Projet aero HP + Arduino / traduction d'1 sujet de ROLLITUP


Messages recommandés

Bonjour,

 

Depuis déjà quelques semaines mon projet d’aéroponie HP + automate Arduino avance.

 

Les connaissances à acquérir avant de concrètement démarrer un tel projet sont conséquentes. J'ai trouvé de bonnes sources d'inspiration sur les jdc de poupetta, miaouf, crazzydog... A chaque fois, des projets créatifs vraiment enthousiasmants mais malheureusement tous « hybrides ».

 

Enfin, sur le forum de roll it up, je suis tombé sur un sujet « True HP Aero For 2011 » qui a calmé mes ardeurs de sortie de CB pour acheter plein de trucs. Ça viendra en son temps.

 

Ce qui suit est la traduction du début du sujet.

 

Pour ceux que ça intéresse, bonne lecture.

Modifié par bibabeloula
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(...Sous réserve d'erreurs ou d'omissions..)

 

Traduction/ Synthèse, des propos de Trichy Bastard sur le forum de Rollitup :

 

Aéroponie Haute Pression : Définition – Rappels.

Genèse du projet.

Origines de l'aéroponie Haute pression.

les éléments d'une installation.

 

 

«  bonjour à tous il y a beaucoup de bonnes infos ici ( forum de roll it up) au sujet de la vraie aéroponie haute pression. Il y a aussi beaucoup d'informations erronées. Après quelques mois de recherche je pense avoir collecté suffisamment de renseignements pour faire mon système et l’expérimenter ici.

 

Pourquoi m’être engagé dans cette voie ?

D'une part, j'aime être à la pointe de la technologie et avoir ce qu'il y a de meilleur, ce que la dernière évolution scientifique peut offrir. J'aime tout particulièrement construire et bricoler lorsque le résultat se révèle au dessus de la moyenne ou que cela apporte d'autres avantages.

 

Aero HP définition - Rappels.

 

La vraie culture aéroponique Haute pression offre l'avantage d'un développement plus rapide que n'importe quelle autre méthode avec, selon tout vraisemblance, des inter-noeuds plus courts.

Il devient possible de se pencher sur une grande variété de problématiques liées aux nutriments.

Cette technique de culture est si performante, elle utilise si peu de nutriments qu'en jetant la solution (eau + nutriments) après pulvérisation, on économise encore de l'argent sur la quantité totale d'engrais qu'on utilise d'habitude. Oui, pas de recyclage et de bricolage avec les niveaux de PH et d'EC. Faites le mélange, brumisez-le, et refaites du mélange lorsqu'il n'y en a plus. Habituellement, il n'y a pas non plus besoin de refroidir étant donné que le processus d’évaporation maintient une température stable ( je suppose qu'il fait ici allusion à la température idéale de la chambre racinaire 20°C).

 

La plupart des gens pensent qu'avoir des racines suspendues dans l'air en les aspergeant de nutriments à l'aide d'arroseurs et d'une pompe submersible c'est : « faire de l’aéroponie » . Je pense que c'est juste une façon originale d'employer la technique démodée de culture hydroponique de type NFT et que ça n'a rien à voir du tout avec la signification de vraie « HPA » (High Pressure Aeroponics).

 

Ce terme d' aéroponie est continuellement utilisé et vendu par des entreprises qui appellent leur faux système aero de la culture aéroponique cependant, c'est parce que ça sonne bien et que ça les aide à vendre leur camelotte. Assurément, ces systèmes donnent de bons résultats, mais ils n'ont aucun des avantages de l’aéroponie haute pression sur les techniques de culture hydroponique traditionnelles. L’aéroponie haute pression impose une organisation légèrement différente, sera légèrement plus chère mais pas autant qu'on pourrait le penser . Une fois le système correctement réglé, les économies commenceront à compenser le surcoût des dépenses initiales - sans parler d'une croissance qui sera meilleure et d' un rendement qui sera plus grand.

 

Je pense qu'au travers de l'aventure que je m’apprête à vivre, je serai en mesure de démontrer que l'aero n'est pas beaucoup plus compliquée et que ce sera un choix gagnant en tous points.

 

Tout d'abord, il faut que je raconte comment j'en suis arrivé là :

 

Genèse du projet.

 

J'ai commencé par prêter attention à la mode du « brouillard ultrasonic » (…) Le système Dominaero de fogponics.com est sans nul doute une bonne solution pour le bouturage mais ça s’arrête là.

En aéroponie et selon les études de la NASA d'il y a quelques années, la taille moyenne des gouttelettes doit se situer à 50 microns. L'ultraponie créée des gouttelettes entre 1 et 5 microns.

Je me suis dit si 50 c'est bien alors 5 doit être mieux ! En fait non (pourquoi ? point largement abordé dans la partie aéroponie du forum de cannaweed).

 

(…) Puis, est arrivé un mec appelé Cavadge avec son sujet : « oublier l'ultraponie, je passe à l'aero haute pression » (https://buymarijuanaseeds.com/community/threads/project-forget-the-fogger-im-going-hp-aero.133136/ )

Ce fut une lecture très enrichissante, un mec sympa avec d'excellentes qualités de concepteur et de bricoleur qui écrivait d'une manière captivante. Je ne pouvais pas décrocher ! Il triomphait des obstacles qu'il rencontrait, se faisait des potes et était épaulé par des mentors à mesure que son projet avançait. De plus on trouvait des infos utiles dans chacun de ses posts.

De mon point de vue, la plupart du contenu de ce sujet semblait exact à part certaines choses telle que le dimensionnement de la chambre racinaire. Cependant, je recommande chaudement la lecture de ce sujet. Certes un peu long donc préparez -vous un pot de café. On y trouve toutes les bases, et même des schémas et photos des éléments nécessaires et leur montage.(le lien est quelques lignes plus haut, 77 pages, quand même).

 

Ce sujet m'a ensuite amené au sujet de Tree Farmer appelé : « my true aero plug and play pods » (https://www.rollitup.org/hydroponics-aeroponics/254876-my-true-hp-aero-plug.html).

Par la justesse de son contenu sur la question de l'aero HP, je le considérerais comme la bible des adeptes du DIY ( faites le vous même). D'une longueur de milliers de posts ( 117 pages...) il s'est arrêté l'année dernière lorsque, après des débats et des drames, le sujet fut fermé.

Ça me désole qu'avec aussi peu de monde sur ce champ d'investigation on ne puisse s'entendre. Nous devrions tous former un noyau dur de motivés liés par des intérêts communs mais il semblerait que la nature humaine ait d'autres plans. (…) .

 

J’espère que ce sujet ( le sujet ouvert ici par Trichy bastard) contiendra tout ce que j'ai pu apprendre chez les autres, les renseignements, connaissances, composants nécessaires et les adresses où les acheter.

Je remercie sincèrement des gens comme Atomizer, Tree Farmer, Cavadge, et G-Love ainsi que quelques autres pour avoir posé les bases de cette « discipline » et attisé mon intérêt pour elle. Et, je veux juste pouvoir écrire mon chapitre de l'histoire. Bien sur, je pourrais construire mon système dans mon coin mais j'aime bien la manière dont les autres avant moi ont partagé leur expérience pour que des gens comme moi puissent suivre leurs pas. J'aimerais faire pareil (…) et je serais ravi que l'on n’hésite pas à me corriger lorsque que je me trompe. Je ne propose ici rien de révolutionnaire mon propos étant de partager et montrer au travers de mon expérience l'application de ces savoirs. Chacun est le bienvenu sur ce sujet, et j'ai une règle – le débat et la critique constructive sont utiles, mais je veux que ça reste un terrain neutre qui laisse à la porte les drames et posts négatifs. Exprime ton désaccord par obligation, toute autre raison irait à l'encontre de l'objectif premier de ce sujet.

 

Origines de l'aéroponie Haute Pression.

 

Il y a quelques temps, la NASA effectuait des recherches sur les techniques de culture les plus performantes.

Ils ont un intérêt certain à pouvoir cultiver dans l'espace et nourrir les astronautes lors de voyages spatiaux/ missions interplanétaires. Ils avaient besoin d'un système qui soit stérile, qui fonctionne en l'absence de gravité et qui nécessite le moins d'eau et de maintenance possible. L’aéroponie fut la meilleur solution trouvée. Le principe de base étant d'avoir des racines suspendues dans un environnement sans substrat ; Un environnement qui permet une absorption maximale d’oxygène et, grâce à des gouttelettes d'une taille appropriée, une assimilation optimale des nutriments.

Ils sont arrivés à la conclusion que l’idéal était de vaporiser par intermittence un brouillard de 30 - 80 microns pour permettre d'alterner, courtes période d'alimentation et courtes périodes où l'absorption d’oxygène est optimale.

Il n'y a pas de manière connue pour diffuser une seule et même taille de gouttelettes, nous parlons donc d'une taille moyenne de gouttelette. Par souci de simplicité, je parlerai de gouttelettes de 50 microns telles que le font la plupart des écrits sur le sujet.

L’idée de reproduire les résultats de la NASA paraît quelque peu intimidante et, est, d'une certaine manière à ranger avec toute la désinformation qu'on peu trouver ça et là.

Cependant, une fois qu'on a compris les principes de base, je ne pense pas qu'il soit plus compliqué de construire un système aéroponique qu'hydroponique et je le trouve plus simple à gérer une fois qu'il est en place.

J'ai trouvé que les réponses à mes questions était facilement disponibles sous réserve de pouvoir trier le vrai du faux. Depuis ces dernières années, les éléments nécessaires ( à un tel projet) sont devenus moins chers et beaucoup plus facile à trouver.

 

Les éléments d'une installation.

 

Je fais la liste de tous les éléments nécessaires pour tous ceux qui souhaitent s'en inspirer.

 

CHAMBRE RACINAIRE

 

C'est l'endroit à partir duquel la plante pousse. Ce peut être n'importe quel type de contenant permettant de ne pas exposer les racines à la lumière et de laisser le brouillard nutritif circuler librement. Il n'est pas nécessaire qu'il soit rigide, certaines personnes ont utilisé un rideau de douche , du contreplaqué collé avec de la résine epoxy, des congelos avec ouverture sur le haut, des tuyaux d’évacuation de grand diamètre etc...la limite est votre imagination.

Vous pouvez choisir d'avoir un pot par plan ou une chambre racinaire de plus grande taille avec plusieurs plans. Vous pourrez faire le choix d'un chambre racinaire avec isolant thermique ou non en fonction de la température de votre espace de culture.

Les besoins primordiaux sont : pas de lumière, pas de fuite du brouillard nutritif, conserver une température correcte et laisser aux racines assez de place pour se déployer.

 

Les seules choses que vous aurez à ajouter seront : quelques trous de drainage au fond pour permettre l’évacuation de la condensation ( les nutriments utilisés qui peuvent être jetés) et un pot panier avec un disque de néoprène pour tenir la plante.

 

Pour ma première construction, j'ai choisi d'utiliser une boite de rangement d ' 1,5 mètre carré. Je l'ai choisi parce qu'au regard de sa taille ce n'était pas cher et que ce modèle ci avait une double paroi qui me permettrait d'y percer des trous et d'y injecter de la mousse polyuréthane afin d'en renforcer l'isolation thermique. En effet, là où j'habite la température peut monter.

 

Le volume nécessaire aux racines dont vous aurez besoin dépendra du temps de croissance que vous leur donnerez. Mais j'ai vu l'utilisation de seaux de 20 litres et j'en ai conclu que plus grand eut été mieux. Une plus grande chambre racinaire permet aussi au brouillard nutritif de se répartir uniformément – un aspect positif.

 

Un des aspects les plus attractifs de l’aéroponie haute pression c'est de pouvoir jeter les résidus de solution nutritive. Et, je pense qu'un des aspects les plus difficiles à gérer en hydroponie classique ou aero basse pression, c'est l'utilisation en boucle de la solution nutritive.

 

En tant que cultivateurs amateurs, nous n'avons pas la capacité qu'ont les professionnels d'analyser la concentration de chaque élément de la solution nutritive, d'apporter les corrections en fonction des besoins de la plante et de régler automatiquement le PH ; donc nous ne pouvons mesurer les nutriments de la solution qu'en terme de « concentration globale », ce qui n'est absolument pas précis.

Une fois que des spores ou autres pathogènes se retrouvent dans le mélange, ils sont libres de s'y multiplier et de « s'emparer » du système. Tout ça n'arrive pas en aéroponie Haute Pression.

 

Les racines développent une structure différente - ressemblant en fait à des arrêtes de poisson - « crépues » et gonflées en opposition aux habituelles racines « spaghetti » qui résultent d'un arrosage abondant.

 

Ces racines spécialisées sont très efficaces, elles ont la capacité de vraiment capter ce que vous leur brumisez. Il semblerait que les racines de la plante préfèreront trouver des zones d’accumulation d’eau et que si c’est le cas, les parties duveteuses des racines vont rapidement se résorber et revenir à une structure racinaire normale (je vais me documenter sur le sujet mais si d’aventure quelqu’un peu confirmer ou infirmer ce qui est avancé précédemment).

 

L’idée est donc de maintenir les racines en permanence dans un environnement adéquat, uniquement soumises à un brouillard de particules extrêmement fines et de ne jamais leur permettre de toucher les nutriments accumulés au fond (de la chambre racinaire).

 

Certains ont fixé un écran en soie, et ce suffisamment fermement pour empêcher les racines de le contourner. C’est une bonne solution pour les empêcher d’accéder à la condensation qui s’accumule au fond de la chambre racinaire.

 

Sur arroser de nutriments jusqu’à saturation ou toute autre forme de stress sur la plante peut faire disparaitre les parties duveteuses sur les racines. L’idée est d’avoir des racines duveteuses et de garder des racines duveteuses.

 

Il y a quelques méthodes de produire les gouttelettes nécessaires à l’aéroponie haute pression.

 

L'ATOMISATION.:

Lorsqu’on utilise de l’air à haute pression pour pulser la solution nutritive au travers d’une buse spéciale (solution couteuse).

 

LA CENTRIFUGEUSE. :

Lorsqu’un disque qui tourne à grande vitesse « pulvérise » de l’eau en minuscules gouttelettes.

 

LE POMPAGE.:

Lorsqu’une solution d’au moins 4.14 bar (60 PSI) est utilisée. J’ai étudié toutes les méthodes et la solution de la pompe haute pression est la plus simple et la moins chère. C’est celle que je vais utiliser ici. Il se peut qu’il y ait quelques petits avantages avec la méthode de l’Atomisation mais c’est un peu plus cher et compliqué que ce que je souhaitais faire cette fois (à l’heure de la rédaction de cette traduction, il expérimente le 6tem d’atomisation. (Le thread en question de 176 pages… : https://www.rollitup.org/aerogardeners/519014-testing-aerolife-true-hpa-aa.html)

 

 

LA POMPE

 

"Des besoins en pression supérieurs à ceux en volume" est une des différence entre l’aéroponie haute pression et les autres méthodes. En effet, la quantité de liquide que votre pompe débite (litre par heure) devient moins importante que la pression à laquelle il est pompé. Bien que le dimensionnement du volume de sortie joue un rôle sur votre installation, son impact se limitera à une durée plus ou moins grande pour remplir votre ballon sur presseur.

 

Plus grande sera la pression du liquide qui passe dans les buses de brumisation, plus petites seront les gouttelettes. Une taille de 50 microns pour les gouttelettes est la valeur cible et la plupart des buses de brumisation bas débit ont besoin d’au moins 5.5 bars (80 psi) pour atteindre cette taille.

 

Les pompes à diaphragme sont faciles à trouver, peu chères et sont un type de pompe qui permet d’atteindre ces valeurs de pression. Elles sont, entre autres choses, fréquemment employées dans les nettoyeurs vapeur pour tapis.

 

Il existe deux types de pompe haute pression à diaphragme (membrane).

 

 Pompe à la demande:

Ce type de pompe intègre un interrupteur de pression qui se met automatiquement en route lorsqu'il capte un signal ou qu'il est déclenché, suite à l'ouverture d'un solénoïde ou d'une vanne, par un niveau de pression trop bas.

Il y aura un préréglage du niveau de pression bas qui amènera l'interrupteur à démarrer la pompe et un préréglage du niveau de pression haut qu'il l’arrêtera.

Il semblerait que la plupart des buses capables de faire des gouttelettes d'une taille de 50 microns le fassent avec des pressions comprises entre 5,5 et 6,9 bars (80-100psi)

 

 Pompe « bypass » :

(je ne sais pas comment ça se traduit).

Cette pompe fonctionne dés qu'on la branche. (…) Elle comporte un système de recirculation des fluides qui pourrait, sur la durée, réchauffer la solution nutritive.

 

Il semble que la pompe à la demande soit le meilleur choix, mais j'ai entendu dire que les interrupteurs de pression de la plupart de ces pompes n'étaient pas de très bonne qualité et que le contrôle qu'ils proposaient n’était pas terrible.

La meilleure solution est de se procurer une pompe à la demande mais aussi de faire l'acquisition d'un interrupteur de pression de bonne qualité qu'on utilise indépendamment de la pompe.

Peut être que vous réussirez à trouver une pompe qui ne soit pas « bypass » et qui n'ait pas d’interrupteur de pression, ce qui vous permettrait de gagner quelques euros, mais moi je ne l'ai pas encore trouvé. Une pompe à la demande acceptable avec interrupteur de pression calibré pour 6,9 bar (100psi) peut être trouvée pour 80-160 euros ( 100-200 usd).

 

BALLON SURPRESSEUR :

 

C'est un contenant sous pression dont le but est la conservation de l’énergie grâce à un fluide et de l'air sous pression ( très bonne explication du fonctionnement sur https://www.cannaweed.com/topic/51026-kirsh-aeroone-budmg-neons25-plants-jdc3-recolte-255-gr/)

. Il contient une poche d'air qui se comprimera et diminuera de volume au remplissage du ballon par la solution nutritive. La taille de la poche d'air se réduit et la pression augmente à mesure qu 'on remplit de liquide. L'idée est que la pompe mette sous pression le ballon en le remplissant de solution nutritive jusqu'à ce qu'elle s’arrête (lorsque la valeur de pression souhaitée est atteinte).

Un solénoïde ( électrovanne ? ), qui se trouve après le ballon sur presseur et avant les buses de brumisation, déclenche les cycles d’aspersion en s'ouvrant et se fermant.

 

Utiliser une pompe sans ballon suppresseur c'est s'avancer vers de médiocres résultats. J'ai perdu pas mal de temps à essayer de trouver comment s'en passer mais, si on veut obtenir le résultat souhaité, il n'existe aucune solution connue.

L'essence de la culture aéroponique haute pression c'est le contrôle.

 

Comme je l'ai dit précédemment la taille des gouttelettes va varier avec la pression. La pompe monte et descend en pression progressivement. Comme les cycles d’aspersion durent de une à deux secondes , la taille « cible » de 50 microns n'est que peu ou pas atteinte, faute d'une pression suffisante. La mauvaise qualité du spray de nutriments composé de « grosses gouttelettes » mouillera les racines et ne correspondra pas à ce que nous nous efforçons de faire en aéroponie haute pression.

 

Un bon ballon sur presseur comportera une vessie (…) qui doit être gonflée à 2psi de moins que la pression que vous souhaitez utiliser pour votre système. Les ballons suppresseurs sont généralement livrés avec une pression de 40 psi et il faudra les gonfler avant de les connecter au système. Il est recommandé d'utiliser un manomètre numérique précis.

 

Si vous utilisez un interrupteur de pression réglé sur 5.5 bars (80psi) alors le but est d'avoir 78 psi de pression dans le ballon. ( je m'interroge sur ce point...n'a ton pas un volume d'air X à une pression Y et, à mesure qu'on rempli le ballon, un volume d'air qui diminue et une pression qui augmente ? Dans le cas présent il me semble donc difficile de pouvoir gonfler une vessie de ballon à 78 psi sans avoir commencé à remplir le ballon. Bref , j'ai pas bien pigé là et ce sera clarifié + tard ).

 

l’intérieur du ballon sur presseur sera enduit d'un revêtement plastique qui l'empêchera de rouiller. La-plupart des ballons sont donnés pour du 5.5 - 6.9 bars (80-100 psi) max. J'en ai trouvé à 10.34 bars (150 psi), ce qui est mieux, en fait plus haut encore serait idéal, sous réserve que la pompe puisse suivre, mais ils ont tendance à devenir plus cher.

 

Plus l'accumulateur est grand et moins la pompe fonctionne. Si vous dimensionnez correctement votre ballon sur presseur, votre pompe ne s'allumera qu'au bout de quelques jours voir une fois par semaine. Certains utilise un ballon sur presseur de grande capacité et une pompe hydraulique manuelle. Ils n'ont besoin de pomper qu'une fois par semaine pendant quelques minutes, le reste de l'installation ( Électrovanne (solénoïde) et temporisateur cyclique(timer) tournant sur batterie 12V... Un système autonome et fiable en cas de coupure électrique.

Un ballon sur presseur de 20 litres (5 Gallons) de 10.34 bars max (150 psi) peut être trouvé à 47euros (60 usd) un de 131 litres (34 Gallons) à 172 euros ( 220 usd) …

 

TEMPORISATEUR CYCLIQUE (TIMER)

 

Si le contrôle est l'aspect primordial alors c'est sur ce point qu'il faut être attentif. Heureusement qu'il y a des timers avec des cycles programmables d'une précision de l'ordre du 10ème de seconde.

Ils coûtent seulement 62,5 euros (80 usd) et existent en différents voltages. Je ne songe même pas essayer de dépenser moins. Certains modèles précis « à la seconde » ne conviennent pas pour effectuer des réglages « fins » sur des cycles d'arrosage d'environ deux secondes toutes les 2-4 minutes. La durée des cycles évolue en fonction du stade de développement de la plante, des conditions de culture ( température – hygrométrie – cycle) ; être capable de réglages au 1/10eme de seconde est une bonne chose.

 

ELECTROVANNE (SOLENOIDE)

 

C'est une vanne électrique dans laquelle passe la solution nutritive sous pression. Elle est commandée par le temporisateur et s'ouvre (et se ferme) instantanément pour alimenter les buses de brumisation. On les trouve en tous types de voltage et taille d'embouts. Elle(s) est(sont) à déterminer en fonction des besoins de votre installation.

J'aime bien l’idée de tout faire fonctionner, pompe et timer compris, avec du 12 volts courant continu. On peut donc tout brancher sur une batterie à décharge profonde et son « chargeur d'entretien » ( chargeur spécialement adapté à ce type de batterie)- . De cette façon, en cas de coupure de courant vos plantes ne mourront pas. Ce système peut fonctionner pendant plusieurs jours en complète autonomie.

En aéroponie, tout arrive très vite et les racines peuvent se dessécher rapidement si elle ne sont pas brumisées. J'ai lu que, dans la mesure du possible, il était mieux de monter une électrovanne par buse d’aspersion.

Une seule électrovanne pourrait contrôler tout le flux de solution nutritive du système mais là encore, tout est une question de contrôle.

Plus on a de longueur de tuyaux entre l’électrovanne et les buses d'aspersion et plus la contraction/dilatation de ces tuyaux peut amener des variations de pression (variation de pression = impossibilité de produire avec précision un jet de gouttelettes de 50 microns).

Avec de la chance, il semblerait qu'on puisse en trouver pour 12 euros (15 usd). Il en a de toutes les tailles et de tous types. Le modèle idéal que je cherche fonctionne sur du 12Volt courant continu, avec des embouts adaptables sur des raccords « John Guest ¼ » ( marque du raccord d'une dimension intérieure d'un quart de pouce + ou – 6.3 mm). Ce type d’électrovanne est idéale pour mon installation mais je ne les ait pas encore trouvé et il est probable qu'avec des embouts « John guest » elles soient un peu plus chères.

 

TUYAUX HAUTE PRESSION

 

Pour tout ce qui se trouve sous pression et après le ballon sur presseur , le meilleur choix semble d'utiliser les tuyaux ¼ de chez John Guest (PEX) et tous les raccords de la même marque. Les tubes PEX sont à base de polymère HDPE ( polyéthylène haute densité).

C'est simple à monter, démonter et clipser dans les raccords. J'ai vu des gens qui utilisaient du PVC mais ça me semble illogique étant donné que le PVC peut se dilater et occasionner ce qu'on essaye d’éviter : des variations de pression.

Les tuyaux PEX de John Guest ne sont pas cher mais les raccords peuvent coûter quelques euros et l'addition monte rapidement. Cependant, tout le monde ne jure que par eux et ils sont la solution la plus logique.

 

BUSES D'ASPERSION

 

Il a beaucoup de fabriquants de buses haute pression, faible débit et calibrées pour projeter un brouillard composé de particules de 50 microns. Beaucoup d'entre eux ne sont pas vraiment en mesure de produire des études qui le confirme mais sur les forums certaines marques sont reconnues.

Je vais choisir des buses plastiques « à aiguille » de chez Biocontrols (à la sortie du trou de la buse est placée une pointe , c'est la projection du liquide à haute pression sur cette pointe qui pulvérise l'eau en fines particules) ; elles coûtent 8 euros pièce (10 usd) et il semble qu'elle soient bonnes mais une sur 10 ne vaporise pas correctement...D'autres en vendent pour 1,5 euro (2-3usd) mais je ferais mieux de ne pas chipoter sur ce point après avoir fait tout ça.

 

Bon, voilà les principaux éléments. Comme vous pouvez le constater, ce n'est pas terriblement compliqué ou coûteux. Il a y d'autres éléments qui seraient intéressants mais pas obligatoires ( je pense que si, pour certains du moins):

 

- un manomètre pour vous indiquer la pression du système : 12 euros (15 usd)

- un interrupteur de pression de qualité (ouverture 80psi – Fermeture 100psi) 55 euros (70 usd)

- Un régulateur de pression pour maintenir une pression donnée quelque soit la pression du ballon sur presseur 24 euros (30 usd); souvenez-vous, tout est une question de contrôle. Si sur la durée (entre deux démarrages de la pompe) la pression varie, la taille des gouttelettes variera aussi.

- une soupape de surpression– Très importante si vous ne pompez pas manuellement – en cas de dysfonctionnement de l'interrupteur de pression, si la pompe ne s’arrête pas, le ballon sur presseur pourrait atteindre une pression d’éclatement et exploser comme une bombe ! 16 euros (20 usd).

 

ACHETEZ EN UNE, MONTEZ LA CORRECTEMENT ET AU BON ENDROIT !!!

 

Un filtre en lignede 60 microns ou plus fin 24 euros (30usd). En fait, j'utilise aussi un sac filtrant (micron bag) lorsque je remplit le réservoir avec la solution nutritive, il ne coûte que quelques euros, ne se bouche pas, ne fuit pas et est lavable en machine...

 

C'est à peu prêt tout...je projette de faire une installation 6 plants et il semblerait que ça va me coûter dans les 400-500 euros ( 500-600 usd). Avoir une chambre racinaire plus grande avec plus de plans ne serait pas tellement plus cher étant donné que le système est extensible par simple rajout de buses et électrovannes. Dans les jours et semaines à venir je vous montrerai comment monter ensemble les différents éléments et je prendrai des photos de l'installation...Tout ceci n'est qu'un condensé de ce que j'ai jugé le plus pertinent sur ce qui circule en ce moment ( début du sujet ecrit en mai 2011 )sur les forums parmi des milliers de posts.

 

J'aimerais aussi ajouter que tout ce qui peut contenir du cuivre est toxique pour les plantes ( le laiton en contient!). Bien que cela puisse sembler difficile de l’éviter, je m'efforcerai de trouver des pièces qui n'en contiennent pas. L'inox est parfait mais très cher. Heureusement la plupart des éléments dont nous avons besoin ici sont en plastique.

 

Fin du Chapitre

 

d'ici quelques semaines (longue lecture...) , je posterai une synthèse de mes recherches.

 

A+

Modifié par bibabeloula
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salut Bibabeloula :-)

 

bien que ton post part d'une bonne intention , je doute que sur le fofo " bla-bla " , tu auras beaucoup de réponses -_-

 

il y a par contre un forum concernant l'aéroponie ici :-)

 

mais comme tu n'a pas encore les 51 post nécessaires , tu ne pourra pas y accéder en écriture tout de suite -_-

 

groupes , rangs et permissions

 

a++ man :fumette:

Modifié par bob67
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il y a par contre un forum concernant l'aéroponie ici :-)

 

mais comme tu n'a pas encore les 51 post nécessaires , tu ne pourra pas y accéder en écriture tout de suite -_-

 

 

il y a en effet plein de choses intéressantes dans cette partie du forum et ne pouvant y accéder pour le moment je post ici. :blush:

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Partie 4 mise à jour,

 

à la louche, il en reste encore quelques unes.

 

J'y réfléchi en l’écrivant mais une présentation avec titre, couleurs, noms de paragraphes ce sera plus claire et exploitable par la collectivité.

 

dés la fin de la traduction je me penche sur ça (ma cops m'a dit qu'elle m'aiderait, elle est gentille).

 

A+

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Salut,

 

J'ai déplacé ton sujet dans la section aéroponie où il devrait avoir une meilleure visibilité.

 

Merci beaucoup pour le travail que tu fournis pour la communauté :respect:

 

@++

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Super Bibabelouba!

 

En un mot: Merci applaus.gif

 

Ca m'évite de jongler entre les jdc de poupetta et miaouf tout en apportant d'autres pistes de réflexion chim.giflire.gif

 

 

Comme karmik si jamais tu as besoin d'un coup de main traduction.. n'hésite pas!

Personnellement je suis entrain de me lancer dedans , donc je me documente aussi, si il a moyen de recroiser des info avec plaiz'!

 

Pour l'histoire du surpresseur, il y a un volume "mort" qui dépend des paramètres dont tu parles.

En me renseignant rapidement sur le sujet j'ai cru comprendre, qu'on me rectifie si je dis une grosse bêtise, mais ce volume off serait d'environ 1/3 du volume total du réservoir surpresseur (limite supérieur), le calcul est à faire mais c'est pour avoir un ordre d'idée.

 

EDIT: Pour la pompe, j'ai opté pour une pompe booster qui régule automatiquement la pression.

Elle est config sur 8 bar (valeur réglable), et elle envoie une sacrée sauce sur buses.

Le point négatif c'est qu'il n'y a pas de pressostat intégré

Modifié par Atch'
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"24/05 - Mise en page du post et correction des fotes d'ortaugraffe."

 

 

- Merci pour les commentaires et les propositions de coups demain :plus:

 

Atch' :

 

Pour le volume mort du surpresseur tu fais allusion au volume occupé par la vessie ?

 

Pour ta pompe, j'ai cru comprendre que tu souhaitais alimenter en direct les buses sans régulateur de pression et sans surpressseur?

 

 

++

 

ps : Un jdc 3400w HPS <_< (qui ne fait pas 200 pages) avec de bien belles tofs :

 

https://www.thcfarmer.com/community/threads/trees-and-aero.15936/

 

L'auteur c'est TREE FARMER, une sorte de grand maître de L'aero HP.

Modifié par bibabeloula
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Hey,

 

merci pour le petit lien, oui c'est un grand.. et un bon! Tout est pensé, tout est emballé, beau et propre..

 

Pour le volume mort tout dépend de la pression d'utilisation souhaitée.. min et max qui vont directement agir sur le volume disponible dans le ballon.

Tout est expliqué via les formules sur le jdc de miaouf (le n° 3, je crois) avec la loi d'Avogadro (thermodynamique), enfin sa simplification.

 

A lire si motivé

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tu te rappel Pression_1 * Volume_1 = Presssion_2 * Volume_2 (ne pas oublier d'ajouter la pression atmo pour chaque pression)

 

 

Ensuite pour faire simple, prégonflage à 1 bars (fictif), tu as la capacité maxi de 100L.

A 4 bars tu as mis 60L d'eau, a 9 bars -> 80L, 19bars -> 98L,..

 

Or comme la pression maxi dans bien des cas c'est 10 bars tu mettras au max 80l.. soit 20 litre inutilés..

 

D'où l'importance d'un ballon gonflé correctement. Ce qui évite de réduire le volume utile qu'un mauvais gonflage du ballon peut entraîner un volume utile réduit et par la même une mise en marche plus fréquente de la pompe.

 

Fin de motivation

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Pour en revenir à la pompe, oui je vais essayer une session sans avec cette pompe et si ca passe pas, je ferai avec le matos habituel.leybonghit.gif

Annoncé par le constructeur: 8 bars en continue, peu importe la pression d'entrée.

 

J'ai fait un test ça passe bien, elle fait moins de bruit que la pompe à eau de mon système bp actuel, moins que mon ventilo.. siff.gif et mieux.. moins que le bruit de l'eau qui sort des buses! L'eau vole bien, c'est sympa. tongue.gif

 

Après aussi je compte ne mettre que deux buses.. pour la première session, sur une ou deux cocottes.

 

Edit: Pour le timer, je ais pas si c'est une bonne idée mais tu pourrais rajouter, et même utiliser ce fameux MLR1. Je l'ai payé 25 avec frais de ports.. c'est terriblement efficace et robuste. de 0,1s à 100h à régler pour le on et pour le off.. donc au pire c'est jamais perdu (girlande de noël ou autre joyeuseté tongue.gif)

 

 

 

Modifié par Atch'
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Artch'

 

Encore merci pour la ref du temporisateur cyclique. Malheureusement j'en suis pas là. Pour le moment je termine la maquette de ma chambre racinaire histoire d'y voir plus clair.

 

PS : Si tu fais en direct ça va poser problème je crois ( pour produire des particules de 50 microns) . Pas que ça ne va pas marcher, l'hydroponie dont l'aero BP fait partie montre qu'on n'a pas besoin de pression pour sortir des arbustes mais, pour revenir à ta pompe, le temps qu'elle monte en pression elle va pulvériser des particules plus grosses. Donc arrosage et non pulvérisation pendant une seconde de particules de solution nutritive de 50 microns.

 

++

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De rien n'hésites pas à me demander en mp, pour le tempo .

 

 

D'après le constructeur.."garantie" que la pompe débite uniquement le débit réglé et ce de manière instantanée.. mais après tout ce que j'ai lu sur les pompes à membranes.. à voir.. chim.gif

car contrairement à bcp de pompe la mienne n'amorce pas et donc envoie plus de pression directement.. c'est pourquoi je l'ai choisie

 

pour mes qq essaies oui elle envoie de suite du lourd.. mais.. je vais essayer et on verra la tête de la racine, et de leur évolution, ca serait pas mal de comparer!

 

50 est la valeur idéale, mais la valeur cible est comprise entre 50 et 80 microns.. il faut que je retrouve, j'avais lu un article il y a qq temps sur la tailles de ces entrées racinaires.. trop peu ou trop a reviendrait au même..

 

sinon pour le filtrage c'est vraiment un point sur lequel il faut insister, tu comptes envoyer du 50 microns mais filtrer avec du 60..

De plus il te faudrait un pré-filtre, style filtre de pompe à essence, pour éliminer le gros venant du bac..

 

Enfin, un ne suffira pas.. et si un rien se coince,fini les 50 microns.. le tout accessible et à nettoyer le plus souvent possible. Et puis faut voir l'état de propreté des chambres de cultures des "masters" du domaine

 

Sur ta chambre racinaire, a serait pas mal de donner tes points de réflexions et d'essai.. où à default si tu peux nous rediriger vers de bon passages de jdc je me charge de traduire et résumer.

 

Bref cela s'annonce de toute beauté happy.gif

 

 

 

 

 

 

 

 

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50 est la valeur idéale, mais la valeur cible est comprise entre 50 et 80 microns.. il faut que je retrouve, j'avais lu un article il y a qq temps sur la tailles de ces entrées racinaires.. trop peu ou trop a reviendrait au même..

 

le "créneau c'est 30-80 microns.

 

sinon pour le filtrage c'est vraiment un point sur lequel il faut insister, tu comptes envoyer du 50 microns mais filtrer avec du 60..

 

Du tout, plutot du trés fin. J'ai lu que tritchy bastard et d'autres utilisaient plusieurs filtres dont un de 1 micron pour filtrer leur soupe. ca me parait vraiment fin...je verrai ça plus tard.

 

De plus il te faudrait un pré-filtre, style filtre de pompe à essence, pour éliminer le gros venant du bac..

 

oui, tout à fait.

 

Pour le temporisateur pourquoi pas donner le lien ici qu'il soit accessible à tout le monde, enfin c'est comme tu veux. :roll:

 

J'ai commencé à poster le tout début des bricolages - expérimentations, le jdc étant prévu pour septembre :

 

https://www.cannaweed.com/topic/155686-aero-hp-automatismes-arduino/page__pid__3386985#entry3386985

 

Et bon courage pour tes essais !

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le "créneau c'est 30-80 microns.

 

Merci pour la rectification respect.gif

 

Du tout, plutot du trés fin. J'ai lu que tritchy bastard et d'autres utilisaient plusieurs filtres dont un de 1 micron pour filtrer leur soupe. ca me parait vraiment fin...je verrai ça plus tard.

 

Pour la filtration, on est bien d'accord, dans le post de la traduction tu disais, un tamis de 60 microns fera l'affaire, d'où ma petite remarque..

tu as des filtres 5 microns pour l'aérographique ca vaut une trentaine d'euros.

 

Pour le temporisateur pourquoi pas donner le lien ici qu'il soit accessible à tout le monde, enfin c'est comme tu veux. :roll:

 

Sur ebay (achat direct), donc je ne vais pas poser le lien qui peut être ne sera plus valide d'ici qq semaines ;)

 

Un petit recherche via: relais temporisé MLR1 Crouzet et tu trouveras, une vingtaine d'euros c'est le bon tarif.. c'est 80 chez RS, et autres boutiques en lignes d'électronique.dry.gif

J'ai commencé à poster le tout début des bricolages - expérimentations, le jdc étant prévu pour septembre :

 

https://www.cannaweed...85#entry3386985

 

Et bon courage pour tes essais !

 

 

Je vais aller m'y mettre un petit siège roulage.gif !!

 

 

Merci!! à toi n'aussi supair.gifyepah.gif<br class="Apple-interchange-newline">

 

 

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La suite et la fin d'une partie du thread ouvert par Trichy Bastard.

 

Ok , j'ai promis une liste des différents éléments avec les liens, la voici...

 

La Chambre racinaire :

 

c'est la partie sur laquelle j'ai le plus cogité. Je suis arrivé à la conclusion que cette caisse de rangement était ce qu'il y avait de mieux pour plusieurs raisons. Elle est suffisamment grande pour permettre une bonne diffusion et répartition du brouillard nutritif. C'est une caisse à double paroi, donc naturellement bien isolée. En cas de besoin, je peux même y percer des trous pour la remplir de mousse polyuréthane. Comme je l'ai dit précédemment, je projette de faire des trappes pour contrôler l’état des racines et pouvoir accéder aux buses d’aspersion en cas de nécessité. J'ai prévu de percer ( en quinconce) 6 emplacements pour pots paniers. Une technique de SOG permettrait probablement d'en percer plus. Sous les tropiques les jours sont en 12/12 plus ou moins une heure selon qu'on soit en été ou en hiver. Mon installation étant en extérieur, je vais partir directement en floraison et je devrais peut être passer en SOG mais je me dis qu'il est plus simple de percer des trous supplémentaires que d'en boucher. Je me demande comment ça va se passer vu que c'est la première fois que je fais de l’extérieur ici. Je m'interroge encore pour l’évacuation des résidus de solution nutritive, cette question sera réglée en fonction des tests de brumisation. Prix de la caisse :

130 euros / (159usd le lien du magasin ne fonctionne plus).

 

La pompe:

 

j'ai opté pour une 12v de chez Flojet pour ses caractéristiques techniques ( débit, pression ...) et aussi parce que je voulais une installation qui par souci de sécurité tourne en 12volt. Je voulais aussi pouvoir utiliser une batterie à décharge profonde et son chargeur d'entretien (éventuellement utiliser un chargeur solaire) pour que le système soit fiable et indépendant du réseau électrique. Mon choix s'est porté sur une pompe à 10bars (150 psi) parce que la pression que je vais utiliser en continue sera de 7 bars (100 psi). Ça va permettre à "3 bars et demi de solution nutritive" d’être vaporisée avant que la pompe ne recharge à nouveau le système. Je vais utiliser un régulateur de pression qui permet d'avoir 100psi aux buses d'aspersion indépendamment de la pression du ballon surpresseur ( rempli au max à 150psi ou à 110 psi, prêt à être rempli de nouveau). La plupart des pompes à membranes de cette gamme de pression sont similaires donc ce choix de cette pompe précisément n'est pas si important. Je n'ai pas encore vu de personnes utilisant une flojet en aéroponie mais les Surflo sont assez répandues et on m'a dit que l'Aquatec 6600 était quasiment silencieuse. Il faudra que je fasse un retour sur le bruit de la mienne quand je l'aurai testé. Je l'ai trouvé à 60 euros (75 usd) en solde mais j'ai eu de la chance.

Lien du fabricant et caractéristiques de la pompe :

https://ittflowcontrol.com/files/itemdoc11231.pdf

meilleur prix ici ( mais délai 4semaines) + - 100 euros (127 usd)

https://www.dultmeier.com/products/search/7462

ici : https://www.wholesalepumps.com/index.php?p=product&id=228&parent=8

les prix sont dans la moyenne mais les pompes sont en stock et il y des centaines d'autres références. C'est un site qui pourrait se révéler utile dans le futur

 

Accumulateur/Réservoirs sur presseur:

 

La plupart de ces réservoirs sont conçus pour fonctionner entre 5-9 bars (80 - 125 osi) de pression, sauf si vous souhaitez dépenser plus d'argent..

De mon côté, celui que j'ai choisi parut comme une évidence: 

il affiche l'un des prix les plus bas

peut supporter une pression max de 10 bar (150 psi).

 

Peu d'autres accumulateurs ordinaires sont dotés de telles caractéristiques!

 

La majorité possède une cuve en acier, dont l'intérieur est tapissé avec du plastique pour résister à la rouille et autres dégradations ainsi qu'une vessie classique. Ceux-ci sont normalement conçus comme réservoir à eau chaude supplémentaire (thermal expansion tank), raison pour laquelle on leur attribue une seconde fonction: accumulateur/réservoir surpresseur, c'est la raison pour laquelle ils sont aussi conçus pour des pressions plus élevées. 

 

Il est bon de noter que les petits réservoirs ayant une contenance inférieure à 40L (10,3 gallons), sont conçus pour fonctionner accrochés verticalement (la tête orientée vers le bas). Absolument pas pratique pour l'utilisation désirée, je me suis orienté vers de plus gros volumes.

 

Les plus grands, 40L et plus (> 10,3 gal.) sont fabriqués avec un socle en métal sous le réservoir et peuvent se tenir debout comme un réservoir de propane pour barbecue, l'idéal. 

Il existe également un modèle de (30 gallons) 120L pour seulement $ 200usd! 

 

Cette plus grande taille, permettrait d’effectuer au moins une semaine d'arrosage, sans que la pompe n'ait besoin de fonctionner, mais je me dis que j'aurai peut être besoin de régler les niveaux EC et ph et que ça serait bien pénible de vidanger un tel réservoir et de réinjecter une solution sous pression. 

Les réservoirs peuvent facilement se connecter en série; de ce fait si j'ai besoin d'un plus grand volume je pourrais toujours rajouter un autre réservoir.

De toute façon, un réservoir de 40L tient plusieurs jours, alors c'est bon pour moi! 

 

Voici le modèle que j'ai choisi, (le ST-25V): https://www.pexsupply...OL-Tanks-354000

 

Pressostat:

 

La pompe que j'ai achetée est livrée avec pressostat intégré.

J'ai entendu dire que ceux-ci sont de faible qualité et en plus d'être inefficace, ne tiendra probablement pas sur la durée, ayant une durée de vie en nombre de cycles assez limitée.

 

La zone morte (delta de pression durant lequel aucun ajustement de pression n'est nécessaire) était aussi assez grande et non ajustable (entre 7 et 9,5 bars (95 psi / 150 psi)).

 

Je dois donc couper les fils reliés au pressostat afin de brancher ma pompe vers un pressostat externe et de meilleure facture répondant plus précisément à mes besoins: c'est à dire un fonctionnement entre 7,5 et 9,5 bars soit 0,5 bars au-dessus de la pression demandée par les buses et 0,5 bars de moins que la pression max supportée par le réservoir.

 

J'ai pris un Dwyer, je ne suis pas sûr de la qualité, mais il était un peu moins cher que certains modèles de 100 $ et la précision des demandes restait de +/- 5psi (0,34bars).

https://www.amazon.co...3/dp/B00481QFQK

 

Régulateur de pression:

 

Comme cité précédemment, j'ai décidé d'ajouter cet élément afin de garder mes brumisateurs sous une pression de fonctionnement constante de ~7 bars (100 psi).

Il s'agit d'un élément métallique à partir duquel on peut ajuster la pression de sortie de 0 à 10 bars (0-150 psi), de plus celui-ci comporte une jauge afin d'afficher à quel nouveau seuil se fait la régulation.

D'autre part il possède une sortie en 1/4'' de type John Guest,ce qui est idéale pour mon installation. Je ne vous donne pas de lien cette fois, mais il est possible d'en trouver un convenable, j'ai eu le mien sur Ebay pour 35$.

 

 

soupape de surpression:

 

Le réservoir surpresseur/accumulateur est un peu une sorte de bombe prête à exploser en cas de surpression.

Pour éviter de se retrouver dans cette situation en cas de défaillance du pressostat (pressure switch), cet élément est indispensable!

Le premier que j'ai trouvé est en métal et il permet de régler le seuil limite de pression admissible jusqu'à 10 bars (150 psi) (valeur à laquelle je vais très probablement le régler).

Il dispose aussi d'un port de sortie sur lequel je peux rediriger le liquide sous pression jusqu'au réservoir, mais je ne compte pas dessus sauf en cas de soucis.

C'est plus au cas où j'aurai besoin de m'absenter longtemps et ainsi éviter que mes protégées ne deviennent sèches et meurent.

Trouvé pour 13$ sur Ebay, une sécurité plus qu'abordable. 

Il est bon de noter que les soupapes de surpression destinées au réservoir d'eau chaude et possédant une poignée métallique ne conviennent pas pour l'utilisation qui nous intéresse.

Choisissez en un avec une vis de réglage!

Tuyauterie :

J'ai lu que les tuyaux John Guest ( flexibles en PEX comme ceux qu'on utilise sur les circuits d'eau Osmosée) était de loin ce qui pourrait le mieux aller pour mon projet. Les tubes supportent jusqu'à 16 bars (230psi) à 21°C ( 70°F) et sont aisément montables-démontable grâce à leur raccords-connecteurs rapides. Le tube peut aussi, contrairement au pvc ( qui lui est rigide), être plié, coudé en cas de besoin. J'utilise ceux d'un diamètre de 6.35 mm (1/4 ") car le débit de mon installation sera faible et qu'un faible diamètre me permettra de mieux contrôler l’écoulement. On m'a dit que ce diamètre suffisait pour pas mal de buses mais quelqu'un qui aurait de plus gros besoins en débit peut utiliser un tuyaux de 3/8" en diamètre jusqu'au solénoïde et ensuite passer en 1/4 " pour aller jusqu'aux buses d'aspersion. J'ai choisi les tuyaux noirs parce-que c'était les seuls résistants aux UV et que mon installation sera exposée à la lumière du soleil. (...) De toute façon je recouvrirai ces tuyaux d'un isolant si j'ai besoin de refroidir la solution avant qu'elle ne soit vaporisée. Le prix au mètre de ces tubes est peu élevé ( alors que les raccords, eux, ne sont pas donnés ).

 

Temporisateur cyclique / Timer

Plusieurs choix sont possibles mais le contrôle étant un des aspects primordiaux de ce type de culture avoir un timer de bonne qualité avec une précision de 1/10 est idéal. Les ART-DNE , Sentinel DRT-1 manquent de précision et/ou de fiabilité. On m'a recommandé le ATC 422. Il fonctionne parfaitement et est dispo en A/C-D/C. Il y a une base à ne pas oublier d'acheter lors de la commande du Timer.

Timer : 75 euros / (91 usd).

base : 4 euros (6 usd).

https://www.iseincstore.com/422_timer.aspx

 

Électrovannes :

il y a des milliers de possibilités et une gamme de prix très étendue. Ce dont nous avons besoin ici est d'une électrovanne qui corresponde au voltage de votre installation.( 12V dc dans mon cas), puisse supporter la pression du système et soit fermée ( ouverture sur demande du timer) Je me suis orienté vers un modèle pas cher en espérant ne pas être déçu. Je place une électrovanne par buse d'aspersion pour limiter les phénomènes de dilatation et de perte de pression dans les tuyaux.

Voila ce que j'ai trouvé sur ebay pour 12 euros (15 dollars) l'unité. https://www.ebay.com/itm/1-4-Plastic-12VDC-Electric-Solenoid-Valve-Water-Air-/140521315257?pt=LH_DefaultDomain_0&hash=item20b7b91bb9

Buses d'aspersion :

le choix est très large et selon vos besoins votre choix peut être diffèrent. Tree Farmer recommande ceux de chez bio controls vu qu'il obtient de trés bons résultats avec. Qui suis-je pour faire différemment ? Ces buses fonctionnent selon le système suivant : le jet sous pression vient heurter la pointe d'une aiguille lorsqu'il sort, ce qui pulvérise l'eau en micro particules. Elles sont en plastique et à très faible débit. Je pense en avoir besoin de 6-8 pour ma chambre racinaire donc je vais en commander 10 pour être sur, Tree farmer disait aussi qu'en règle générale une sur 10 avait un défaut de fabrication. Elles coûtent 8 euros (10 usd) les deux.

https://www.biocontrols.com/secure/shop/item.aspx?itemid=85

 

Divers : les autres choses dont j'aurai besoin sont:

1) un réservoir ( n'importe quoi qui puisse retenir de l'eau fera l'affaire). Le débit quotidien de mon système devrait se limiter à 8 litres, donc un réservoir de 20-40 litres devrait convenir. Il est possible que j'utilise une glacière pour conserver la solution nutritive "fraîche" la journée et peut être une pompe pour éviter qu'elle ne stagne.

2) Tous les raccords et tuyaux de chez John Guest.

3) J'aurais aussi besoin de câblage pour les appareils électroniques, de colliers de serrage, de bois pour construire une boite dans laquelle installer le Timer et la pompe ainsi que de toile ( soie, film géotextile) à suspendre au fond de la chambre racinaire et éviter aux racines de toucher le fond. J'estime le coup de ces éléments à à peu près 120euros (150usd).

 

Chambre racinaire : 130 euros (159usd).

Pompe : 60 euros (75 usd).

Ballon sur presseur : 85 euros (106 usd).

pressostat : 23 euros (29 usd).

jauge de pression ( pour vérifier la pression de la partie "non régulée" du ballon surpresseur : 9 euros (12 usd).

Vanne de régulation de pression / jauge de pression : 28 euros (35 usd).

Vanne de surpression (sécurité) : 10 euros (13 usd).

tuyaux John Guest : 9 euros (12 usd).

Timer et son embase : 78 euros (97 usd).

Les électrovannes : 97 euros (120 usd).

Les buses : 40 euros (50 usd).

Divers : 120 euros (150 usd).

le coût d'une installation aéroponique au top ? Ça n'a pas de prix !!

l'addition : 695 euros (858 usd) (auquel on peut rajouter quelques frais de port)

ce n'est pas la solution la moins chère mais c'est de loin la plus amusante, celle qui donne les meilleurs rendements en un minimum de temps. C'est une méthode facile à gérer dès qu'elle est en place et qui permet une économie d'argent et d'engrais.

 

Bon, ça représente pas mal de taf, et j’espère que ça pourra aider ceux qui ça intéresse à mieux comprendre ce type de système, savoir de quoi il est composé et combien il coûte.

…............

 

 !!UN GRAND MERCI A TRICHY BASTARD !! :applaus:

 

Et merci aussi à ATCH' (membre de cannaweed) pour le coup de patte en traduction :supair:

Le lien du sujet :

https://www.rollitup.org/aerogardeners/437684-true-hp-aero-2011-a.html

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