"technique de torture" fin de flo


Messages recommandés

Salam Halicoum amis planteurs,

 

j ecris ce post pour kvs m eclairiez un tantinet, j ai lu sur un forums de solocannabis.com (excellente adresse pour ceux ki parlent l espagnol) que l on pouvait faire des entailles a la base du tronc dnos cheres ptites plantes style 2, 3 jours avant la recolte pour lui faire enclencher comme un systeme de defense. Se sentant affaiblie et sur le point de mourrir, cette reaction ferait gonfler un poil plus les tetes....

 

Info ou intox Ô grands sages.....

 

Desole pour les puristes qui trouve que c est un peu barbare, mais la fin justifie les moyens.... ;-)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

slt a toi!!moi ossi j'ai entendu sa...sa ferait strésser la plante et sa enclencherait une augmentation de sève.je pense ésséyer sur kelke plant cette année jte tiendré o courant pr le résultat ;-)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Cool!

 

En fait ca a l air de marcher. J ai un pied que j ai fait partir en 2 branches pricipales et ya a peine trois jours jl ai fendu a la jointure. Ptit rafistolage rapide avec une ficelle histoire kelle me finisse la flo et effectivment, les tetes ont pris dl embonpoint ;-) .

 

Du coup j ai entaillé le reste de mes pieds (chai pas kelle sorte de zeb j ai mais la flo est hyper courte) et jvs tient au jus.

 

Hasta luego jardineros!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Fiche technique n° 158 - THC - Les facteurs

 

Les facteurs qui favorisent la production de THC

 

De nombreux facteurs influencent la production de THC. En général, plus une plante est âgée, plus sa capacité à produire du THC est grande. Toutefois, cela n'est vrai que si elle reste saine et vigoureuse. La sécrétion de THC exige une quantité et une qualité adéquates de lumière. Il semble bien qu'aucun des processus de la biosynthèse ne peut se dérouler correctement si une lumière insuffisante empêche le plein fonctionnement de la photosynthèse. Des recherches (Valle et al. 1978) ont montré que la quantité de THC est deux fois plus importante avec une photopériode de 12 heures plutôt qu'avec une photopériode de 10 heures. On sait que les températures élevées favorisent l'activité métabolique et la production de THC. La chaleur intensifie aussi la sécrétion de résine, peut-être en réaction à la menace de dessiccation florale. La résine se concentre dans les têtes des trichomes glandulaires : toutefois elle ne bouche pas directement les pores du calice pour empêcher la dessiccation. Les têtes résineuses serviraient à intercepter les rayons du soleil, réduisant ainsi leur impact sur la surface des feuilles et l'augmentation de la température. Et du même coup, la résine protégerait le THC, que la lumière et la chaleur excessives dégradent. Dans une variété psychoactive, l'activité biosynthétique doit être maintenue à un niveau tel que la quantité de THC produite soit nettement plus grande que celle qui est détruite.

L'un des paramètres les plus intéressants de la production de THC - et l'un des moins bien compris - est le taux d'humidité. La plupart des variétés de cannabis psychoactif poussent dans des régions qui sont sèches, du moins pendant la période de maturation. L'intensification de la production de THC en réponse aux conditions arides expliquerait ainsi les vertus psychoactives de ces variétés. H faut néanmoins noter que des lignées à forte teneur en THC poussent aussi dans des conditions très humides (serres et zones équatoriales) et donnent de la résine en abondance. Le cannabis ne semble pas produire plus de résine en réponse à un sol sec, mais bien plutôt à une sécheresse de l'atmosphère. Laisser sécher les plantes en les privant d'eau pendant les dernières semaines de la floraison ne favorise pas la production de THC, mais une atmosphère aride peut la stimuler. Un plant de cannabis en floraison a besoin d'eau afin de permettre l'acheminement des substances nutritives par les voies de la biosynthèse.

 

En fait, il n'existe aucune méthode confirmée pour « forcer » une production accrue de THC. De nombreuses techniques sont dérivées de vieilles traditions mal comprises. Ainsi, en Colombie, les paysans « cernent » la tige principale, ce qui bloque le flux d'eau et de nutriments entre les racines et les rameaux. Il n'est pas sûr que ce procédé augmente la teneur finale en THC, mais il accélère la maturation et donne aux têtes une teinte jaune doré (Partridge 1975). Les planteurs clandestins transpercent parfois les tiges avec des clous, des éclats de pin, des boulettes d'opium ou des cailloux afin de favoriser la floraison, la production de THC et de renforcer le goût des têtes. Cependant, l'efficacité de ces techniques populaires n'a pas encore été confirmée par des résultats empiriques ou des recherches scientifiques. On sait, en revanche, que les relations de symbiose entre diverses plantes cultivées côte à côte influencent la production de leurs huiles essentielles. On peut essayer de cultiver le cannabis avec des orties, pour tenter de stimuler la production de résine. Il est fort possible qu'à l'avenir, on découvre des techniques agricoles favorisant la biosynthèse du THC.

On considère en général qu'en matière de production de THC l'état de santé de la plante est décisif. Bien évidemment, le génotype de la plante, qui résulte de la sélection des graines, est le facteur de base qui détermine les niveaux de THC. Vient ensuite l'alimentation en substances nutritives organiques, en eau, en lumière solaire ; de l'air frais, de l'espace vital pour croître et du temps pour mûrir : voilà les facteurs clés pour produire, en toutes circonstances, du cannabis riche en THC. Le stress dû à des perturbations dans l'environnement limite l'expression intégrale du phénotype et le potentiel cannabinique. La stratégie défensive du cannabis consiste à s'adapter en sécrétant des résines chargées de THC ; une plante saine est évidemment plus apte à mettre en ½uvre une telle stratégie. « Forcer » des plantes à produire est un idéal pervers, contraire aux principes de l'agriculture organique.

Les plantes ne sont pas des machines que l'on pourrait contraindre à travailler plus vite et plus dur pour produire davantage. Leurs processus vitaux reposent sur des équilibres naturels qui assurent leur survie jusqu'au moment de la reproduction. Tout ce que les cultivateurs et les chercheurs peuvent faire, c'est leur fournir ce dont elles ont besoin pour croître sainement et les guider jusqu'à maturation.

Il existe différentes techniques pour forcer ou accélérer la floraison du cannabis. On ne force pas la production de THC, mais on raccourcit le temps nécessaire à la floraison et les fleurs éclo-sent plus vite. La plupart de ces techniques consistent à priver les plantes de lumière pendant les longues journées d'été afin d'induire une floraison et une différenciation sexuelle précoces. Pour ce faire, on déménage parfois les plantes dans un abri complètement sombre pendant 12 heures tous les jours, jusqu'à ce que les têtes soient mûres. On simule ainsi un cycle lumineux d'automne et on peut provoquer la floraison à n'importe quel moment de l'année. Si les plantes cultivées en plein air ne sont pas trop hautes on peut les bâcher pendant quelques heures au lever ou au coucher du soleil. Mais il sera plus facile de modifier la photopériodicité en serre : on peut utiliser pour cela des rideaux opaques pour recouvrir les plantes. La production de cannabis psychoactif exige 11 à 12 heures d'obscurité ininterrompue afin d'induire la floraison et au moins 10 heures de lumière pour produire une quantité adéquate de THC (Valle et al. 1978). Dans une serre, on a besoin de lumière artificielle seulement pour allonger la durée du jour, tandis que le soleil fournit l'énergie nécessaire à la croissance et à la biosynthèse du THC. On ignore pourquoi 10 heures minimum (et, de préférence, 12 à 13 heures) de luminosité sont requises pour obtenir une teneur élevée en THC. Celle-ci ne dépend pas de l'énergie solaire accumulée puisque l'on peut provoquer des réactions à la lumière et intensifier la production de THC avec une simple ampoule de 40 watts. Une explication fort plausible serait qu'un pigment sensible à la lumière (sans doute un phytochrome) agit comme un contact et signale à la plante qu'il est temps d'entamer le cycle de la floraison. La production de THC est probablement associée au démarrage de la floraison provoqué par la modification de la photopériode.

 

Les températures nocturnes fraîches semblent favoriser la floraison chez les plantes qui se sont déjà différenciées sexuellement.

Mais des périodes froides prolongées provoquent un ralentissement des processus métaboliques et un arrêt de la croissance. La plupart des variétés de cannabis cultivées dans des zones tempérées sont sensibles aux signes de l'automne qui approche et réagissent en démarrant leur floraison. Par contraste, les variétés tropicales, comme la thaïe, réagissent souvent peu à de tels signes et n'accélèrent jamais leur développement.

Contrairement à ce que pensent de nombreuses personnes, le fait de planter du cannabis tard peut, en fait, favoriser une floraison précoce dans des climats tempérés. La plupart des planteurs s'imaginent qu'en plantant tôt ils donnent du temps à la plante pour fleurir et qu'elle parviendra à maturité plus rapidement. Ce n'est souvent pas le cas. Les semis démarrés en février-mars poussent pendant 4 à 5 mois de photopériodisme croissant, avant que les jours raccourcissent après le solstice d'été en juin. Cela donne des plantes végétatives énormes, qui risquent de produire des inhibiteurs de la floraison pendant les jours où la photopériode est longue. Quand les jours commencent à raccourcir, la floraison peut être réduite à cause de ces inhibiteurs, qui s'accumulent dans les feuilles préflorales. Puisque la formation de têtes prend de 6 à 10 semaines, le retard initial peut retarder le moment de la récolte jusqu'en novembre ou en décembre. Le cannabis semé pendant les courtes journées de décembre ou de janvier se différencie sexuellement vers mars ou avril. Il donne en général peu de fleurs et se régénère en vue de la longue saison qui approche. On n'a pas observé une puissance accrue chez les vieilles plantes régénérées. Les plantes démarrées fin juin ou début juillet, après le solstice d'été, sont seulement exposées à des photopériodes décroissantes. Quand elles sont assez âgées, elles commencent immédiatement à fleurir, peut-être parce qu'elles n'ont pas accumulé autant d'inhibiteurs de la floraison. Elles entament la période de floraison de 6 à 10 semaines avec suffisamment de temps pour mûrir avant les dernières journées chaudes d'octobre. Ces plantations tardives donnent des plantes plus petites, dont le cycle végétatif est plus court. Cela pourrait se révéler intéressant pour la recherche en serre, où il est fréquent que les plantes deviennent trop grandes pour être manipulées aisément avant le début de la floraison. Les plantations tardives après le solstice d'été bénéficient presque d'emblée de photopériodes courtes. Néanmoins, la floraison est retardée jusqu'en septembre puisque la plante doit encore se développer avant d'atteindre l'âge de la floraison. Malgré ce retard, les plantes de taille réduite produisent rapidement d'abondantes grappes fleuries, dans une ultime tentative de se reproduire.

Il semble bien que des fortes concentrations de substances nutritives ont un impact sur la détermination du sexe ainsi que sur le développement floral du cannabis. Au stade des semis, des niveaux élevés d'azote dans le sol paraissent favoriser les plantes pistillées ; par contre, pendant la floraison, ils risquent de retarder la maturation et d'induire une poussée foliaire excessive des têtes. Le phosphore et le potassium sont tous deux essentiels à la maturation florale du cannabis. Des engrais à haute teneur en phosphore, véritables « boosters de floraison », sont vendus dans le commerce. Chez certaines plantes, ils permettent d'accélérer la floraison. Toutefois, les plants de cannabis sont souvent brûlés par les engrais fortement phosphores qui sont en général très acides. Une méthode plus sûre consiste à utiliser des sources naturelles de phosphore : des phosphates colloïdaux, de la phosphorite ou de la poudre d'os ; ces produits traumatisent moins la plante en pleine maturation. Ils constituent une bonne source de phosphore, dont les effets à long terme sont avérés. Par ailleurs, les engrais chimiques donnent parfois un goût métallique et salé aux têtes. De façon générale, les concentrations extrêmes de substances nutritives nuisent à la croissance d'ensemble de la plante.

Certaines hormones, comme l'acide gibbérellique, les cytokinines et les auxines, sont disponibles dans le commerce. Mais elles peuvent avoir des effets étranges. Dans certains cas, elles stimulent la floraison - mais elles risquent également de provoquer des inversions sexuelles. La physiologie des plantes n'est pas simple, et les résultats en la matière sont le plus souvent imprévisibles.

 

Source : R.C.Clarke

 

Cordialement.

  • Like 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.