55 jours de prison à dubaï pour... 0,1g de cannabis !


Messages recommandés

*Un Français a été arrêté à son arrivée à l'aéroport avec des restes de boulettes de cannabis trouvées dans son sac. Il a ensuite été détenu pendant presque deux mois.

*L'émirat pratique la tolérance zéro en matière de drogue.

 

Le 8 mars dernier, vers 10h du matin, heure locale, Frédéric Palma, un patron de PME, et sa femme Julie arrivent à Dubaï pour une semaine de vacances. Lors du contrôle à la douane à l'aéroport, le couple s'étonne que la fouille de ses bagages soit plus approfondie que pour les autres passagers. Après avoir été finalement autorisé à reprendre ses valises, Frédéric Palma est rattrapé par un douanier. Il est alors emmené dans une pièce attenante pour un nouveau contrôle.

 

Le douanier ouvre alors son sac et en tire une minuscule boulette de cannabis -elle sera estimée à 0,1 g. "Peut-être s'agissait-il des restes d'une barrette remontant à quelques mois", admet-il. "Ou alors il est fort possible que la boulette ait été placée là volontairement par les douaniers", ajoute-t-il, soulignant que son sac avait été fouillé au départ de la France et que rien n'avait été trouvé.

 

 

"Surtout ne plaide pas 'non coupable'"

 

 

Quoi qu'il en soit, en vertu de la loi en vigueur à Dubaï (voir encadré ci-dessous), Frédéric Palma, qui ne parle ni anglais ni arabe, est arrêté. "Pendant plusieurs heures, ils m'ont trimballé de pièce en pièce, multipliant les fouilles au corps. Ils m'ont ensuite fait signer des papiers que je ne comprenais pas". En fin de journée, il est placé en détention dans le "centre de déportation" installé près de l'aéroport. Il y restera plus d'un mois avec environ 180 autres personnes. "Les conditions étaient vraiment déplorables. Nous étions dix dans une pièce minuscule avec huit lits. L'un des prisonniers était même atteint de tuberculose. Les toilettes étaient dans un état pitoyable. Les bagarres étaient assez courantes". Seule consolation : les coups de téléphone sont à volonté, à condition d'acheter une carte prépayée.

 

Après s'être renseigné auprès des autres prisonniers qui parlent français, Frédéric Palma apprend que la seule solution pour accélérer son dossier est de plaider coupable. "Sinon, cela aurait été pire car j'aurais été considéré comme un dealer", indique-t-il. "Surtout, on m'a fait comprendre qu'il ne fallait pas aller à l'encontre du procureur, sous peine de voir son dossier enterré sous une pile. Même chose en prenant un avocat, qui de toute façon, coûtait une fortune".

 

Le consulat contacté

 

 

Pendant ce temps, la femme de Frédéric Palma contacte le consulat de France. Elle rencontrera deux fois la consule. "On a vite compris que le consulat ne pouvait pas faire grand-chose pour intervenir dans la procédure judiciaire. Mais ils ne sont pas véritablement préoccupés de moi comme ils sont censés le faire avec les Français détenus à l'étranger. Je n'ai ainsi reçu qu'une seule visite de la part d'un employé, au bout du 30e jour. Lui aussi m'a conseillé de faire le dos rond et de ne pas prendre d'avocat", note Frédéric Palma.

 

Interrogé par LCI.fr, le ministère des Affaires étrangères estime pour sa part que le consulat a agi comme il le fait à chaque fois dans ce genre de cas. "Contrairement à ce que l'on pense parfois, un consul n'a aucun pouvoir pour faire libérer un détenu. Mais il s'assure qu'il va bien, qu'il est traité correctement et que la procédure est respectée. C'est ce que nous avons fait avec M. Palma", indique le Quai d'Orsay.

 

"Traumatisé, choqué"

 

Au terme de la procédure -analyse d'urine, scanner des yeux...-, Frédéric Palma est finalement libéré le 20 avril. Ayant plaidé coupable, aucune charge n'est retenue contre lui, sauf l'interdiction de séjourner à Dubaï. Il est donc expulsé. Sans aucune amende à régler, il prend l'avion grâce à un billet d'avion acheté par sa femme. Après être rentrée en France, celle-ci sera revenue à deux reprises à Dubaï pendant les 53 jours de détention de son mari. "Je veux témoigner car cela m'a traumatisé et choqué. Et surtout alerter sur le fait que cela peut arriver à n'importe qui", conclut Frédéric Palma.

 

Drogue : Dubaï, un pays très répressif

 

La législation de Dubaï est l'une des plus strictes au monde en matière de stupéfiants : toute importation, même en quantité infinitésimale, est interdite, aussi bien pour les personnes entrant dans le pays -touristes, hommes d'affaires...- que pour celles transitant uniquement à l'aéroport entre deux vols de et vers l'étranger. Pour trouver la drogue, l'émirat possède des machines de premier ordre, bien plus sophistiquées qu'en France.

 

Certains médicaments, délivrés sous ordonnance avec une lettre du médecin ou même parfois en vente libre dans certains pays européens, sont aussi concernés par la loi. Selon les quantités retrouvées sur les contrevenants, les peines de prison sont variables et montent parfois jusqu'à plusieurs années de prison. Pour 0,1g, elle peut grimper à 4 ans de prison, comme un touriste italien en a fait l'amère expérience en 2007.

 

Le ministère des Affaires étrangères rappelle, qu'avant un départ pour l'étranger, le site "conseils aux voyageurs" permet de s'informer sur les législations des pays traversés. "Elles sont parfois très différentes des nôtres. Ce qui est possible en France peut être fermement réprimandé ailleurs. Nous ne pouvons que conseiller à nos ressortissants de respecter les lois des pays qu'ils visitent".

 

 

SOURCE : LCI

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

superbe pour un pays qui mise à l'heure actuelle , tous sur le tourisme de masse .

 

 

n'amener jamais d'aspirine aux Emirats Arabes unis (ca sonne un peu comme ..... heu .... les E.U^^) vous risquer 4 ans de prison

 

 

:culture:

 

 

merki pour le report :yepah:

 

 

+

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonsoir,

 

merci de nous faire profiter de ta trouvaille.

 

Sa rigole pas là bas, et nous on se plaint avec notre petit nico qui craque une pile... Une chose est sure je ne mettrais jamais les pieds dans ce pays, je retrouve trop de boulettes un peu partout chez moi, ce serait pas prudent.

 

A+

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

hi

 

selon le New York Times New York TimesDubai s'effondre

 

En gros les revenus du pétrole et l'anticipation d'une récession plus grande encore provoquent la fermeture ou l'arrêt de beaucoup de chantiers, ainsi que la faillite de nombreuses boites qui ont misés sur des projets délirants Palm Island,tours de 50 étages pivotants,serres agricoles artificielles attirant architectes, hôtel importateurs de produits fins, grand luxe agences de tourisme du monde entier notamment d'Europe...

 

Bref tout cela est belle est bien terminé

 

Pour illustrer mon propos:

 

bcd65e.jpg

source www.btflive.net du 1er fevrier

 

Allez on rentre à la maison et vite comme ca plus d'etranger à faire payer ou a foutre en prison

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

e9d3a4.gifa305c.gif

 

 

Ah ouais quand même!, ça me fait6b0506.gif

Allez on rentre à la maison et vite comme ca plus d'étranger à faire payer ou à foutre en prison
, en plus j'en suis certain!!!!!, ils ne boivent que de l'eau,là-bas! mais bien sur!.....

bah!, il restera les 81c9cd.gif pour visiter cette belle contrée lointaine très lointaine le plus loin possible

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

c'est sur qu'avec une tel politique, et visiblement les moyens qui vont avec, ils ne risquent pas de voir les chiffres evoluer !

 

Enfin ce pays superficielement décorer d'ideux immeubles en béton, pour moi c'est un peu le défouloire des enfoirer de la Jet Set qui eux descendent 10g de cocke/soir et par personne, par contre aucuns d'entre eux ne finira par pourrir dans une cellule... au final c'est comme partout alors...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites