Légalisation du cannabis : les lois sur le tabac et l’alcool servent d'exemple


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 Les Etats qui envisagent de légaliser la consommation de cannabis devraient prendre en exemple sur les lois qui régissent la vente et la consommation de tabac et d’alcool

 

 

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Légaliser le cannabis, oui, mais dans quelles limites ? L’exemple pourrait bien venir de ceux que l’on surnomme volontiers les « drogues légales » : le tabac et l’alcool. La suggestion émane de la RAND Corporation. Cette organisation dédiée à la recherche de solutions pour les défis de politique publique a consacré un article à ce sujet dans l’American Journal of Public Health ce 17 avril.
 
Elever les prix et limiter les variétés
Depuis novembre 2012, l’usage récréatif de marijuana est légal dans les Etats américains de Washington et du Colorado. Une décision sans précédent puisque même les Pays-Bas n’en sont qu’à la dépénalisation. Les lois se sont donc créées ex nihilo. Les autres Etats envisageant de suivre l’exemple s’inspireront certainement de ces « modèles. » Mais ils pourraint aussi regardeer  du côté des législations régissant production, vente et consommation d’alcool et de tabac, selon la RAND Corporation. Car les questions, bien que moins épineuses, se ressemblent fortement : comment autoriser au mieux les différents aspects de la commercialisation, tout en travaillant à une réduction des problèmes qui en découlent ?
 
« Les leçons des dernières décennies de régulation de l’alcool et du tabac offrent quelques pistes aux décideurs qui envisagent des alternatives à l’interdiction du cannabis, et qui s’intéressent à une approche de santé publique », estime Beau Kilmer, co-directeur du Centre de Recherche sur les Politiques en matière de Drogue et co-auteur de l’article. Dans les faits, plusieurs approches semblent judicieuses. Les membres de la RAND Corporation citent notamment le maintien de prix élevés pour limiter la consommation de cannabis, la mise en place d’un monopole d’Etat des ventes et de la distribution, la limitation des variétés disponibles à la vente et de la publicité, la restriction de l’usage dans les lieux publics.
 
Des législations variables
Les Etats de Washington et du Colorado n’ont pas attendu ces conseils pour adapter les législations. Dans les deux Etats, l’achat de marijuana est limité aux citoyens de plus de 21 ans. Les quantités aussi sont limitées : 28,3 g de cannabis réutilisable, 452 g d’infusion de marijuana solide et un peu plus de 2 kg d’infusion de marijuana liquide pour l’Etat de Washington. La production et la vente sont soumises à licence dans les deux Etats. Si le Colorado autorise toutes les formes, l’Etat de Washington semble plus restrictif.
 
L’exemple du Colorado n’inspire d’ailleurs pas les spécialistes de la RAND Corporation. « En se basant sur l’expérience nationale fournie par l’alcool et le tabac, il semble prudent – d’un point de vue de santé publique – d’ouvrir progressivement le marché du cannabis […] et de prévenir une commercialisation trop rapide, tout en le rendant disponible aux adultes responsables », détaille Rosalie Liccardo Pacula, co-directrice du Centre de Recherche et co-auteur de l’article. Il est clair que la vente de cannabis au Colorado a été tout sauf progressive : quelques mois après l’autorisation effective, des distributeurs automatiques de cannabis sont déjà disponibles. Sans contrôle d’identité ou de limitation de quantité.

 

Par Audrey Vaugrente

 

Source : https://www.pourquoidocteur.fr/Legalisation-du-cannabis---les-lois-sur-le-tabac-et-l-alcool-servent-d-exemple-6243.html

 

 

 



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Salut

 

Le problème c'est qu'ils ne peuvent tout simplement pas, le cannabis n'a rien à voir avec le tabac ou l'alcool, il est d'ailleurs entre autre utilisé comme médicament.

Ils parlent de santé publique mais où est le problème de santé pour tous les utilisateurs de consommables, pommades ou encore vaporisation ? J'veux dire à ce niveau il est nettement plus dangereux de boire du café ou de mal se nourrir pour la santé, pourtant on ne fait rien de ce côté.

 

De plus le cannabis leur met un coup de veste en se voyant autorisé : pendant la prohibition ce que l'on rattachait presque systématiquement au cannabis c'était bien sa culture. C'est toujours ancré et dans les pays où c'est autorisé beaucoup s'adonnent au jardinage, en plus de la consommation de la plante.

 

Alors si on se retrouve avec des "bureaux de cannabis" au même titre que les bureaux de tabacs les gens vont simplement faire pousser eux même leurs variétés vu qu'ils proposent de limiter le choix, s'associer entre cannaculteurs façon CSC et ainsi court circuiter le grand réseau. Ils n'y gagneront rien.

 

Mais comme au canada on voit qu'ils essayent d'interdire la production personnelle juste pour asseoir un monopole encore plus important, ils commencent à réaliser que le cannabis est un produit très facilement cultivable et accessible

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