également des propriétés bronchodilatatoires et est utilisée pour augmenter le rythme cardiaque en réanimation médicale.

 

Racines de cannabis et détermination du sexe

Il semble que la croissance des racines de cannabis diffère en fonction du sexe, et qu’un ensemble complexe d’interactions génétiques détermine les deux sexes. Une étude sur des variétés de chanvre en Russie a démontré que si de jeunes plants de cannabis sont coupés au-dessus de la racine, transformés en boutures et conservés dans une solution nutritive aérée, en coupant toutes les nouvelles racines dès leur formation, 80 à 90 % des boutures se développent en plants mâles. Si on laisse les racines se régénérer, alors 80 à 90 % des boutures se développent en plants femelles.

Les chercheurs ont également traité les boutures débarrassées de leurs racines avec de la benzyl adénine (ou 6-benzylaminopurine), une cytokine synthétique (hormone de plantes qui facilite la cytokinèse, ou division cellulaire) dont on sait qu’elle joue un rôle dans la division et la différenciation cellulaire, ainsi que dans la croissance et le développement en général. Les boutures ainsi traitées se sont développées dans 80 % des cas en plants femelles. Cela suggère fortement que la production de cytokines dans les racines joue un rôle dans la détermination du sexe chez le cannabis.

 

S’assurer que vos racines sont saines

Dans une production ayant pour objectif d’utiliser les racines, les techniques hydroponiques et aéroponiques sont préférables, car elles autorisent une précision accrue lors de l’administration des nutriments, elles permettent au producteur d’inspecter régulièrement l’avancement de la récolte et de déceler tout signe de mauvaise santé, et de s’assurer que les racines sont propres et exemptes de terre. Les obtenteurs de plantes ont développé des systèmes spécialisés pour optimiser la santé et la croissance des racines ; la technique la plus connue consiste à exposer les racines à l’air afin de favoriser une croissance dense dans un volume limité.

Divers types de pots à contrainte racinaire ou à circulation d'air sont disponibles, qui favorisent la formation d'une masse racinaire plus dense (© Wikimedia Commons). Divers types de pots à contrainte racinaire ou à circulation d’air sont disponibles, qui favorisent la formation d’une masse racinaire plus dense (© Wikimedia Commons).

 

L’exposition des racines à l’air s’assimile au dépérissement naturel des racines lorsqu’elles sont exposées à une faible humidité et à l’air ; différents pots et bacs avec des côtés perforés existent, ce qui permet un déclenchement efficace du processus. À mesure que les racines dépérissent, le plant produit continuellement de nouvelles racines et la motte de racine elle-même devient épaisse et dense. Il est préférable d’exposer les racines à l’air plutôt que de les laisser se heurter aux parois des pots et continuer ainsi de pousser autour de leur contenant, car cela donne des racines tordues et étranglées, ce qui réduit leur faculté d’absorption de nutriments. En plus d’assurer la bonne santé des racines elles-mêmes, l’exposition à l’air améliore la santé globale du plant et son rendement.

Il est généralement conseillé d’assurer l’alimentation des racines par un système de pulvérisation ou d’irrigation ; certains producteurs activeront les pompes 2 à 8 fois par jour (en augmentant la fréquence à mesure que la masse racinaire se développe), permettant ainsi au support de culture de sécher légèrement entre chaque apport. Pendant la période végétative, pendant laquelle la croissance racinaire est bien sûr la plus importante, les racines doivent recevoir un apport direct d’une solution nutritive légère spéciale pour la phase de végétation et d’une solution de stimulation de la croissance racinaire. Veillez à assurer une circulation d’air appropriée autour des pots ou bacs, de sorte que les racines soient exposées au maximum d’air frais et sèchent rapidement – c’est d’ailleurs une bonne idée de placer un ventilateur dirigé vers les racines pour stimuler la circulation d’air.

 

Comment fabriquer votre propre baume de racine de cannabis

Quiconque a la chance de pouvoir cultiver du cannabis peut également tirer parti des vertus potentielles des racines de cannabis. Avec quelques efforts et de la persévérance, et une dose d’essais et d’erreurs, il est même possible de sélectionner un panel de variétés à utiliser seules ou combinées pour fabriquer des baumes et des pommades avec tout un éventail de puissances et d’utilisations possibles.

Les aromates tels que l’anis, la cannelle et les clous de girofle peuvent être ajoutés au baume ou au thé de racine de cannabis pour améliorer leur parfum, leur saveur ou leur efficacité médicale (© Green678).

Les aromates tels que l’anis, la cannelle et les clous de girofle peuvent être ajoutés au baume ou au thé de racine de cannabis pour améliorer leur parfum, leur saveur ou leur efficacité médicale (© Green678).

 

Typiquement, avant d’être transformées en baume, les racines de cannabis sont séchées. Ensuite, la masse racinaire séchée est broyée en petites particules ou moulue à l’aide d’un pilon et d’un mortier, ou d’un mixeur. Une fois les racines séchées réduites en une poudre grossière, on la verse dans une mijoteuse avec de l’huile et de l’eau et on laisse le tout chauffer à feu doux pendant 12 heures, ce qui permet aux composés volatils (y compris les terpénoïdes et même les cannabinoïdes) de se dissoudre dans l’huile. L’ajout d’eau empêche le mélange de sécher et l’huile de « frire » les racines ; le mélange sera vérifié toutes les heures environ, et de l’eau fraîche ajoutée au besoin.

Une fois la phase de chauffage terminée, le liquide obtenu est filtré et la pulpe de racine résiduelle est séparée, mise au rebut ou congelée (pour être traitée une seconde fois si cela est nécessaire). Le liquide est ensuite placé dans un congélateur, et après un certain temps l’eau gèlera alors que les huiles volatiles remonteront à la surface, ce qui permettra de les gratter facilement. À cette température, les huiles ont habituellement une consistance semi-solide et cireuse ; à température ambiante, elles seront plus liquides et devraient avoir une apparence régulière et translucide.

Une fois que l’on a séparé l’huile de la glace, elle peut être réchauffée et l’on peut y ajouter de la cire d’abeille pour obtenir une consistance moins liquide et plus facile à étaler à température ambiante. Les essais et les erreurs sont le meilleur moyen de trouver la bonne consistance. À ce stade, on peut ajouter des huiles essentielles aromatiques au mélange pour améliorer son parfum ou pour renforcer ses propriétés médicinales, par exemple de bergamote pour les feux sauvages et le psoriasis, de camomille pour l’eczéma, la dermatite et l’inflammation, de néroli pour les cicatrices et les vergetures, ou de poivre noir pour les douleurs musculaires, les crampes et l’arthrite.

 

Risques potentiels liés à l’utilisation de racines de cannabis

Alors que les racines de cannabis possèdent sans aucun doute des propriétés curatives utiles et importantes, il est primordial de savoir qu’à fortes doses elles peuvent engendrer une hépatotoxicité en raison de la présence des alcaloïdes pyrrolidine et pipéridine. Les alcaloïdes contenus pourraient également irriter les parois de l’estomac ; ainsi, la consommation de thé de racine de chanvre est potentiellement plus dangereuse qu’une application topique. La pyrrolidine et la pipéridine peuvent également provoquer des irritations de la peau, des muqueuses et des poumons. Il est peu probable que ces composés soient présents en concentrations suffisantes pour présenter un risque grave, mais la prudence est de rigueur afin d’éviter toute utilisation prolongée ou intensive.

Bien que le thé de racine de cannabis puisse contenir des composés toxiques, ils sont présents en concentrations extrêmement faibles et son censés présenter un risque très limité pour la santé (© Dejahthoris).

Bien que le thé de racine de cannabis puisse contenir des composés toxiques, ils sont présents en concentrations extrêmement faibles et son censés présenter un risque très limité pour la santé (© Dejahthoris).

 

De toute évidence, l’extrait de racine de chanvre ne doit pas être consommé sous forme d’extrait non dilué. Sous forme de thé, un usage léger à modéré à long terme ne devrait présenter aucun risque grave, et en application topique toute réaction devrait se manifester assez rapidement, ce qui permet d’interrompre l’utilisation en cas d’incertitude sur les effets à long terme sur la santé.

Nos connaissances des propriétés de la racine de cannabis en sont au stade des balbutiements, et il est probable que d’autres usages seront découverts à mesure que l’industrie du cannabis poursuivra son développement.

 

source : https://sensiseeds.com/fr/blog/retour-aux-racines-du-cannabis/

 

Bonne lecture.

++

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