Le gouvernement Uruguayen propose un projet de légalisation devant le parlement


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Le règlement, qui a un seul article et est entré à la Chambre des représentants mercredi soir, stipule que l'Etat a le pouvoir de prescrire les conditions dans lesquelles le cannabis sera importé, produit, distribué et commercialisé, dont la consommation est déjà légale en Uruguay, l'un des pays les plus sûrs d'Amérique latine aussi connu pour sa législation libérale.

 

"Les activités (...) doivent être faites uniquement dans le cadre d'une politique de réduction des risques qui mettent également en garde les gens sur les conséquences et les effets nocifs de la consommation," indique le projet de loi.

 

Le secrétaire adjoint de la présidence, Diego Canepa explique que la mesure vise à "prendre au narco-trafic entre 30 et 40 millions de dollars par an», explique l'exécutif sur son site Web.

 

La proposition ne contredit pas les normes internationales, a déclaré la haute fonction.

 

Mujica a déclaré aux journalistes jeudi qu'il est nécessaire «que les gens mesurent ce que signifie que le trafic de drogue» et que cela devrait promouvoir la discussion sur le sujet.

 

"Le problème n'est pas la marijuana, c'est le trafic de drogue. Un détenu sur trois est en prison pour trafic de drogue. Pendant combien de temps? Dans quelle mesure pouvons-nous aller?" Demande le président.

 

Le gouvernement, qui a une majorité au Congrès, espèrent que le projet de loi officiera comme un cadre standard qui permet d'émettre des décrets qui précisent les ajustements spécifiques pour chaque activité.

 

Les autorités avancent que l'autoproduction de cannabis n'est pas prévue et qu'uniquement les Uruguayens pourront accéder au système, afin d'éviter de transformer le pays en un pôle d'attraction pour la marijuana. Il devraient en outre être enregistrés auprès du gouvernement et seront limité à des achats de 30 grammes par mois.

 

Pourtant les officiels rassurent la population, qu'il «ne s'attendent pas à un vote fermé" en ajoutant que l'initiative "peut être amélioré."

 

Au Mexique et en Colombie, les gouvernements luttent depuis des années contre les violences liées au trafic de stupéfiants. Le gouvernement Mujica considère que les effets négatifs de la consommation de cannabis sont moins nuisibles que la violence associée à son marché noir.

 

 

Source: Reuters (en Espagnole parce qu'en Français sur 20 minutes c'est service d'information minimum...)

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