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Bonjour chere communauté,

 

J'ouvre se sujet pour partager mon expérience de la vie avec le cannabis. Afin de partager nos expérience nos points de vue et des conseilles à suggérer.

 

Pour mon cas tout à commencé en 2009 à la fin de ma dernière étude universitaire. C'est vers ce momen là que je me suis vraiment intérressé au cannabis mis à part le fait récréatif. Je bosser comme un dingue et je fumais le week-end entre amis, cela me faisait un bien fou, histoire de me déconnecter.

 

Mais voila durant l'année 2010-2011, j'ai eu une descente en enfer de maniére psychologique. Une sorte de bloquage émotif qui me démotiver de faire quoique ce soit, même de me lever le matin pour travailler.

 

Cela n'a aucun rapport au cannabis, car je souffre d'une forte anxiété et un vide de relation social, je me sentait de plus en plus mal et je fumais de plus en plus. Ma vie tourné seulement autoure du cannabis. Je ne pensais qu'à ca, pour moi une bonne journé consisté à être high 24/24. J'ai perdu énormément de poids parce que c'est une période ou je ne foutait rien et je réfléchissait sur moi même, ma propre conscience pour remetre en cause sur le chemin de mon existance.

 

Aprés plusieur mois, (j'ai presque fait une année blanche) j'en avait marre de ne rien foutre, en effet, je découver un bonheur enfuit, j'aime travailler. Si je ne bosse pas, je fais une dépression. Donc on peut dire que fumer du cannabis est devenu une total banalité, même des gens à mon taff en fume entre les poses. (des oufs)

 

Bref, puis peut être étant trop accro psychologiquement et parce qu'on me disais d'arrêter, j'ai décidait de faire une expérience, c'est d'arrêter de fumer le cannabis. J'ai arrêter du jour au lendemain, cash !

 

La politique est trés simple.Quand on en as pas sous la main, on est obligé d'arreter. :king:

 

Voila plusieurs mois aprés, je me suis mis à fumer la cigarette, alors que je le faisais pas sous le cannabis. J'ai un excelent job, je dors peu, je bosse à nouveau comme un malade, mais j'ai des effets indésirables. Souffrant toujours d'anxiété j'ai des tremblements incontrolé sur tout le corps. Je dirais que c'est des tremblements à la mini-seconde et ca me gêne. Je fait des excercices physique en salle de musculation et tout le tintouin, mais rien n'y fait, mon corps m'alerte toujours de ses tremblements. Je sais que dans ma tête c'est un puzzle que je monte petit à petit, doucement mais sûrement.

 

Mais une chose est sûr, je refuse de prendre des anti-dépresseur, de peur de devenir accro en utilisant la facilité. C'est un combat entre ma conscience est mes sentiments refoulé (il me faudrai peu être une copine). Bref, c'est à ce moment là que j"ai parlait à l'un de mes oncles vivant en Californie sur le sujet.

 

Il m'a dit que le stress atteind tout le monde et de me mettre au cannabis thérapeutique comme je ne veut pas de médicament de la pharmacie. Bon, ben il m'a filait une dose de son herbe. Un soir j'était seul, j'ai fumé un gros join :davb:

 

Et SBAF aprés mon moment de déténte comme j'en avait plus eu, le lendemain je n'avait plus de tremblement ! Ayant arrêté durant des mois, ma conscience s'est lavé des mauvaises habitude, donc je ne fume pas en ayant un probléme morale, mais je fumais jovialement et faut le dire... CA ME SOIGNE !!!

 

Je n'ai plus de tremblement, mon visage a repris sa fraicheur, j'ai reganer du poids, mon corps ne pose plus aucun souci de tremblement. Je peu rester une semaine sans fumer de join ou deux (cela dépend si j'en ai ou pas), j'ai diminué de moitié ma consommation de cigarette. Grace à un seul traitement un bon gros join ou bang.

 

C'est à ce moment là ou je regrette, que les licenses pour fumer de la marijuana n'existe pas dans nos pays et la diabolise sans cesse en traitant les consomateur comme les toxicos de crack ou d'héroine. J'ai déjà essayé la coke une fois pour le fun, mais je ne me considére pas comme un drogué car je n'y touche jamais ni quoi que ce soit d'autre.

 

Conclusion, le cannabis est un bon médicamment naturel et comme toute chose il ne faut pas en abuser et qu'il ne faut pas se laisser manipuler par les moeurs, mais de faire ses propres recherche et expérience sur la chemin de la vérité.

 

Voilà mon Secret Story.

Modifié par Merlin l'enchanteur
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  • 1 mois après ...

Hello Merlin l'enchanteur

 

Merci Merlin pour ton témoignage (enchanteur :siff:), fort intéressant, qui démontre l'utilité médicale du cannabis, avec une utilisation raisonnée, ainsi que sa dangerosité , qui peut provoquer l'isolation sociale le mal être etc... quand on sombre dans l'exces ...

 

Un témoignage, mise en garde, sympathique

 

Heureux pour toi que ton expérience cannabique soit redevenue positive

 

Best Vibes

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Salut Merlin!

 

Je profite du déterrage du post pour réagir, le témoignage m'ayant touché. En effet, il se trouve que je suis plus ou moins dans le même cas. Je m'explique.

 

Je souffre également de problèmes d'anxiétés (je vote pour la névrose obsessionnelle), de manière chronique donc. Et comme le dit Black Cat, tout est dans le raisonnement.

 

En effet, au contact du cannabis, j'ai pu découvrir, pour la première fois de ma vie, que mes angoisses se calmaient. Vivre une vie sans avoir peur du lendemain, de chaque chose. Le monde n'avait plus à être expliqué, mais seulement à vivre. Tout allait bien dans le meilleur des mondes. Mais, malheureusement, mon tempérament...gourmand (?) me rend relativement sensible aux addictions en tous genres. J'ai donc fini par abuser, et, comme Merlin, poursuivre le but du High H24. Je ne pensais pas qu'à ça, je ne pensais plus du tout.

 

J'ai en tout perdu 2 années de fac, à mal traiter un problème à coup de psychotrope. J'ai perdu tous mes amis, j'ai détruit mon couple. Mon studio de 20m² était devenu mon Monde. Ce qui allait au-delà de ces murs ne pouvait être que source d'ennuis.

J'ai finalement décidé de consulter un psychologue (Etant étudiant en psycho, on pourrait se dire que j'aurais dû réagir plus tôt, mais bon), ce qui m'a permis d'aller mieux. Pensant mon problème gérable, j'ai suspendu mes séances, tout en continuant de consommer de manière moins importantes, me fixant la règle d'or du: Tu fumes quand tu n'as plus rien à faire.

Cependant. Il aurait été trop simple que l'histoire se finisse ici! En effet, la pathologie que je traînais n'a évidemment pas été réglée en quelques séances de pseudo-psychothérapie. Et malgré une consommation bien plus raisonnable, il m'arrive, lors de grande période de stress (conscient ou non) de retomber dans mes travers. Le terme est peut être impropre, mais c'est ce qu'on pourrait appeler la décompensation. Ainsi, si l'objectif est l'équilibre 0, imaginons que ma pathologie me donne un malus de -1, le cannabis un bonus de +1, tout va bien. Seulement lorsque d'autres facteurs s'ajoutent, il peut arriver que le cannabis ne soit plus suffisant. Augmenter les doses ne sert à rien, c'est comme tourner plus fort pour ouvrir une porte dont on a pas la bonne clé.

 

Là où je veux en venir, c'est qu'il évident que le cannabis a des propriétés qui sont utiles en cas d'anxiété (chronique / Aiguë), et qui nous ont permis, à moi et Merlin, d'affronter nos handicaps. Mais celui-ci, comme tous les produits psychotropes est à double tranchant. Et l'excès est certainement la chose à laquelle il faut le plus attention. Le cannabis n'est pas curatif (dans le cas d'un trouble d'ordre psychologique en tous cas). Il ne permettra jamais de sortir définitivement quelqu'un d'une dépression,d'une névrose et encore moins d'une psychose (c'est rhétorique, j'avoue :P). Mais, comme les anti-dépresseurs, il peut servir de béquille. Une béquille qui se pourrait plus adaptée à certaines personnes que des produits pharmaceutiques. Il peut nous rendre la vie plus facile et agréable, permettant de recevoir de vrais soins.

Parallèlement, tout comme Merlin, l'idée de "culpabilité" est très importante. Assumer au grand jour sa propre consommation, dans le cadre d'une consommation thérapeutique, est vital. Lorsqu'on le cache, on est forcés de se créer une sorte de carapace hermétique, ne faisant que nous enfermer encore plus.

 

Ainsi, il serait naïf de dire que le cannabis n'a pas de mauvais côté. Mais ce serait idiot et hypocrite de lui retirer ses vertus. Ainsi, si jamais quelqu'un lit ce topic et se reconnait de quelque manière que ce soit, le seul conseil que j'aurais à donner, ce serait...Soyez bien dans vos bottes, assumez et le reste suivra. Plus facile à dire qu'à faire.

 

 

Tchüss ;)

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Hello Neadex

 

Merci pour ton petit report sur ton expérience avec le cannabis, ce serait interessant que d'autres suivent...

 

Parallèlement, tout comme Merlin, l'idée de "culpabilité" est très importante. Assumer au grand jour sa propre consommation, dans le cadre d'une consommation thérapeutique, est vital. Lorsqu'on le cache, on est forcés de se créer une sorte de carapace hermétique, ne faisant que nous enfermer encore plus.

 

:plusun:, c'est clair que ça ne peut que favoriser le renfermement sur soi-même, vivement que la loi évolue...

 

Ainsi, il serait naïf de dire que le cannabis n'a pas de mauvais côté. Mais ce serait idiot et hypocrite de lui retirer ses vertus.

 

:plusun:

 

Ce Topic est fort intéressant, merci d'apporter vos témoignages,

 

Best Vibes

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  • 3 mois après ...

Je citerais une phrase que j'ai entendu dans un reportage une fois que je trouve très sensée "Le cannabis n'est pas un risque, c'est les différents profils de consommations qui peuvent en être un". Ca résume très bien ton histoire je trouve :)

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  • 4 semaines après ...