Manuel de la gavotte

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Messages posté(e)s par Manuel de la gavotte

  1. Re!
     

    Il y a un aspect de la contraventionnalisation qui n'a pas été abordé sur le topic et qu'on soulevé les deux animateurs : les policiers deviendront de fait avec l'application de cette décision investigateurs (leur travail actuel), juge, juré et bourreau. Tout cela sans la moindre forme de contrôle qui permettrait de limiter les dérives.
     
    Pour celles et ceux que ça intéresse, l'émission est normalement réécoutable en podcast sur le site et vous offrira une analyse complète et intélligente sur le sujet.
     
    Toujours pour celles et ceux que ça intéresse, la prochaine émission aura lieu dimanche 11 juin de 18h30 à 20h30.
     
    ++


    C'était déjà évident que les flics s'en donneraient à coeur-joie avec une loi comme ça..
     

    Pour trouver un côté positif à cette nouvelle on peut même noter que la tendance discriminatoire des contrôles risque d'évoluer, puisque les petits blanc becs comme moi et les bobos seront tout autant des cibles potentielles de toucher une prime en fin de mois que des mecs des quartier un peu plus typés. Un peu plus d'égalité dans cette république c'est déjà pas mal^^
    Et puis si Maitre Tartampion ou Docteur Machin deviens une cible privilégiée de l'appareil répressif qui sait, il militera peut-être pour une réforme plus profonde?


    On peut pas leur en vouloir, faut bien qu'ils mangent et le patron leur demande du chiffre... Et comme le bobo du coin (et moi aussi, hein, je suis pas tout blanc, sauf que j'ai pas de terrain) préfère s'économiser des taxes sur sa plantation bio perso plutôt que de défendre son droit à cultiver quitte à payer une taxe pour s'assurer que les jeunes et les plus vulnérables soient protégés rien ne changera en France...

     

    Mais là je touche à un sujet sensible... je sors^^

     

    Peace!

  2. Bonyour!

    C'est une nouvelle en effet. J'avais entendu que dans les facs de droit on expliquait aux étudiants que la consommation et la possession étaient dépénalisées de facto puisque chaque intervention ne donne pas forcément lieu à une poursuite pénale. Mettre des contraventions permet de maintenir la bête répressive en vie en grattant des ronds à ceux qui ignorent trop souvent la loi.


     

    Re,
     
    franchement c'est bien la mentalité française: jamais content, toujours à râler et penser que c'est mieux chez le voisin!
     
    C'est sur qu'entre 100€ et 3750€ d'amende + les frais de justice + la mention sur le casier qui coupe l'accès à la fonction publique.. j'hésite.
     
    Stup au volant ou n'importe qu'elle autre drogue (alcool,..) c'est de l'inconscience et c'est bien légitime que le tarif ne change pas.
     
    De toute façon maintenant on a pas d'argent pour manger mais on a 600 balles pour une I-merde d'apple.
     
    Mauvaise fois quand tu nous tiens..
     
    ++

     
    Je plussoie!
    Pour trouver un côté positif à cette nouvelle on peut même noter que la tendance discriminatoire des contrôles risque d'évoluer, puisque les petits blanc becs comme moi et les bobos seront tout autant des cibles potentielles de toucher une prime en fin de mois que des mecs des quartier un peu plus typés. Un peu plus d'égalité dans cette république c'est déjà pas mal^^
    Et puis si Maitre Tartampion ou Docteur Machin deviens une cible privilégiée de l'appareil répressif qui sait, il militera peut-être pour une réforme plus profonde?
     
     

    Salut,
     
    génial, on arrive au racket institutionnalisé !
    Merveilleux progrès guère étonnant venant du gouvernant mené par un banquier.


    Et quel banquier!!! La légende veut qu'il ai manqué de peu de couler le yacht de la Baronne Rothschild avec ses dents... Quand on connais les épaisseurs des coques on se dit qu'il a les quenottes bien affûtées le bougre!
     
     

    Quand à savoir ce que finance les trafics, aux dernières nouvelles, il n'y a pas que les terroristes qui mangent à ce ratelier mais aussi l'ancien patron de l'OCRTIS, j'ai nommé François Thierry. Et il est loin d'être le seul représentant de l'autorité à être dans ce cas de figure...
    Quand nos dirigeants arrêteront de nous prendre pour des cons et agiront dans le respect d'autrui, la France deviendra peut-être l'état de droit qu'elle clame être...


    Je te rassure les dirigeants et même les intellectuels sont pris pour des cons, sauf qu'il faut beaucoup plus élaborer pour les faire courir que des simples campagnes de propagande.
    Ce n'est ni le gouvernement ni les trafiquants qui profitent le plus de cette législation, c'est toujours les mêmes... Le fric qui circule doit bien être crée et détruit par quelqu'un, non? Et eux aussi faut qu'ils mangent, de préférence sur la panse des femmes de petite vertu en tapant des traces... Des boites de crédit a la conso n'hésites pas à offrir ce genre de services à leurs fidèles (enfin surtout rentables) collaborateurs, on me l'a confirmé de source sûre.
     

    Re,
    La France comme tous les pays rattaché à l'ONU applique le drug act de 1961.
    Hors cette liste ne peut etre abroger que si l'OMS la change, l'OMS étant un organe "indépendant" de L'ONU...

    Si un pays comme les USA venait a légaliser intégralement pas seulement par état mais au niveau fédéral, L’ONU changera sa politique via l'oms. Et par rebond l'EU
    Et donc le sujet est entre les mains de Trump... pas gagné.

    Pour en savoir plus sur l'histoire de la prohibition:
    http://www.huffingtonpost.com/the-influence/real-reasons-marijuana-is-banned_b_9210248.html?utm_hp_ref=weird-news&ir=Weird+News


    Salut Indi, d'accord pour l'OMS et son rôle de gardien de la prohibition mais Trump n'est qu'un pion, tout comme les USA qui sont toujours les vassaux de la couronne britannique représentée par le gouverneur de la Bank of England et la City qui est une perle de putasserie, ou du moins tout semble l'indiquer.
     
    Si par exemple l'Uruguay n'as toujours pas subit de sanction c'est qu'ils ont besoins de laboratoires à ciel ouvert. Maintenant que la quasi  totalité du globe est sujette à une dette inextinguible ils peuvent manœuvrer un peu plus même si le net complique encore la tâche... la preuve ici ;)
     
    Perso je pense que l'ONU révisera sa position sur les drogues en général et le chanvre en particulier pour renforcer sa légitimité et faire figure d'institution respectable car capable de reconnaître ses erreurs et améliorer le quotidien de l'humanité toute entière. Mais uniquement après sa mutation annoncée en 56 par Kissinger et consort dans un rapport sur le future des USA. En présentant aux asiatiques un ONU multipolaire les banquiers occidentaux espèrent prendre les rênes d'une entité supra-nationale qui gère les flux humains à l'échelle globale, et le jour où leurs mérdias commencent à vendre un nouvel ONU blanc comme neige ce sera le signe du succès de leur plan.
     

    C'est pas aussi simple que ''les USA légalisent au niveau fédéral -> tout le monde légalise'', non, la prohibition aura encore lieu longtemps et dans de nombreux pays même si les USA declairaient le cannabis comme etant sacré crois moi. Chaque pays observe sa propre problématique des drogues, il n'y a aucun modèle universel et encore moins un état universel.


     Tout à fait, avec un bémol pour l'état universel, il est juste en construction.
    Bref, tant que les banquiers n'ont pas réussit à légitimer fondamentalement leur Organe de Népotisme Universel aux yeux d'une génération toute entière ils garderont cet allié indéfectible qu'est la prohibition arbitraire des substances naturelles. Les drogues ont toujours été et seront toujours lourdement réglementé par les autorités locales car ce genre de marché ne  meurt jamais malgré les quelques risques qu'il présente. Cette résilience est autant un fléau qu'un bénédiction pour les acteurs de ce marché. Si la France est surtout portée sur la répression c'est qu'elle ne saurait ouvrir la voie sur la scène internationale, on est bien trop impossible à prédire et turbulent pour les élites françaises. Elles l'autoriseront uniquement quand la communauté internationale aura tranché. À moins qu'un mouvement arrive à fédérer suffisamment de monde, mais ça c'est difficile en France car, comme dis Atch on est jamais content.
     
    Comme toujours, ce sont ceux qui ne jouissent pas de ce marché qui sont les plus mal lotis, ici c'est les autoproducteurs qui par définition ne contribuent pas au marché mais risque de devenir des cibles privilégiées car plus souvent solvables tandis que les contribuables non consommateurs paient le reste de la facture pour le plus grand bonheur des banquiers et des pourris comme à l'OCTRIS ou l'Élysée.
     
    En tout cas ça bouge, c'est déjà ça.
     
    Et moi j'ai pas perdu l'habitude du pavé ^^
     
    Peace!

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  3. Salut S@turnin,

     

    Merci pour l’article ;-)

     

    Ils disent n'importe quoi, les, les opposants à ce projet de loi :

     

     

    De rien.

    C'est pas tout à fait n'importe quoi, mais c'est très mal exprimé et souvent mal informé, en effet. (pas de légalisation de la culture effective dans aucun pays donc pas de données vérifiables etc.)

     

    En fait faut suivre les liens aussi... Ça mène a un doc du sénat français, une vidéo du professeur Tashkin etc. ;)

     

    En lisant l'argument du Centriste on comprend facilement... Personne d'autre n'a légalisé et donc le trafic international continuera, de pair avec la pression des prohibitionnistes... C'est toujours le problème de devenir un pionnier dans ce domaine dans un monde globalisé. Il faut prendre l'avis (même ceux qui ne sont pas objectifs) des autres avant de faire un pas en avant.

     

    Cannabicalement,

     

    Manu

  4. Salut Indy!

     

    Je me permet de mettre ci-dessous des corrections pour la traduction. Chapeau pour le reste ;)

     

    BOGOTA, Colombie - une nouvelle étude de l'Organisation des États américains (OAS) demandée en réponse aux appels par quelques leaders latino-américains pour repenser la lutte anti-drogue et discuter a examiné la dé-criminalisation possible de la consommation de la marijuana en tant qu'élément d'une approche de santé publique.

     

    L'étude de 2.2 millions de $ n'émet aucune recommandation ferme, au lieu de cela elle suggère plusieurs manières possibles de refouler le commerce de drogues illicites, qui a alimenté le crime violent et la corruption et même déstabilisés des gouvernements .

     

    L'étude souligne que la toxicomanie est principalement un problème de santé publique. Cela fait écho à l'approche du gouvernement des États-Unis. Mais les États-Unis se sont fortement opposés a la dé-criminalisation quoique bien que les électeurs dans deux états ont légalisé la marijuana.

     

    Le secrétaire général Jose Miguel Insulza d'OAS a dit que les nations doivent prendre une approche à multiples facettes , flexible, qui tient compte des différences, les pays de la région doivent être unis s'unir dans leur diversité.

     

    En Amériques, Insulza a indiqué que dans les Amériques « approximativement 45 pour cent de tous les utilisateurs de cocaïne dans le monde sont trouvés s'y trouvent, approximativement la moitié des utilisateurs d'héroïne et un quart des utilisateurs totaux mondiaux de marijuana. La consommation de la pâte de cocaïne, du crack, des inhalant, des amphétamines et de l'abus des drogues légales a augmenté. »

     

    Il a également dit que cette consommation « produit génère 151 milliards de dollars dans la vente de drogue seul » dans l'hémisphère.

     

    Le rapport a été présenté vendredi par Insulza à Bogota au Président colombien Juan Manuel Santos.

     

    « Nous avons essayé de ne pas faire taire ou cacher n'importe quoi, » il a-t-il dit dans son discours vendredi. « Montrer le problème juste comme il est. »

     

     

    Sinon sympa la news... dépenser 2.2 millions de $ pour un rapport qui donne des suggestions qui dépendent de l’exécutif US ça sent la belle quenelle épaulé quand même :lol:

    • Like 2
  5. La proposition du parti « Bloco de Esquerda » déposée en Juillet 2012 visant à légaliser la production personnelle de cannabis par des Cannabis Social Clubs était débattue ce Mercredi 8 Mai 2013. Retour sur les faits :

     

    Pourquoi des Cannabis Social Clubs ?

     

    Le parlementaire João Semedo du Bloc de Gauche (BE) avait l’an dernier présenté au parlement portugais le projet de loi visant à légaliser la production nationale de cannabis par le biais de Cannabis Social Clubs. La structure de production coopérative de cannabis au sein d’un club privé d’usagers promue par le modèle d’ENCOD (Coalition Européenne pour une Politique des Drogues Juste et Effective) était au centre de ce projet résolument réformiste.

    Le débat finalement entré au parlement n’aura cependant pas bénéficié d’une séance plénière et le projet n’a pas été adopté. Les objectifs du BE visaient pourtant à réduire le trafic clandestin du cannabis dans ce pays où la consommation personnelle n’est pas pénalisée mais conduit à des injonctions thérapeutiques en cas de possession avérée lors de contrôles policiers. Ce système avant-gardiste de traitement des addictions plutôt que leur pénalisation judiciaire mis en place il y a plus de 10 ans continue de bluffer les politiciens nationaux et étrangers en démontrant qu’une réponse thérapeutique est plus efficace pour lutter contre l’addiction que la criminalisation des usagers.

     

    Un système préventif avéré efficace…

     

    En 2001, lors du débat parlementaire sur la décriminalisation de toutes les drogues pour l’usage personnel - une réponse originale au problème de consommation d’héroïne qui frappait alors le pays- de nombreux parlementaires ont été opposés au vote. Ces élus se sont levé contre ce qu’ils considéraient une porte ouverte au marché clandestin, au tourisme de la drogue et au problème moral que soulevait une approche perçue comme laxiste en matière de drogues. Bientôt 12 ans plus tard, les études de l’Observatoire Européen des Drogues et des Toxicomanies (OEDT) prouvent cependant l’efficacité du système. Le Portugal est désormais le meilleur élève de la classe européenne avec des taux d’usages en dessous de la moyenne, autant pour l’héroïne que pour le cannabis.

     

    …Mais pas optimal

     

    Mais pour le Bloc de Gauche cela ne suffit pas. En effet, la loi qui réprime toujours -à juste titre- le trafic illicite a permis d’augmenter considérablement les saisies sans pour autant réduire ni les risques associés à ce commerce illégal ni l’influence des trafiquants, forçant les consommateurs à s’approvisionner auprès de circuits de distribution immoraux et les mettant ainsi en danger. La proposition du bloc de gauche s’inscrit dans la continuité du système mis en place au tournant du siècle, « une approche centré sur la santé publique » pour autoriser la production à des fins personnelles d’une substance qui s’avère moins nocives que des drogues légales comme le tabac ou l’alcool. C’est dans cette optique que le parti désire autoriser les consommateurs « en pleine possession de leurs moyens » à s’organiser en groupes, interdits aux mineurs, pour se fournir en « quantité nécessaire à usagers moyen sur une durée de 30 jours ».

     

    Une opposition obstinée

     

    Le débat qui était prévu de s’organiser auprès du public autant qu’au parlement n’aura finalement pas pris la dimension espérée par Mr Semedo. En effet, en l'absence de débat publique d'envergure, la majorité parlementaire s’est prononcée contre un projet qui, selon la députée Sociale-Démocrate Laura Esperança, n’est pas fondé et «ne comporte aucune réflexion scientifique. ». Selon elle, la consommation de cannabis est liée à « [de] pires qualifications, des mauvais comportements et de mauvais résultats scolaires ». Elle a ajouté : « La consommation continue [de cannabis] peut conduire à la hausse des cas d’abus et de dépendance et le nombre de personnes qui considèrent que la consommation de cannabis est un problème dans leur vie ».

    Même son de cloche chez les communistes qui relève l’absence de preuves scientifiques démontrant que la légalisation réduise le trafic ou qu’elle n’augmente pas la consommation de cannabis. Selon la députée communiste Paula Santos, le résultat de ce projet « serait la libéralisation du commerce et l'expansion de la consommation et de la vente de cannabis ». Elle conclut que « l'objectif de protéger la santé et la sécurité des Portugais est absolument inatteignable dans ce cadre ».

    Le Parti Centriste quant à lui considère la proposition comme « fondées sur des hypothèses qui ne correspondent pas à la réalité ». Selon Telmo Correia, « [Cette proposition] ne résout ni ne lutte contre le trafic et les pays qui l’exploitent, nous somment et seront contre parce qu’elle a trait à une substance psychotrope complètement décriminalisé et peut fournir un stimulus à la consommation». Il a ajouté que l’inoffensivité de la substance n’est «

    » ni comparable au tabac.

     

    Une lueur d’espoir persiste

     

    Seul le Parti Socialiste a fait preuve de modération dans son refus de soutenir le projet. Leur soutient n’est pas possible dès lors qu’il n’y a pas de stratégie de prévention associée ce qui « pousse les gens à ne pas vouloir manger même quand ils peuvent le faire » selon les termes de Elza Pais, en faisant référence au refus catégorique des autres partis d’approuver cette loi. Ils critiquent aussi le fait que le projet ne prenne pas en considération les propriétés thérapeutiques du cannabis.

    En soumettant la proposition, Mme Helena Pinto du Bloc de Gauche a pourtant préconisé que "dix ans après la dépénalisation de la consommation est temps pour le Portugal de recommencer à donner l'exemple dans les politiques de lutte contre l'abus des drogues" et "la lutte contre le trafic».

    «Aujourd'hui, la loi permet la possession d'une certaine quantité, si cette personne cultive la plante dans le même but elle est considérée comme un trafiquant. Cette contradiction permet aux trafiquants illicites de tirer les profits du marché. Nous ne parlons pas d’une substance inoffensive, mais les risques de santé publique seront identiques ou même plus bas dans certains cas que ceux du tabac et de l'alcool ", a-t-elle dit.

    .Cette preuve de bon sens n’aura certes pas réussit à faire approuver le projet de loi mais en observant les arguments données en 2013 par les parlementaires, on ne peut s’empêcher de voir une redondance historique des faits de 2001, où la loi unique au monde de traitement des addictions a su montrer qu’une alternative au tout répressif est possible.

     

    Source: Publico.pt

     

     

    Cet article a été rédigé pour Cannaweed, apportez votre contribution pour toutes remarques, corrections, précisions (je ne parle pas Portugais et la seule source détaillé était dans cette langue).

     

    Merci d'avance :)

     

    Cannabicalement,

     

     

  6. Salut ici!

     

     

    Poussain : clair qu'à tous les 2 sur ce topic, va y'avoir moyen de repaver le Paris-Roubaix. :-)

     

    Phildafghan: marrant comme coïncidence, le passage le plus difficile serait "le carrefour de l'arbre"! Du coup je répond dans l'espoir de franchir cet obstacle insurmontable :)Lien qui passe bien ;)

     

    Tout ça pour dire que les arguments que j'ai utilisés pour étayer mon texte ne sont pas forcément le reflet de ce que je pense ou ressens mais l'analyse d'un moment donné dans une société donnée. Un cliché, un instantané.

    Si j'avais cherché à extrapoler à ma société idéale, je n'aurais certainement pas pris ce chemin-là, sois-en sûr.

    Non, là je fais un constat objectif de la relation besoin/moyens de le combler avec les ressources dont nous disposons actuellement et surtout le contexte dans lequel nous sommes.

     

    Que les choses soient claires, je n'argumente pas contre toi mais avec toi, pour que ceux qui lisent se posent les bonnes questions. Ton argumentaire est excellent, est tu photographe à tout hasard?^^ Je suis convaincu que ces arguments ne sont pas forcément ceux auxquels tu adhères et c'est bien pour ça que je voulais approfondir un peu (ou élever le débat, tout dépend du point de vue^^)

     

    Par contre, là où je ne te suis pas c'est sur le postulat "ces variétés n'existent pas à l'état naturel" ...

    L'homme à commencé la sélection variétale dès qu'il a commencé à se sédentariser, que ce soit sur l'animal ou le végétal et ce pour améliorer la qualité de ses productions.

    Ce n'est pas un mal moderne, ni même un mal tout court.

    Rien que les notions de vigueur hybride ou la beauté des métis me suffit à constater que la nature aime les mariages exotiques... la différence enrichit ceux qui la reçoivent ;-)

     

    Et bien je voulais simplement exposer le fait qu'on a beau avoir un peu de contrôle dessus, l'homme ne peut s'approprier les fruits de la nature. Les variétés comme tu le dis ont été sélectionnées par l'homme depuis (j'irai plus loin) la nuit des temps, mais depuis l'agriculture sédentarisée ce sont uniquement les espèces jugées utiles à l'homme qui ont été développées. Le reste, autant par peur de l'inconnu que par ignorance, a été laissé aux soins de la nature et quand on voit des populations de d'espèces colonisatrices exploser, on comprend vite qu'on créé un déséquilibre et que la nature essaye de compenser comme elle le fait toujours.

    Attention, je ne dis pas que l'hybridation est un mal, au contraire je partage ton point de vue là dessus, mais il faut arrêter de croire qu'on soit les seuls à en être capable. C'est comme dire que si les abeilles disparaissent, y'aura plus de diversité biologique, c'est une aberration manichéenne qu'on nous a foutu dans le crâne puisque la majorité des insectes (qu'on défonce à coup de pesticides) font bien plus de travail à ce niveau là sauf qu'on n'en tire aucun bénéfice (pour l'instant puisque les protéines d'insectes font leur apparition dans nos assiettes... mmm) donc seul les abeilles nous profitent dans ce cas et ainsi va la pensée unique humaine. Si on se place dans un paradigme où l'on fait partie intégrante de la nature, alors il n'y a pas de variété (des groupes distincts au sein de population diversifiée) mais des espèces (groupe uni par un code génétique identique qui s'exprime de manière diverse et variée). On a voulu diviser en catégorie telle ou telle "sous-espèces" (notez le qualificatif qui donne un sens d'infériorité); même pour la notre, résultat, y'a des racistes qui se croient meilleurs que les autres. Tout a son utilité sur cette planète, sinon rien ne serait.

     

    L'agriculture intensive ? Je dis pas que je suis pour... je suis même fondamentalement contre.

    Mais à l'heure actuelle, je ne vois comment faire d'autre pour nourrir tout le monde. Et encore une fois, je parle de l'instant présent, ici et maintenant.

    Pas d'un monde idéal pétri de "et si" ou de "on a qu'à faire comme ça".

     

    Y'a suffisamment de preuves à travers le monde pour démontrer que sans cultiver intensément les sols on peut très bien suffire à nos besoins et ceux des autres espèces. En Autriche ils appellent ces principes hugelkulture, en Australie permaculture, en France agroforesterie et ces principes marchent... Par contre pour y arriver c'est vrai qu'il faille abandonner la monoculture (intensive par nature) pour retourner à une culture diversifiée en redistribuant un maximum les ressources entre les hommes et la terre. Il faut repenser entièrement les villes, gouffres de consommation qui ne produisent que des ressources artificielles.

    Il existe suffisamment de connaissance aujourd'hui pour opérer ce changement de paradigme mais il faut avant tout prendre conscience que notre société ne peut durer éternellement, rien dans ce monde n'est éternel si ce n'est l'énergie qui l'alimente (et me parlez pas d'énergie solaire SVP :lol: ).

     

    Y'en aura toujours un derrière pour parasiter le système et tout foutre par terre... pour profiter du labeur des autres sans payer, pas même une goutte de sueur.

     

    Pour moi c'est un problème culturel avant tout. Si on partageait équitablement les ressources il n'y aurait pas de raison pour les "parasiteurs" de le devenir, on vit dans une société qui glorifie l'entrepreneur, or chacun à son échelle entreprend. Mais comme partout rien n'est jamais tout blanc ni tout noir, certes il y aura toujours des pensées égoïstes puisque c'est un instinct de survie. Le développement des sociétés humaines nous prouve qu'uni et sans autre menaces que notre soit-disant intelligence, nous avons pu mettre en oeuvre des dynamiques remarquables, mais il existe toujours une menace, car tout est voué à disparaître, et donc l'instinct de survie reste nécessaire (et utile dans beaucoup de cas).

    Le mouvement colibri est un exemple du pouvoir qui réside entre les mains de chacun.

     

    Aujourd'hui, j'ai vu une vidéo sur les promos des magasins Virgin.

    J'ai vu des monstres, des zombies, des choses qui ne méritent même pas le nom d'humain se battre, s'insulter, voler et quasiment piller les rayons des magasins.

    Pour des I-pads à 50%, pour des consoles bradées, pour des trucs dont ils n'ont fondamentalement pas besoin.

     

    Que se passera-t'il le jour ou ce sera pour la bouffe qu'il faudra se battre ?

     

    Serait-ce la voie que nous réserve la nature pour enfin retrouver notre place au sein d'un environnement sans lequel nous ne pourrions exister? Saurons nous changer notre conception du monde avant que la nature nous y contraigne par la force des choses?

    Je rigole parfois (faut savoir rire de tout) quand je vois tout les efforts qu'on peut mettre pour essayer de s'affranchir de la planète, c'est le seul environnement dans lequel on soit capable de vivre et pourtant on est prêt à le détruire pour hypothétiquement en trouver un autre semblable... En parlant de connerie humaine je crois que les scientifiques qui vivent avec cet espoir ou celui de vivre éternellement se sont fait berné haut la main! En considérant ces technologies comme des nécessités d'évolution on se tire une balle dans le pieds (peut-être pour justement sentir l'adrénaline et arrêter de faire mumuse avec des armes destructrices, comme je l'ai dis, il n'existe pas une seule vérité, rien ne dis que ce ne soit pas un passage obligé de notre espèce infantilisée pour devenir adulte et responsable)

     

    Et pour ce qui est de l'utopie ultime de croire en la fraternité humaine au sens large du terme (pas les fondateurs du fameux moto: Liberté, Égalité, Fraternité), je pense que c'est à chacun de se poser les bonnes questions, ce que la société actuelle n'encourage pas, bien au contraire, sur le sens de la vie. Si on existait pour détruire, pourquoi aurions nous un sens de la compassion aussi développé? Si nous existions pour créer, pourquoi n'avons nous pas le pouvoir de créer sans détruire? Ah c'est sur c'est pas des questions évidentes et il n'existe pas une seule réponse unique, mais le simple fait de se la poser rend les gens plus à même de faire la part des choses. (même si je me considère utopiste en effet, mais je préfère le terme de doux rêveur^^)

     

    Enfin bref... c'est tout de même agréable d'échanger avec toi, amigo.

    Ca dérouille les neurones puis ça fait plaisir de trouver du répondant en face ;-)

     

    Exactement ce que je me suis dis, c'est un exercice intellectuel très enrichissant et c'est bien pour ça que je tenais à participer :)

     

    Je ne juge pas, je ne critique pas ceux qui voient encore le monde au travers d'un prisme faussé il y a de cela des millénaires, j'ai d'ailleurs de la compassion (je souffre avec eux, ndlr) pour la majorité de la population qui ne demande qu'a profiter du cadeau merveilleux qu'est la vie et se retrouvent emprisonné dans un mode de pensée unilatérale les forçant à suivre des soit-disant personnes "éclairées".

     

    Bref, en vérité, je vous le dis: semez, plantez (et pas que de la weed) partout autour de vous et vous changerai le monde à votre échelle :)

     

    Cannabicalement,

    • Like 1
  7. Salut ici!

     

    Je vois des postes pertinents du coup j'apporte mon pavé à l'édifice^^

    J'ai beaucoup aimé l'argumentaire de phildafghan et je souhaite rebondir sur certains points.

     

    Déjà, par-rapport à ce que je dis plus haut concernant les critères qui font qu'une variété EST une variété : Distincte, Homogène et Stable.

     

    Mais qui a déjà vu des espèces Distinctes, Homogènes et Stables dans la nature? Elle a besoin qu'on lui fasse une liste des variétés qui nous conviennent le mieux? (j'exagère un peu mais vous voyez la logique?) C'est peut être à nous de nous adapter, non?

     

    Pour eux, la biodiversité ça peut être un peu pénible si t'as pas un légume qui se ressemble ; même à petite/moyenne échelle, t'as quand même besoin d'un minimum de standards de calibre, d'apparence et de goût pour pouvoir travailler sereinement.

    Là, t'as absolument rien qui te garantit d'avoir ce que tu as en photo...

     

    Et voilà le diktat de l'image dans toute sa splendeur! Mais ça fait quoi qu'un légume ait un tronche bizarre tant qu'il est nutritif? Le goût je suis d'accord mais ça s'arrête là et ça va de pair avec les nutriments qu'ils contiennent. Ça donnera plus de travail? Tant mieux! à ce qu'il parait c'est la crise! Qu'une variété de patate donnent des monstres de 500g en même temps que des petites crottes de 5g n'est pas impératif tant que la récolte suffit à nourrir la même quantité de personnes.

     

    Cela implique une agriculture intensive, mal nécessaire. Et avec ce type de semence : comment garantir une productivité optimale ?

     

    "Mal nécessaire" ça fait mal de lire ça tout de même. C'est une conséquence du système industriel qui a imposé de prendre le pouvoir des mains des agriculteurs pour le placer dans les mains de banquiers (gros raccourci je sais mais c'est plus où moins cela, avant les agriculteurs produisaient le carburant, la nourriture, les vêtements, les médicaments tous seuls, cf la vidéo plus bas). D'ailleurs l'agriculture est bien jeune comparé à notre espèce, on a fait comment pour vivre 90000 ans sans? Bein en se servant avec parcimonie et en laissant la nature faire le boulot, la preuve on existe encore.

     

    Les autres choses qui me dérangent -et c'est un peu le thème de base de ce thread, ce sont les amalgames et la manipulation de la vérité.

     

    Moi aussi, mais la meilleur méthode de manipulation est de justement y mêler un soupçon de vérité pour ne plus pouvoir distinguer le vrai du faux. Regarde la prohibition, il y a des faits avérés (réduction des capacités de mémoire immédiate etc.) au milieu d'ineptie pour s'assurer que la position opposée soit au mieux indéfendable, au pire bancale.

     

    Et je trouve que Kokopelli manipule un peu trop l'info comme ils l'entendent.

     

    Justement le résultat recherché du manipulateur c'est d'entraîner les autres dans son sillage, de mener la danse si vous voulez. Pour se faire entendre les opposants doivent (du moins certains le croient, d'autres ne s'en rendent même pas compte à cause de l'argument d'avant) utiliser les mêmes méthodes pour arriver à leurs fins. (œil pour œil, dent pour dent; comme ils disent)

     

    Et donc, pour en revenir au sujet de base : cet article, que l'on retrouve à identique sur 15 blogs alter-mondialistes sur la toile mais sans aucune analyse contradictoire, est complètement erroné et manipulateur.

     

    Et ça sert qui tout ça? Ceux qui veulent interdire la ré-utilisation de semences achetées à un fournisseur qui lui a mis tout ses efforts dans l'espoir de pouvoir en tirer un bénéfice permanent (du moins jusqu'à ce que sa patente tombe dans le domaine publique). Si il n'avait pas mis autant d'efforts dans son travail il n'aurait pas à essayer d'en tirer le maximum. S'il l'avait fait par passion, alors il n'aurait pas non-plus le désire d'en tirer un bénéfice supérieur aux efforts qu'il a mis dedans. Bref, travailler moins pour vivre plus! (putain j'aurai du bosser dans l'équipe de campagne de réélection de Sarko :lol: Avec ça il gagnait^^)

     

    Pour (enfin) en finir, je dirais que ce genre d'article me saoule car j'y retrouve les mêmes rhétoriques partisanes obtuses que chez certains défenseurs du cannabis, qui refusent d'admettre que le canna représente des dangers objectifs et tiennent un discours borné et victimisant.

     

    Alors là, tout à fait à 100% d'accord, et justement dans ce cas, ça fait le jeu des prohibitionnistes.

     

    7 miiliards sur la planète, on fait comment pour nourrir tout le monde ?!?

     

    Bein on arrête de produire des bouches à nourrir supplémentaires en premier lieu et on se concentre/ s'uni pour produire mieux. On laisse la balance de la mortalité prendre le dessus pour arrêter d'augmenter une population qu'on ne peut nourrir à terme. Je sais que c'est pas cool pour tout ceux qui veulent fonder une famille mais on a déjà une famille de 7 milliards de frères et sœurs ça suffit pas? (ah mais oui mais l'autre avec sa couleur de peau différente, une culture différente c'est pas mon frère, il est "Différent") Ont veux tous léguer un héritage à notre sang, notre chair, mais jusqu'à présent y'a que quelques tarés qui croient avoir le sang bleu et la chair noble... Sinon tous on a un sang rouge et les mêmes aspirations, besoins, désires etc. Quand l'opinion publique aura compris ça, alors y'aura plus de raisons d'exister pour le fascisme et le racisme.

     

    Sur ce, je doute qu'il y ait eu beaucoup de courageux pour tout lire... mais peu importe.

     

    Si si, il y en a, y'en a même d'assez barré pour y répondre^^ T'inquiète, les pavé je connais et j'apprécie, ça casse les dents pour être sur que personne n'en ait contre toi :lol:

     

    pour le cannabis tu as tous a fait raison ils en a qui vont commencé a nous faire croire qu'il guéri du sida :lol: thérapeutique thérapeutique ils y a des cachetons pour ca, j'ai pas encore vu de fumerie d'opium au chr il prennent de la morphine

     

    Avant les cachets il y avait des plantes qui nous ont soignées pendant des millénaires dont le cannabis, or depuis son interdiction la quasi totalité des médicaments rapportent des milliards de $... CQFD (d'ailleurs beaucoup de gens touchent encore un cachet en rétribution de leur travail... :jesors:)

    L'industrialisation a développé la malbouffe, augmenté le stress en plus de vendre des médicaments qui traitent uniquement des symptômes, mais jamais les causes (le SIDA comme son nom l'indique est un syndrome de dégénérescence du système immunitaire et le prix Nobel - fameux inventeur de la dynamite quand même!- qui l'a découvert est désormais un paria depuis qu'il affirme pouvoir le guérir, pourquoi?)

     

    Y'a une très bonne vidéo sur la véritable histoire du cannabis sur Youtube que je met là qui explique tout ça très bien, mais comme c'est en anglais je doute que beaucoup ici auront le courage de se taper 1h17 de vérités qui font mal à l’ego et qui dégoûteraient presque de l'espèce humaine.

     

    https://youtu.be/E96vow07OJc

     

    quand tu vois la gueule des mecs dans les dispensaires américains ils sont autant malade que je suis curée faut qu'il arrète l'hyppocrisie desolé pour les fautes a l'orthographe

     

    encore un argument utilisé par les défenseurs de la prohibition. Un gars qui a des migraines violentes, des problèmes nerveux (pas qu'ils soient nerveux hein^^) un début de sclérose en plaque etc. c'est pas marqué sur leur gueule ni visible dans leur comportement quotidien. Je sais bien qu'il y a aussi des abus, je le nie pas, mais faut pas faire de généralité non plus ;)

     

    Évidemment je ne dénigre pas vos avis qui sont les vôtres, je les respectes comme tels et j'essaie d'apporter une critique constructive. J'aime juste aller au bout des choses et dans ce cas je remercie phildafghan pour son argumentaire qui sort des sentiers battus, et je suis tout à fait d'accord sur le principe, ces articles sont souvent des leurres pour cacher la vérité, bien loin de la vue de tous, bien qu'il n'y ait pas que deux niveaux de lecture. D'ailleurs il n'existe pas une vérité unique, c'est comme les dieux uniques (oups désolé pas de religion sur Cannaweed^^)

    Bref, je dis pas être dans le vrai puisque justement je ne pourrait jamais l'être (mode de pensée unique oblige^^)

     

    Sur ce je vous souhaite une bonne lecture et j'espère que vous aurait de quoi pallier aux migraines que ce pavé aurait pu occasionner :roulage:

     

    Cannabicalement,

     

    PS: Si on me retrouve suicidé un jour, c'est que quelqu'un aura décidé à ma place ;)

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  8. Attention la police n'est apparemment pas à l'origine de cette démarche, elle ne fait que supporter une initiative de l'association Crimestoppers (les stoppeurs de crimes).

    C'est marrant avec cette carte car on voit les différents niveaux de désinformation autour du cannabis dans différents pays.

     

    Voici un lien vers un article publié suite à la publication dans le "Metro" de Londres (pas le train^^) d'un article montrant Dominique Broc avec comme légende:

    Ofgem (Bureau de l’énergie) estime à £400 millions (€467 millions) le montant d’énergie dérivée illégalement pour chauffer et éclairer les fermes de cannabis (image: getty)

     

    Bref, la désinformation est un outil de propagande qui n'a jamais été autant utilisé qu'à l'heure de l'internet...

     

    C'est ça la prohibition... Mais j'espère un jour pouvoir regarder en arrière et me dire, heureusement qu'on a mis fin à cette folie furieuse. De toute façon c'est l'espoir qui fait vivre.

     

    :dejadehors:

  9. Un patient atteint de myopathie demande à la justice de le laisser fumer cette drogue qui le soulagerait davantage que les médicaments.

     

     

     

    Seul le cannabis soulage les terribles douleurs de Dominique Loumachi. Atteint de myopathie depuis l'enfance, il demande à la justice de reconnaître cet usage comme un état de nécessité. Le tribunal correctionnel de Belfort doit se prononcer sur son cas mercredi. "Je suis condamné, ma maladie est incurable et seul le cannabis me soulage", résume le quadragénaire, qui a comparu à la mi-décembre devant le tribunal pour "usage et détention" de cannabis. Le parquet a requis 300 euros d'amende avec sursis.

     

    Le patient demande "juste qu'on (le) laisse fumer pour vivre tranquillement" et regrette d'être obligé "d'injecter de l'argent dans une économie souterraine pour acheter de l'herbe" depuis la saisie de ses plants par la police. Il n'arrêtera pas de fumer, "à moins qu'on trouve un traitement efficace", assène-t-il. À huit ans, cet enfant de la Dass déclare une myopathie, une dermatopolymyosite caractérisée par l'inflammation et la dégénérescence des fibres musculaires. Dès lors, sa vie est ponctuée de douleurs, de séjours à l'hôpital et, surtout, de lourds traitements médicamenteux.

     

    "Cobaye de la science"

     

     

    "J'étais un cobaye de la science, légalement drogué jusqu'à la moelle", se rappelle le quadragénaire, qui se déplace parfois en claudiquant, parfois à l'aide d'une canne, et évoque avec dégoût les 76 effets secondaires d'un des traitements médicamenteux qu'il a subis. En 1992, l'homme se tourne vers un remède alternatif et illégal : le cannabis. Il le fume, l'infuse ou le cuisine. Pour lui, il s'agit d'un "vrai traitement : je dose la quantité en fonction de la douleur", explique-t-il, le visage émacié marqué par la maladie.

    Dominique Loumachi cultivait quelques pieds de cannabis chez sa soeur, à Belfort, pour sa consommation personnelle, mais la police a découvert et saisi cette plantation interdite. Devant le tribunal, son avocat, Me Jean-Charles Darey, a plaidé la relaxe pour "état de nécessité", estimant que son "client se trouve dans un état de douleur qui l'oblige à violer la loi sur les stupéfiants en consommant du cannabis pour moins souffrir".

     

    Peu de précédents

     

     

    Un médecin belfortain, le neurologue François Ziegler, a d'ailleurs attesté par écrit que le patient souffrait de "douleurs neurologiques pour lesquels du cannabis peut être bénéfique en traitement adjuvant de la douleur". "L'état de nécessité" est prévu par l'article 122-7 du Code pénal et admet qu'un individu peut enfreindre la loi pour "accompli® un acte nécessaire à (sa) personne", s'il fait "face à un danger actuel ou imminent". L'avocat s'est appuyé sur l'arrêt de la cour d'appel de Papeete (Polynésie française) du 27 juin 2002, qui avait relaxé un homme paraplégique utilisant du cannabis pour calmer ses douleurs.

     

    Outre cet arrêt, "une seule autre personne a été relaxée en France, à Bourges en 2011", indique Fabienne Lopez, présidente de l'association Principes actifs, qui milite pour une évolution de la législation en la matière. "La plupart du temps, les malades qui utilisent du cannabis sont condamnés", déplore-t-elle. "Je me battrai tant que cet état de nécessité n'aura pas été reconnu par la justice, quitte à aller devant la Cour européenne des droits de l'homme", prévient Dominique Loumachi.

     

    Il a déjà annoncé que s'il ne bénéficiait pas d'une relaxe mercredi, il ferait appel. "Je ne demande pas qu'on légalise le cannabis, qui reste une drogue, mais seulement qu'on tolère son usage thérapeutique, sur ordonnance, pour les malades", précise le patient qui vit avec 900 euros par mois d'une pension d'invalidité (95 %) et d'adulte handicapé.

     

    Source: AFP

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  10. Le 15 juin 2011, Daniel Vaillant, député de Paris, présente à l’Assemblée Nationale un rapport préconisant une légalisation contrôlée du cannabis. Il se heurte alors au gouvernement Fillon et à certains socialistes. Avec l’arrivée au pouvoir du PS, le sujet redevient d’actualité. Le 7 mars, la Maison de Quartier de Bagatelle a organisé un débat en présence de Catherine Lemorton, députée socialiste, Nicolas Tissot, adjoint au Maire, Martine Audras, économiste, et Martine Lacoste de l’association Clémence Isaure.

    « Les gens doivent prendre conscience que c’est d’abord un problème de santé publique. Puis un problème d’économie souterraine. Il faudra éviter que des familles entières tombent parce qu’elles vivent avec ça ». Catherine Lemorton, qui a travaillé sur le rapport Vaillant, sous-entend ici ce qu’un représentant d’Europe Ecologie les Verts présent dans l’assemblée explicite : « La légalisation n’est pas pour quelques hippies ! ».

    Une légalisation entraînerait « une reconnaissance de l’usage thérapeutique du cannabis, explique Catherine Lemorton. Mais aussi la mise en place d’une politique de prévention, la légalisation de la consommation pour les majeurs avec contrôle de la production et de la vente et une répression plus sévère du trafic et de l’économie parallèle ». La députée de Haute-Garonne n’avait pourtant pas signé le rapport Vaillant à l’époque. Et ce « pour des raisons de stratégie politique », avoue-t-elle. La campagne pour les présidentielles approchait à grands pas. « Le risque que la droite s’engouffre dans ce débat et qu’il n’écrase les autres sujets était trop grand, ajoute-t-elle. Mais j’ai cru qu’après les élections, le débat s’ouvrirait. Pourtant, on n’avance pas… »

    En la matière, la loi actuellement en vigueur date de 1970 et considère l’usager de drogues malade et délinquant. Une loiqui n’est « ni légitime, ni crédible », selon Martine Lacoste, fondatrice de Clémence Isaure, association de prévention et de soins de l’addiction. « Il n’y a jamais eu de sociétés sans drogue, il n’y en aura jamais. Cette loi [qui repose sur la prohibition] ne nous aide pas à avoir un dialogue franc et utile avec les jeunes. »

    Ce que confirme Martine Audras, économiste. « La France est le pays le plus répressif et celui où il y a le plus de consommateurs, explique-t-elle. La guerre contre le cannabis est perdue. Essayons la paix ! »

    Article de Joséphine Durand via Toulouse info

  11. Salut!

     

    quelle décisions insensée que d'introduire le weedpass......ils l'ont voulu, ils l'ont eu.....

    ....

     

    Le weedpas est laissé à la discrétion des communes. Il ne concerne d'ailleurs pas tout à fait les mêmes problèmes puisque le weedpass est la pour lutter contre les méchant touristes français qui viennent dans le sud fumer et foutre le bordel.

    Le problème que Nol soulève ici relève d'un soucis encore plus ancien et grave.

     

    C'est toujours le même problème en Hollande depuis la cannabiswet (loi du cannabis le séparant de fait des autres drogues) puisque les coffeeshops ont le droit de vendre mais pas d'acheter. Les morts sont donc les victimes du manque d'effort de la part des politiques pour demander une révision de la CUS. De même qu'à travers le monde aucun état n'a osé demandé a réviser ce texte totalement débile et utopique... Et après on parle des fumeurs de pets comme des doux rêveur alors que ce qui vivent dans le rêve de l'ONU sont le pire cauchemar de l'humanité!

     

    En tant qu'activiste propriétaire de coffeeshop, Nol veux montrer à son gouvernement que le problème reste entier, et que la désinformation est un outil complexe et très bien utilisé par les grands groupes de média. (d'où son titre)

     

    Bref, wietpas ou pas, le problème reste encore et toujours les organisation internationales qui font du business sur le future de l'espèce humaine.

     

    :dejadehors:

  12. Salut!

     

    Tiens, je saurais pour l'année prochaine qu'il pratique des soldes de printemps ^^'

    Tampi pour moi d'être presser lol

     

    Ils offrent des codes promos régulièrement dans leur newsletter aussi ;) Et pas qu'au printemps en plus^^

     

    :dejadehors:

    • Like 1
  13. «Sortir de l'hypocrisie, débat sur la légalisation du cannabis»

     

     

    le jeudi 7 mars à 19 h 30 à la Maison de Quartier de Bagatelle. Ce quartier est fortement touché par la vente «illégale de drogues». Il nous paraît important de faire évoluer la réflexion et de sortir d'un discours moral non justifié. En 2 011 deux rapports, de la Commission mondiale sur la politique des drogues ; du groupe de travail socialiste de l'Assemblée nationale de Daniel Vaillant, ont fait état de l'échec de la guerre contre le cannabis et de la nécessité de réfléchir à de nouveaux modèles de régulation légale.

     

    Toulouse_Bagatelle-map.jpg

     

    Pour alimenter le débat, sont notamment invités Catherine Lemorton députée et participante au Groupe de travail socialiste auteur de ce rapport sur ce thème avec Daniel Vaillant, présentera ce document et ses conclusions Nicolas Tissot, maire de notre quartier, parlera des effets de la pénalisation du cannabis sur le quartier,Martine Audras, économiste, comparera le coût social et économique des drogues, analysera les conséquences de la prohibition sur le marché du cannabis en France.

     

     

    Source: La dépèche du midi

    • Like 3
  14. Deux ministres de l'actuel gouvernement, Cécile Duflot et Vincent Peillon, se sont déjà exprimés en faveur d'une légalisation ou d'une dépénalisation du cannabis. La première s'est ce faisant inscrite dans la droite ligne des revendications d'Europe Ecologie-Les Verts. Mais avant ces deux-là, qui ont été vite rappelés à l'ordre, c'est un socialiste, ancien ministre de l'Intérieur, Daniel Vaillant, qui s'était lui-même prononcé pour la dépénalisation.

     

    Une société très morale... et très consommatrice

     

    Cela dit, après avoir reculé sur le droit de vote des étrangers et sur le contrôle au faciès, après avoir peiné sur le mariage pour tous, après avoir repoussé aux calendes grecques la procréation médicalement assistée, on voit mal notre exécutif rouvrir une polémique sur un thème aussi brûlant, aussi "fumeux" diraient certains, pas très "moral" en tout cas, aux yeux d'une société aux idées globalement conservatrices.

    Une société qui, nolens volens, n'en compte pourtant pas moins de 4 à 7 millions d'usagers, contre 800 000 dans un passé récent. 550 000 seraient même des usagers quotidiens. Face à quoi la seule politique publique a été celle d'une surenchère répressive, qui n'a pas contribué à la diminution du nombre de consommateurs, tout au contraire. Ni à celle des trafics.

     

    Les coûts multiples de la surenchère répressive

     

    Car si nos gouvernements, aussi bien de gauche que de droite, n'ont pas réussi à contrôler la consommation, ils n'ont pas davantage réussi à enrayer le développement de l'économie alternative mafieuse engendrée par la production et la vente illégales. Lorsqu'on sait que la production d'un kilo de cannabis revient à 1 000 euros et que le gramme est vendu entre 4 et 10 euros, on évalue aisément l'enjeu économique de ce trafic. Et l'Etat, dans cette affaire, est bien le grand perdant puisqu'il ne touche rien, par voie d'impôts ou de taxes, ni de la production ni de la vente des drogues illicites, tandis que la dépense publique liée à leur consommation, elle, s'élève à plus de 1 000 millions d'euros par an, dont une bonne partie directement liée à sa judiciarisation.

    On ne dira rien de bien nouveau en rappelant que la prohibition, comme celle de l'alcool aux Etats-Unis dans les années 1920, crée d'abord des trafics en tous genres et induit des violences que la police échoue à contrecarrer. Et on n'apprendra rien à personne en signalant que la qualité du cannabis consommé clandestinement comporte des risques de santé publique graves et eux-mêmes coûteux pour la collectivité. Mais il faut bien y insister : la jeunesse est aujourd'hui la catégorie la plus exposée à cette consommation sauvage qui touche les écoles et les quartiers et met les adolescents en relation directe avec les réseaux.

     

    Au-delà du tout répressif

     

    A bien considérer toutes ces données, il ne paraît pas illégitime, loin s'en faut, de se poser la question d'une éventuelle légalisation contrôlée du cannabis, laquelle inclurait une déjudiciarisation de son usage. Est-ce à dire, comment certains se plaisent à le faire croire pour faire peur, que tout le monde pourrait tout à coup consommer, en tous lieux, à tout moment, à tout âge et en quelque quantité que ce soit, drogues douces et drogues dures ? Sûrement pas. Reste que ce fantasme de totale dissolution sociale, s'il sert les intérêts de la "morale" ordinaire, vise d'abord à empêcher toute réflexion collective sérieuse sur une question qui interpelle chacun de nous.

    On n'a pas besoin d'être soi-même consommateur pour s'interroger sur les moyens de mieux contrôler la production, la vente et la consommation du cannabis, et de faire de l'Etat, en ce domaine, un acteur responsable et pas seulement répressif, associant à la légalisation contrôlée une politique réellement efficace de prévention et d'éducation, cette combinaison étant sans doute seule capable de nous protéger des dérives que nous constatons aujourd'hui, avec le passage du cannabis aux drogues dures.

    Rappelons qu'il s'agit ici de la légalisation contrôlée et de la dépénalisation du seul cannabis. Et certes pas de toutes les drogues. Actuellement, l'augmentation de la délinquance et de la criminalité liées au trafic de drogue est une préoccupation constante des pouvoirs publics. Or, à la différence du tout répressif - qui s'attaque aux petits vendeurs et ne porte aucun coup décisif aux réseaux mafieux qui tiennent les rênes du trafic -, cette légalisation contrôlée et la dépénalisation qui lui serait associée auraient pour effet positifs majeurs d'asphyxier ces réseaux eux-mêmes, de soustraire le consommateur aux dangers impliqués par la clandestinité et de permettre une meilleure protection de la santé publique.

     

    Réglementer, taxer, protéger et soigner

     

    En omettant de l'encadrer, les Pays-Bas ont fait entrer les organisations criminelles dans la production du cannabis, ainsi que dans l'importation et la distribution dans un marché aux règles floues. Or il est possible à la fois de réglementer l'autoproduction et d'attribuer la production à des cultivateurs agréés. La création d'un éventuel monopole étatique de la production et de la distribution du cannabis est aussi une option qui mérite réflexion. Un tel monopole aurait également comme obligation de consacrer une partie de ses revenus au financement de campagnes de prévention appelant à la modération.

    En cette période d'austérité, cette légalisation contrôlée serait susceptible de créer 20 000 emplois et de susciter au moins 1 milliard d'euros de taxes qui iraient alimenter les caisses de l'Etat. Cela non plus n'est pas négligeable. L'instauration de débits de cannabis à emporter ainsi que de lieux de consommation dont les licences seraient délivrées par l'Etat peut être clairement envisagée. On appliquerait évidemment là aux mineurs des règles comparables à celles qui encadrent la distribution de l'alcool. La consommation dans les lieux et les transports publics serait interdite. Et au nom de la santé publique, la troisième partie du Code de la santé publique deviendrait "Lutte contre le tabagisme, le dopage et le cannabisme".

    Dans de nombreux pays de l'Union européenne ont été adoptés des dispositifs de prescription du cannabis sous une forme synthétique et naturelle pour des raisons thérapeutiques. Cela n'est pas le cas en France, où les malades peuvent parfois subir la répression et sont contraints de s'approvisionner au marché noir en passant par des réseaux. Cet aspect de la question n'est pas moins important. Il est impossible de l'éluder.

     

    Se hâter lentement

     

    La légalisation contrôlée du cannabis et la dépénalisation afférente de son usage prendront sans doute du temps. Une sensibilisation - de nos concitoyens, des parlementaires, de l'exécutif - à la réalité des problèmes s'impose, loin des vains tabous et des interdits contreproductifs. J'ai choisi pour ma part de me hâter lentement. J'ai lancé au Sénat un groupe informel de réflexion et de concertation. Le sujet est difficile et toutes les questions difficiles seront posées. L'objectif n'en est pas moins clair : l'élaboration, à l'avenir, d'un canevas législatif à la fois progressiste, efficace et utile.

     

    Article de:

    Esther Benbassa

     

    Sénatrice EELV du Val-de-Marne, Directrice d'études à l'EPHE (Sorbonne)

     

    Source: HuffingtonPost.fr

     

    Ce message a été promu en article

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  15. Salut!

     

    Tout à fait Randy! :respect:

     

    Mais, vu la manière dont cela est présenté, on a encore l'impression d'une stigmatisation des policiers. Les gens vont penser que la police est composée d'alcooliques et de toxicos

     

    Mais vu la manière dont cela est présenté, on a encore l'impression d'une stigmatisation des fumeurs de joints. Les gens vont penser que le cannabis est composé de THC et de fibres...

     

    Au final c'est la même, que ça soit pour la Police ou pour le cannabis...

    Y'a pas que de ça mais heureusement qu'il y en a quand même!!!

     

    :jesors:

  16. La direction de la police, afin de lutter contre le suicide, souhaite instaurer des contrôles inopinés d'alcool et d'usage de stupéfiants dans les services. Son projet d'arrêté, consulté mercredi, a déclenché la colère et l'incompréhension de certains syndicats.

     

    Ce projet d'arrêté, qui doit être présenté le 27 février lors d'un comité technique de la police, prévoit notamment d'instaurer un seuil maximum d'alcoolémie à 0,10 mg par litre d'air expiré, taux auquel sont soumis les chauffeurs de bus.

     

    L'administration pourra également effectuer des contrôles d'usage de stupéfiants, ce qui n'existe pas jusque là. Surtout, des contrôles inopinés d'alcoolémie pourront être opérés au sein des services.

     

    Pour Alliance, «c'est scandaleux, c'est honteux»

     

    Les syndicats policiers ont immédiatement réagi. «C'est scandaleux, c'est honteux», estime Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint d'Alliance (deuxième syndicat des gardiens de la paix). «Une fois de plus, l'administration tente scandaleusement d'échapper à sa responsabilité en expliquant que le suicide serait de la seule responsabilité de l'agent. En ne réduisant le problème qu'à une seule discussion sur l'alcool et les stupéfiants, cela en dit long sur les intentions de l'administration à l'égard des agents».

     

    Prévenir le suicide

     

    Dans ce projet d'arrêté, la direction générale de la police nationale (DGPN) rappelle qu'une étude de l'Inserm (Institut national de la santé et la recherche médicale) menée dans le cadre de la prévention au suicide au sein de la police, avait «mis en évidence le rôle des conduites addictives dans le passage à l'acte», pour expliquer ces préconisations. Cette étude avait démontré que le taux de suicide chez les policiers était supérieur de 36% au reste de la population.

     

    La consommation d’alcool et de stupéfiants est évidemment strictement interdite au sein de la police. Mais les modalités de contrôle n'avaient jamais été clairement formulées. «On n'est pas contre le fait que l'on puisse être contrôlé, il est évident qu'on ne peut ni être ivre ni être drogué en service. Mais il n'y a pas de problème particulier d'usage de stupéfiants et d'alcool dans la police, c'est stigmatisant vis a à vis des policiers», a dit pour sa part Nicolas Comte, secrétaire général adjoint et porte-parole d'Unité-sgp police, le premier syndicat des gardiens de la paix. «Ils se basent sur un rapport de l'Inserm sur la prévention du suicide, et sur la prévention des conduites addictives. Mais là on est malheureusement dans un texte répressif et pas dans une démarche de médecine de prévention».

     

    «Les policiers stigmatisés»

     

    «Sur le fonds, l'exemplarité exigée d'un représentant de l'ordre, c'est une affaire de bon sens. Mais la méthode, la manière dont les choses sont présentées, il y a un risque que ce soit mal ressenti par les policiers», a estimé Patrice Ribeiro, secrétaire général de Synergie-Officiers (deuxième syndicat d'officiers). «Par exemple, la possibilité de contrôle de masse de tout un service me paraît hautement improbable. Et la hiérarchie a déjà la possibilité, lorsqu'elle a un soupçon, de soumettre un policier à un contrôle», rappelle-t-il.

     

    «Mais, vu la manière dont cela est présenté, on a encore l'impression d'une stigmatisation des policiers. Les gens vont penser que la police est composée d'alcooliques et de toxicos», regrette Patrice Ribeiro.

     

    LeParisien.fr avec l'AFP

  17. Salut!

     

    J'adore le titre!!! (canne, cannabis, zaffaire, bref du bon calembour :lol: )

     

    Sinon:

    ils ont été transportés vers un site industriel sudiste équipé d’un puissant incinérateur où ils ont été détruits hier en début d’après-midi

     

    Donc cette récolte qui aura assimilé une bonne quantité de CO2 atmosphérique pendant sa croissance à été sciemment incinéré pour enfin libérer ce pauvre CO2 qui était prisonnier de la plante! Ils auraient pu laisser les fumeurs s'en occuper eux mêmes!

     

    Et après ils parlent d'écologie, d'économie et de réduire l'empreinte carbone... Je serais curieux de connaître l'empreinte carbone des forces de l'ordre en ces temps de crise climatique, car pour l'instant cette empreinte est en plein sur nos gueules et G. Orwell n'as jamais eu autant raison!

     

    :jesors:

     

    Peace!

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  18. La désobéissance civile désigne une action politique illégale et non-violente fondée sur des motifs de conscience et destinée à modifier une loi ou à contester l’ordre juridique dans son ensemble.

    Elle est aujourd’hui pratiquée par les militants du Réseau éducation sans frontières (RESF) qui n’hésitent pas à risquer jusqu’à cinq ans de prison pour protéger des familles immigrées en situation irrégulière menacées par la politique xénophobe du gouvernement.

    Elle est aussi employée par les Faucheurs volontaires qui détruisent des parcelles d’essai transgéniques en vue d’alerter leurs concitoyens des dangers de l’agriculture génétiquement modifiée.

    Opposants à la désobéissance civile et garants de l’ordre établi ne manquent pas de pointer le danger inhérent au fait de laisser à chacun le droit d’apprécier librement la validité d’une loi. Reconnaissant à mi-mot l’existence de lois injustes, ils ordonnent qu’on s’y plie malgré tout car, comme le disait Goethe, mieux vaut une injustice qu’un désordre.

     

    Pourtant, trois éléments au moins nous informent que cette rhétorique conservatrice ne résiste pas à la critique.

     

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    Le courage, vertu cardinale

     

    Remarquons d’abord que, lors du procès de Nuremberg, intenté contre les principaux dirigeants nazis, les juges ont condamné ceux qui avaient obéi aux lois, signifiant ainsi que, contrairement à ce qui est enseigné à l’école, la vertu cardinale du citoyen n’est pas l’obéissance mais le courage ; courage qui exige que l’on résiste aux ordres lorsqu’ils entravent la dignité humaine.

     

     

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    Légalité n’est pas légitimité

    Rappelons ensuite que, comme l’avait sagement noté Pascal, « ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on fit que ce qui est fort fût juste ». Légalité n’est pas légitimité. Le droit ne vient pas de nulle part. Il est généralement dicté par les puissants, qui peuvent ainsi imposer leur domination avec la bénédiction des lois.

     

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    Pas de risque d’anarchie

    Enfin, faut-il véritablement craindre que la désobéissance civile nous plonge dans l’anarchie ? L’histoire nous fournit la meilleure des réponses.

     

    Les gigantesques manifestations du mouvement des droits civiques dans le sud des Etats-Unis au début des années 60 ont-elles mené à l’anarchie ? Puisqu’en définitive la désobéissance civile constitue non une menace mais, au contraire, une respiration pour la démocratie et puisque, à bien y regarder, un nombre croissant de citoyens partagent cette opinion, n’est-il pas temps de lui faire une place dans nos institutions publiques ?

     

    Plus concrètement, ne faudrait-il pas intégrer dans la Constitution le droit à désobéir à une loi jugée injuste ? Parmi les militants désobéissants, des voix se sont élevées pour revendiquer ce droit dans la mesure où, comme l’explique le philosophe Jean-Marie Muller, la Constitution a véritablement pour fonction de garantir la justice.

     

    Un problème logique

     

    Mais cette demande a beau être recevable, elle pose un problème logique en apparence insurmontable : il ne peut pas y avoir de droit juridique à désobéir à la loi. Prétendre désobéir légalement à la loi, n’est-ce pas s’enfermer dans une contradiction logique et une absurdité pragmatique ? Constitutionnaliser la désobéissance civile reviendrait en effet à proclamer un droit au non-droit, or le droit ne saurait se suspendre lui-même.

    Sommes-nous cependant si certains que le droit ne saurait se suspendre lui-même ? Les réflexions du philosophe italien Giorgio Agamben cherchent à prouver le contraire.

     

    La doctrine de l’état d’exception

     

    La doctrine de l’état d’exception, adoptée par la majorité des Etats de droit, soutient que dans certaines circonstances exceptionnelles, le droit commun peut être provisoirement suspendu, laissant par là les pleins pouvoirs au Président. Ainsi, avec l’état d’exception, le droit se nie lui-même, il s’auto- suspend.

    Une piste s’ouvre alors : puisque la Constitution française intègre les procédures d’exception dans son article 16, ne pourrait-elle pas aussi admettre un droit à désobéir aux lois jugées injustes ? Le droit à la désobéissance civile serait alors l’équivalent par en bas (c’est-à-dire pour le citoyen) de ce qu’est l’état d’exception par en haut (c’est-à-dire pour le président de la République). Il s’agirait, dans les deux cas, de transgresser momentanément l’ordre juridique en vue de le protéger.

     

    Un progrès démocratique pratique et théorique

     

    Ce droit constitutionnel à la désobéissance civile constituerait un progrès démocratique à la fois pratique et théorique :

    • pratique au sens où il permettrait aux citoyens de rappeler à l’ordre les élus lorsque ceux-ci s’autonomisent de la souveraineté populaire et s’écartent de la promotion du bien commun ;

    • théorique au sens où ce droit nous rappelle qu’en définitive la démocratie désigne avant tout le pouvoir constituant du peuple et non le pouvoir constitué de ses représentants.

     

    Par Manuel Cervera-Marzal Chercheur

    Source: Rue89

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  19. Salut,

     

    Pour faire court je vous renvoi vers la page Wikipedia de Jack Herer, au chapitre des "critiques", ici (En Anglais uniquement)

    Évidemment je ne me permettrai pas de remettre en question l’œuvre de Jack Herer sans qui je ne serait pas là où je suis aujourd'hui, et c'est surtout par respect pour l'homme que je précise ces détails non-négligeables car je pense qu'il aurait apprécié que l'on continue son effort visant a révéler la Vérité sur le cannabis/chanvre/ganja/zamal etc.

     

    En gros des spécialistes ont réfuté certains des arguments que Jack avait basé sur des documents peu fiable. Sont concernés en particulier les chiffres avancés sur la productivité du chanvre, le taux de cellulose dans la chènevotte et les prévisions du tonnage de la production de biomasse.

    Une étude détaillé du professeur van der Werf (expert en chanvre) vise justement à rétablir le travail de Jack Herer en corrigeant les quelques erreurs qui ont pu être publiée. Le lien est ici (toujours en Anglais)

     

    Donc Edgar je te rassure la majorité des informations sont fondées ;) (même si tu as raison sur les méthodes militantes utilisées)

     

    En ce qui concerne les applications du chanvre elles sont en constante évolution mais arrêtez de considérer que c'est inutile car il n'y a rien de nouveau, s' il vous plaît. De toute façon rien n'est nouveau sur cette terre... "rien ne se créé rien ne se perd, tout se transforme!"

    Certes on ne fait que redécouvrir des usages qui étaient déjà connus de civilisations désormais disparues ou ignorées, mais de dire qu'une économie basée sur le chanvre n'aurait rien de nouveau ni aucun impact sur le chômage ou la faim dans le monde est tout simplement preuve de l'efficacité de la propagande anti-cannabis.

     

    Deux exemples:

    -L’Australie a été sauvé de la famine par 2 fois en se nourrissant de graines de chanvre (et de feuilles pour les fibres). Désormais le chènevis sert à produire des aliments riches en protéines végétales, parfait substitut à la viande qui coûte si cher en ressources à produire.

    -Les États-Unis ont fondé leur pays grâce à la culture du chanvre comme cela a si bien été dis par Ubunteuch (payer ses taxes en chanvre prouve la valeur associée à cette ressource). Aujourd'hui le marché du chanvre représente -aux USA seulement- plus de 100 Millions de $ par an, dont la totalité de la matière première est importé.

     

     

    C'est clairement un moteur économique mais c'est pas celui du genre assieds-toi derrière un derrick et stock pour contrôler une ressource non-renouvelable, donc finie, afin d'augmenter tes revenues sans bouger le petit doigt (le modèle actuel). La culture du chanvre nécessite de la main d’œuvre et une attention particulière aux facteurs environnementaux; en bref cela demande de travailler humblement la terre qui nous accueil et nous nourrit sans garantie de pouvoir se reposer sur nos lauriers (modèle traditionnel).

     

    bien sur, si chacun associe cela à un retour au moyen-age on est pas sorti de l'auberge, ce qui encore une fois est le but même de cette prohibition qui vise à minimiser la crédibilité d'un système alternatif. (autant rester dépendant du pétrole plutôt que "revenir au temps de l'age de feu", propagande typiquement prohibitionniste).

    Je ne critique pas ceux qui ont été conditionné à penser ainsi, loin de là, je tiens juste à faire remarque cet état de fait est imposé par quelques illuminés du bulbe. Après tout, pourquoi assumer qu'on puisse être perdant si l'on s'accorde au mieux avec notre environnement?

     

    Bref, j'arrête avant de partir dans un discours socio-economico-politique qui n'a pas sa place sur ce forum :siff:

     

    En tout cas ça fait plaisir de voir un tel débat au sein de la communauté! :applaus:

     

    Cannabicalement,

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  20. Salut @Ubunteuch,

     

    C'est fou... j'ai l'impression de me lire, serai-je donc fou aussi? Mais alors, qu'ai-je fait de ma femme et mes quatre enfants??? :lol:

     

    Humour à part, j'aimerai bien avoir tes liens par MP histoire de voir ça de plus près.

     

    Comme tu peux le voir, la propagande marche à merveille puisque les intérêts privés qui ont déclaré la prohibition il y à 76 ans pour basculer entièrement dans un monde de dépendance à des ressources limités sont encore ignorés d'une grande majorité et le débat continue de se résumer à différencier le chanvre du cannabis.

     

    Peu de personnes connaissent l'étendue des applications industrielles du chanvre, simplement car cette ressource renouvelable est trop peu cultivée, ce qui se traduit par des coûts élevés et donc un intérêt commercial réduit à quelques niches (papier à cigarette, panneaux de porte de berline de luxe, matériaux de construction et d'isolation écologique, cosmétiques et alimentation bio etc.).

    De plus la désinformation opérée depuis le début de la prohibition ne fait qu'augmenter la confusion entre cannabis et chanvre, et quiconque tente de prêcher en faveur du chanvre est perçu comme un doux rêveur fumeur de joints, même auprès des fumeurs eux-mêmes.

     

    Mais on ne peux défaire 80 ans de propagande intensive et plutôt efficace qu'en obtenant les aveux publique des commanditaires ,ce qui reste un challenge, ou en démontrant le vrai du faux ce qui n'est pas simple non-plus. La propagande utilise la peur pour provoquer une réaction conditionnée, il faut arriver à prouver que cette peur est infondée.

    Or quand on sait que la France est le seul pays avec la Chine à n'avoir jamais cessé la culture de chanvre industriel on se rend compte de l'ampleur de la tache pour expliquer que la seule différence entre le cannabis et le chanvre est l'usage qu'on en fait. Pendant qu'on exploite la plante pour générer du travail dans diverses industries, on criminalise les individus qui l'utilisent ou qui le promeuvent à partir du moment où il y a présence de THC et ce faisant on créé une distinction entre deux plantes qui ne sont qu'une. C'est du racisme botanique, ni plus ni moins. Comme tout racisme il existe à cause de la peur de l'inconnu.

     

    Dès lors qu'une majorité de la population saura qu'avec du chanvre autant qu'avec du cannabis on peut non-seulement construire des bâtiments écologiques qui emprisonnent du CO2 durablement, qu'on peut alimenter des véhicules, des centrales, l'espèce humaine ainsi que le bétail et utiliser ses fibres pour se vêtir et faire des plastiques biodégradables le changement sera à porté de main.

     

    Mais c'est pas un petit chantier et cela peut prendre du temps avant de voir un changement d'opinion. En même temps, tant qu'internet est libre et non-censuré il existe encore une chance de révéler au grand jour les desseins néfastes qui motivent la prohibition. Le plus dure reste de garder sa crédibilité face aux critiques et stéréotypes.

     

    Bref, puisque tu as l'air motivé et vu ton pseudo tu as peut être un bon coup a jouer. ;)

     

    Juste un conseil au passage, certaines sources de Jack Herer ( :rip:) ont été avérée peu fiable depuis la dernière édition donc je te recommande de toujours recouper les informations avec d'autre sources autant que faire se peut (preuve de la complexité du mensonge autour de la plante). De plus, de nouvelles applications ont été explorées depuis comme le biochar issue de la chènevotte qui présente un bilan carbone négatif, ou encore des traitements par enzymes pour séparer la fibres externe du reste de la plante sans broyage mécanique.

    Si c'est l'histoire de la prohibition qui t'intéresse tu peux aussi lire les scripts de la présentation du Marijuana Tax Act devant le congrès US qui seraient dignes du panthéon comique s'ils n'avaient pas eu un impact aussi tragique sur l'ensemble de la société humaine.

     

    En tout cas je te rassure, si tu es fou, c'est que cette planète est un asile! :lol:

     

    Au plaisir d'en lire plus sur ton projet.

     

    :dejadehors:

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  21. Salut!

    Au final, c'est la faute de l'homme en général, les politiciens mais également les citoyens. Cependant, est-il possible de changer la nature humaine ? Je ne pense pas...

     

    Disons qu'un être humain ne peux changer la nature humaine, mais la nature humaine n'est pas non plus gravé dans le marbre, elle change en permanence, c'est juste qu'on est trop petit et qu'on va trop vite pour s'en rendre compte à nôtre humble échelle individuelle.

    Mais les changement se font, sinon on serait encore en train de vivre de chasse et de cueillette à moitié nus dans une liberté toute relative car en proie à notre environnement et ses dangers...

    Par contre ça ne se fait ni du jour au lendemain ni par la volonté d'un seul humain, il faut que la majorité réalise son intérêt à changer de système avant que celui-ci puisse changer en conséquence. (je pense bien que certains "leaders" ont ce pouvoir de mobilisation, mais combien ont vu leurs efforts atteindre leur but? N'est-ce pas utopique d'espérer qu'il prenne les meilleurs décisions pour le groupe quand il est en position de conforter son intérêt propre?)

     

    Bref, d'accord dans le fond on va pas refaire le monde, mais on peut toujours essayer de l'améliorer non?

     

    La logique du monde actuel est merveilleuse sur le papier, celui qui a l'ambition de devenir un grand de ce monde peut l'être même s'il est né dans une étable. On peux pas forcément leur en vouloir d'avoir "respecté" la marche à suivre mise en place par certaines élites pour servir leur intérêt, il s'agit de déterminer si les intérêts personnels servent autant le peuple que soi-même. Le plus gros problème au final n'est pas dans la façon de gouverner, mais dans le secret qui entoure les couloirs des palais pour soit-disant protéger le peuple!

     

     

    Allez, tous ensemble: À la santé d'HSBC!

    :puke: :puke: :puke: :puke: :puke: :puke: :puke: :puke: :puke: :puke: :puke:

    Je crois que dès que j'aurai un compte FesseBouc (histoire de tenir la CIA au courant :lol: ) j'organiserai un grand RDV pour aller régurgiter le contenu de mon estomac sur la bourse de Paris et la Banque de France avant qu'ils nous enlève le pain de la bouche par soucis d'économie :ph34r: Si y'en à que ça tente... :manif:

     

    OK, :jesors:

     

    ++

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  22. Salut!

     

    « les autorités fédérales et centrales ont choisi de ne pas inculper HSBC, une banque basée à Londres, pour une vaste opération de blanchiment qui durait depuis longtemps, par crainte que les inculpations ne déstabilisent la banque et, par conséquent, ne mettent en danger tout le système financier ».

     

    Ah bon? Des banquiers ex-dealer d'opium pourrait mettre en danger l'ensemble du système financier? Mais comment tiens le système financier sans le crime organisé alors?

     

    Ahhh... Ils se soutiennent mutuellement car partagent les mêmes intérêt, c'est pour ça... :siff:

     

    Je viens justement de tomber sur un article sympa en Anglais dont le titre est:

    Money Is the Only Problem Stopping the Legalization of Marijuana

    – Pot Smokers Need to Donate to End Prohibition

    (je vous traduit pas tout l'article mais la source est )

    L'argent es le seul problème qui gène la légalisation du cannabis

    - Les fumeurs doivent contribuer pour faire cesser la prohibition.

     

    Puisque les banques vivent des économies des contribuables, pourquoi continuer à leur donner des richesses qu'ils gaspillent comme des jeunes ado pré-pubères qui auraient eu la carte bleu des parents pour se faire plaisir?

     

    Bref, le réveil va faire mal pour la majorité qui dors encore profondément devant leur TV.

     

    Je rejoins donc boogerman... :puke:

     

    (lançons un évènement... aller vomir sur votre banque si vous êtes pas content!!! :jesors: )

     

    Peace!

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