vegetaline

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Messages posté(e)s par vegetaline

  1. Bonjour , Salut , Plop ... 

     

    Pécuniairement parlant cela ne rapporte rien, en admettant que tous les consommateurs se fassent choper. Au mieux l'état peut espérer récupérer 40 millions d'euro en infligeant un pruneau a 200 balles aux 200000 interpellés.

    la légalisation aurait rapporté à minima 400 millions d'euros de tva auquel on aurait ajouter les cotisations sociales des travailleurs du secteur.

    bref, le facteur économique n'a pas du peser lourd dans le choix du gouvernement.

    par contre la france a à sa tete un homme qui désire devenir un leader mondial, et il n'y a rien de moins consensuel que la légalisation du cannabis.

     La légalisation du cannabis n'aurait jamais pu servir cette ambition. C'est sûrement  la raison majeur de cette decision ubuesque.

     

    Au revoir , Bye , A+! ... 

     

     

     

     

    • Like 1
  2. Nous sommes le 20 aout 2016, l'élection présidentielle française se tiendra maintenant dans moins d'un an.

     

    Il y a pour l'heure cinq candidats déclarés à la primaire de gauche:

    Jean Luc Bennahmias, Gerard Filoche, Benoit Hamon, François de Rugy Marie-Noëlle Lienemann.

     

    Quatre de ces cinq candidats se sont déjà déclarés en faveur de la légalisation du cannabis, Benoit Hamon n'étant que le dernier en date.

     

    En réalité seule Marie-Noëlle Lienemann ne s'est pas prononcé en faveur de la légalisation, du moins elle n'a toujours pas pris position publiquement sur le sujet. 

     

    D'autres candidats vont évidement concourir lors de cette primaire, Arnaud Montebourg et le Président de la République François Hollande, et eux sont clairement opposé à la légalisation.

     

    Il est également probable que Cécile Dufflot ou encore Christiane Taubira participent également à cette primaire.

     

    Dans cette configuration de 9 participants, il y aurait 66 % des candidats favorables à une évolution de la législation. 

     

    Il existe donc un soutient plus important à la légalisation du cannabis chez les candidats à la primaire de gauche que dans le corps électoral français.

     

     

    Vegetaline

  3. Salut,

     

    Le classement des drogues devra prendre en compte la classification de leur dangerosité par l oms.

     

    C'est pas rien

     

     

    Dangerosité des drogues selon l'OMS (1971)

    Drogue Dépendance physique Dépendance psychique Tolérance

    Alcool moyenne à marquée moyenne à marquée certaine

    Opiacés marquée modérée à moyenne marquée

    Cocaïne aucune modérée à marquée aucune

    Barbituriques moyenne à marquée moyenne à marquée substantielle

    Amphétamines minime moyenne à marquée aucune

    Khat minime moyenne à modérée minime

    Solvants, inhalants minime moyenne à modérée possible avec certains produits

    Hallucinogènes (LSD) aucune moyenne à modérée peut-être marquée avec certains produits (Kétamine)

    Cannabis minime moyenne à modérée possible à fortes doses

  4. https://www.ouest-france.fr/societe/drogue/la-dediabolisation-du-cannabis-est-en-marche-4168830

    Désolé j'arrive pas à copier l article sur ma tablette


    Il ne reste plus que 8 % de francais à convaincre, pour devenir majauritaire, les plus de 60 ans étant nos principaux opposants, reste maximum 20 ans avant la légalisation.

     

    Edit polo

    voila mr

    hésite pas à te fendre d'un bonjour ;-)

    La dédiabolisation du cannabis est en marche

     

    la-dediabolisation-du-cannabis-est-en-ma
    59 % de la population française s'oppose à un changement de législation à propos de la marijuana. Une tendance toutefois à la baisse. | Photo : Anthony Bolante / Reuters

     

    Commentaire par Paul LORGERIE.

    Sujet encore tabou chez les politiques, le cannabis est mieux perçu par la population française. Notre sondage montre une baisse de la courbe contre sa dépénalisation.

     

    Alors que Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement, vient d'évoquer l'idée d'une « légalisation encadrée », 59 % de la population française s'oppose à un changement de législation à propos de la marijuana. Une tendance toutefois à la baisse. 
     

    la-dediabolisation-du-cannabis-est-en-ma

    Notre sondage montre en effet une diminution de la population réticente à la légalisation du cannabis. Alors que 59 % des personnes interrogées y sont défavorables aujourd'hui, elles étaient 70 % en juin 2012 et 67 % en 1996. Un rejet que l'on constate notamment chez les tranches les plus âgées de la population, les plus de 65 ans adhérant à 31 % à l'idée alors que les moins de 35 ans sont 51 %.

    On a tendance à l'oublier, mais le cannabis était autrefois toléré en France. Pénalisée depuis 1970 dans le cadre de la loi de « lutte contre la toxicomanie », la consommation de cannabis, temporaire ou régulière, n'a cessé de croître.

    Sujet tabou

    D'après l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies, 17 millions de Français concédaient avoir fumé de l'herbe au moins une fois dans leur vie en 2014, contre 13,4 millions en 2011. Selon l'universitaire lillois Christian Ben Lakhdar (1), le gain de popularité du chanvre irait de pair avec cette hausse. Le tout, conjugué à l'observation par la population des expériences internationales et au débat sur le cannabis thérapeutique.

    Aborder le sujet dans l'espace public reste tabou. Si le sondage illustre une évolution de l'opinion, ouvrir le débat reste « politiquement risqué », commente Christian Ben Lakhdar. À l'instar de Jean-Marie Le Guen, l'universitaire considère qu'il est nécessaire de recentrer la conversation autour de l'aspect sanitaire.

    Outre la dépénalisation, l'argent dépensé par l'État dans la répression doit être injecté dans la prévention : « Le cannabis tue sur les routes, mais il n'y a eu qu'une seule campagne de sécurité routière en dix ans. Par ailleurs, les campagnes réalisées en milieu scolaire sont sporadiques et effectuées par des gens d'armes, et non par des experts de la question. »

    La position française figée

    Christian Ben Lakhar appelle à communiquer sur les risques plutôt que de réprimer la consommation. Alors que l'économiste estime que la guerre contre les réseaux criminels est perdue, les arrestations de consommateurs sont passées d'environ 40 000 en 1996 à 120 000 en 2010. Ce qui a engendré un coût moyen de 568 millions d'euros en 2007.

    Partisan de l'encadrement de la consommation, Christian Ben Lakhdar juge toutefois que « l'on est encore loin de la légalisation, même thérapeutique ». Une position française figée, alors que le Canada est en passe de dépénaliser, et que les pays membres de l'ONU se rassemblent pour discuter du contrôle mondial des drogues.

    (1) De l'intérêt de sortir le cannabis des réseaux criminels

     

    Source: ouest-france.fr

  5. Salut,

    Cette photo est hors concours car elle provient d'unsite autre que cannaweed mais elle vaut le détour.

    En Oregon la loi limite à 6 le nombre de pieds cultivables par un particulier. Résultat un cultivateur a fait un scrog géant de 50 mètre carré dans sa serre.

    post-647659-0-98832800-1460529467_thumb.jpeg

    • Like 2
  6. Tu parles de test clinique d'un médicament( sur des humains), je te parle de fabrication de produit pour des test préclinique (sur des animaux), c'est totalement différent meme si cela depend de la meme autorité. C'est pour cela que la procédure est SIMPLIFIEE.

    Avec ta lecture de la loi aucune étude ne pourrait être menée sur le sujet, aucune entreprise française ne pourrait donc étudier le cannabis alors qu'une entreprise etrangere est elle en passe de commercialiser un produit à base de cannabis.

     

     

    Il me semble que les exemples que tu cites sont, en plus d'etre hors de propos antérieure au decret de Mme Tourraine.

  7. connais tu une seule entreprise qui s'est vu refusé une dérogation de détention de stupefiant pour des essais préclinique?

     

    Je suppose que non puisque c est illégal en france de favoriser les centres de recherches publiques qui ont aucun mal à se voire délivrer cette autorisation dans ce cadre, ou encore d autoriser quoi que ce soit à une entreprise et de l'interdire a une autre.

     

    Je maintiens qu il est légal de mettre au point des substances à base de cannabis pour des essais préclinique sur des animaux. Comment le président de l ansm pourrait justifier un refus alors qu il a déjà accepté une autorisation d amm pour un produit de ce genre et qu il a accordé plusieurs dérogations de détention à d'autres entreprise. Juste pour me chier,n'est pas d'un point de vue de droit un motif de refus légitime. Les règles sont les mêmes pour tous.

  8. L'autorisation des douanes c est pour l importation d un produit stupéfiant, pas pour la détention, pour le développement d'un produit en phase de test pré clinique dépend de la decision de l asnm, si l asnm dit ok c est ok. Si je voulais en importais je déposerai un dossier d importation aux douanes avec l autorisation de l asnm

     

    T es en train de me dire que malgré un décret officiel autorisant les amm pour du cannabis et ses dérivés, un laboratoire ne pourrait pas tester du cannabis. C'est pas parce que tu ne connais pas les démarches à accomplir que cest pas faisable. Les règles de la concurrence sont telles que si une entreprise peut obtenir ce sésame la règle est la même pour toutes autres entreprises.

    Cette discussion me ramène 15 ans en arrière quand je créais mon Growshop et que tout le monde me disait que c était illégal.

     

    Un essai pré clinique c est des tests sur des animaux pour voire ce que ce produit donne sur des animaux et voire si par la suite le dit produit peut être utilisé dans un médoc. Sans ces essais pas d amm puisque ils sont obligatoire avant les essais cliniques qui sont obligatoire pour monter un dossier d amm.

    La seule obligation pour cultiver du cannabis c est d avoir l autorisation de l asnm, elle n est accordé qu à des sociétés. La distribution est elle aussi réglementé et il demeure interdit d en vendre en dehors des entreprises ou association de recherche.

  9. Kanavape a voulu mettre sur le marché à destination des humains, moi je veux élaborer un produit pour faire des tests pré clinique, c'est totalement différent, puisque les produits destinés à la recherche sur les animaux n'ont pas besoin d'amm. Ca n'exempte pas de la nécessité d avoir l autorisation du président de l asnm mais c est totalement different d une autorisation de mise sur le marché et beaucoup plus simple à obtenir.

  10. yes i

    je me tape de c'est barre de rire

    merci végéta,ha! la libre entreprise :shock:

    pour un info le cout d'une amm c'est entre 2 ou trois million,puis de l'argent propre,sans etre sur de l'avoir

    si y avais un intérét de rendement,sa ferais longtemps,que tu prendrais ton suppot a la place du tarpet

    :jesors:

    pardon j'ai fait une confusion avec amm et ansm, je vais me corriger ( à tous les sens du terme)

     

    Ce qui est possible c'est de creer une entreprise qui fabrique des substances actives vegetales en phase préclinique sans autorisation de l'asnm. Une fois créer, cette entité juridique qui n'est plus un humain ni un citoyen beneficie de droit que tu n'as pas! :pc: Elle est en mesure de contacter l'ansm pour obtenir une autorisation de détention de stupéfiant pour chercher à develloper un nouveau produit en vue de le tester sur des animaux. C'est dégueulasse mais c'est juridiquement la façon la plus simple d'obtenir pareil autorisation! Pour résumé t'as parfaitement le droit de demander à l'état une dérogation pour mettre au point une variété voire un mélange de variété de cannabis plus ou moins transformé si tu es une entreprise et que c'est dans l'objectif d'observer le comportement de rongeur qui le consomme, ou de le vendre à une entreprise qui souhaite réaliser des tests similaires ou complémentaires si elle fait elle aussi une demande de dérogation.

  11. Pour ceux qui souhaitent se lancer dans l'aventure je conseille de bien rédiger les statuts de leur entreprise afin d’éviter de devoir monter un dossier d'autorisation d'exercice des plus complexes auprès de l'AMM, 2 mois avant la création de leur entreprise. bien que je ne vois pas le mal a essayer les effets  des extractions sur des chiens, les défenseurs des animaux vont me détester mais c'est une des seules voies dérogatoires possibles au mesure de sécurité mise en place par L'AMM. libre a vous de choisir un autre statut.
     
     
     
    ETABLISSEMENT NON SOUMIS A AUTORISATION DE L'AMM AVANT CREATION.
     
    dixit l'AMM
     
     
    question a l'AMM
     
    Mon établissement développe des substances actives qui sont testées en phase préclinique (tests de sécurité réalisés chez l’animal). Cette activité est-elle soumise à autorisation ?
     
    réponse de l'AMM
     
    Non, dans la mesure où la substance active n’est pas destinée à être usitée pour la fabrication d'un médicament mais uniquement à visée de développement.
     
     
     
    une fois l'entreprise créé, aux vus de ses statuts " devellopement de substances actives vegetales  issus du cannabis sativa l, pour des essais pre cliniques "test de sécurité sur des animaux". comment serait Il est possible, d'un point de vue de droit à l'AMM de ne pas autoriser la détention et la production de ses dites substances à l'entreprise concernée si elle lui transmet le formulaire disponible sur son site mais aussi en pièce jointe ici.comment serait il possible à l'amm de ne pas autoriser une autre entreprise d' acheter ces matières premières pour étudier leurs effets sur des animaux. C'est autorisé par la loi!
     
    Je n'apprends rien à personne en disant que les entreprises en général ont plus de droit que les personnes physiques et que les labos tirent encore mieux leur épingle du jeux. CHOISIS TON CAMPS CAMARADE.

     

     

     

     

    qui osera remplir ce formulaire, c'est ça la question?

    formulaire.pdf

    labo.pdf

  12. Re,

     

    Le droit à la liberté de commerce a des limites juridiques aussi, dedans il est clairement dit:

     

     

     

    Donc le droit à la libre entreprise n'est pas au dessus des lois sur les stupéfiants.

    Ce n'est pas interdit d'ouvrir un laboratoire pharmaceutique ou une entreprise exploitant des médicaments des plantes. Cela demande simplement des moyens financiers et humains importants et de respecter des directives déjà établie

     

    https://ansm.sante.fr/content/download/48611/625107/version/1/file/Annexe-7_Fabrication-Medicaments-a-base-de-plantes_Mai2013.pdf

     

    Ce n'est pas interdit pour ces dites entreprises de demander les autorisations nécessaires pour mèner à bien leurs études, puis de cultiver du cannabis afin de mettre au point une variété qui par la suite pourra faire l objet d une autorisation de mise sur le marché. Cette autorisation a déjà été accordé à de nombreuses reprises à différentes entreprises. Pourquoi diable une nouvelle demande de détention ou de production afin d'etude serait refusée.

     

    Ce qui est formellement interdit c'est de commercialiser du cannabis sans autorisation de mise sur le marché hors du circuit de distribution officiel et d'en consommer. On en est pas là vu que personne ne s'est lancé.

     

    Évidement si personne ne propose un médicament à base de plante à l'ANSM alors que la loi le permet, on est pas pret de voire cette agence donner une autorisation de mise sur le marché à une variété de cannabis médicale.

  13. La liberté d'entreprendre est inscrit dans la constitution depuis 1951. Aucune autorité n'est en mesure d'empêcher un citoyen de créer une entreprise. Si une entreprise est en mesure de présenter un dossier de mise sur le marché pour le Sativex, toute autre laboratoire pharmaceutique ou entreprise des médicaments des plantes est en droit de réaliser des études sur le cannabis en vue de commercialiser à son tour un produit à base de cannabis ou de de ses dérivés. Dans le cas contraire on est plus en démocratie, n'oublie pas que nous sommes tous égaux en droit.

     

    La seule obligation est d'être une entreprise mentionnée dans le décret de Mme Tourraine et de respecter les nombreuses procédures et normes en vigueur. Il y en a une tartine. Mais quel beau projet!

  14. bonjour

     

    ca serait trop beau.

    loi de Dec 70 précise que tout ou partie de la plante est interdite. l'ordonnance de MST l'ancienne ministre modifie le texte pour rendre le sativex homologuable (Delta 9 et autre cannabinoide autorisé si préparé par labo pharma)

     

    pour beaucoup le résumé c'est : si les labo ont le droit de faire du sativex ben moi je fais pousser.. bio en plus.. cqfd

    Le Sativex n'est pas cité une seule fois dans l'arrêté pris par MmeTourraine. Il n'était qu'un cheval de Troyes pour le retour du cannabis dans la pharmacopée traditionnelle ou allopathique.

    Je n'ai jamais dit si les labos ont le droit, je l'ai aussi.

    J'affirme avoir le droit comme tout un chacun d'ouvrir un labo de recherche pharmaceutique sous forme de société pour peu que j'embauche un docteur en pharmacie qui me représente auprès des autorités. Ce ne doit pas être facile à trouver un jeune diplômé prêt à risquer son cursus dans un projet pareil mais c'est pas impossible, de plus avec l'équivalence des diplômes un Roumain un slovene peut occuper le poste, la les champs du possible s'élargit. DE plus pour les médicaments à base plante la procédure de mise sur le marché est simplifiée. IL faut appuyer sa demande sur de littérature scientifique vieille d'au moins de 30 ans.

  15. bonjour à tous,

    je veux pas jouer les vieux cons mais je vous l'avez dit il y a un peu plus de 3 ans.

     

    Par contre ce que je vous avez pas dit, c'est que le décret de Marisol Tourraine et les termes juridiques employés dans celui ci est que le cannabis sous sa forme naturelle entre aussi dans le champs d'application de ce décret et que quiconque décide de se lancer la production en vue d'une commercialisation de cannabis thérapeutique est libre de le faire pour peu qu'il se déclare en tant que tel, qu'il conditionne son produit de façon adéquate et que le moment venu il accomplisse les démarches nécessaires auprès des autorités compétentes. C'est écrit noir sur blanc dans la loi.

     

     

    Publics concernés : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ; titulaires d'autorisation de mise sur le marché ; entreprises ou organismes exploitant un médicament ou un produit mentionné à l'article R. 5121-150 du code de la santé publique ; professionnels de santé ; pharmaciens exerçant dans les pharmacies à usage intérieur des établissements de santé ; pharmaciens d'officine.

     

    Le passage que personne n'a encore relevé dans ce texte est le suivant

     

    entreprises ou organismes exploitant un médicament ou un produit mentionné à l'article R. 5121-150

     

     

    c'est à dire:

     

    des médicaments à base exclusivement de plante

     

     

     

     

    À SAVOIR

     

    La procédure d’enregistrement simplifiée pour les médicaments traditionnels
    à base de plantes s’applique à ceux qui répondent aux critères suivants :
    être conçus pour être
    utilisés sans l’intervention
    d’un médecin, à des fi ns
    de diagnostic, de
    prescription ou de suivi
    d’un traitement.
    être destinés à être
    administrés à un dosage
    et à une posologie spécifi és,
    par voie orale, externe
    ou par inhalation .
    * Sous réserve du régime dérogatoire prévu à l’article R. 5121-107-6 du code
    de la santé publique qui concerne la liste des plantes ou préparations à base
    de plantes en vue de leur utilisation dans des médicaments traditionnels
    à base de plantes établie par la Commission européenne.
    disposer de données
    suffi santes sur l’usage
    traditionnel, en démontrant
    l’innocuité du produit
    dans les conditions d’emploi
    spécifi ées. Les eff ets
    pharmacologiques ou
    l’effi cacité du médicament
    sont plausibles du fait
    de l’ancienneté de l’usage
    et de l’expérience*.
    une durée d’usage traditionnel
    doit être écoulée : un usage
    médical de trente ans doit en eff et
    être démontré à l’aide d’éléments
    biblio gra phiques ou de rapports
    d’experts*.

     

     

    Procédure pour la mise sur le marché des médicaments traditionnels à base de plantes
    La directive n°2004/24/CE prévoit un nouveau régime d’autorisation simplifi ée dénommé enregistrement
    pour les médicaments à base de plantes, qui parce qu’ils satisfont à 5 critères cumulatifs sont qualifi és de
    médicaments traditionnels à base de plantes.
    Ces 5 critères pour bénéfi cier de cette qualifi cation sont :
    disposer d’indications exclusivement appropriées à des médicaments traditionnels à base de plantes
    qui, de par leur composition et leur destination, sont conçus pour, et destinés à être utilisés sans la
    surveillance d’un médecin à des fi ns de diagnostic, de prescription ou de suivi du traitement ;
    être exclusivement destinés à être administrés selon un dosage et une posologie spécifi és ;
    consister en des préparations administrées par voie orale, externe et/ou par inhalation ;
    avoir un usage médical au moins trentenaire avant la date de la demande, dont au moins quinze ans
    dans la Communauté ;
    disposer de données suffi santes sur l’usage traditionnel du médicament ; en particulier, l’innocuité du
    produit doit être démontrée dans les conditions d’emploi spécifi ées et les effets pharmacologiques ou

    l’effi cacité du médicament doivent être plausibles du fait de l’ancienneté de l’usage et de l’expérience

    Le déc ret n°2008- 436 du 6 ma i 2008 déc r it le déroulement de cette procédure d’en reg istrement des méd i-
    caments répondant ainsi à la qualifi cation de médicaments traditionnels à base de plantes.
    La principale différence par rapport au dossier d’AMM complet tient au fait que le demandeur n’a pas à
    fournir les résultats des essais précliniques et cliniques. Il doit à la place fournir des éléments bibliogra-
    phiques ou des rapports d’expert établissant que le médicament a fait l’objet d’un usage médical depuis
    au moins 30 ans au moment de la demande, dont au moins 15 ans dans l’Espace économique européen,
    une étude bibliographique des données de sécurité accompagnée d’un rapport d’expert, et le cas échéant

    les données nécessaires à l’évaluation de la sécurité du médicament

     

     

    Cultiver du cannabis en vue de produire une tysane en sachet individuel qui sera commercialisé en pharmacie  est parfaitement légal du moment ou on est une entreprise déclarée ou un organisme. Il suffit de se lancer et de présenter son dossier aupres de l'ASNM .ICI si vous ciblez le marché européen .

    .

    La durée pendant laquelle l'ASNM instruit le dossier ne peut dépasser 210 jours, durée pendant laquelle votre produit est commercialisable, il pourra toutefois être retiré du marché si votre dossier est refusé. Entre le temps de mise au point du produit et sa commercialisation il peut s’écouler plusieurs années ou vous pourrez cultiver en toute légalité.