Un avenir faste pour le simple usager de stupéfiant passera-t-il par l'Europe ?

Par Invité ,

 

A ce jour, quelques pays ont déjà adopté une législation plus souple envers les stupéfiants, et surtout nettement plus bénéfiques que les dizaines d'années prohibitionnistes précédentes.

Récemment, c'est la République Tchèque qui a franchie le pas, suivis de près par la Suisse et son fameux programme de "protection de la jeunesse".

 

Néanmoins ce n'est pas partout le cas en Europe, nous en savons quelque chose... Cependant, cette-dernière fait actuellement pression en Bulgarie pour que cesse, sans plus attendre, cette législation délirante qui criminalise injustement le cannaphile.

 

De plus, au delà de notre continent, le parlement Européen se tourne également vers une alternative légale, et positive, face à la production d'opium en Afghanistan ; affirmant ainsi clairement son point de vue face à la drogue.

 

Vyking

La Commission Européenne contre la prison pour les usagers (bulgares)

 

La Commission européenne a exigé que le Parlement de Bulgarie déterminent rapidement ce que devrait être la quantité de drogues constituant la possession personnelle et accepter des mesures pour la décriminalisation de sa possession. Jeudi, le Parlement considérera des changements au code pénal, qui envisage l’emprisonnement de entre 10 et 15 ans pour n’importe qui attrapé avec une substance narcotique, indépendamment de la quantité. La CE a vivement critiqué la Bulgarie pour le manque de différentiation entre la personne dépendante des substances narcotiques et les trafiquants de drogue.

 

la CE a suggérée que quelque soit la punition pour la possession de drogue, ce ne devrait pas être l’emprisonnement. En Autriche, les gens en possession d’un peu seulement d’une substance interdite pour l’usage personnel sont habituellement orientés pour un traitement dans des centres médicaux, a rapporté le journal bulgare Novinar.

 

En mars de l’année dernière, l’Assemblée nationale a criminalisé la possession d’une dose simple. De cette façon, les autorités nationales ont placé des dépendants parmi des criminels, à côté des trafiquants de drogue. La semaine dernières quatre organismes non gouvernementaux ont présenté un rapport déclarant que la mesure était inefficace. Presque 2500 personnes ont été détenues pour la possession de drogue la dernière année. Les experts, cependant, ont dit que la cour ne peut pas déterminer lesquels de ces derniers sont des dépendants et qui sont des revendeurs.

 

Sofiaecho

 

Après la Bulgarie, la France ?

 

On peut se réjouir de la fermeté de la CE envers la Bulgarie. C’est un pays où l’on peut aller en prison pour un joint et où l’absence de réduction des risques pour les injecteurs rend ce séjour risqué en terme de VIH ou de VHC. Le rapport Catania insiste sur les solutions alternatives à la prison pour les usagers. La Commission parle de quantité minimale pour la consommation, c’est un progrès notable. Mais il y a de nombreux pays de l’Union où ces dispositions n’existent pas, à commencer par la France. En théorie, la consommation y est toujours punissable d’un an de prison et certains y vont pour la possession de quantités minimes.

 

Il est grand temps que l’UE impose une protection minimale des droits des usagers de drogues à tous les Etats membres et laisse la plus grande liberté pour des initiatives locales ou nationales encore plus progressives. La guerre à la drogue tue les usagers et les petits producteurs, corromps des pans entier du système, détruit les libertés individuelles mais ne diminue pas l’offre et surtout la demande. Il est urgent de changer de politique à Sofia, Paris, Bern et surtout Washington.

 

Laurent Appel

 

Source : Chanvre-info

 

 

 

Le parlement européen a voté pour une nouvelle politique des stupéfiants, plus crédible et plus saine.

 

Le Parlement européen a approuvé une résolution sur l’Afghanistan proposant la possibilité de lui concéder une licence pour la production réglementée d’opium, ceci pour le marché légal des médicaments (Croix Rouge).

 

Pour Emma Bonino, parlementaire européen, il s’agit "d’un pas décisif dans le cadre d’une stratégie ne touchant pas seulement les maillons faibles de la chaîne". Le Parlement européen est "la première institution en Europe à se prononcer clairement et de manière univoque en faveur d’une approche qui ne se veut pas exclusivement répressive dans la lutte antidrogue".

 

"Une résolution qui constitue une indication de gouvernement à la fois précieuse et pragmatique pour la reconstruction démocratique de l’Afghanistan" : tel est le commentaire du secrétaire de la Lia Marco Perduca. Une proposition qui s’inscrit comme une alternative radicale à l’échec de la "guerre contre la drogue"

 

LIAFAX [FR] N. 04

 

Source : Chanvre-info

 

 


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