Carcassonne. Enquête : tout pour cultiver du cannabis chez soi


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Les enseignes de vente de matériel de culture « indoor » permettant donc de faire pousser des plantes, en intérieur, dans des conditions tropicales par exemple, se multiplient. Deux existent à Carcassonne. Le mot « cannabis » n'y est jamais prononcé.

 

« Culture Indoor », « Indoor Garden », les enseignes de vente de matériel de jardinage en intérieur fleurissent partout en France ces dernières années. La seule ville de Carcassonne compte deux de ces magasins. Le plus ancien a ouvert en plein centre ville voici deux ans et demi. Le gérant du magasin se défend de vendre du matériel destiné à la cannabiculture. « Peut-être qu'une part de ma clientèle cultive du cannabis. Mais elle ne me le dit pas. J'ai tout type d'acheteurs ! Des personnes s'équipent en matériel d'aéroponie notamment pour faire pousser des pieds de fraise hors sol et produire à l'année sans avoir à se baisser pour récolter. Beaucoup aussi cultivent les orchidées et des plantes tropicales ! », affirme-t-il. Il ajoute, avec un brin d'humour, qu'il pourrait aussi fournir la ville, en lampes à sodium pour l'éclairage public ». Plus sérieusement, il ajoute qu'il compte plusieurs maraîchers dans sa clientèle qui utilisent ces équipements pour accélérer le développement des plants à l'approche du printemps.

 

Contrairement à l'Espagne où les « grow shops » visent clairement la clientèle des cannabiculteurs, d'autant plus que là-bas ils font commerce des graines, en France, quel que soit le magasin, ou le site internet fréquenté, tabous et hypocrisie sont de mise. Rien de plus logique.

 

Le cannabiculteur chez qui nous nous sommes rendus (notre édition d'hier) dispose d'installations plutôt costaudes et a investi des centaines d'€. En revanche, il apparaît que la dépense n'est pas énorme pour quiconque veut se lancer dans la culture. Avec environ 400 €, le débutant peut disposer d'un placard de 80X80 cm sur 2 mètres de haut, des lampes à sodium, de la pompe d'extraction d'air, des pots, du terreau et même de l'engrais. Il faut juste rajouter le prix d'une banale gaine pour rejeter l'air vers l'extérieur. Selon un marchand, ce type d'installation suffit amplement pour produire de quoi « satisfaire une consommation personnelle ».

 

Selon X, le producteur que nous avons rencontré dans les Corbières, « Celui veut fumer n'importe quoi n'a même pas besoin de s'équiper ! Il existe des graines OGM qui poussent sur n'importe quel sol, tout au long de l'année. Maintenant, il ne faut espérer ni qualité, ni « label bio ». La « weed » (nom donné à l'herbe), elle a la qualité qu'on lui donne ou que l'on veut bien lui donner », dit-il. Pour sa part, à force de « travail » et d'investir, il dit avoir atteint le seuil de qualité voulue et enviée par ses amis. Désormais, sa petite entreprise agricole se renouvelle grâce à des plants. Et à de bons équipements.

 

 

 

 

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Pour quelques centaines d'€, il est possible de s'équiper dans un « grow shop » et de cultiver chez soi./Photo DDM

 

Les graines, par la poste…

Plusieurs sites internet proposent d'acheter des graines de cannabis et de se les faire livrer, chez soi, sous pli discret. Le plus gros site est basé à Amsterdam. Les prix, pour 5 à dix graines varient de 10 à 50 €, voire plus.

 

Les commerçants en ligne se munissent de précautions. Ils affirment que si l'achat de graines de cannabis n'est pas forcément prohibé, les faire germer puis pousser peut être en revanche sanctionné par la justice du pays du client. Idem pour l'achat de graines en Espagne. Ce qui est prohibé, c'est de les planter.

 

 

Le chiffre : 41.5

pour cent > Des jeunes de 17 ans ont expérimenté le cannabis. Selon les statistiques officielles en 2001, établies par le ministère de la Santé.

 

« Chez les usagers de drogues dures, rares sont ceux qui ne sont pas passés par l'étape du cannabis. Les raisons de ce passage sont diverses. Mais le rapport avec le marché » illicite y est pour beaucoup. » Philippe Romanello , vice-procureur.

 

 

addictologie

 

Usage jugé comme "nocif"

Les statistiques sont formelles. L'usage du cannabis, sous toutes ses formes, qu'il s'agisse d'herbe, de résine ou d'huile est largement répandu, y compris chez les jeunes. Près d'un sur deux a « goûté » à ce produit courant mais prohibé. En dehors des effets immédiats, la consommation régulière entraîne des conséquences qui, selon la MILDT (mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie) ne sont pas minces : « difficultés de concentration, difficultés scolaires ; préoccupations centrées sur l'obtention et la consommation du produit, isolement social et perte de motivation ; risques pour l'usager et son entourage, liés aux contacts avec des circuits illicites pour se procurer le produit ; chez certaines personnes vulnérables, le cannabis peut engendrer ou aggraver un certain nombre de troubles psychiques. Enfin, le cannabis est également susceptible, chez les sujets prédisposés, de révéler ou d'aggraver les manifestations d'une maladie mentale grave, comme la schizophrénie ». Tous les rapports, en revanche, dont le fameux rapport Roques de 1998, affirment que la dépendance psychique au THC (la substance active contenue dans le cannabis) est faible, voire rarement constatée chez les consommateurs.

 

Toutefois, selon un médecin, spécialiste en addictologie, il se créée une dépendance au bien-être et à l'insouciance que procure le cannabis. « Il faut travailler sur cela et que le patient prenne conscience que cacher les soucis ne les résout pas ». Cette démarche correspond à celle mise en œuvre par certains parquets qui privilégient l'injonction thérapeutique plutôt que d'infliger des sanctions pénales.

 

 

 

 

Source: La Dépêche

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Pour sa part, à force de « travail » et d'investir, il dit avoir atteint le seul de qualité voulue ...

 

 

Le chiffre : 41.5

pour cent > Des jeunes de 17 ans ont expérimenté le cannabis. Selon les statistiques officielles en 2001, établies par le ministère de la Santé.

 

 

addictologie

 

Usage jugé comme "nocif"

Les statistiques sont formelles. L'usage du cannabis, sous toutes ses formes, qu'il s'agisse d'herbe, de résine ou d'huile est largement répandu, y compris chez les jeunes. Près d'un sur deux a « goûté » à ce produit courant mais prohibé. En dehors des effets immédiats, la consommation régulière entraîne des conséquences qui, selon la MILDT (mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie) ne sont pas minces : « difficultés de concentration, difficultés scolaires ; préoccupations centrées sur l'obtention et la consommation du produit, isolement social et perte de motivation ; risques pour l'usager et son entourage, liés aux contacts avec des circuits illicites pour se procurer le produit ; chez certaines personnes vulnérables, le cannabis peut engendrer ou aggraver un certain nombre de troubles psychiques. Enfin, le cannabis est également susceptible, chez les sujets prédisposés, de révéler ou d'aggraver les manifestations d'une maladie mentale grave, comme la schizophrénie ». Tous les rapports, en revanche, dont le fameux rapport Roques de 1998, affirment que la dépendance psychique au THC (la substance active contenue dans le cannabis) est faible, voire rarement constatée chez les consommateurs...

 

Source: La Dépêche

 

 

Salut, pas mal cet article, je vais me la ramener un peu quand même :)

 

Le seuil de qualité, et pas seul. Désoler mais moi j'ai pas compris de suite la faute, corrige là stp.

 

Edit : c'est corrigé merci d'avoir relevé....

 

Autre chose, ils font un article qui est à la base un journal, et ils se basent sur des statistique de 2001. Super crédible..

 

Et pour le reste de l'article, désinformation pure et dure, mais bon je commence à m'y faire..

 

Sinon "avoir sa culture pour quelques centaines d'euros" faut pas exagérer non plus..

 

Merci d'avoir partager.

 

Peace.

Modifié par mrpolo
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