Addiction au cannabis, que peuvent faire les parents


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zoom.gif?1297793919 Les proches d'un jeune qui consomme régulièrement du cannabis peuvent agir afin de lui venir en aide pour le sortir de son addiction. Le Dr. Lafaye qui soigne des jeunes accros au cannabis dans un hôpital parisien, donne dans l'hebdomadaire français “L'Express”, des pistes à suivre, sous la forme de six commandements.

 

 

Comment aider ses enfants à arrêter de fumer du cannabis? Selon le Dr. Lafaye, il y a six règles à observer.

 

Ouvrir la discussion

 

Ne dites pas: “Ton problème, c'est le cannabis.” Dites: “Si tu fumes, c'est que quelque chose ne va pas. Essaie de m'expliquer ce qui se passe.”

Pour beaucoup de parents, la conversation se réduit en effet au cannabis et à ses conséquences... Or, fumer n'est qu'une manière de tenir à distance des problèmes qui existaient auparavant.

 

Montrer sa préoccupation, plutôt que menacer

 

Ne dites pas: “Si tu continues comme ça, tu vas finir à la rue”, mais “je suis inquiet pour toi.”

Ce sont les marques d'attention et d'empathie qui peuvent restaurer le dialogue avec des jeunes qui se sentent en échec sur tous les plans, scolaire, familial, amoureux.

 

Réagir tout de suite

 

Ne dites pas: “Tu files un mauvais coton, ça va passer”. Dites: “Tu ne vois plus tes amis, tu n'as plus envie de rien... Est-ce qu'on peut se parler?”

Les parents abordent trop souvent le problème avec deux à trois ans de retard.

 

Évoquer les changements psychologiques observés

 

Ne dites pas: “Tu bousilles ta santé.” Dites plutôt: “Tu te sens peut-être mieux sur l'instant, mais moi, je vois que plus le temps passe et plus tu es angoissé.”

La santé, c'est une notion abstraite pour les ados. Pas le mal-être.

 

Fixer des interdits, en expliquant les raisons

 

Ne dites pas: “Je ne veux plus croiser ton copain Untel à la maison.” Dites: “Untel ne viendra plus à la maison, regarde autour de toi: il n'y a plus que des gens qui fument, tu devrais revoir tes anciens copains.”

 

Poser des limites (plus d'argent de poche, plus de sorties), c'est bien. Leur donner un sens, c'est mieux.

 

Laisser le médecin décider de l'opportunité d'un test urinaire

Ne dites pas: “Tu vas faire un test d'urines, on verra bien si tu fumes ou non!” Dites: “Tu me dis que tu as arrêté de fumer, discutons-en avec un médecin.”

La plupart des jeunes sont dans le déni vis-à-vis de leur addiction. Leur imposer un test ne fait qu'accentuer leur défiance.

 

Source: Aufaitmaroc

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Hello

 

En lisant ces 6 règles je me dit vraiment que la prévention en France, c'est pas le top...

 

Mon jeune fume de l'herbe donc il a d'énormes problèmes, il se sent en échec sur tous les plans et souffre d'un profond mal-être. En plus ce sont ses nouvelles fréquentations qui l'on fait virer dans le mauvais chemin... C'est amis d'enfance ? Non !!! Impossible !!!

 

Et pourquoi mon jeune ne serait pas normal comme les autres, réussissant dans la vie et profitant de celle-ci chaque jour ?

Pourquoi mon jeune n'aurait pas découvert ce produit avec ses amis d'enfance et décider d'en consommer parce-que c'est toujours mieux que d'être ivre mort tous les weekend comme la plupart des jeunes français ?

 

Je trouve leur résonnement vraiment stupide, chacun a un rapport différent avec le cannabis.

Je pense aux jeunes qui vont lire c'est 6 régles... Que vont-il pensez d'eux-même...

 

Peace à tous

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Hola !

 

En lisant ces 6 règles je me dit vraiment que la prévention en France, c'est pas le top...

 

C'est sûr que la prévention en France n'est pas au point ! Pour ce qui est des "règles", ou "commandements" je trouve ça un peu fort ... pistes à suivre ou conseils auraient amplement suffit comme vocabulaire !

Il y a une connotation ''recette miracle'' dans cette formulation. Si il y en avait une, elle serait connue !

 

Cependant, ce type de conseil reste utile pour des parents désorientés face à la consommation de leurs jeunes. Cela a au moins le mérite d'ouvrir la communication pour les familles qui ne savent pas par où initier le dialogue.

 

Mon avis est, pour une prévention efficace (pas seulement pour les drogues), qu'il faut commencer à la primaire.

Ainsi, ils arrivent un peu moins "bisounours" dans les collèges (lieux de beaucoup de maux et de peu de mots).

Après, j'ai envie de dire que l'adolescence c'est un peu la roulette russe ... ça passe ou ça casse ! ... et quand ça passe mal c'est rude et des fois long pour tout le monde autour ! Tenir bon ... mais surtout TENIR !

Pourquoi les ados aiment tant se retourner la tête comme ça dans nos cultures occidentales ?

C'est un phénomène récent car il y quelques décennies la problématique (addictions/violence/irrespect/mal-être/...) ne se posait pas ! ... et face à la nouveauté on est souvent démuni !

La société entière est en perte de sens et de repères ... pas étonnant que les ados le soient aussi !

 

++

Modifié par Jah-sticK
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Invité Tabac.Haschich.Coca

Salut à tous,

 

Avec les eclairages de la science :siff: , on sait que le cannabis nuit au devellopement du cerveau pour toutes sa phase de "croissance", c' est à dire jusque grosso modo 25 ans.

Encourager toute consommation plus qu'exceptionnelle avant cet age est un parti pris, ce n'est pas le mien.

Certes, certaines personnes qui consomment très regulierement s' en sortent pas mal mais ce n'est pas le cas de la majorité des jeunes, d'autant plus que meme pour ceux qui "phénotypiquement" sont des jeunes adultes solides,cette consommation reguliere influe sur leur construction.

 

c'est toujours mieux que d'être ivre mort tous les weekend comme la plupart des jeunes français ?

 

Je suis pas d' accord, à mes yeux fumer des petards tout les WE ou se mettre un murge, c' est kiff kiff, c'est à dire pas top et souvent plus symptomatique que problématique.

 

Après contrairement à ce spécialiste, je pense que dans les faits, les parents ont aussi une conduite à adopter au-dela du dialogue pour aider ces jeunes qui est souvent le contraire de celle qu'ils mettent en oeuvre.

 

Je donne pas de leçon car je n'ai pas été et ne suis pas l' exemple à suivre sur biens des plans mais je donne mon point de vue.

 

A+

 

T.H.C.

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Salut

il est vrai quel'on a une vie de fou,notre société va mal et certains de nos enfants en subissent les conséquences.Il faut bien comprendre qu'il y a une différence entre le cannabis récréatif et l'addiction,certains de ces conseils peuvent etre utiles quand les liens sont coupés avec nos progénitures.Par compte rien que le mot"commandement" me fait peur ,c'est tout à fait ce genre de mot qui m'a fait braver l'interdit quand j'étais plus jeune.

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Salut !

 

Pour ma part je pense ceci :

 

Instaurer un dialogue avec un jeune qui fume du cannabis peu être délicas. Aider son enfant à arrêter totalement est quasiment impossible. Celà dépend totalement de lui. Au lieu de lui prendre le tout pour le jetter et le punir, tenez le / la occupé(e) à autre chose sans pour autant parler de cannabis. Sauf si il/ elle lance le sujet.

 

En cas d'échèque scolaire le cannabis est nommée comme la cause. J'y vois plutot une opportunité.

Vous voulez que votre enfant ai de bonnes notes ? Donnez lui de l'argent en échange =)

Vous le motiverez ainsi à améliorer ses résultats à l'école tout en le forçant réduire sa consommation.

 

Bien entendu ceci créera un revenu en plus pour le jeune qui ira peu-être acheter plus de cannabis. L'idéale après c'est l'auto-prod. Suffira de retirer la conso de ce qu'il recoit pour les notes =)

L'auto-prod peu parraitre un peu en opposition avec le baisse de consommation de cannabis. Mais celà ne vaut - il pas mieu que de le laisser cotoyer des dealeurs qui lui refilerons de la merde ?

 

De plus celà force le jeune a s'occuper de ses plantes au quotidiens, lui donnant des bases de résponsabilité.

"Bahh t'as butté toutes tes plantes... Normal qu'il n'y a plus rien a fumé"

 

Enfin bon au final la solution est la même partout. Aborder le sujet en douceur, voir par le biai d'un autre sujet. Suivre la conversation sans jugement en restant le plus possible de la bonne ambiance. Car une gène chez le jeune ne vous permettra jamais de remonter à la source du problème.

 

Je finirai par dire qu'une grande majorité des fumeurs réduisent leurs consommation lorsqu'ils trouvent un emploi.

Normal, il n'y a plus le temps...

 

Après que l'on ne vienne pas me dire que l'alcool est moins dangereux que le cannabis avec des mecs qui ce bourrent au wisky à 7H du mat.

 

A voir ce que vous en pensez de la façon dont je vois la chose.

 

Cannabicallement Wannajamm !

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Salutation :respect:

 

Je fume quotidiennement,

Je sort voir mes amis tout les weekend !

J'ai une relation amoureuse durable !

Je suis en pleine recherche d'emploi !

J'ai une très bonne sociabilités.

 

Mais j'ai pourtant ce problème d'addiction, je ressent cette effet de besoin. jamais la journée mais le soir avant de dormir.

 

Comme quoi les problèmes d'addiction ne sont pas toujours lié aux problèmes sociaux, j'ai une vie très bien mené je suis très bien dans ma peau et très alaise avec les autre personne, mais je remarque quand même que j'ai un problème d'addiction lié au cannabis.

 

La petite anecdote à retenir, c'est qu'avant de commencer a consommer régulièrement, j'étais déscolarité, in-social, timide, mal dans ma peau, je ne sortais jamais et passer ma vie sur des jeux vidéos..

 

Ce que je me dis maintenant C'est que a défaut d’arrêter complètement je me rationne, une ou deux douille par soir juste avant de dormir.

Et cela suffit amplement.

 

Ganja80. :bong:

Modifié par ganja80
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Hop,

C'est toujours mieux que d'être accro aux antidépresseurs vendus par les labs......faut savoir se fixer des limites même si on a plutôt tendance à vouloir les dépasser quand on est ado.....et c'est souvent à cet âge qu'on commence à weeder....

Je crois pas vraiment qu'on devienne associal en consommant de la weed de façon modérée, on a une autre idée du monde qui nous entoure, voilà tout......

Y'aura toujours un pourcentage de jeunes qui ne se fixeront pas de limites et qui tendront vers des addictions plus destructrices de la santé physique et mentale......et pour ceux là, j'ai pas la solution......

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Hola !

 

@ cana-son :

FAUX et TOTALEMENT FAUX.

je suis un enfant des années 70-80 et j'ai connus les Boums où la soulographie, la baston, la drogue (cannabis) et les filles étaient notre principale activité.

J'ai trainé les bals de cette époque et je peux attester que nous n'étions pas différents des jeunes d'aujourd'hui

c'etait pas le pays des Bisounours chez nous...

 

Je suis né dans la même tranche ! ;-) ... et en effet c'était pas plus tendre comme époque ! (moins violente qu'aujourd'hui???) !

... mais je voulais dire récent dans l'histoire de la société "moderne" ... donc nouveaux malgré tout ! J'avoue quelques décennies porte à confusion !

Et mes témoignages de parents et grands-parent ne font pas état d'autant de souffrances d'adolescents de leurs temps !

... mais ils vivaient peut-être chez les bisounours (j'en doute) !

 

peace !

++

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Pourquoi toujours créer des règles, des commandements, ect ?

 

Si le jeune ne vas pas bien, fumer n'en est pas la cause cela va juste ne pas l'aider à régler ses problèmes.

On peut fumer du canna et être bien dans sa peau. C'est comme tout on peut fumer et être équilibré ou non..

J'avais des fréquentations qui fument du canna et se drogue à d'autres drogues dures (keta, mdma, cocaine, ect), je vois bien que fumer des joints ce n'est pas assez pour eux à cause de problèmes dans leurs vies et d'autres de mes amis se contentent juste d'alcool et d'herbe pour délirer entre potes mais ça ne vas pas plus loin.

 

Pour en revenir à l'addiction au cannabis c'est très différent des drogues dures selon moi, ou même du tabac.

J'ai l'habitude de fumer tout les jours, cela fait 3 semaines que je n'ai plus rien à fumer et je ne pètes pas les plombs, ça m'embêtes juste. Un dicton dit qu'il ne faut pas abuser des bonnes choses, selon moi cela vaut pour toute les choses de la vie, il faut trouver le juste milieu entre trop et pas assez.

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ce qui me dérange le plus c'est le côté systématique de relier une consommation de cannabis à d'éventuels problèmes qu'un "jeune" pourrait développer (social, affectif, scolaire...), comme si il fallait une "raison" pour consommer.

Le simple plaisir de "s'en mettre une bonne avec les potes" n'a pas l'air de tenir la corde par exemple.

 

Pourtant, quand j'avais 16 ou 17 ans, c'est à dire il y a plus de 20 ans de ça je me souviens bien que c'était inscrit dans un délire collectif plus que pour "régler des problèmes" ou même y échapper. La capacité à faire la part des choses me semble un peu plus fondée, inviter le "jeune" à faire la part des choses et à se positionner me semble un peu plus responsable comme discours.

 

Perso, je sais que mes gamins y toucheront à un moment donné, je préfère et de très loin, anticiper et accompagner leur "regard" sur les drogues (j'y inclue alcool) que de tenter de diaboliser la chose pour les dissuader.

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Bonjour,

 

Étant parent d'un ado de 14ans( il ne fume pas),et fumeur (de weed) depuis plus de 25 ans,

je pense que le dialogue est primordiale,et que l'information doit être le plus juste possible,

 

C'est un sujet que j'aborde avec lui de temps en temps,(de plus en plus depuis qu'il est aux collège)

Jamais je banalise le cannabis dans nos discutions,car ce n'est pas anodins.

.Quand on vois le % deTHC,(de plus en plus élevé avec le temps)que contiennent certaines varitées.

Il faut savoir qu'il y a pas mal de jeunes en HP suites à des pétages de plomb du aux thc,

le thc n'en est peut être pas la cause ,mais peus servir de déclencheur pour certains problèmes psychologique

et temps que le corps,le cerveau ne sont pas finis d'être former,et que la phase d'apprentissage n'est pas finis,

il vaut mieux éviter sa consommation .

 

Donc pour moi,l'information(la vraie),la communication,mais pas l'interdiction.

 

;-)

Modifié par styki
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oui voilà, mettre le produit au même niveau que les autres en adaptant le discours afin qu'il y ai une prise de conscience responsable et non juste un souhait de transgression.

 

Même si leurs parents sont fumeurs, j'aimerais si possible que les mômes y arrivent sur le tard si il doivent y arriver. Mais d'un autre côté, ce n'est pas en alimentant de faux semblants que je pense mon discours cohérent.

En d'autres termes : tu y sera confronté. Maintenant, voilà ce que c'est "vraiment", les "vrais" risques et les conséquences possibles. C'est le discours que m'avait tenu ma maman quand j'avais 15 ans et 25 ans plus tard, il est toujours d'actualité et m'a permis d'éviter les dangers de la sur-consommation.

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