Demarche clinique : l'usage thérapeutique du cannabis


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Bonjour !!

 

Je constitue actuellement un dossier sur la démarche clinique concernant l'utilisation thérapeutique des drogues hallucinogènes.

 

Pour ceux à qui "démarche clinique" ne parlerais pas beaucoup, , il s'agit en fait de mener une réflexion par rapport à une pratique, de prendre du recul vis à vis de cette pratique.

Il s'agit donc davantage d'une observation qui permet de formuler des hypothèses, une approche nouvelle, qu'un débat vis à vis de cette pratique.

 

En l'occurrence ici, on s'intéresse à la démarche clinique de l'usage thérapeutique du cannabis.

 

Aussi je vous propose cet article très intéressant qui pourra peut-être en intéresser certains.

 

Il aborde différents aspects : scientifique, culturel, historique...

 

1. Usages thérapeutiques du cannabis

 

La marijuana (cannabis sativa) contient plus de 400 composants chimiques. Le plus psychoactif de ces composants est le delta 9 tétrahydrocannabinol, isolé par Raphaël Méchoulam en 1965, mais plus de 60 autres cannabinoïdes ont été identifiés parmi les fumées de combustion de la marijuana.

Depuis les années 20, les tenants de la prohibition de la marijuana ont constamment exagéré les dangers de cette plante. Actuellement, l'ensemble de la communauté scientifique s'entend pour penser que la marijuana est une drogue relativement peu dangereuse, et ses propriétés thérapeutiques, longtemps oubliées, reviennent sur le devant de l'actualité; ces propriétés thérapeutiques intéressent autant le champ de la médecine somaticienne, que celui de la psychiatrie.

 

Le cannabis est un hallucinogène au sens où à forte dose des effets psychodysleptique, modification des perceptions, du cours et du contenu, du comportement, des relations et de l’humeur, (tout comme l’alcool mais globalement avec une dimension de confusion moindre). Ses effets diminuent habituellement d’intensité lors d’une consommation régulière, ce qui peut également être lié à une capacité « adaptative » du sujet consommateur.

Le taux de delta 9 THC de la marijuana est généralement compris entre 0,3 et 4 % suivant les climats (10 mg par cigarette en moyenne), mais des plants développés en serre, et sélectionnés, peuvent atteindre des taux de plus de 20 % (sinsemilla, skunkweed, netherweed…), ce qui constitue 60 à 150 mg par joint en moyenne, et parfois jusqu'à 300 mg pour les espèces les plus riches en THC.

La résine de cannabis (le haschich), quant à elle, contient entre 10 et 20 % de THC suivant sa provenance, et l'huile de cannabis de 15 à 30 % de THC (et quelquefois jusqu'à plus de 65%).

Le delta 8 THC a un potentiel psychoactif similaire, mais est présent en quantité moindre. Le cannabinol et cannabidiol sont les deux autres cannabinoïdes principaux de la marijuana.

Des recherches neurobiologiques récentes ont mis en évidence la présence d’un produit

cannabinoïde endogène chez l’homme, l’anandamide.

 

« L'histoire des utilisations thérapeutiques du cannabis est aussi vieille que l'humanité. Mais son histoire moderne est très singulière. On peut la faire commencer autour des années 1840, lorsqu'un jeune médecin irlandais travaillant à Calcutta, O'Shaughnessy, le redécouvrit et « commença à en prescrire à ses patients atteints de la rage, de rhumatismes, d'épilepsie ou de tétanos ». A partir de là, le monde médical se passionna pour cette plante au point que « de 1842 au tournant de ce siècle, le cannabis représentait la moitié de la totalité des ventes de médicaments ». Pourtant, dès la fin du XIX° siècle, son usage médical commençait à décliner. Il faut noter que cette désaffection est antérieure à la vague de prohibition du

cannabis qui va se développer dans tous les pays occidentaux à partir du début de notre siècle. »

« Comprendre les raisons de cette désaffection, c'est entrer de plein pied dans la définition « moderne » du médicament. A partir du début du XIX° siècle, les progrès de la chimie allaient permettre d'isoler les principes actifs de nombreuses plantes, « plus efficaces, mieux dosables et plus constants dans leurs effets que les simples extraits utilisés jusqu'alors »."

« Dès 1805, l'Allemand Sertürner isolait l'un des alcaloïdes de l'opium, la morphine. La révolution des alcaloïdes commençait. Tout au long du siècle, les découvertes s'accumulent : la codéine est isolée en 1832, la papavérine en 1848 - toujours à partir de l'opium. mais ce sont aussi la quinine extraite du quinquina, la colchicine de la colchique, la caféine, la théobromine, la nicotine. En 1859, Niemann isole la cocaïne des feuilles d'erythroxylon coca.

En 1885, Nagaï extrait l'éphédrine de l'ephedra vulgaris. Tous ces principes actifs constituent des motifs chimiques qu'il est tentant de bricoler pour obtenir des produits semi-synthétiques.

A peine modifiée, l'éphédrine donnera naissance à un produit infiniment plus puissant qu'elle, l'amphétamine. (…). »

 

« Or le cannabis ne participe pas de cette révolution. Il en est même profondément exclu. Et pour cause. Tout d'abord, on ne parvenait pas à isoler ses principes actifs. La raison en est qu'il ne s'agissait ni d'alcaloïdes, ni même de glucosides, mais de motifs moléculaires bien plus complexes (les terpènes). (…) »

« On connaît donc aujourd’hui une soixantaine de cannabinoïdes présentant des potentialités thérapeutiques. Ensuite, si les produits du cannabis ont une grande affinité pour les graisses, une grande lipophilie – raison pour laquelle on les trouve longtemps dans l’organisme – ils ne sont pas, en revanche, solubles dans l’eau. Immense inconvénient quant le fin du fin pour un médicament vraiment moderne est d’être injecté. Enfin, « la puissance des préparations à base de cannabis, elle aussi, était variable selon les cas, et les réactions individuelles au cannabis ingéré par voie orale semblaient inégales et imprévisibles ». Bref, le cannabis relevait de l’herboristerie du passé. Puis sa prohibition et les campagnes hystériques contre sa dangerosité semblèrent signer définitivement sa condamnation. Non seulement le cannabis ne serait jamais un médicament, au sens moderne de ce terme, mais l’herbe qui rend fou (reefermadness) devait être combattue par tous les moyens. En 1941, le cannabis était supprimé de la pharmacopée américaine et, en 1953, de la pharmacopée française. (…) »

 

Et il en fut ainsi pendant une bonne trentaine d’année, du Marijuana Tax Act américain (1937) jusqu’au milieu des années 60, lorsque la jeunesse occidentale commença à le consommer à des fins récréatives ou, comme on dit aussi, pour se défoncer, et à en faire l’un des symboles de sa révolte. Jusqu’en 1976, les publications sur le cannabis et ses usages thérapeutiques se multiplièrent. Comme l’écrit Jack Herer : « une multitude de chercheurs tint bientôt la preuve que le cannabis était recommandé en cas d’asthme, de glaucome, de nausées consécutives à la chimiothérapie, d’anorexie, de tumeurs, aussi bien qu’en qualité

d’antibiotique général. Ses effets thérapeutiques étaient tout aussi remarquables en cas d’épilepsie, de maladie de Parkinson, de sclérose de toutes sorte ». Ce mouvement fut brisé net en 1976 lorsque l’administration Ford, en accord avec le National Institut on Drug Abuse (NIDA) et la Drug Enforcement Administration (DEA), décida d’interdire toute recherche indépendante sur les usages médicaux du cannabis. »

 

« Ce n’est pas le lieu de raconter les épisodes d’une bataille qui fait rage aux Etats-Unis depuis plus de vingt ans. Pour ne donner que ce seul exemple, mais il dit tout, Jack Herer rapporte que l’administration Reagan avait fait circuler, en septembre 1983, une note d’intention à l’adresse des universitaires et des chercheurs leur demandant de détruire tous les travaux et ouvrages publiés sur le cannabis thérapeutique et détenus dans les bibliothèques…

De même, et malgré les efforts de la National Organisation for the Reform of Marijuana Laws (NORML), jamais le gouvernement américain n’est revenu sur le classement du cannabis dans le tableau 1 des drogues, le plus restrictif, celui pour lequel aucune indication thérapeutique n’est reconnue. Seul le THC de synthèse (Marinol®) a été reclassé, en 1985, dans le tableau 2. (…) »

« Pourtant, et c’est tout le paradoxe de la situation américaine, trente-cinq états ont promulgué des lois destinées à permettre l’utilisation du cannabis à des fins médicales. L’un des derniers épisodes, et non des moindres, date de novembre 1996 lorsque les électeurs de l’Etat de Californie votèrent la fameuse « proposition 215 ». Elle autorise, après accord d’un médecin, les personnes victimes de maladies graves ou ceux qui leur donnent directement des soins, à posséder et cultiver du cannabis pour l’usage personnel du patient. Cette proposition est, bien entendu, en totale contradiction avec la loi fédérale et fait l’objet, depuis lors, d’un de ces bras de fer juridiques dont les Américains ont le secret. »10

Deux composés sont actuellement disponibles pour des indications thérapeutiques précises : le dronabinol (ou delta-9-THC), mis à disposition par les laboratoires Roxane aux USA sous l'appellation de Marinol® 11, et le nabilone (Cesametâ) en Angleterre, en Suisse et au Canada.

 

Comme les autres cannabinoïdes, le dronabinol possède des effets complexes non encore totalement élucidés sur le système nerveux central, et en particulier des effets sympathomimétiques, des effets stimulants sur l’appétit, sur l’humeur, ainsi que des effets controversés et difficiles à définir sur la mémoire, la capacité de concentration et les perceptions (plutôt activateurs à « petite dose », et inhibiteurs « à forte dose »).

Les indications actuellement reconnues concernent essentiellement la stimulation de l’appétit et de l’humeur, et la diminution des nausées chez les patients atteints de maladies chroniques (cancéreux, sidéens…) et prenant des traitements chimiothérapiques anorexigènes. Il s'agit d'indications officiellement reconnues par l'Institut de Médecine de l'Académie des Sciences américaine, dans une perspective autant thérapeutique que palliative.12

D’autres indications sont proposées : traitement du glaucome par réduction de la tension intra-oculaire, amélioration de l’état de santé neurologique (avec effets positifs sur le comportement et l’humeur) de patients atteints de sclérose en plaque et de maladie d’Alzheimer.

 

De nouvelles études sont en cours, comme par exemple une recherche sur le traitement de la migraine, menée par Ethan Russo de l'Université du Montana13, ainsi que des études menées par le National Institute of Health, afin d'évaluer l'intérêt de l'usage médical du cannabis dans les indications de traitement de la douleur et des mouvements anormaux. Le « découvreur » des cannabinoïdes, Raphaël Mechoulam, poursuit également actuellement, des études sur l’utilisation thérapeutique du cannabis à l’Université Ben Gourion du Négev en Israël.

 

« Il existe beaucoup d’autres indications possibles du cannabis à des fins thérapeutiques, en particulier pour ses propriétés myorelaxantes, antispasmodiques et anxiolytiques. Rares, il est vrai, sont les études contrôlées qui permettent de valider scientifiquement ces indications.

Mais, comme le notent Grinspoon et Bakalar : « la situation est paradoxale. On en sait plus sur les effets indésirables et sur les vertus thérapeutiques de la marijuana que sur la plupart des médicaments vendus sur ordonnance. Le cannabis a été testé par des millions de gens depuis des milliers d’années, il a été étudié à l’occasion de centaines d’expériences commanditées par notre propre gouvernement au cours des trente dernières années. C’est l’une des substances à usage médical les plus anciennes que l’humanité ait connue, l’une des plus sûres et des plus efficaces. Et pourtant, la FDA (Food and Drug Administration) est tenue

par la loi de la considérer comme un « nouveau médicament » et exige les mêmes essais que s’il s’agissait d’une substance absolument inconnue de tous. »14 »15

 

Il semble clair qu’une bonne partie des raisons qui ont conduit à cette histoire paradoxale, est le fait que cette substance produise une ivresse (comme l’alcool), qui apparaît à beaucoup comme un effet secondaire gênant, voir rédhibitoire. De fait, les tentatives pour se débarrasser de l’ivresse cannabique ont jusqu’à présent été des échecs. On peut même dire que le THC de synthèse a de ce point de vue plutôt compliqué la situation : en effet, ce dernier, qui peut être prescrit légalement par les cancérologues aux USA, est pris par voie orale, et, aux doses efficaces pour lutter contre nausées et vomissements, il peut générer chez certains sujets une forte anxiété. D’après certains auteurs, le cannabidiol, présent dans le cannabis, limiterait, lui, les effets anxiogènes du THC, et constituerait le principe anxiolytique. « Ensuite, et contrairement au cannabis fumé qui peut être « auto-titré » (la personne cesse de fumer dès que l’effet recherché est atteint), il est difficile de trouver la bonne posologie de Marinol®, car le passage dans le flux sanguin du THC pris par voie orale est erratique. Par ailleurs, l’action du THC par voie orale est longue à se faire sentir, alors qu’elle est quasi immédiate avec le cannabis fumé. Enfin, il est particulièrement malcommode de prendre par voie orale un produit censé précisément lutter contre les vomissements. »

Quoiqu’il en soit, il est clair que ces effets psychotropiques du cannabis ne gênent pas tous les utilisateurs, que ceux qui sont précisément les plus incommodés par ces effets peuvent ne pas en consommer, et avoir recours à d’autres médications. Mais il est difficile d’accepter cette interdiction, qui est d’essence beaucoup plus morale que scientifique et concrète, et il est évident que l’on assiste là encore à une persécution sociale organisée à large échelle, sous la pression historique des réactionnaires de droite américains, envers une substance du groupe des psychédéliques.

 

Dans le champ de la psychiatrie17, Joseph Moreau de Tour18 sera le premier psychiatre connu à donner au cannabis ses lettres de noblesse. « Moreau découvre le haschich lors de son voyage en Orient, y étant probablement initié au Caire par son collègue Aubert-Roche, et contribue à organiser à partir de 1840 les fameuses « fantasia ». Dans ces fêtes, à côté d'un certain Tout-Paris des arts et des lettres (Baudelaire, Delacroix, Meissonier, Daumier, Nerval, Balzac, T. Gautier, etc.), figurent aussi, épisodiquement, quelques aliénistes de renom : Esquirol, Ferrus ou Brierre de Boismont.

 

De là sortiront les descriptions célèbres, dans lesquelles Moreau décrit ses hallucinations et son délire sous haschich. De là aussi, les auto-observations de nombre d'aliénistes (ou aliénistes en formation) qui détaillent à l'envie leur expérience, pensent-ils, de la folie. »19

Hors de l'auto-expérience, point de salut : « l'expérience personnelle est ici le critérium de la vérité. Je conteste à quiconque le droit de parler des effets du haschich, s'il ne parle en son nom propre, et s'il n'a été à même de les apprécier par un usage suffisamment répété. »20

A côté de l'auto-expérience, on retrouve un autre élément fondamental de cette époque : « l'administration systématique des substances fraîchement découvertes à des malades mentaux. Sans raison théorique bien assurée, on est pris de l'espoir que la nouvelle substance pourrait, peut-être, guérir la folie. Et Moreau commence à prescrire le haschich aux patients de son service, suivi par quelques collègues. Les somaticiens de cette époque n'étaient d'ailleurs pas en reste sur les aliénistes, puisque le chanvre a été essayé dans le même temps sur l'épilepsie, le tétanos, le delirium tremens, l'hydrophobie, et aussi, en cette période prépastorienne, sur la peste, le choléra, la rage et quelques autres maladies. Dans les justifications apportées à une telle entreprise, on retrouve le vieux rêve de Moreau, et celui de nombreux psychiatres, retrouver le tout début des troubles, réactiver, dirait-on aujourd'hui, le moment fécond et, là, se colleter avec la folie in status nascendi. Il s'agit pour Moreau, lorsqu'il prescrit du chanvre, de remplacer l'aliénation ordinaire par une autre forme de la même aliénation, qui exclurait la première. De remplacer la folie naturelle par une folie iatrogène qui serait, elle, gouvernable par le médecin. La visée est avant tout thérapeutique, et le modèle qui opère chez Moreau est bien proche finalement de Jenner, où la vaccine, iatrogène, va se voir opposée à la variole naturelle. »

 

Il n'en était pas à sa première tentative de traitement par les hallucinogènes, puisqu'il avait également expérimenté les effets délirogènes puissants de la datura22.

 

Il connaissait aussi les descriptions, qui existaient déjà, de troubles psychiques en lien avec la consommation de cannabis. Mais son utilisation concernait essentiellement des schizophrènes, qui, d'après les documents de l'époque, n'allaient ni plus mal, ni mieux qu'avant. Le principal effet de ces tentatives thérapeutiques fut de produire du savoir sur les « hallucinations », et de conduire à la naissance des « psychose models », qui firent à nouveau recette cent ans plus tard, avec l'arrivée du LSD. Aucune indication psychiatrique dans le cadre de la psychose ne fut vraiment démontrée à cette époque.

 

Un certain nombre de complications d'ordre psychiatriques ont été décrites23 dans la littérature depuis plus d'un siècle. Il semble actuellement que la complication principale, relativement rare, consiste en la survenue de « psychoses cannabiniques », qui sont des syndromes aigus, de courte durée, et résolutifs. Il s'agit cliniquement d'états confusooniriques avec possibilité de « flash-back », comparables aux effets du LSD.

Ces syndromes sont à différencier nosographiquement des psychoses schizophréniques, car ils présentent des éléments qui les différencient assez nettement des troubles psychotiques « naturels » ; les affects restent présents et congruents, il n’y a pas de troubles du cours de la pensée typiques des schizophrénies (fading, barrages, néologismes…), et les tableaux cliniques sont particulièrement polymorphes et atypiques. Une conscience des troubles reste généralement présente. Ils surviennent essentiellement chez l’adolescent, ou sur des personnalités pathologiques prémorbides de type border-line. Ils régressent en quelques jours à quelques semaines, soit spontanément, soit sous traitement anxiolytique de type benzodiazépine, ou neuroleptique, et/ou psychothérapeutique. La persistance de troubles psychotiques chroniques qui seraient strictement liés au cannabis reste controversé. Par contre, le rôle catalyseur du cannabis peut être suspecté dans l'éclosion de certaines schizophrénies; mais, dans ces derniers cas, le cannabis déclenche la survenue d'un épisode pathologique sur une personnalité de structure psychotique.

 

 

J'ai conscience qu'il s'agit d'un bon pavé !

Et encore j'ai plus de 70 pages au total.

 

Avis au courageux qui veulent s'instruire ! :-)

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Et voici ici les références correspondant aux petits numéros que vous voyez au cours de la lecture :

 

 

1 DUGARIN J., NOMINE P. : Toxicomanie : historique et classification, Confrontations

Psychiatriques, 1987, 20, (28), 9-61

MECHOULAM R. : Le cannabis, La Recherche, 1976, 7, 73, 1018-1026.

ALLAIN P. : Hallucinogènes et société. Cannabis et peyotl, Paris, Payot, 1973.

 

2 ZIMMER L., MORGAN J. P. : Exposing marijuana myths : a review of the scientific evidence, New

York, The Lindesmith Center, 1995.

HERER J. : L'empereur est nu (1992), Paris, Editions du Lézard, 1993.

MICHKA : Le cannabis est-il une drogue?, Genève, Ed. Georg, 1993.

HADENGUE T., VERLOMME H., MICHKA : Le livre du cannabis, Genève, Georg, Ed., 1998.

GALLAND J. P. : Fumée clandestine. Il était une fois le cannabis, Paris, Editions du Lézard, 1992.

et "Cannabis, le débat censuré", Maintenant, 1994, 10.

 

3 ASHTON C. H. : Adverse effects of cannabis and cannabinoïds, British Journal of Aanesthesia,

1999, 83, 4, 637-649.

GURLEY R. J., ARANOW R., KATZ M : Medicinal marijuana : a comprehensive review, Journal of

Psychoactive Drugs, 1998, 30, (2), 137-148.

GELLMAN M., CIANCUTTI C. J. : Marijuana : données actuelles, Psychotropes, 1983, I, 1, 107-114.

O’BRIEN K. et coll. : Le cannabis : ses effets sur la santé (+ biblio), Psychotropes, 1983, I, 1, 115-

127.

RICHARD D., SENON J. P. : Le cannabis, revue bibliographique générale, Toxibase, Revue

Documentaire, 1995, 1, 1-25.

RICHARD D., SENON J. P. : Le cannabis, Paris, P.U.F., coll. « Que sais-je? », 1996.

ROSENTHAL E., GIERINGER D. & MIKURIYA T. : Du cannabis pour se soigner. Guide pratique.

Paris, Ed. du Lézard, 1998, 222 p.

SCHWARTZ R. : Marijuana : an overview, Pediatric Clinics of North America, 1987, 34, (2), 305-

317.

SMITH D. E. : Review of the American Medical Association Council on Scientific Affairs report on

medical marijuana, Journal of Psychoactive Drugs, 1998, 30, (2), 127-136.

SNYDER S. S. : La marijuana, Paris, Seuil, 1973.

VOTH E. A., SCWARTZ R. H. : Medicinal applications of delta-9-tetrahydrocannabinol and

marijuana, Annals of Internal Medicine, 1997, 126, 791-798.

 

4 LEBEAU B. : Préface à l'édition française de "Marihuana Medical Handbook, a guide to therapeutic

use", E. Rosenthal, D. Gieringer & T. Mikuriya, Paris, Editions du Lézard, 1999.

 

5 GRINSPOON L., BAKALAR J. : Cannabis, la médecine interdite, Paris, Editions du Lézard, 1993,

p.22.

 

6 HERER J. : L'empereur est nu (1992), Paris, Editions du Lézard, 1993, p.67.

 

7 DOUSSET J. C. : Histoire des médicaments des origines à nos jours, Paris, Payot, 1985, p.228.

 

8 GRINSPOON L., BAKALAR J., Marihuana, the forbidden medicine. New Haven, Yale University

press, 1993, 184 p.

 

9 HERER J. : L'empereur est nu : une histoire du cannabis et de sa prohibition. Paris, Ed. du

Lézard,1993, 193 p.

 

10 LEBEAU B. : Préface à l'édition française de "Marihuana Medical Handbook, a guide to therapeutic

use", E.. Rosenthal, D. Gieringer & T. Mikuriya, Paris, Editions du Lézard, 1999.

 

11 VELEA D. : Marinol®, forme d'utilisation thérapeutique du 9-THC, Interventions, 1998, 66, 30-34.

CALHOUN S. R., GALLOWAY G., SMITH D. E. : Abuse potential of dronabinol (Marinol®),

Journal of Psychoactive Drugs, 1998, 30, 2, 187-196.

 

12 JOY J. E., WATSON S. J., BENSON J. A. : Marijuana and Medicine. Assessing the Science Base,

Washington D.C., National Academy Press, 1999.

 

13 RUSSO E. : Cannabis for migraine treatment : the once and the future prescription, Pain, 1998, 76,

3-8

et Bulletin of the MAPS , 1998/1999, VIII, 4, p.136.

 

14 GRINSPOON L., BAKALAR J., Marihuana, the forbidden medicine. New Haven, Yale University

press, 1993, 184 p.

 

15 LEBEAU B. : Préface à l'édition française de "Marihuana Medical Handbook, a guide to therapeutic

use", E.. Rosenthal, D. Gieringer & T. Mikuriya, Paris, Editions du Lézard, 1999.

 

16 LEBEAU B., idem.

 

17 ARVEILLER J., SUEUR C. : Iatrogénèse et production du savoir sur les toxicomanies, L'Evolution

Psychiatrique, 1989, 54, 2, 333-353.

ARVEILLER J. : Haschich, romantisme et voyage initiatique, L'Information Psychiatrique, 1990, 66,

5, 493-504.

 

18 MOREAU de TOUR J. : Du haschich et de l'aliénation mentale, (1845, Paris, Fortin-Masson),

Yverdon, Kesserling, 1974.

 

19 ARVEILLER J., SUEUR C. : Iatrogénèse et production du savoir sur les toxicomanies, L'Evolution

Psychiatrique, 1989, 54, 2, pp.338-339.

 

20 MOREAU de TOUR J., 1854, pp.25, 89, 115.

 

21 ARVEILLER J., SUEUR C., 1989, p.342.

 

22 MOREAU de TOUR J. : Mémoire sur le traitement des hallucinations par le Datura Stramonium,

Paris, Just Rouvier et E. Le Bouvier, 1841.

 

23 BASU D., MALHOTRA A., BHAGAT A., VARMA V. : Cannabis psychosis and acute

schizophrenia. A case-control study from India, European Addiction Research, 1999, 5, 71-73.

BOWMAN M., O'PIHL R. : Cannabis : psychological effects of chronic heavy use. A controlled study

of intellectual functionning in chronic users of high potency cannabis, Psychopharmacologia, 1973,

29, 2, 159-170.

GRUBER A. J., POPE H. G. : Cannabis psychotic disorder : does it exist?, American Journal of

Addiction, 1994, 3, 72-83.

MATHERS D. C., GHODSE A. H. : Cannabis and psychotic illness, British Journal of Psychiatry,

1992, 161, 648-653.

MORIN D., GAILLEDREAU J. : La psychose chronique du cannabisme, Annales de Psychiatrie,

1986, 1, 1, 100-110.

NEGRETE J. C. : Les effets psychopathologiques de l’usage du cannabis, Psychotropes, 1985, II, 1,

83-95.

 

24 BEAUBRUN M. H., KNIGHT F. : Psychiatric assesment of 30 chronic users of cannabis and 30

matched controls, American Journal of Psychiatry

 

 

 

 

Cordialement, Blue.

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  • 3 semaines après ...

En tant que membre privilégié de IACM je dispose d'une copie du manuscrit traduit en français de l'ouvrage du Dr Grotenhermen : Cannabis Médical : les applications thérapeutiques du THC et du cannabis". Il est déja disponible en librairie, en allemand, tchéque, espagnol et Italien. On recherche un éditeur ... Il y a plus de 250 références scientifiques ...

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  • 4 semaines après ...
  • 1 an après ...

Merci beaucoup Bluesummers!

 

Je suis féru de ce genre d'information et ce "pavé" me fus très instructif. Si par chance tu lisais ce message, je serai très intéresser par la version complète de cet article!

Encore merci à toi!

 

Xominav

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Salut et merci bien pour ce p'tit doc fort intérrésant,

 

Vous pouvez aussi lire " Du Haschish et de l'aliénation mentale",de Jacques Joseph Moreau ( 1845). Meme si certains passages ne sont plus au gout du jour, certains restent interressant...

 

Bonne journée a tous !

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  • 2 semaines après ...