Referendum: Rasquera à dit OUI au cannabis à près de 60%. Mais ça ne suffit pas!


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<br><br><br><img src="https://ep01.epimg.net/ccaa/imagenes/2012/04/10/catalunya/1334052578_774393_1334054021_sumario_normal.jpg"><br>Le petit village catalan de Rasquera situé dans l'arrière pays de la province de Taragone deviendra peut être un lieu de pèlerinage incontournable pour tous les férues de cannabis de la planète. En effet ruiné par la crise économique qui sévit en Espagne et une équipe municipale ayant eu, comme on dit chez nous, les yeux plus gros que le ventre le village se retrouve en faillite et n'a plus qu'une solution pour faire face à ses dettes colossales et rembourser ses créanciers.

 

Les 940 villageois de cette bourgade reculée de catalogne sont donc appelés par leur maire Bernat Pellisa à se rendre aux urnes demain à partir de 9 heures du matin jusqu'à 9 heures du soir pour savoir entre autre si oui ou non ils sont prêts à accepter la création sur leur commune de la plus grande ferme légale de cannabis au monde, si plus de 75% de la population vote oui à cette proposition, l'association barcelonaise des consommateurs de cannabis Asociación Barcelonesa Cannábica de Autoconsumo (ABCDA) loura plusieurs dizaines d'hectares à la commune pour y planter la cuvée 2012 de l'association contre un loyer d'un peu plus d'un demi million d'euro soit une somme d'environ 100 euro par adhérant. Pour ceux qui ne le savent pas, la production de cannabis pour ses besoins personnelles n'est pas puni en Espagne c'est pourquoi une telle proposition est complètement légale.

Outre le pactole que rapporterait la création de la plantation à la municipalité, c'est plusieurs dizaines d'emplois directes qui seraient créés et la ferme deviendrait le plus gros employeur du village, les candidatures affluent déjà!

Toutes l’Espagne retient son souffle car depuis que la nouvelle circule plusieurs dizaines d'autres villages espagnoles en faillite eux aussi se sont aussi vus proposer à leur tour de louer leur terre à des associations de consommateurs de cannabis.

Le résultat sera connue à l'issue du scrutin peu aprés 21 heures demain mais il suscite déjà de nombreuses critiques car prés de 100 adhérents de l'association barcelonaise des consommateurs de cannabis se sont domicilié à Rasquera ces derniers temps pour peser sur le scrutin alors qu'il n'y a que 5 nouveaux habitants dans le village depuis début janvier, un fait dénoncé par les opposants aux projets qui comptent faire annuler le projet grâce à cela si le oui l'emportait demain soir

Autre polémique naissante autour de ce vote, le texte soumis au vote ne serait pas suffisamment claire car il ne parle ni de cannabis ni de marijuana mais simplement de la location des parcelles municipales pour une plantation, un argument que les opposants au projet ne manqueront pas de signaler si l'issue de vote ne leur était pas favorable.

 

"Les retombés économiques se font déjà ressentir" c'est ce qu'affirmé le patron de l'unique restaurant du village qui a du se faire preter des tables par ses voisins pour assurer les 3 services de ce midi pour servir les journalistes la 6, de ETB, de la televisión coréenne de 8TV, de ACN, de TV3, de El País, de Efe ou encore de RAC1... Pour lui ce referendum c'est le mois d’août en avril et il a envie que cela dure

 

 

 

Sources

 

20 minutos https://www.20minutos...lta-referendum/

 

el pais https://ccaa.elpais.c...104_480121.html

 

publico https://www.publico.e...asquera-si-o-no

 

https://www.youtube.com/watch?v=eAH2d9wHNXg

 

 

 

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Modifié par vegetaline
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Invité So bloom

eyyy, :respect: bonjour Maitresse :respect: merci pour le lien, :supair:

 

bon, ok, c'est pour aujourd'hui alors , faut 75% des habitants......, croisons les doigts :applaus: pour cette initiative qui peut se réveler pleine d'espoir :kana_smile:

 

Bonne journée :-)

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Rasquera à dit OUI au cannabis à près de 60%. Mais ça ne suffit pas pour le maire qui tablait sur 75%

 

A la recherche de fonds pour renflouer les caisses du petit village catalan de Rasquera, ses habitants ont voté mardi, lors d'un référendum original, en faveur du "projet anti-crise" controversé du maire de plantations de cannabis sur leur territoire.

 

Au total, 308 habitants sur les 804 majeurs de ce village du nord-est de l'Espagne ont dit "oui", soit 56,3% des votants, contre 43,7% de non (239), un score très éloigné de la barre des 75% fixée par l'édile Bernat Pellisa.

 

Mais le maire qui avait menacé de démissionner avec toute son équipe s'il n'obtenait pas ce score a remis sa décision à plus tard, estimant que cela relèverait de l'"irresponsabilité" de se prononcer dans la précipitation.

 

"Ce 57/43 est un résultat magnifique même s'il a baissé dans les dernières semaines", a-t-il estimé devant les caméras de chaînes de télévision espagnoles et internationales.

 

"Demain matin, nous prendrons des décisions après avoir digérer les résultats", a-t-il ajouté, soulignant que "les gens avaient désormais une opportunité de sortir de la crise".

 

"Je ne vais pas démissionner ni ce soir, ni demain", a-t-il toutefois ajouté, estimant qu'il fallait "faire les choses dans l'ordre et le calme".

 

Les habitants étaient appelés à répondre à une question simple: "Etes-vous d'accord avec le plan anti-crise approuvé par la mairie de Rasquera le 29 février?".

 

Le "plan anti-crise", c'est un projet de la municipalité, dirigée par les indépendantistes catalans d'Esquerra Republicana de Catalunya, de louer sept hectares de terres à l'Association barcelonaise de consommation privée de cannabis (ABCDA), un groupement de fumeurs de haschisch, afin qu'elle puisse y cultiver du chanvre indien pour ses 5.000 membres.

 

Rasquera, une localité qui vit principalement de la culture de la vigne et des oliviers, lourdement endettée comme de nombreuses communes espagnoles, avait imaginé cette solution inattendue pour faire face à sa dette de 1,3 million d'euros.

 

La consommation privée de drogue n'est pas un délit en Espagne, alors que sa vente l'est.

 

Le projet de recouvrir les champs alentours de plans de cannabis, combattu par l'opposition municipale menée par la coalition nationaliste CiU, avait divisé le village, au point que le conseil municipal avait fini par organiser ce référendum et à mettre sa démission dans la balance.

 

Très sérieusement, la municipalité prévoit de créer 40 emplois, directs ou indirects, grâce à ces plantations de cannabis et a défendu son projet en expliquant que le prix de location des terres devrait être multiplié par plus de dix par rapport aux baux normaux.

 

La commune "a beaucoup de difficultés avec la crise. Maintenant, on nous demande de rembourser les dettes à un rythme impossible pour un petit village", avait plaidé Josep Maria Insausti, conseiller municipal de la commune, en présentant le projet.

 

Source: Le Point

 

 

 

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