Pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus, “de nombreux magasins seront fermés au cours des trois prochaines semaines”, rapporte le San Francisco Chronicle. Mais pas les commerces de cannabis de San Francisco.
La cité californienne a été la première à mettre en place un confinement des habitants aux États-Unis. Depuis mardi 17 mars et au moins jusqu’au 7 avril., près de 7 millions de personnes sont invitées à rester chez elles à San Francisco et dans les comtés avoisinants de la Bay Area.
Le cannabis thérapeutique autorisé depuis 1996
Selon le quotidien californien, les autorités municipales avaient d’abord classé les magasins de cannabis parmi “les commerces non essentiels”. Mais, à l’image des Pays-Bas qui ont finalement décidé de laisser les coffee-shops proposer de la vente à emporter, elles ont changé d’avis dans l’après-midi du 17 mars, autorisant ces commerces à rester ouverts.
“Je tiens à préciser que les dispensaires de cannabis sont autorisés à rester ouverts pour la collecte ou la livraison de traitements thérapeutiques”, a déclaré le Dr Susan Philip, membre du département de santé publique de San Francisco. “Les gens comptent sur le cannabis thérapeutique [autorisé en Californie depuis 1996] pour les douleurs chroniques, les troubles épileptiques, les spasmes musculaires, la dépression et de multiples autres troubles et conditions.”
La municipalité a indiqué qu’elle préférerait que les résidents utilisent des services de livraison mais qu’ils seront également autorisés à se rendre en personne dans les dispensaires.
Selon Eliot Dobris, responsable de la communication de l’Apothecarium, qui a trois dispensaires à San Francisco, la question de l’accès des clients “ayant de réels besoins médicaux” n’est pas complètement réglée. Comme il l’a expliqué au San Francisco Chronicle, certains “n’ont pas pris la peine d’obtenir une carte médicale au cours des deux dernières années”, depuis que “l’usage récréatif du cannabis est devenu légal” en Californie.
La consommation de cannabis n’entraîne pas de baisse des performances au volant, selon une étude financée par l’État de Californie
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Re,
1/ j'admet mais je savais parfaitement que je n'étais pas en état de conduire, et à contrario de l'alcool, j'étais conscient de mes limites (et si tu es conscient que tu n'es pas en état et que tu conduis, ben DARWIN ARWARD !!!)
2/ que pour une fois qu'il y a une étude "positive" sur notre produit favori, faut pousser au cul
++