Et si l’Orne testait la légalisation du cannabis ?

Et si l’Orne testait la légalisation du cannabis ?
Par mrpolo ,

La question a été posée à Joaquim Pueyo, lors du premier conseil consultatif citoyen qu’il organisait jeudi 9 février à Alençon. Le député nouvelle gauche de la 1re circonscription de l’Orne a annoncé, sur ce sujet, et sur d’autres, la mise en place d’ateliers.

 

Photo: Joaquim Pueyo, député ornais, souhaite réunir les citoyens une fois par trimestre,

pour recueillir leur avis sur l’éducation, l’emploi, la santé... | Yasmine Mousset

 

 

Revenu universel, éducation, jeunesse, emploi, désertion des urnes, handicap, mobilité… Les sujets abordés par les habitants étaient nombreux jeudi 9 février à la halle aux Toiles à Alençon. Une centaine de personnes, dont des élus et responsables associatifs, ont répondu à l’invitation de Joaquim Pueyo, député nouvelle gauche de la première circonscription de l’Orne, qui souhaite mettre en place un conseil consultatif citoyen.

Après une courte vidéo montrant le député au travail (réunion avec des élus, questions au gouvernement…), le jeu des questions-réponses est lancé.

 

« Pourquoi les jeunes ne veulent pas rester sur Alençon ? », interroge Laurent, un Alençonnais depuis 15 ans.

Tony Touiller, salarié de la radio alençonnaise Radio Pulse, enchaîne : « Avec mon travail, je suis en contact avec la jeunesse, je recueille leurs confidences. Si vous voulez qu’il y ai plus de jeunes, j’ai une proposition simple : je trouve qu’il serait intéressant que l’Orne soit un département test sur la légalisation du cannabis. Je regrette de rencontrer des jeunes qui commencent leur vie d’adulte avec un casier judiciaire ».

 

Pas idiot

Pour le député, « ce n’est pas une question idiote. Je n’ai jamais été fumeur mais je suis quand même ouvert à cette problématique. La France compte 11 millions de consommateurs réguliers alors qu’elle est très répressive. Le répressif ne marche pas. Pour autant je suis pour la prévention, pour prévenir des conséquences. Je prends cette proposition qui peut paraître provocante. Elle ne l’est pas. Ça peut être un atelier au sein du Conseil consultatif citoyen avec plusieurs témoins pour et contre. J’espère que l’on va pouvoir attirer des jeunes avec ce conseil ».

 

Pour terminer cette première réunion, les citoyens présents étaient invités à s’inscrire aux ateliers par thématiques ciblées. « Il y aura une suite », promet le député. À suivre donc.

 

Source: ouest-france.fr


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