Les phytohormones


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Salut à tous, je voulais poster un petit explicatif sur les phytohormones...

Je ne savais pas où poster ça alors voila, c'est ici que je vais le faire...

Je vais tous d'abord commencer par parler un peu du développement d'une plante.


Le développement comporte 2 aspects: l'ontologie et la physiologie. C'est à ce deuxième aspect que nous allons nous interesser.


Les animaux, végétaux et champignons présentent beaucoup de similitudes, ce qui est confirmé par les études génomiques. On parle d'unicité du monde vivant. Même si beaucoup de choses sont différentes: plans de développement, phénotypes, stratégies de reproduction...

Voyons le cycle de développement classique:

GRAINE>(germination)>PLANTULE>(croissance végétative, organogenèse)>PLANTE ADULTE STADE VEGETATIF>(induction florale)>STADE REPRODUCTEUR>(fecondation, embryogénèse qui donne une nouvelle graine)>(sénéscence)


Le développement de la plante correspond à l'établissement de plusieurs programmes spécifiques, que nous allons énumérer ici.

Ce qui est remarquable par rapport aux animaux, c'est que la croissance végétative établit de nouveaux organes absents chez l'embryon, en plus de la croissance en taille. Cela s'explique par le fait que la plante est fixe. Elle doit ainsi subir les contraintes nombreuses de l'environnement. S'il existait des cellules souches ou des ébauches d'organes chez l'embryon, tout prêt, et qu'ils étaient endommagés, la plante n'aurait aucun recours. En établissant les organes au fur et à mesure, elle se donne une certaine "plasticité" dans son développement, qui lui permet de faire face aux conditions extérieures. L'exemple classique est l'absence de cellules germinales chez les végétaux. Ce sont les méristèmes qui en changeant leur mode de fonctionnement vont construire les organes reproducteurs et le gamétophyte. Ainsi, la croissance végétative est très variable au sein de la même espèce. C'est le principe de l'organe jetable! Cela sert aussi à explorer le milieu extérieur, pour aller chercher lumière, ou les nutriments dans le sol...
De même la floraison est dépendante de facteurs internes (hormones...) et externes (température, lumière...). La plante "teste" les conditions extérieures pour savoir si elle a le temps d'assurer la fabrication de la graine, et la germination.


La plantule est un organisme hétérotrophe, qui dépend des réserves de la graine, qui ne sont pas inépuisables. Elle est donc très fragile. Son établissement nécessite lumière et enracinement. L'étiolement est un programme qui fait passer toute l'énergie de la croissance dans la tige, pour aller chercher la lumière. Cela se traduit par une plante qui n'a pas de photosynthèse (car elle manque de lumière donc ça ne servirait à rien).

La croissance végétative est sous le contrôle (entre autres) du tropisme. C'est un ensemble de programmes visant à orienter la croissance, en réponse à un signal extérieur asymétrique. On parle de phototropisme positif pour la tige (elle va vers la lumière) et négative pour les racines, de gravitropisme positif pour les racines (elles suivent la gravité) et négatif pour la tige.

Un autre programme important lors de la croissance végétative est la ramification. Elle est très variable selon les espèces et les facteurs extérieurs. Elle est la résultante de la dominance du méristème apical caulinaire (c.à.d. le bourgeon principal sur un pied de weed) sur les méristèmes latéraux (les autres bourgeons), mais aussi du tropisme (recherche de la lumière...).

La croissance végétative permanente touche les organes mais aussi les tissus fonctionnels, pour la croissance en épaisseur. Même le méristème est une structure qui peut être néoformée par dédifférenciation cellulaire. C'est la base de toute culture cellulaire: on prend un protoplaste (cellule végétale dont on a digéré la paroi) isolé sur un milieu nutritif. Après quelques divisions, on obtient un cal (massif de cellules), qui pourra donner rapidement un méristème, puis une plante entière! On peut même induire le développement d'un embryon à partir du protoplaste de départ!
C'est la totipotence des cellules végétales: capacité des cellules végétales somatiques (c.à.d. n'importe quelle cellule, qu'elle vienne d'une feuille, d'une tige ou même d'une racine) à changer d'état de différenciation ou à se dédifférencier pour s'engager dans d'autres programmes de développement. C'est le principe du bouturage, et aussi celui des vaisseaux néoformés en cas de blessure...



Il existe deux types de signaux qui commandent l'établissement de ces programmes de développement: les signaux externes et les signaux internes.

Les signaux externes sont de deux types: abiotique (lumière, eau, température, stress mécanique, etc..) ou biotique (pathogènes, insectes, blessure qui induit une synthèse de protéases et autres molécules spécifiques, etc...).

Les signaux internes sont l'ensemble des hormones végétales. Ce sont de vraies hormones, sécrétées par un tissu, transportées jusqu'à une cellule cible ce qui induit une réponse spécifique. Mais contrairement aux animaux, le transport peut être très court, et de plus, il n'y a pas de glandes sécrétrices spécialisées. Les hormones sont fabriquées un peu partout dans la plante mais de façon plus importante dans certains organes, qui apparaissent ainsi "spécialisés".
Ce sont tout de même des composés actifs en tant que messagers et à faible concentration (nanoMole à microMole.). Ce sont des composés endogènes à la plante qui induisent bien une réponse. On parle donc bien d'hormones.
La réponse au niveau macroscopique est l'établissement d'un programme de développement. Au niveau moléculaire, les hormones se fixent à des récepteurs protéiques, ce qui induit une cascade de signalisation (transduction du signal), pour aboutir au contrôle de l'expression de gènes spécifiques et/ou au contrôle enzymatique, de canaux ioniques... On parle de phytohormones.
Il existe une nuance de vocabulaire: les régulateurs de croissance sont tous les produits qu'on peut ajouter de l'extérieur, utilisés par l'homme, qui agissent sur la croissance. Cela peut être de vraies phytohormones ou des produits chimiques autres.


Les hormones végétales sont des médiateurs entre les signaux externes et le programme de développement établi. D'autres programmes que ceux déjà cités sont mis en Åuvre chez la plante: métabolisme (primaire: synthèse de sucres, d'acides aminés, lipides et secondaire: pigments, produits dérivés...), économie d'eau (au niveau des stomates), arrêt de croissance (protection, réserves, déshydratation). D'autres programmes apparaissent plus "intégrés": formation des graines et des fruits, qui mettent en jeu la dormance, réserves, maturation, croissance...

On connait depuis longtemps les 5 hormones les plus importantes:
- l'auxine (AIA)
- la cytokinine (BAP)
- la gibbéreline (GA)
- l'abscissine (ABA)
- l'ethylène

De nouveaux produits découverts plus récemment sont aussi des phytohormones, mais leur rôle est moins connu. On parle alors de composés mineurs: stéroädes, composés terpéniques divers, acide salicylique (issue du saule, comme l'acide acétylsalicylique qui n'est autre que notre aspirine!), mais aussi de petits peptides.


Il est courant d'utiliser ces hormones de façons exogènes (venant du milieu exterieur) pour obtenir les réponses voulues. L'agroalimentaire utilise régulièrement ces techniques de biotechnologies.

Modifié par PsyloWeed
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L'auxine

 

 

Je vais passer outre le rôle de l'auxine dans la dominance apicale, beaucoup connaisse déjà, et ce n'est pas vraiment interressant...

 

D'un point de vue chimique, l'auxine est l'acide-indol-3-acétique ou AIA. Les auxines sont en réalités une famille d'hormones, certaines étant moins actives, comme l'acide-indol-3-butyrique (celui qu'il y a dans vos hormones de bouturages) voir inactive (par exemple dans le transport de l'AIA sous une autre forme non active).

 

On ne connait pas de mutant pour l'auxine, c'est à dire qu'il n'existe pas de plante ayant une déficience en auxine, car c'est une hormone trop importante, un mutant à l'auxine ne pourrait même pas germer...

C'est pour cela que malgré une voie de biosynthèse simple, on ne connaît pas encore les gènes codant pour les enzymes.

 

 

L'auxine a plusieurs roles:

- Rhyzogenèse: allongement et ramification de l'appareil racinaire.

- Stimulation de l'activité des cambium et leur différenciation en xylème et phloëme (autrement dit, accélération du passage du stade de la plantule à la plante adulte, prete à fleurir).

- Stimulation des zones de croissance de la tige.

- Croissance des fruits (le fruit correspond à la transformation de l'ovaire après la fécondation). En traitant des fleurs à l'auxine, on peut induire la formation du fruit sans graine (sans qu'il y ait eu fécondation).

 

Nous savons aussi que l'auxine est déterminante dans la force d'appel des sucre dans les organes puits, mais ce mécanisme est mal connu.

 

 

Le mode d'action d'une hormone est celui-ci:

 

L'hormone se fixe à un récépteur spécifique (à cette hormone). Les recepteurs vont alors activer une famille de gène spécifique. L'expression de ces gènes spécifiques induit alors l'expression de beaucoup d'autres gènes qui eux sont responsables de la réponse oservée.

 

On a trouver plus de vingt familles de gènes spécifiques à l'auxine (c'est énorme!) et il faut savoir que les gènes secondaires (ceux activés par les premiers gènes) ne sont pas tous activé tout le temps, ces systèmes sont très régulés par la plante.

 

 

Et concrètement, sur de la weed:

 

L'auxine utilisée à des concentrations de 10^-5M dans votre solution nutritive stimule la croissance racinaire (l'effet est très facilement observable car assez efficace, c'est mieux que n'importe quel boost pour racine). Mais attention, les 10 premiers jours, utiliser l'auxine à 10^-6M. Et il faut arreter avant de lancer la flo (car sinon, le pied risque de prendre 90cm en 6 jours, je dis ça par expérience car cela m'est arrivé et croyez moi, on ne sait plus quoi faire pour empecher son pied de pousser).

Je pense aussi (mais je n'ai pas encore essayer) que l'auxine peux nous aider à améliorer le gout de la weed par ses propriétés sur la force d'appel des sucres (il faudrait peut-être que je test dans une solution de rinçage...)

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La cytokinine

 

La cytokinine est une hormone avec un fort pouvoir mitotique, ainsi il stimule la multiplication des cellules.

 

C'est aussi un anti-sénéscent très efficace.

La cytokinine et l'auxine interagissent pour augmenter encore plus le pouvoir mitotique.

 

Tout comme l'auxine, et ce sont d'ailleurs les deux seules, on ne connait pas de mutant à la cytokinine, ce qui veux dire que la cytokinine est essentielle..

 

Bref, pas grand chose à dire sur ces applications, car je vais tester quelques trucs que j'ai en tête, notament une solution l'associant à de l'auxine, qui pourrait permettre d'obtenir un effet très "buissonant" (la cytokinine et l'auxine interagissent en fonction de leur rapport, et certains rapport défavorise la croissance verticale et favorise le "buissonnement") mais je ne connais pas encore les concentrations (pas encore tester). Une autre solution va aussi voir le jour pour augmenter la taille des têtes (ça, je pense que c'est monstrueux, vla les interractions que j'ai en têtes, un truc de fou!!!)

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La gibbéréline

 

 

Découverte en 1925 au japon chez Gibberella fujäkoroi. C'est une famille de près de 120 compsées, plus ou moins actif, voir inactif. Le plus actif est l'acide gibbérelique.

 

On connait des mutants pour les GA, ce sont toutes des plantes naines.

 

Les gibbérellines permettent aussi la germination de la graine. Elles permettent de lever la dormance, permettent la mise en place du métabolisme des réserves, et l'auxèse.

 

 

Le GA a une action sur la multiplication des cellules, elle est efficace à toute période pour la croissance en taille.

 

Les gibbérellines agissent aussi comme activateur de floraison. Il n'existe pas à proprement parler d'hormones de floraison ou de "florigène", et la gibbéreline fait partie d'un ensemble de facteur menant à l'inflorescence. C'est un stimulateur très puissant de floraison et il s'applique à des concentrations limitées car si on dépasse les 5mg de GA sur un méristème (cependant ne vous en approchez pas trop car certaines variétés réagissent dès 2mg), on provoque le passage de ce méristème vers le sexe opposé. A utiliser à moment de la fructification, c'est à faire très attention pour que l'effet de la floraison soit spectaculaire, c'est le moment où le pied a fini de pousser verticalement, lorsque les buds commencent à prendre forme, mais surtout pas trop tot (je dirais au 30ème jour de flo déclarée, c.a.d. depuis qu'il y a des pistils, pour des variétés de 8 semaines).

Une récente étude montre que l'ajout de glucose augmente considérablement l'effet de la gibbéreline, je préconise de rajouter 1g/L de sucre pendant les 2 semaines qui suivent la vaporisation de gibbéreline.

Du point du vue du métabolisme, le GA ouvre certainx canaux calcique en continu. Il s'avère necessaire de faire très attention aux carences en calcium, voir même de rajouter systématiquement au moment de la vaporisation un peu de calcium.

Et petite précision, la gibbéreline se vaporise sur les têtes, l'action est locale... Pas de transport sous forme active de GA.. Il ne faut pas le mettre dans la sauce, sinon ça va tiger et pas grossir.

Pour la solution à vaporiser, les concentrations peuvent aller de 3mg/L (pour le GA Spray) à 80mg/L (pour mes prep). Vaporiser environ 25mL par pied au total.

 

Elle peut-être utilisée aussi pour faire germer une graine (une graine germe en quelques heures avec un peu de GA).

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L'abscissine

 

 

Son petit nom à elle, c'est l'acide abscissique (ABA).

 

Elle est notament responsable des phénomènes de sénéscence.

 

Elle a cependant quelques interets vis à vis de la culture de cannabis.

Le premier, et le moins important, elle favorise la cicatrisation (mais on va pas se faire chier pour faire des belles cicatrices à nos pieds...).

La propriété la plus probante et que l'acide abscissique régule les phénomènes d'eau (stomate, transpiration de la plante, etc...). Il permet une très forte production de trichomes afin de limiter la transpiration. Les effets sont dévastateur (utilisée correctement pendant la flo, le résultant peut-être impressionant, cela crée une periode "virtuelle" de 2 mois de sécheresse au niveau de l'augmentation du nombres de trichomes, mais sans sécheresse...). Je ne peux pas encore donner de protocoles fiables pour utiliser cela sur le cannabis, mon problème réside dans le fait que la plante voit par la même occasion ses capacités d'absorption diminuer et donc moins d'éléments sont puisés par la plante, il faut que je trouve la concentration qui soit la plus satisfaisante. Je réflechis aussi à une interactions avec l'auxine (car l'auxine, elle, augmente la force osmotique de la plante, c.à.d. que la plante puise plus de minéraux et baisse donc l'E.C. plus rapidement).

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L'ethylène

 

 

C'est un gaz. C'est la seule phytohormone pour laquelle on connaît le récepteur. On sait depuis longtemps (début du siècle) que l'éthylène agit sur les plantes.

On a mis en évidence que les tissus végétaux contiennent de l'éthylène. On a cherché à mettre en évidence le système enzymatique car on était pas sûr que l'éthylène est fabriqué par la plante.

Le modèle d'étude est la maturation du fruit. On peut doser l'éthylène par chromatographie en phase gazeuse. Certaines espèces contiennent beaucoup d'éthylène en début de maturation: tomate, banane, pomme, poireâ¤

Mais des fruits n'en fabriquent pas: poivrons, agrumes, raisin.

L'éthylène pourrait servir à quelque chose en rapport avec la maturation ou pourrait être un déchet.

La production d'éthylène est accompagnée d'un pic de respiration du fruit. On parle de crise respiratoire ou crise climactérique. On parle ainsi de fruits climactériques. On ne peut pas dire avec ces données que l'éthylène est un déchet.

On cueille un fruit climactérique non mûr et on le laisse mûrir en présence d'éthylène: on accélère ainsi la maturation.

L'éthylène dans certaines espèces peut stimuler la floraison, la production de poils absorbants, peut inhiber la croissance racinaire, inhiber l'expansion foliaire. L'effet sur la floraison est utilisé sur l'ananas: un traitement à l'etephon des fleurs pourra accélérer leur développement donc l'obtention des fruits. Dans les pays tropicaux, la méthode traditionnelle veut qu'il faut faire des feux à proximité des arbres: on s'est rendu compte que la fumée contenait de l'éthylène.

Maintenant, je ne sais pas si la weed est un fruit climactérique. Je n'ai jamais vu personne essayé, et je n'ai moi-même pas essayer... De plus, l'ethylène est toxique à forte dose...

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Les effets de la lumière

 

 

Le rôle principale de la lumière est celui de la nutrition par le biais de la photosynthèse. Les végétaux sont phototrophes du point de vue de l'énergie et autotrophes du point de vue du carbone.

 

Cette importance vitale de la lumière permet d'expliquer son rôle dans le développement et la croissance des plantes. Ce rôle de la lumière se fait pas des mécanismes totalement différents de ceux de la photosynthèse. La lumière agit sur le développement des végétaux par l'intermédiaire de photorécepteurs, qui agissent comme des récepteurs aux hormones. La lumière est vue comme un signal, comme une hormone.

Les chlorophylles et les caroténoädes sont les récepteurs à la lumière pour la photosynthèse.

Toutes les lumières n'ont pas le même effet sur le développement et la croissance, selon leur longueur d'onde. On distingue trois types de récepteurs, selon la fenêtre de longueurs d'onde adsorbée:

- Rouges: Les photorécepteurs à ces longueurs d'onde sont les phytochromes.

- Bleus et UVA: les cryptochromes sont les récepteurs.

- Les UVB: les photorécepteurs restent inconnus.

 

Ces photorécepteurs sont communs à tous les végétaux. Les champignons ne sont seulement sensibles à la lumière bleue. Ils ne possèdent donc que les cryptochromes.

 

On a caractérisé récemment une flavoprotéine qui sert de récepteur à la lumière bleue, en plus des cryptochromes.

 

Les animaux aussi présentent des réponses à la lumière, en plus de la vision. Les cryptochromes sont universels à tous les eucaryotes pluricellulaires (c.a.d. tous les organismes pluricellulaires avec des noyaux, nous compris!!!).

 

Une ampoule à spectre rouge stimule la floraison.

Une ampoule à spectre bleu stimule la croissance.

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Ben voila, je crois que c'est deja pas mal...

 

Petite astuce: l'aspirine est connu chez nous comme un remède à beaucoup de maux, sachez qu'il l'est aussi chez la plante (si si, je déconne pas...). C'est aussi une phytohormone, elle est très efficace lorsque votre plante a un problème ou une carence et que vous n'arrivez pas à savoir ce qui ne va pas. Un aspirine 500mg dans 10L en cas de troubles et de stress.

 

 

Et pour les pillules contracéptives, on m'a deja parlé de ça et je me suis un peu renseigné, tout ce que je sais ce qu'une seul experience a été faite. Je t'explique le truc... Un gars a fait une expérience à l'arrache avec 2 pieds de zeub.. Alors deja, ils sont en terre, alors pour le controle des conditions, c'est chaud.. Un pied test et un témoin. Les photos des pieds démontrent quelque chose de flagrant, celui qui a poussé avec la pillule est 2 fois plus gros que le témoin. Mais il faut voir que le témoin est ridicule (à vue d'oeil, j'estime à 15g sec..) et le test n'est pas très gros non-plus (disons 25 à 30g, vraiment si elle est bien compacte). Franchement, les conditions de cultures étaient à l'arrache, juste 2 graines, et tout le monde a déjà vu dans ses premier placard 2 graines d'une même variétés dont une donnait le double de l'autre... Donc je ne dis rien, mais tu peux essayer, sur plusieurs pieds (8 test et 8 temoin minimum, pour que ton expérience soit viable statistiquement), et tu en auras le coeur net. Mais je pense que c'est une légende... Mais peut-être...

 

 

Sinon, si vous avez des questions, je suis pret à approfondir certains points, et j'ai surement du oublier pleins de choses.. Donc allez-y, n'hesitez pas..

 

P.S: desolé pour le sens de lecture qui va être relou pour pas mal, mais je me perdais à faire un seul long post, donc j'en ai fais plusieurs.

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ca va pas ameliorer le rendement tu dis ??? hum va voir le poste qu'il a fait sur l'acide giberlique, apres on rediscute si ca fait que pousser la plante tHeu.

En tout cas bravo pour ton resumé sur les hormones tu baronne comme un chef.

Plus ça en parle et plus j'ai envie d'essayer, ca fout quand meme un peu les boules de savoir qu'il n'y a pas assez de bouffe dans des pays et qu'il y a des truc de malade comme ca qui pourraient resoudre bien des problemes.

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Je ne sais pas où on peut toutes les trouver (moi, je les ai toutes en labo).

 

Mais on peux trouver de la gibbéreline, de l'auxine et de la cytokinine sur ce site (merci a jeancloddus pour le lien).

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Invité MacrOfoU

sympa le ptit résumé du cours de bota ;-) Merci aussi de faire partager tes expérimentations.

J'ai également lu un article lors d'un ancien cours sur la biologie du développement qui parlais d'une expérience ou un gars coupait une majorité des apex racinaire de la plante et il obtenait un pourcentage très élevé d'herma et de mâle. Il émetait l'hypotèse que les cytokinines, qui comme j'imagine que tu le sais sont synthétisé à cette endroit, jouaient un rôle sur la sexualité des plantes. Ce qui est encore plus marrant c'est que les graines obtenues avec les herma donnait uniquement des femelles. la cyto régulerait l'expression des gènes XY (je suis plus trop sur de leur appelation, ca fe déjà un bail) ???

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Si je puis me permetre Jumpy pasta cela ne resoudrait pas les problêmes de famines dans le monde, c'est même plutot le contraire, l'occident a plus a craindre de la surproduction que l'inversse mais voila, plutot que d'envoyer les excedants aux pays pauvres on préfère les détruire! Si le GA était répendu les pays d'orient n'auraient de toute facon pas les moyens de l'acheté.

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Effectivement macrOfoU, la cytokinine est impliqué dans l'expression des chromosomes XY.

 

Cependant, concernant le cannabis, et ce n'est pas une légende, les histoires de sexualité sont plutot complexe.

 

Nous savons que chez le cannabis, XX=femelle, XY=male...

Cependant, il faut savoir que la plupart des variétés sont tétraploädes...

La tetraploädie provient d'une non-disjonction des gènes lors de la meäose. Cela implique donc que la plante aura non pas des paires de gènes, mais des tétrades de gènes. Et vous êtes vous déjà demandé de quel sexe pourraient être des XXXY, des XYXY, etc..? C'est en partie de là que viennent la plupart des problèmes d'hermaphrodisme.

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Invité MacrOfoU

azoc a écrit :

 

Cependant, concernant le cannabis, et ce n'est pas une légende, les histoires de sexualité sont plutot complexe.

 

 

Sans blague ;-) Y serait temps que quelqu'un s'y colle :-D

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  • 2 semaines après ...

Petite Nouvelle.

 

Après quelques essais, j'ai trouvé quelque chose de très efficace pour améliorer la qualité finale de la weed. Cela concerne une solution à vaporiser (et oui, encore une...). Sincèrement, elle marche vraiment bien.

 

Je crois avoir trouvé le compromis idéal des rapport en acide abscissique et auxine pour cette solution.

Il faut une concentration de 10^-5M en acide abscissique et une concentration de 10^-6M en auxine (acide indol acétique).

Il s'avère très recommandable d'ajouter un poil de sucre à la solution, mais pas n'importe quel sucre, il faut une sucrette par litre de solution (vous connaissez les sucrettes? le sucre pour diabétique, je veux pas citer de marque, mais les sucrettes canderell sont parfaites).

A vaporiser 10 jours avant la coupe. Cela favorise nettement une forte poussée des trichomes, et augmente la teneur en sucre final des têtes par la force d'appel des sucres.

 

voila, voila.

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Salut Azoc,

 

Très interessant ton topic... Je voulais juste savoir, tu fais un travail sur les effets des hormones sur le cannabis ? :-)

 

Il s'avère très recommandable d'ajouter un poil de sucre à la solution

 

Est ce que le fait de rajouter du sucre en fin de floraison (dans la solution de rincage) changerait quelque chose au niveau du gout?

 

Merci,

 

A+

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