Le cannabis:un problème d'éducation?


Messages recommandés

j'aurais bien ajouté "si la drogue n'était pas bonne ,personne n'en prendrait" lol

 

 

lol je viens de lire

 

Comment osez vous contester les faits scientifiques de thierry ? Il suffit de se rendre sur le site non à la drogue oui à la vie pour avoir confirmation que ces faits sont encore en dessous de la réalité :

 

https://www.nonaladrogue.org/FR/Main.php

 

si je ne me trompe pas "non a la drogue oui a la vie" c'est le slogan du secteur de recrutement via la lutte contre les drogues de l'église de scientologie... anciennement narconon

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Nom d'un biniou !!

 

Je viens de lire les textes de Chasseur De Mouton - et je dois dire que j'ai pris une claque. La clarté et la force des propos m'ont littéralement scié !

 

Sa manière d'écrire et les idées qu’il expose me donnent l’impression de lire Marc Edouard Nabe.

Je ne sais pas ou il puise l’énergie de lutter seul contre la cohorte de détestables menteurs prohibitionnistes intégristes mais cette personne mérite toutes les félicitations et encouragements de la communauté de Cannaweed.

 

J'aimerais pouvoir lui serrer la main, mais en attendant je vais imprimer son premier texte "Votre morale est despotique" pour le mettre dans mon espace de culture, parce que le mot "culture" prendra tout son sens.

 

Bonne nuit à tous ceux qui ont des copines - ah mais non, je suis bête: vous êtes impuissants parce que vous fumez !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

ah c'est nickel !! je me suis fait plaisir en écrivant quelques lignes moi aussi !!! :D

 

bon, j'ai adapté du fait qu'il s'agisse du forum d'un lycée, faut quand même pas déconner !!!

 

appelez moi birch !! :-P

 

n'hésitez pas à poster c'est ICI, déconnez pas non plus !! :-P

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Woahou...

 

Alors là, j'adore ton commentaire, qui n'est ni trop "pro-cannabis", ni trop "anti-cannabis", mais qui pose cette refexion fondamentale : pourquoi les gens se droguent-t-ils ? Comment remédier à ce problème (autre que par la répression stupide) ?

 

Alors là, je te dis un gros :-P pour ce commentaire très constructif !

 

++

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Gros +1 aussi :-), c'est vraiment un excellent angle d'attaque, il faut continuer dans cette voie.

 

 

Il ne faut jamais oublier que quel que soit le "camp" les revendications émanent toutes de bons sentiments, éviter les problèmes que peut causer la drogue, ce qui change c'est la façon d'aborder ces problèmes, d'un coté on prône l'abstinence et le déni tandis que de l'autre on souhaite éduquer les gens et leur proposer des solutions pour pouvoir consommer correctement (et dans des limites acceptables) un produit de qualité, accepter un usage responsable pour mieux en maitriser les risques.

 

Il est indispensable d'insister sur le gouffre qui sépare ces deux manières d'aborder le problème, chacun partant d'un bon sentiment et accusant l'autre de ne pas faire comme lui (en soutenant les dealers...).

Surtout les contre qui aiment les amalgames pro canna/légalisation, mais il faut les comprendre, ils ont la conviction de détenir la meilleure solution et la défendent farouchement. Dans de telles conditions l'idée d'autoriser pour mieux contrôler est purement inconcevable, ce serait un virage a 180°, leur stratégie consistant à diaboliser toujours plus pour faire peur et justifier l'interdit (sans ce rendre compte qu'ils déforment la vérité, et sans en mesurer les conséquence, car comme toujours sa part d'un bon sentiment).

 

Ce qui m'amène à la question suivante : Qui est au milieu ? Qui oblige-t-on à choisir un camp en lui mentant pour lui faire peur ?

 

Les jeunes ! Seulement, autant ceux qui se laissent impressionner sont parfois vaccinés, mais les autres perdent confiance en cette autorité qui les traque pour leur bien, leur parents, tout ceux qui leur bourrent le crâne et leur mentent avec toute la bonne volonté du monde !

 

 

Mais les chiffres sont là, sa ne fonctionne pas, sauf que c'est aussi là que le dialogue disparait, l'échec étant trop dur à admettre, la remise en question étant trop forte, ainsi le débat meurt ou est détourné...

 

 

Donc avant de partir sur la question piège des dangers du canna (débat bien trop passionné) il faut décortiquer et analyser un maximum la situation, comment la France en est elle arrivé là ? Pourquoi la prohibition ne fonctionne pas ? Pourquoi les gens sont-ils toujours plus à consommer alors qu'on ne fait qu'insister (et exagérer) toujours plus les dangers de cette consommation ? Pourquoi les pays qui ont assoupli leur législation en tolèrant dorénavant l'usage récréatif par des personnes majeures et responsables voient leur nombre de consommateurs baisser tandis que le notre augmente ?

 

 

A+

 

PS : J'aime bien la répartie de l'admin vis à vis du chasseur de moutons, il est honnête et en même temps coincé par son statut et ceux qu'il représente (les parents d'élèves), mais on voit bien qu'il n'est pas insensible à tant de rhétorique, là où une mégère UMP aurait craqué depuis belle lurette :-P

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Retournons à notre point de départ les amis: la consommation potentiellement abusive du cannabis est-elle dû à un problème d'éducation où est-ce un danger inhérent au produit ?

 

J'aimerai souligner un point important: bien qu'étant majeur, je suis aussi en Terminal. Je suis donc sensé suivre des cours d'éducation civique. Que nenni. Notre professeur (de gauche je précise) préfères y mettre les cours loupés à cause de ses grèves. De là à dire que les adultes ne considèrent pas les jeunes de 17, 18 ans, comme des gens auxquels il faut inculquer les notions fondatrices et essentielles de la citoyenneté, il n'y a qu'un pas !

 

Et pour en rajouter encore un peu, sachez que je suis absolument le seul à m'en indigner. De plus, il n'y a absolument aucune remise en question véritable de nos grandes notions. Par véritables, j'exclus donc les révolutionnaires se torchant aimablement avec leurs grands principes à la moindre occasion, constituant près de 99% du lot.

 

Avant même de se demander pourquoi on devrait avoir le droit de consommer dès notre majorité, il n'y a même pas d'interrogation quant à la raison de cette interrogation. Je ne considère pas les rebellions pubères envers les parents comme un réel facteur de remise en question.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Retournons à notre point de départ les amis: la consommation potentiellement abusive du cannabis est-elle dû à un problème d'éducation où est-ce un danger inhérent au produit ?

 

je pense que c'est un peu les deux.......ou disons que c'est lié !!!

 

et de rajouter aussi une autre composante: la vie que l'on mène.

 

au départ, fumer un blinks peut souvent être du à l'entourage (inutile de développer plus il me semble.....vous avez compris).

 

ensuite, si la tentative à été positive, et, dans ce cas on se rend vite compte que c'est une source de plaisir, on y revient.

ce qui est logique dans le sens que l'on aime à recommencer quelque chose qui nous a apporté.

 

c'est là que se mêle la dangerosité de la substance avec l'éducation et la vie que l'on mène.

 

pour faire simple: "une personne qui à une vie de merde, et dont l'éducation ne l'aidera pas pour assumer les priorités de celle ci, risquera fortement d'abuser de la chose en "oubliant" que sa vie ne s'arrête pas à ça" (ne doit pas s'arrêter à ça).

 

la consommation doit être un plus, comme l'on ferait un apéro entre potes (par exemple), mais elle ne doit surtout pas prendre le pas sur les autres activités.

si on peut lier les deux.......tan mieux !!

si la fumette devient une gène pour le reste, il vaut mieux prendre sur soi et faire l'effort d'arrêter......au moins un temps !!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Salut nalb, ou plutôt devrais-je dire Birch ! Félicitation aussi pour ton poste très intéressant, personnellement, je me suis un peu emporté dans mes posts mais je suis tout à fait d’accord avec ton discours qui s’éloigne un peu de celui des « pro-hardcore » !

 

j'espère voir plus de cannaweedeurs(euses) poster des choses intéressantes !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites
  • 2 semaines après ...

Salut tout le monde,

 

j'ai posté un nouveau commentaire, en esperant etre comprehensible de tous et avoir eviter les fautes de grammaires, d'orthographes et de gouts ... n'hesitez pas à me dire ce que vous en pensez ou mieux: à mettre vous aussi votre grain de sel sur ce forum.

 

https://www.apel-lycee-stemarie-cholet.org/forums/topic203.html

 

 

Le clin d'oeil est pour BaSTaRd :D

 

A+

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

légerement HS mais bon ... je viens de déterrer une news de 2001 lol

 

Voici un article, pas tout récent je l'admet , trouvé sur le site du Nouvel Obs, il date du 29/11/2001, qui correspond à l'édition papier N° 1934.

Ma politique sur le chanvre s'approche de celle exprimée dans l'extrait suivant :

 

1200 études scientifiques viennent d'être passées au crible pour aboutir à la conclusion suivante: les produits tirés du chanvre indien sont des drogues vraiment très, très douces...

 

 

 

Aucun décès par overdose n'a jamais été signalé. Cette drogue détermine bien une certaine dépendance, mais qui n'est pas de nature physique, et dont le syndrome de sevrage reste «de faible intensité».

Du reste, dans l'immense majorité des cas, cette dépendance s'avère «spontanément résolutive»: lorsque, au tournant de la trentaine, arrive l'âge de la vraie vie active et des responsabilités, on abandonne l'herbe sans même s'en apercevoir.

L'«ivresse cannabique» – qui concerne essentiellement, en proportion croissante il est vrai, les jeunes de 15 à 19 ans – se caractérise par la somnolence, l'euphorie, une sensation de bien-être et une «détérioration de la perception temporelle», mais ces symptômes sont toujours réversibles, n'entraînent aucune séquelle.

Les molécules actives «inhibent l'excitabilité neuronale», mais ne pénètrent pas le système nerveux central, et ne laissent donc aucune trace dans les synapses une fois l'intoxication passée. Certes, chez les consommateurs intensifs, on note une altération de la mémoire à court terme, mais «les recherches n'ont pas apporté la démonstration d'une persistance dans le temps de cette perturbation».

Enfin, l'usage du cannabis ne prédispose nullement au passage à l'héroäne, à la cocäne, au crack ou autres drogues dures.

Bref, c'est un authentique «brevet de drogue douce» que viennent de décerner les chercheurs de l'Inserm aux dérivés de cannabis sativa indica, alias chanvre indien, en publiant la semaine dernière une monumentale «expertise collective» intitulée: «cannabis, quels effets sur le comportement et la santé?» (1), commandée par la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT). Pour faire le tour de la question, et «dire la vérité aux jeunes, ce qu'on sait et ce qu'on ne sait pas», comme promis par Nicole Maestracci, présidente de la MILDT, une quinzaine de spécialistes de haut niveau ont épluché et synthétisé pas moins de 1 200 études scientifiques.

Sans réussir à y débusquer quoi que ce soit de vraiment très affolant pour les millions de jeunes consommateurs plus ou moins occasionnels d'herbe ou d'un des produits issus du chanvre, haschisch, skunk, pollen – leur point commun étant de contenir à des taux variables une soixantaine de cannabinoädes, dont surtout le delta-9-tétrahydrocannabinol, principale molécule active.On ne peut certes pas en conclure que l'usage du cannabis constitue une pratique tout à fait anodine.

Les auteurs de l'expertise collective affirment la nécessité de développer des études sur les effets à long terme de ces subs-tances complexes, dont la provenance clandestine empêche en outre de connaître la composition précise.

En effet, constatent les chercheurs, «peu de données existent dans la littérature sur les produits associés provenant du mode de culture (pesticides par exemple) ou du mode de préparation (colorants, paraffine, excréments d'animaux, huile de vidange...), dont la toxicité pourrait ne pas être négligeable». D'autre part, les produits de la combustion du cannabis sont indiscutablement cancérogènes, mais il est très difficile d'en distinguer les effets de ceux du tabac, habituellement fumé avec les feuilles de chanvre, et en quantité souvent plus importante, les adeptes de la marijuana cumulant souvent les deux «vices».

Autre sujet d'incertitude: les données épidémiologiques montrent que «les patients présentant certains troubles mentaux sont plus fréquemment consommateurs excessifs de cannabis». Par exemple, on trouve davantage de schizophrènes parmi les usagers du chanvre. Mais, comme pour l'Å“uf et la poule, où est la cause, où est l'effet? On ne sait pas si le cannabis entraîne (chez une très faible minorité de toute façon) ces troubles mentaux. Ou si, au contraire, la drogue constitue une sorte d'automédication spontanée de la part de ces patients.

Quant aux «effets cognitifs persistants chez les usagers chroniques», même si «la recherche n'a pas apporté jusqu'ici de résultats convaincants», les experts estiment indispensable de poursuivre les travaux. Pour voir si le fait de passer une partie de son temps dans les brumes cannabiques à l'âge de la scolarité et des apprentissages ne serait pas tout de même un peu préjudiciable.

Mais ces experts ne semblent pas trop y croire, estimant que de telles études devraient se faire «sur des populations particulièrement importantes», afin de pouvoir discerner «des effets limités».Il sera, de même, bien difficile de mettre en évidence d'autres effets du cannabis, allégués par de rares études, et sur les fumeurs très intensifs.

Comme «une diminution de la production des spermatozoädes et la présence de cycles sans ovulation chez la femme». On aura aussi le plus grand mal à percer le mystère d'une spectaculaire «psychose cannabique», avec «bouffées délirantes aiguës» et «hallucinations non verbales», qu'une équipe suédoise pense avoir caractérisée chez... 0,1% des gros consommateurs de cannabis.

En revanche, il est tout à fait avéré que, chez la femme enceinte, «les taux de cannabinols dans le sang fÅ“tal sont au moins égaux à ceux présents dans le sang maternel».

Le cannabis franchit la barrière, ce qui contrarie la croissance du bébé chez les consommatrices régulières, avec une diminution moyenne d'environ 100 grammes du poids à la naissance. Il paraît donc raisonnable de conseiller l'abstinence aux futures mamans. Et encore plus aux automobilistes: «Temps de réaction allongé, capacité amoindrie de contrôle de trajectoire, mauvaise appréciation du temps et de l'espace, réponses perturbées en situation d'urgence...» La conduite est évidemment aussi incompatible avec l'ivresse cannabique qu'avec l'ébriété ordinaire.

Et, pour confondre les coupables, les auteurs du rapport recommandent la mise au point de moyens de détection standardisés: à quand le cannabinotest?Reste un volet très important, à peine effleuré par le rapport de l'Inserm: les bénéfices thérapeutiques à attendre du cannabis. Plusieurs des travaux recensés ont consisté à faire souffrir un animal de laboratoire – par la chaleur, l'électricité, l'induction chimique de crampes abdominales –, puis à apprécier le soulagement apporté par une drogue. Or pour certains types de douleurs, illustrés par exemple par le «test de retrait de la queue» (soumise à une plaque chauffante), «le cannabis est trois fois plus puissant que la morphine». Une piste passionnante, à explorer d'urgence.

 

Source : FABIEN GRUHIER (1) Inserm, 430 p., 200 F (30,49 €); www.inserm.fr

Nouvel Observateur N° 1934 - 29/11/2001

Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.