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Yop,

 

Je n'arrive toujours pas à trouver la décision de l'office de la santé!!! Est-ce qu'ils ont pris leur décision au moins? Si quelqu'un sait quelque chose qu'il le fasse savoir :supair:

 

Enfin bref... le journal "Le Matin" ne nous aide pas vraiment, regarder l'article d'aujourd'hui...

 

Un article très très pauvre... ma foi

 

Bonne journée

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Yep !

 

J'ai lu cet article ce matin dans le train.. Et ça laisse perplexe, cette façon de dramatiser les choses alors que 15 jours avant, la commission fédérale diffusait un communiqué de presse bien plus éclairé. J'ai fait un copié-collé, je vous le mets en dessous (et en lien).

 

Attention: il s'agit de la commission fédérale et pas de la commission du national qui devait se prononcer le 18 janvier. Toujours pas de nouvelles de ce côté-là..

 

A plus !

 

 

 

Département fédéral de l'intérieur DFI

Commission fédérale pour les problèmes liés aux drogues CFLD

Communiqué de presse

Date 07.01.2008

 

Consommation de cannabis :

 

Réglementation et non répression

 

La Commission fédérale pour les questions liées aux drogues (CFLD) continue à se mobiliser pour la dépénalisation de la consommation de cannabis. Le taux de THC a augmenté au cours de ces dernières années et les risques pour la santé sont mieux connus. Dans l’ensemble, la consommation s’est stabilisée à un niveau élevé ; certains signes isolés indiquent même une tendance à la baisse. Aucune nouvelle découverte fondamentale n’a été faite dans le domaine. C’est pourquoi la Commission s’en tient à sa recommandation de principe de ne pas pénaliser la consommation de cannabis. Elle s’engage pour un modèle de réglementation dans lequel la consommation de cannabis dans certaines situations ou dans certains lieux peut être punie comme une infraction passible d’une peine d’amende (par ex. : consommation interdite dans les lieux publics ou dans l’enceinte des écoles).

 

C’est la conclusion à laquelle aboutit la CFLD dans le cadre de l’actualisation de son Rapport sur le cannabis de 1999, qui avait servi de base au Conseil fédéral pour l’élaboration de sa proposition de révision de la Loi sur les stupéfiants (LStup). A ce jour, la répression de la consommation n’a pas pu apporter la preuve de son efficacité, et les expériences faites avec l’alcool et le tabac montrent que les mesures de réglementation peuvent améliorer la protection de la jeunesse.

 

Pas de banalisation de la consommation de cannabis : Les conséquences de la consommation de cannabis montrent qu’une banalisation n’est pas justifiée – pas plus d’ailleurs que celle de n’importe quelle autre substance psychoactive. Les dégâts causés par la fumée de cannabis sur les poumons sont prouvés et plus importants que ceux provoqués par la cigarette. Cependant, il n’est pas possible d’en inférer une augmentation générale de la menace pour les individus ou la société.

 

 

 

Changement des produits du cannabis : Depuis 2002 environ, les chiffres de la consommation sont stables et amorcent même une baisse. La teneur en substance active des produits du cannabis a toutefois augmenté. Les répercussions sont difficiles à évaluer de manière globale. Les consommateurs avertis fument manifestement moins pour obtenir l’effet recherché. L’atteinte à leurs poumons est, de ce fait, moins importante. Chez les personnes inexpérimentées, par contre, des conséquences désagréables et des états de panique peuvent être générés. Si des dépendances peuvent s’ensuivre, elles ne sont pas automatiques. Cannabis et maladies psychiques : Le lien entre consommation de cannabis et risque accru de développer une maladie psychique a été prouvé entre-temps.

 

Toutefois, on ne sait toujours pas si le fait de consommer du cannabis augmente le risque d’être atteint d’une maladie psychique ou, à l’inverse, si les personnes souffrant de problèmes psychiques ont plutôt tendance à consommer du cannabis. Bilan : A la lumière de ces résultats, la CFLD conclut que, même si la problématique du cannabis n’est toujours pas résolue, la prévention et la thérapie mises en oeuvre dans les conditions d’un marché fortement réglementé produiraient beaucoup plus d’effets que dans le contexte de la prohibition actuelle.

 

Etude :

Cannabis 2008 : Etat des lieux et recommandations de la Commission fédérale pour

les questions liées aux drogues (version abrégée)

 

La publication est disponible, en français et en allemand, sur le site Internet de la

CFLD www.psychoaktiv.ch.

Renseignements :

Geneviève Ziegler, adjointe aux questions toxicomanie, Lausanne

Tél.: 021 / 315 72 15 ou 079 / 791 89 20

Dr. med. François van der Linde

Président de la Commission fédérale pour les problèmes liés aux drogues

 

EDIT: à lire aussi pour les intéressés, l"Etat des lieux en 2008", même lien que plus haut, puis télécharger le pdf sur la droite.

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Yop,

 

j'avais déjà lu cet article sur le site de l'OFSP...

 

par contre j'ai trouvé ça07.3904 - Motion Culture de chanvre. Renverser le fardeau de la preuve

 

ça c'est des belles accusations...

 

Il faut mettre un terme à ces combines illégales et mafieuses

 

Heu pardon?

 

C'est un problème à régler ça? C'est comme ça qu'on va protéger les jeunes??? C'est en réglementant encore plus les cultures de chanvre suisse que moins de shit et de beuh va passer par les douanes?

 

Mais quand est-ce que l'état fera quelque chose pour les jeunes en galère...

 

Et puis un petit article du Matin : Les fumeurs de joints se feront-ils bientôt amender?

 

ça va plus dans le bon sens, mais bon ça suffit pas... Par contre, d'après cet article, le contre-projet va bien se faire. Reste plus que ça passe (on espère quand même) mais je crois que ça se décidera en juin...

 

Voilà voilà

 

Bonne journée

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  • 4 semaines après ...

Hellooo

 

Chers amis suisses j'ai le regret de vous annoncer une mauvaise nouvelle:

La commission de la santé publique du National ne veut pas entendre parler de dépénalisation de la consommation de cannabis.

 

D'un certain coté je suis contre une dépénalisation et pro légalisation contrôlée...

 

Par 10 voix contre 8, elle a rejeté vendredi le projet que voulait élaborer son homologue du Conseil des Etats.

dommage c'est pas passé loin ;-)

 

Il s'agirait d'autoriser les personnes majeures à consommer, posséder ou cultiver du cannabis pour leur usage personnel. Ce texte servirait de contre-projet à l'initiative populaire «pour une politique raisonnable en matière de chanvre protégeant efficacement la jeunesse», qui va plus loin et veut aussi réglementer le commerce des produits psychoactifs dérivés du chanvre.

 

Les fronts semblent ainsi aussi figés qu'en 2004. A l'époque, le National avait fait capoter, contre l'avis du Conseil des Etats, le projet de libéralisation de la consommation de cannabis élaboré par le gouvernement.

 

L'avenir du contre-projet dépend désormais de la commission du Conseil des Etats. Il devrait vraisemblablement être enterré, pour des questions de délai légal et pour éviter un bras de fer inutile. La Chambre des cantons doit en effet impérativement débattre de l'initiative populaire avant le 13 juillet.

 

Le camps des partisans d'une dépénalisation de la «fumette» réunit en majorité des radicaux, des socialistes et des Verts. Les opposants sont quant à eux plutôt des UDC et des PDC.

 

Voilà pour les derniers développements Source TDG

++

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Rahh ! Ces PDC, ils me gavent !

 

Pourquoi, en Suisse, les partis prétendument du centre sont en fait les plus à droite ? Vous me direz, c'est pour mieux tromper leur monde, et vous aurez raison..

 

Le côté positif de l'iceberg, c'est que ce contre-projet a failli passer la rampe. Pour moi ça signifie que s'il n'y a pas régression d'ici là, ça devrait passer dans 10ans, voire un peu moins.

 

Quant à l'initiative, j'aimerais pouvoir y croire, mais étant donné que les médias en Suisse sont (aussi) très largement possédés par des grands groupes d'ultra-capitalistes cherchant avant tout à plaire à d'autres grands groupes d'ultra, faut pas trop compter sur eux pour établir la vérité sur notre chère plante.

 

Bien-sûr, il reste des médias indépendants ou plus ou moins indépendants. Vive eux et vive internet !!

 

A plus !

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  • 4 semaines après ...

Le pire c'est ca :

 

 

 

Cannabis, LSD: la politique schizophrène

 

 

Deux nouvelles pour le moins contradictoires sont tombées hier. Premièrement, c'est confirmé, la Suisse relance officiellement ses recherches sur les effets thérapeutiques du LSD. Deuxièmement, le Conseil des Etats renonce à soutenir la dépénalisation de la consommation de cannabis pour les adultes. Contrairement au souhait exprimé il y a deux mois, la Chambre des cantons écarte l'idée d'un contre-projet à une initiative «maximaliste» qui prône la vente libre du chanvre.

 

Le lien entre ces deux informations? La place des drogues dans notre société. Douces ou dures, elles restent source de panique et d'amalgames. Et se retrouvent sous l'éteignoir répressif plus souvent qu'à leur tour. «Dans le doute, c'est plus sûr», semblent se dire les Suisses et leurs autorités. Au risque de se contredire en pratiquant deux poids, deux mesures: ouverture rationnelle d'un côté, interdit moral de l'autre.

 

Nos deux exemples l'illustrent. Dans le premier cas, la collectivité donne l'impression de considérer une substance –le LSD– de manière adulte. Sans hystérie, dans un cadre bien défini. Banni depuis les années soixante –pour des raisons aussi bien culturelles que politiques–, le LSD, un acide obtenu à partir de l'ergot de seigle, posséderait des vertus, notamment pour apaiser les personnes atteintes d'un cancer, qu'il convient d'étudier. Après tout, d'autres pays le font, comme la Suisse elle-même dans les années quatre-vingt[1]. Il y a deux ans, lors d'un symposium international célébrant le centenaire d'Albert Hofmann –le chimiste bâlois qui découvrit l'acide lysergique en 1943–, de nombreux chercheurs lançaient un appel dans ce sens. Aujourd'hui, le psychothérapeute Peter Gasser, chargé des futures expériences pilotes, salue «le courage» des autorités helvétiques.

Côté cannabis, en revanche, malgré des débats interminables et sans cesse ajournés, c'est le statu quo. Le droit des adultes de consommer et posséder du cannabis pour leur usage personnel restera punissable. Qu'y gagneront les Suisses? On est en droit de se le demander.

Loin de nous l'idée de banaliser l'usage des stupéfiants. Seulement, les faits sont là: 30% des ados de 15ans ont déjà goûté au cannabis –un chiffre supérieur à la moyenne européenne, mais qui a tendance à se stabiliser. S'il est indéniable que la teneur en THC (principe actif du chanvre) a augmenté ces dernières années (10-15% en moyenne contre 0,1 à 4% il y a 20ans), la Commission fédérale pour les questions liées aux drogues affirme, dans ses recommandations mises à jour en 2008, que le lien entre cannabis et schizophrénie n'est pas établi, pas plus qu'une dépendance importante (physique). Quant aux mesures répressives, elles n'ont «aucun impact avéré sur la fréquence de la consommation».

Il va de soi que les mineurs, les personnes sujettes aux troubles psychotiques, ou encore les usagers de la route doivent éviter les substances psychotropes. Mais l'interdit doit se fonder sur les dangers réels et non sur la morale. Dans ses conclusions, la Commission fédérale ne dit pas autre chose: «La consommation de cannabis, de même que celle d'alcool et de tabac, ne peut être considérée comme 'bonne' ou 'mauvaise' au sens d'un jugement de valeur.» Quoi de pire, alors, qu'une loi mal faite dans une société qui a accès à toute la connaissance nécessaire? Il appartiendra au peuple de trancher.

 

Note :

[1]En 1988, un groupe de cinq psychiatres, dont le Bâlois Juraj Styk, avait été autorisé par l'Office fédéral de la santé publique à conduire des expériences avec le LSD et le MDMA. Malgré des résultats jugés encourageants, le programme fut interrompu au bout de cinq ans.

 

 

 

Source : lecourrier.ch

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