Les lois perben 2 et ce qu'elles révèlent (from syti.net)


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La France a franchi une nouvelle marche de l'escalier vers le totalitarisme en votant les lois perben 2 (l'oubli de la majuscule est voltontaire, c'est déjà bien d'avoir souligné !), au mois de février; aujourd'hui, elles entrent en vigeur fesant ainsi de la France un pays toujours plus rétrograde...

 

Un big bang judiciaire : aujourd'hui, entre en application l'essentiel de la loi sur les «évolutions de la criminalité», dite Perben 2, votée en février. Et dans les tribunaux, ce «basculement procédural», comme le formule la chancellerie, s'annonce pagailleux en diable. Magistrats et avocats essaient de digérer les volumineuses circulaires d'application, tombées dru depuis la rentrée. C'est leur huitième réforme en trois ans, et cette dernière ne retouche pas moins de 400 articles du code de procédure pénale. «Un nid d'erreurs potentielles colossal», résume un haut magistrat. La loi, qui se présente comme une machine de guerre contre la criminalité organisée, constitue aussi une révolution culturelle, avec l'introduction de la procédure du plaider-coupable, l'instauration d'un système de rémunération des «indics», ou le recours élargi aux techniques d'infiltration.

 

Elle consacre surtout la surpuissance de l'accusation : le parquet peut désormais autoriser largement les gardes à vue de quatre jours, les perquisitions de nuit et la saisie d'objets en l'absence de la personne suspectée, la pose de micros et de caméras dans les domiciles et les véhicules pendant des durées de quatre mois reconductibles... Les syndicats de policiers s'en frottent les mains. Jacques Maury, responsable au Syndicat national des officiers de police (Snop) ne voit «que du positif» dans cette affaire. Quant à savoir si l'intendance suivra... Côté magistrats, on en doute, à voir les gels budgétaires succéder aux injonctions sur la maîtrise des dépenses, notamment ces fameux frais de justice qui progressent de 20 % par an (écoutes, analyses génétiques, facturations téléphoniques détaillées...).

 

Application progressive. Tous les dispositifs prévus dans Perben 2 ne vont d'ailleurs pas arriver d'un seul coup. D'un tribunal à l'autre, on ne parle que de «montée en puissance progressive», comme le conseille le ministre. Qu'il s'agisse de l'entrée en action des super-juges d'instruction (ceux qui vont traiter les plus grosses affaires, dans l'un des huit pôles régionaux) ou des procédures de plaider-coupable. C'est sans doute cette dernière innovation qui suscite le plus de réactions hostiles, notamment chez les avocats. Baptisée «comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité» (CRPC), cette procédure vise à expédier plus vite certaines affaires, quand les prévenus avouent les faits qui leur sont reprochés, et ainsi désengorger les audiences correctionnelles des tribunaux (lire ci-contre).

 

Concrètement, aucun tribunal ne va proposer la formule aujourd'hui. A Paris, le procureur de la République Yves Bot estime que, sur la trentaine de personnes qui lui sont déférées chaque jour, il pourrait en aiguiller environ sept vers cette nouvelle procédure, à partir de lundi. Reims devrait en faire une ou deux la semaine prochaine ; Angers s'y mettrait dans la seconde quinzaine de novembre à raison de deux audiences par mois, et Grasse en novembre. A Bobigny ou Versailles, on n'envisage rien avant le mois de janvier.

 

Dans d'autres juridictions, comme à Lille, les choses s'annoncent plus délicates encore. Le remuant barreau lillois refuse de coopérer, et son bâtonnier va donc s'abstenir de désigner des avocats commis d'office pour ce genre de procédure. Or la présence de l'avocat est obligatoire. «Lors d'une assemblée générale qui s'est tenue le 7 juillet, nous avons décidé de ne pas participer à ce mécanisme car l'avocat ne peut pas y jouer son rôle», explique Me Isabelle Hennocque, avocate à Lille.

 

Cette affaire de plaider-coupable suscite un profond malaise dans la profession et des clivages qui transcendent les courants syndicaux habituels. A Paris, le bâtonnier Jean-Marie Burguburu ­ qui tenait la tête des manifestations, en février, pour protester contre la loi Perben 2 ­ s'est rangé cette semaine aux côtés des hiérarques du TGI de Paris pour défendre l'application du texte : «Le temps de la contestation de cette loi est terminé. C'est une loi de la République et les avocats entendent bien l'utiliser dans l'intérêt de leurs clients.»

 

Ligne de la résignation. Ce revirement provoque la fureur d'une partie du barreau parisien. Mercredi soir, une centaine d'avocats étaient réunis en assemblée générale, à l'appel de Justice Action Libertés (JAL), association cornaquée par Françoise Cotta et Dominique Tricaud, pour s'opposer à cette ligne de la résignation. Un plan de bataille a été décidé : édition d'une brochure sur les dangers de la CRPC à destination des justiciables ; campagne massive auprès des avocats pour leur demander d'envoyer une lettre de protestation à leur bâtonnier et à ses proches «conseilleurs».

 

Aujourd'hui, les membres du JAL vont intervenir dans les salles d'audience pour lire un texte qui expose leur point de vue : ils refusent d'endosser ce rôle de «sous-procureur», d'avocat «potiche». Me Céline Curt, avocate à Bobigny, partage leurs inquiétudes : l'avocat récupérera un client déjà mis en condition lors de la garde à vue et de l'entretien avec le procureur. «Il faut savoir ce qu'est la pression de la mise en geôle. Il y a plein de gens qui vendraient père et mère après ça. Il sera très difficile de respecter notre mandat avec ce type de procédure qui favorise les relations de couloirs, le copinage entre avocats et procureur.»

 

A chacun sa cuisine. Quant à savoir qui se verra proposer ce traitement... A Paris, Yves Bot assure qu'il ne s'en servira pas pour évacuer discrètement les abus de biens sociaux. Il envisage la mesure pour le port d'arme, les vols de portable, les violences, et la conduite en état alcoolique. A Angers, le procureur Marc Désert la réserve aux petits patrons qui enfreignent le code du travail, de l'environnement ou de la consommation. Ils seront convoqués 45 jours à l'avance et la peine proposée sera inscrite sur le courrier recommandé. Bref, chacun va cuisiner à sa sauce.

 

https://www.liberation.fr/page.php?Article=242684

 

Une autre vision de la chose :

 

L'émergence du libéral-fascisme

 

Avec les lois Perben et les méthodes policières instituées par Nicolas Sarkozy, on assiste en France comme aux Etats-Unis à l'émergence d'un nouveau régime politique: le "libéral-fascisme"...

 

[...]

 

Les Etats-Unis et la France sont les deux pays occidentaux les plus avancés dans ce qui est la tendance politique émergente du 21è siècle: le libéral-fascisme, combinaison du néo-libéralisme et du fascisme.

 

Le libéral-fascisme consiste à accorder toujours plus de liberté aux entreprises (base du libéralisme) et toujours moins de liberté aux citoyens (base du fascisme). Le libéral-fascisme revient à accorder l'impunité aux élites dirigeantes, et simultanément, à augmenter le contrôle et la répression envers les citoyens ordinaires, en leur appliquant le principe de la "tolérance zéro".

 

[...]

 

Les personalités les plus représentatives du libéral-fascisme sont:

 

Aux Etats-Unis, George W. Bush et les autres "néo-conservateurs" ultra-nationalistes qui composent l'administration Bush. A la suite des attentats du 11 Septembre 2001, ils ont fait s'abattre une chappe de plomb sur les médias et ont fait adopter l'US Patriot Act, un ensemble de lois répressives et totalement contraires aux droits de l'homme, comme la possibilité de détenir une personne sans jugement et pour une durée illimitée.

 

En France, Nicolas Sarkozy, est presque en tous points aligné sur la politique de Bush et des néo-conservateurs américains: suppression des libertés au nom de la "sécurité", mépris des droits de l'homme, répression à outrance du moindre délit commis par le citoyen ordinaire, politique économique ultra-libérale, abandon de l'intégration des immigrés au profit du communautarisme, discrimination positive, et encourragement implicite de l'islamisme afin d'atiser ensuite la peur, la "matière première" indispensable du fascisme.

 

Autres figures du libéral-fascisme en France: Dominique Perben (le ministre de la Justice), et Patrick Devedjian (n°2 du ministère de l'intérieur auprès de Nicolas Sarkozy, et ancien militant de groupes d'extrême-droite dans les années 70).

 

En Russie, Vladimir Poutine a progressivement fait revenir la Russie à un régime autoritaire, où les médias sont totalement contrôlés par le pouvoir, où le parlement n'est plus qu'une chambre d'enregistrement, et où les citoyens subissent à la fois la repression, la délinquance mafieuse, l'absence de justice, et les conditions d'esclavage crées par le "libéralisme économique".

 

Bush, Sarkozy, et Poutine ont en commun l'adhésion au libéralisme économique, l'intolérance envers les opnions différentes de la leur, l'utilisation sans scrupules de la propagande et du populisme, et le mépris des libertés individuelles et des droits de l'homme. Ils partagent aussi la même stratégie centrale: instrumentaliser la peur pour justifier la réduction des libertés. Pour susciter la peur, les "libéral-fascistes" ont besoin de désigner un ennemi. Au besoin, ils apportent une aide occulte à cet ennemi. Et si cet ennemi n'existe pas encore, ils le créent de toutes pièces, ou ils en exagèrent les capacités de nuisance. Saddam Hussein ou Ben Laden pour les Etats-Unis, les Tchétchènes pour Poutine, ou la délinquance et les auteurs d'infractions routières pour Sarkozy (en attendant mieux).

 

 

La loi "Perben 2"

 

La loi "Perben 2" a été adoptée par le Parlement le 11 Février 2004. Le Conseil national des barreaux (CNB), qui représente 40.000 avocats français, avait appellé l'ensemble de la profession à la grève le jour du vote à l'Assemblée. Fait exceptionnel, les 181 bâtonniers de France, représentant l'ensemble des 40.000 membres de la profession ont participé à cette action de protestation. Les avocats sont appelés à "sauvegarder les libertés fondamentales menacées par un texte dangereux pour la République et la démocratie". Les magistrats dénoncent une loi "contraire à la Constitution, aux principes constitutionnels et aux engagements internationaux de la France".

 

La loi Perben prévoit notamment:

 

- La possibilité d'installer des micros et caméras dans un domicile privé

 

- L'allongement de la durée des gardes à vue jusqu'à 4 jours et sans possibilité de faire appel à un avocat pendant les deux premiers jours (au lieu d'une intervention de l'avocat dès la première heure). Une garde à vue de 4 jours est aussi un outil puissant pour faire "avouer" n'importe quoi à une personne. En 4 jours, il est possible de faire un chantage en privant la personne de nourriture ou de sommeil, ou en l'entassant avec 10 autres prisonniers dans une cellule de 10 mètres carrés (pratique courrante aux USA).

 

- La banalisation du recours à l'infiltration et au témoignage anonyme, en d'autres termes à la délation.

 

 

La Loi Perben institue aussi une nouvelle procédure semblable à ce qui se pratique déjà aux Etats-Unis: la formule du "plaider coupable", qui introduit une procédure opaque en matière de délits financiers. Si l'accusé accepte de plaider coupable, le jugement par un tribunal est remplacé par un entretien à huit-clos entre l'accusé, son avocat, et le procureur qui décide seul de la peine. Contrairement aux juges qui sont indépendants, le procureur est sous les ordres du Ministère de la Justice. La formule du "plaider coupable" est dénoncée par les magistrats car elle va permettre au gouvernement d'étouffer plus facilement les affaires de corruption et les malversations financières. Sans procès, avec une procédure entièrement contrôlée par le procureur, les médias et le public ne seront plus informés des scandales financiers qui impliquent des entreprises ou des partis politiques.

 

[...]

 

 

Les brigades de la terreur

 

Il est 5 heures du matin, dans une cité de la banlieue de Bayonne, une nuit de Décembre. Silencieusement, une douzaine de policiers de choc du GIPN, casqués, masqués, équipés de gilets pare-balles et d'impressionnantes mitraillettes à la Rambo s'apprêtent à procéder à l'arrestation d'un suspect, soupçonné d'être un dealer de quartier. Sans faire le moindre bruit, les membres du commando se positionnent aux issues de l'appartement et fixent une charge explosive sur la serrure de la porte. Soudain, au fracas de l'explosion s'ajoutent les hurlements des policiers, et les cris épouvantés des enfants et de l'épouse du suspect brutalement surpris dans leur sommeil. Le contenu des meubles est violemment jeté au sol par les policiers tandis que tous les membres de la familles sont immobilisés face contre terre et menottés. En 2 minutes, l'appartement a été complètement dévasté.

 

Le but de ce type d'opération est de provoquer un choc maximum sur les personnes arrêtées, selon le même principe (à une échelle plus petite) que la stratégie "choc et effroi" des Américains en Irak. Un peu plus tard au commissariat, une commissaire de police est interviewée par l'équipe de télévision qui a filmé l'intervention. Détendue, satisfaite du succès de l'opération, elle dit en souriant: "Ãa s'est très bien passé. Les suspects sont passés aux aveux. L'opération de ce matin leur a fait beaucoup d'effet..."

 

Depuis une dizaine d'année aux Etats-Unis, les brigades spéciales destinées aux opérations anti-terroristes sont de plus en plus souvent utilisées pour des interventions banales. Un reportage télévisé diffusé sur France 2 montrait une intervention de ces commandos, suite à l'appel d'une femme dont le mari voulait se suicider en se pendant à un arbre du jardin. Faisant irruption dans la maison avec leurs méthodes habituelles, ils brutalisent et menottent la femme sous le regard effrayé de ses enfants. Sur son arbre le mari essaye de crier pour protester. Les policiers réagissent à ses protestations en l'abattant de plusieurs balles avec leur fusil d'assaut.

 

En dehors du désaccord sur l'Irak, les Etats-Unis et la France évoluent dans des directions très similaires, vers un nouveau fascisme dont le but est de faire vivre le citoyen ordinaire dans une peur permanente afin d'obtenir une soumission totale au nouvel ordre économique et à la suppression progressive de la démocratie.

 

[...]

 

https://perso.wanadoo.fr/metasystems/LiberalFascisme.html

 

Je n'ai rien a ajouter, je veux juste que les gens se rendent un peu compte de ce qui se passe dans leur pays pendant que certains se réjouissent de ces mesures (mais si, il y en a !), et je le fais en diffusant ces textes (cf. source pour les textes complets).

 

Juste un autre passage, pour donner matière a réfléchir...

 

Bientôt en prison pour les crimes

que vous pourriez commettre

 

Si un état policier pousse jusqu'au bout le concept de "principe de précaution" et le désir illusoire d'éliminer tout risque, la logique veut qu'on en arrive prochainement à emprisonner des personnes pour les crimes qu'elles pourraient commettre, avant même qu'elles ne les commettent. Un peu comme dans le film "Minority Report"...

 

Dans un état de droit, on ne peut être condamné que pour les fautes que l'on a commise. A l'opposé, "Minority Report" décrit une société où chacun peut être arrêté pour les crimes qu'il pourrait commettre, selon des probabilités évaluées par la police.

 

Contrairement au film, les risques de commettre un crime ou un délit ne seront pas évalués par des mediums mais par des ordinateurs, en fonction de critères socio-culturels et d'études du comportement, et en utilisant les données collectées sur chaque individu grâce à la surveillance électronique...

 

Aux Etats-Unis, John Ashcroft, le ministre de la justice de Bush) s'est prononcé en faveur du principe des arrestations préventives dans le domaine du terrorisme comme dans celui de la délinquance.

 

En France, Nicolas Sarkozy s'est lui aussi déclaré favorable à ce principe.

 

Le 12 février 2004, une petite fille était enlevée par un agresseur ayant lui-même été violé pendant son enfance. Toujours prompt à utiliser l'actualité comme prétexte à des mesures toujours plus répressives et liberticides, Nicolas Sarkozy (alors ministre de l'intérieur) avait évoqué la nécessité d'un suivi psychiatrique obligatoire pour les individus ayant subi des traumatismes graves dans leur enfance, susceptibles de les entraîner dans des "dérives monstrueuses" une fois adulte. Ainsi, les victimes de ce type d'évènement traumatisants devraient en plus se soumettre toute leur vie à un contrôle policier. Par extension, on pourrait envisager à terme de définir des critères de "normalité" et de considérer comme potentiellement dangereux ceux qui s'écarteraient de ces critères. Ainsi, certaines idées, ou certains modes de vie pourraient être considérés comme "anormaux", donc dangereux et justifiant une surveillance ou une arrestation préventive. Selon le même principe que les "guerres préventives" de George W. Bush.

 

Ainsi, une personne s'interresant à l'écologie pourrait être considérée comme pouvant potentiellement commettre des attentats contre des multinationales ou des centrales nucléaires. Ou encore, une personne au chômage, déprimée, et avec des tendances anti-sociales pourrait être considérée comme pouvant potentiellement se venger de la société en tirant au hasard sur une foule.

 

Source : idem que précédemment

 

"Imaginez une marmite remplie d'eau froide dans laquelle nage tranquillement une grenouille. Le feu est allumé sous la marmite. L'eau se chauffe doucement. Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue de nager. La température commence à grimper. L'eau est chaude. C'est un peu plus que n'apprécie la grenouille; ça la fatigue un peu mais elle ne s'affole pas pour autant. L'eau est maintenant vraiment chaude. La grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle est aussi affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien. La température de l'eau va ainsi monter jusqu'au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourrir, sans jamais s'être extraite de la marmite.

 

Cette expérience peu recommandable est riche d'enseignements. Elle montre que lorsqu'un changement négatif s'éffectue de manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps pas de réaction, pas d'opposition, pas de révolte."

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C'est vrai!

Il ne faut surtout pas vivre en tant qu'assisté mais etre civiquement présent. La conscience politique est quelque chose de nécessaire, sans elle l'histoire nous nous a montré où cela peut mener(et elle nous le remontrera très vite). C'est bien beau vous me direz mais comment pouvons nous agir contre cette avancé qui semble inéductable, je ne sais pas mais ce dont je suis sur c'est que la pasivité n'arrengera rien.

 

Je ne veux pas passer pour un donneur de leçons mais seulement dire que l'engagement est quelque chose de vital

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agree a 5000% sur la totalité ...

pendant ce temps , pour 1% de revalorisation t'a 500 000 mecs dans la rue !

Tu touches aux liberté individuelles ( lois perben II , les nouvelles lois sur l'informatique , et pas mal d'autres en general , decrets prefectoraux et autres stupidités )

Mais non personne ne bouge , si des avocats !!! pkoi on pourrait se dire y ont besoin de pognon ! bah non y sont deja deborder !

C'est peut etre hard comme comparaison mais hitler avant de dominés l'europe n'etait qu'en allemagne , et on l'a laisser manger petit a petit en faisant l'autruche , .... et si aujourd'hui notre etat prenait sa place !!!

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entierement d'accord demain tous dans la rue pour protester et mettre au courant la populace de ce qui passent dans la politique pendant que tf1 leur lave le cerveau

collage d'affiche

manifestations dans les lycées etc...

voila la réaction cytoyenne qu'il faudrait adopter pour se faire entendre c'est nous qui avons le pouvoir

seulement moi comme beaucoup et bah tout çà on a la flemme de le faire et de s'engager et on contente de ce qu'on à

et on pleurera sur les libertées qu'on perdra

pfffff triste logique

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c marrant il y a un an et demi, je disais ici (sous un autre pseudo) que la france rentrait dans un système totalitaire. je m'étais alors fait insulter par beaucoup, qui voyaient là dedans une pure exagération. je ne sais pas s'ils lisent ces articles aujourd'hui, mais les exemples se multiplient. ça donne à réflechir, et j'espère que tous y réflechissent vraiment.

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he bien moi je continuerai a dire que tu exagere ( et toujours sous le meme pseudo), car arecibo et toi disaient la meme sur la loi perben 1 ret pourtant notre bonne democratie française se porte ma foi pas trop mal.

a vrai dire dans ma vie depuis quelque année a part que j'ai de plus en plus de potes qui soufflez dans le ballon , mon quotidien n'a pas encore été derangé par la milice.

sur le fond c'est telement de mauvaise fois cette acusation de totalitarisme que je m'etendrais pas dessus si se n'est :

 

-si tu veu pas plaider coupable tu dit non et tu passe en jugement ( a l'ancienne)

 

-si t'es un indique , ton tonton te paiera plus en cash au noir ou en dope comme c'étais le cas avant donc sa officialise une pratique mais ne la cree en rien ( bande de naif)

 

- la possibiliter d'utiliser le materiels saisie directement par les services de polices ( une fois jugement passer) me semble etre plus du pragmatisme qu'autre chose , si les flics on besoin de grosse voiture pour faire leur taffs autant que se soit les delinquant qui paie ses gros bolides plutot que l'honete citoyens via ces impots.( le prix de vente dudit bien au enchere publique est souvent devalueret ne revient pas au policier qui ont besoin de ces belles berlines)

...

...

...

personnelement je suis pas pret de tomber sous le coup de ces lois tous comme la loi perben 1 et les loi sur la securite interieur de sarkozy).

c'est sur que le gouvernement est moins laxistes que l'ancienne gauche pluriel mais de la a crier au totalitarisme sa me fait doucement rire.

 

 

bon revenons a se nouveau concept qu'est le liberal-fascisme .

 

tu ne doit ni savoir se qu'est la philosophie liberal et ni meme se qu'est vraiment le fascisme pour affirmer des conneries pareil .

 

les liberaux sont l'oposer meme du totalitarisme , il n'aime pas l'Etat centralisateur , alors que le totalitarisme c'est un etat puissant qui gerent et dirigent tous.

le liberalisme c'est l'individu d'abord induvidualisme ,

le totalitarisme c'est plutot le collectivisme ( jeunesse hitlerienne ) l'embrigadement ...

 

le liberalisme c'est plutot le libre echange ,

le totalitarisme c'est plutot le protectionisme.

 

liberalisme , libertée d'expression ,

totalitarisme, libertée de fermer ta guelle.

 

le liberalisme, c'est la meritocratie

le totalitarisme , c'est l'egalitarisme a outrance .

 

 

le liberalisme sa donne croissance prosperiter augmentation du niveau et de l'esperance de vie

 

le totalitarisme c'est des correens du nord qui mesure 20 cm de moins et pesent 20 kilo de moins que leur voisins du sud et tous sa en 50 ans .

 

le liberalisme c'est la mal bouffe car trop de bouffe

le totalitarisme c'est pas de bouffes , des magasins vident ...

 

bon je m'areterai la , se concept me parait completement farfelus .

Mais bon il n'a été creer que pour fustiger un peu plus le gouvernemnt ... mauvaise fois quand tu nous tiens.

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tu ne doit ni savoir se qu'est la philosophie liberal et ni meme se qu'est vraiment le fascisme pour affirmer des conneries pareil

 

Je n'affirme rien, ce sont des extraits d'articles parus sur le net, dont j'ai d'ailleur laissé les sources...

Je suppose que ça t'aurais probablement arrangé que je sois l'auteur de ces texte, mais ce n'est pas le cas !

 

Cependant, bien qu'étant conscient de l'antinomie que constituent les deux concepts, j'approuve l'article en question, et je n'en ai pas honte, quoi que tu puisse en dire...

 

J'ajouterais juste trois choses :

- si on voulait mettre en place un système totalitaire, on ferait tout pour que ça soit fait de la manière la moins flagrante possible

- tu ne resoud pas le problème puisque tu affirme ce qui est remis en question, et tu ne le démontre pas ("pourtant notre bonne democratie française se porte ma foi pas trop mal.")

- j'admets que parfois, sous l'effet de l'enervement, on puisse se laisser aller a l'ad hominem, mais bon, faut se controler un peu...

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Bonsoir ! Je viens de parcourir les articles, et il y a quelque chose qui m'a vraiment choqué . C' est sur l' encouragement à la délation, " la rémunération des indics " . Ca voudrait à peu près dire que si quelqu' un appercois de quelques facons que ce soit des pieds chez moi et qu' il me balance il peut être récompensé pour ça ? Si c'est bien ça quelle tristesse !

PEACE . ;-)

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Il me semble que les propos retenus par Arecibo ne sont pas si incohérents que ça.Le libéralisme et le fascisme ne sont pas du tout antagoniques.Il est vrai que nous entrons dans une période charnière où les droits du citoyen sont bafoués ,tant au niveau social qu'au niveau des libertés individuelles.

 

https://perso.wanadoo.fr/metasystems/LiberalFascisme.html

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J'ai la solution, au lieu de faire des manifs comme d'habitude avec pancarte et drapeaux, tu prends des pavés, tu vas dans les ministères et tu fais en sortes que les vitriers aient bcp de boulot le lendemain...

 

Perso, je crois que ces lois de merde, c'est un signe d'agonie du système CRS (Chirac Raffarin Sarkozy), ils savent que leur légitimité s'effondre et ils essaient de placer toutes leurs saloperies avant de dégager...

 

Plutôt que de se prendre la tête avec ça, il vaut mieux convaincre dès maintenant un max de gens d'aller voter en 2007...

 

:-D

 

A BAS TOUT!!!!!

 

PS : dis Arecibo, t'as fais quoi comme études ?

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cescofarmer a écrit :

 

liberalisme , libertée d'expression

 

Je vois pas en quoi le liberalisme est synonyme de libertée d'expression?

 

Le liberalisme économique permet de faire fabriquer ses chaussures de sport aux phillipines par des enfants qui ont le droit de fermer leurs gueules.

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