Cannabis: les mystères du sexe......... [hermaphrodite / monoecie ] [ female / feminized / femelle / féminisée] [dioïque / monoïque]


Messages recommandés

  • 3 semaines après ...

Salut Toumai,

 

Ba je te crois sur parole d'autant plus que je n'ai jamais participé a des évènements comme la spannabis ou autre mais dans le cas de female seed ya bien des female et des féminisés dans leur catalogue et les féminisés selon toi donc ne serai pas issu de plantes monoéciques.

Dans ce cas pourquoi certaines plantes se mettent parfois a faire des grosses couilles et me dit pas que c'est les conditions de cultures car moi je pense plutôt que graine féminisé=graine issu de plante monoéciques. :siff:

 

Tchuss.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ba merci pour ces précisions et il est vrai que j'essaie tant bien que mal de me faire une idée précise de ce que les breeders me vendent mais je remarque que ces derniers entretiennent une sorte de confusion entre femelle et féminisée et il est vrai aussi que je ne suis pas un expert du breeding juste un ptit grower qui aime fumer de la bonne weed.

Sinon j'aimerai juste savoir comment ils font pour forcer une femelle a faire du pollen?Et dans ce cas si cette "femelle" fait du pollen est-ce génetiquement une femelle ou une monoecique?

Car si c'est une femelle comment peut-elle exprimée une tendance male?

J'avoue je ne comprend pas bien ce point précis.

Merci de m'instruire tumai...

 

Tchuss.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Sinon j'aimerai juste savoir comment ils font pour forcer une femelle a faire du pollen?Et dans ce cas si cette "femelle" fait du pollen est-ce génetiquement une femelle ou une monoecique?

Car si c'est une femelle comment peut-elle exprimée une tendance male?

J'avoue je ne comprend pas bien ce point précis.

Merci de m'instruire tumai...

 

Tchuss.

Salut et merci Toumaï pour les explications respect.gif

 

Dimson, relis un peu tout ce qui a été écrit plus haut... Le sexe est déterminé génétiquement, on utilise le STS à la floraison pour effectuer une réversion et obtenir du pollen, mais la détermination génétique de la plante ne change pas pour autant...

 

Génétiquement, une plante femelle forcée à devenir mâle produira du pollen qui ne donnera que des femelles. Néanmoins, il arrive que le procédé qui consiste à forcer la sexualité de la plante ne soit pas parfaitement effectué ou maîtrisé, d'où des problèmes de monoecie ou des mâles non désirés.

 

++

Modifié par Corium
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Salut,

 

En général, je ne perds pas de temps à expliquer, mais bon j'observe que tes connaissances en ce domaine sont plus que limitées et que tes sources proviennent de forumeurs qui eux non plus ne connaissent rien sur ce sujet.

 

Génétiquement, une plante femelle forcée à devenir mâle produira du pollen qui ne donnera que des femelles. Néanmoins, il arrive que le procédé qui consiste à forcer la sexualité de la plante ne soit pas parfaitement effectué ou maîtrisé, d'où des problèmes de monoécie ou des mâles non désirés.

Les problèmes de monoécie viendraient selon toi du fait que le procédé d'inversion sexuelle ait été mal effectué!!!! Le problème ne serait-il pas en amont, plutôt dans le choix de la plante qui subit cette réversion?

Si tu as encore un peu de temps à perdre pour expliquer, à ceux qui ont des connaissances limitées par rapport aux tiennes, comment une réversion mal effectuée mènerait à la monoécie...

 

++

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Salut,

 

Toumaï, merci pour la traduction, c'est plus sympa pour tout le monde!

 

La citation de Sweet Seeds est très intéressante. Par contre, je l'interprète pas de la même manière que toi!

Sweet Seeds parle d'un stress plus important causé par le thiosulfate d'argent par rapport à une de ses variantes. Ne parle-t-il pas d'un stress qui perturberait l'obtention de fleurs mâles viables dans un délai programmé plutôt que d'une inscidence sur la descendance? D'ailleurs, sur la 2eme citation, il parle de "planification avec certitude".

C'est comme ça que je comprend ce qu'il dit. Je vois pas où il dit que ce stress influence le sexe de la future descendance, mais je peux me tromper...

 

++

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Re,

 

Vu que ce sujet sur la féminisation m'intéresse particulièrement, j'ai fait quelques recherches rapides et je suis tombé sur l'article original d'où sont tirées les citations de Sweet Seeds que Toumaï nous a postées. Il s'agit d'un interview paru dans cannabismagazine. Mon niveau d'espagnol ne me permettant pas de le traduire correctement, je vous mets juste le lien.

Le gars de Sweet Seeds y parle bien de son travail sur la féminisation, de thiosulfate d'argent, de stress et d'hermaphrodisme. Mais à aucun moment il dit que l'hermaphrodisme potentiellement présent dans les graines féminisées vient d'un stress dû au produit utilisé (ou mal utilisé) pour la féminisation. Au contraire, il dit que tout vient de la selection des plantes candidates à la féminisation. Il dit aussi que le seul moyen de savoir si la selection a été la bonne, c'est de faire passer des tests de stress à la progéniture pour évaluer le pourcentage herma...

 

++

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Re,

 

Bah! d'un côté, il nous dit que le thiosulphate dans sa version courante (donc la plus utilisée) stresse excessivement les plantes, et qu'aucune femelle est totalement pure, d'un autre il nous tiens le discours classique de la sélection, ce qui coule de source car qui va prendre le risque de ne pas sélectionner avant de breeder une variété à but commercial???

Quand il dit qu'aucune femelle n'est pure à 100%, il parle en général (régulars inclues...) et pas seulement des plantes féminisées obtenues.

 

 

Je te l'ai pourtant dit, personne ne veut communiquer sur le sujet, mais quand on discute avec Jimmy , l'ex breeder de Sweet seeds qui a quitté la seedbank dès qu'elle s'est mise aux féminisées , on n'entend plus le même son de cloche.

Ne te gènes pas pour nous faire part des confidences que ce cher Jimmy a pu te dire...

 

 

Qui croit vraiment qu'il n'y a que 99,9 % de femelles et seulement 0,1 % de monoécie ou de mâles avec les féminisées au STS comme l'annoncent la plupart des seedbanks ? Le marketing est passé par là...

C'est sûr que 1 herma ou 1 mâle sur 150 plantes comme le dit Sweet Seeds, ça me parait bien peu! Il faut voir dans quelles conditions de culture ont été effectué les tests, surement des conditions idéales. Dans des conditions de stress, on doit être bien au dessus des chiffres annoncés! Et puis, ce qui peut être vrai pour une variété ne l'ai pas forcément pour une autre.

 

 

 

Allez, rien que pour toi, je vais traiter le sujet de l'argent colloïdal sur mon prochain post, il parait que c''est le plus fiable et aussi le préféré de tous les procédés de réversion ;)

Avec plaisir!

 

 

On connaissait le GA3 et le STS pour forcer la reversion sexuelle du cannabis, mais personne n'avait encore entendu parler de l'argent colloïdal.

Si si! J'en ai entendu parlé depuis déjà un bon moment. Et je dirais même mieux, j'ai effectué un test de reversion à l'argent colloïdal il y a déjà quelques mois! D'ailleurs, j'aurais aimé en savoir plus sur les infos que tu as données, ainsi que savoir d'où elles viennent. Donc, si tu as plus de détails, toutes les infos supplémentaires sont les bienvenues...

 

++

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

 

J'suis vraiment tout nouveau dans le domaine de la culture (J'attend meme d'être beaucoup plus informé pour commencer). Je suis pas sur d'avoir compris le principe du sex des graines ... Il y a donc une disctinction a faire entre femelle et féminisée, alors si j'achete des graines sur n'importe quel site quelle sera la différence entre des graines normales et d'autres "féminisées" ? C'est possible d'acheter un paquet de graine en étant sur qu'elles soient toutes des femelles si il est précisé qu'elles sont féminisées c'est ca? Et si non, on risque de voir apparaitre des males dans la culture ? J'ai bien compris ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Salut,

 

Toumaï, ton lien sur l'argent colloïdal est malheureusement incomplet, seul le début d'expérimentation y est présent, on y apprend donc pas grand chose, dommage. C'est pas grave, je te remercie quand même...

 

La Fiche technique de RC Clarke est quand à elle beaucoup plus intéressante. Elle correspond au tuto d'exo sur la sexualité du cannabis et à tout ce que l'on sait déja.

Par contre, dans cette fiche technique, quelque chose me semble bizarre:

2- La plante pistillée, plutôt que la plante staminée est du type hétérogamique XY. Dans ce cas, XXXY et XXYY devraient être regroupés ensemble et apparaître en tant que pistillées ou pistillées-hermaphrodite, le type XXXX étant staminé.
:icon_confused::icon_confused::icon_confused:

 

 

Une dernière petite question:

 

Quand il dit qu'aucune femelle n'est pure à 100%, il parle en général (régulars inclues...) et pas seulement des plantes féminisées obtenues.

 

Non, quand il dit qu' aucune femelle n'est pure c'est pour justifier la possibilité de monoécie avec un traitement au STS.

Est-ce que tu sous-endends par là qu'il existe des femelles pures à 100%?

 

 

Sinon, pour répondre à Weedzy F Purple,

Il y a donc une disctinction a faire entre femelle et féminisée, alors si j'achete des graines sur n'importe quel site quelle sera la différence entre des graines normales et d'autres "féminisées" ? C'est possible d'acheter un paquet de graine en étant sur qu'elles soient toutes des femelles si il est précisé qu'elles sont féminisées c'est ca? Et si non, on risque de voir apparaitre des males dans la culture ? J'ai bien compris ?

Femelle, féminisée... certaines breeders veulent nous faire croire qu'il y a une différence. Quelques posts plus haut, Toumaï nous dit que la féminisation utilisant des plantes hermaphrodites n'est qu'une légende urbaine et que seule la réversion par traitement chimique n'est d'actualité, je suis d'accord avec lui sur ce point. Les graines obtenues donneront donc des plantes femelles en grande majorité. Bien que trés faible, la probabilité d'avoir mâle ou herma n'est pas nulle, la qualité du travail effectué par le breeders ainsi que les paramètres de culture jouant un rôle important.

 

++

Modifié par FranckyVincent
Lien à poster
Partager sur d’autres sites
  • 4 mois après ...

Bonsoir les Canabiculteur,

 

La méthode avec de l’eau, colloïdal d'argent

 

Le sujet est explicite et je suis étonnée de ne rien lire à ce sujet dans le forum, hors mis la question thérapeutique à coup de culières à café ...

Cela m'intéresse moins ...

 

Je viens au sujet qui me chiffonne aujourd'hui : :mellow:

 

Je souhaite recommencer une culture, j'hésite comme certain, entre faire une sélection pour avoir une mère ou acheter des graines femelle.... Puis, ding... mais comment sont faite les graines féminiser ?

 

:google:

 

Et bien, j'ai trouvé un article anglophone qui explique les deux méthodes pour fabriquer des graines femelle.

 

La méthode avec de l’eau, colloïdal d'argent

 

:supair: Argent Colloïdal est de l’eau distillé avec lequel on crée une solution par électrolyse avec de l’argent pur à 99 %. Le taux de particule d’argent var de 5ppm à 30ppm. L’article que j’ai lu du canabiculteur anglophone, indique qu’il crée l’argent colloïdal avec un pile de 9v, une pièce d’argent et une nuit de patience. Si le lendemain l’eau est jaune mais claire sans dépôt, Bigo vous avez fait de l’argent Colloidal si par contre c’est gris ou pas pur (aussi transparent que l’eau) alors c’est foutu, il faut recommencer). Visiblement, cela ce conserver quelques jours à l’abri de la lumière jusqu’à usage.

:excl: L’inconvénient, il indique clairement qu’il ne faut pas fumer la fleur traité à la colloïdal d’argent, il faut crée une culture complet uniquement pour récolter des graines femelle ! Ou bien l’isolé des autres. C’est les graines qui nous intéressent ! Que des femelles !

 

Le principe qu’il décrit, il faut pulvériser (sur les nœuds et les troncs) la solution au début de votre 12/12 et ce pendant 2 semaines voire 3 en fonctionne de la variété de la plante. Mais à un moment (+- après 15jours de pulvérisation journalière) l’apparition des opercules de pollens.

Il faut évidemment éviter les souches en provenance de graine féminiser car le gène malle aura tendance à resurgie. A partir d’une bouture ou d’une graine déclarer femelle.

 

Je voulais savoir si certains d’entre vous, on déjà expérimenté ce genre de technique ?

Franchement c’est le top si ça fonctionne. Cela semble relativement simple ...

Je répète, il n'est pas conseiller d'ingérer la solution d'argent ou même de fumé la récolte. Il est impératif de bien traiter votre espace après usage et évitée que le colloïdal d'argent soit en contact avec vos plants destinée à la consommation.

 

Bon dimanche,

Modifié par sdnatcher
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Salut,

 

Je voulais savoir si certains d’entre vous, on déjà expérimenté ce genre de technique ?

Franchement c’est le top si ça fonctionne. Cela semble relativement simple ...

J'ai déjà fait plusieurs tests (avec du Ga3, avec de l'argent colloïdal, et en combinant les 2 produits alternativement).

Pour mes premiers essais, je me suis contenté uniquement de faire des "réversions sexuelles" sans aller jusqu'à la création de graines féminisées.

J'ai encore pas mal de tests à faire pour proposer un protocole et je pensais ne rien publier si tôt, mais comme ça prendra encore pas mal de temps et que tu en parles...

 

J'ai récemment poussé les tests un peu plus loin puisque je viens juste d'utiliser le pollen d'une femelle "réversée". Ce pollen était viable, et 2 femelles fécondées ont des graines actuellement en formation. Je ne peux donc pas encore te dire si les graines donneront des femelles (il n'y a pas de raison), mais je peux d'ores et déjà te confirmer que l'argent colloïdal marche très bien.

 

 

Pour compléter ce que tu as relevé, voici un petit récapitulatif de mes expériences:

 

 

Comme tu le précisais, il faut uniquement utiliser de l'eau distillée, sinon l'électrolyse créera des réactions chimiques non souhaitées avec les divers éléments présents dans l'eau et la solution obtenue ne sera pas utilisable.

 

Pour l'argent, on peut trouver sans problème de l'argent à 99% en vente sur internet, sous forme de fil ou de plaque destiné à la fabrication de bijoux. Personnellement, j'ai utilisé ce que j'avais, c'est à dire une pièce de monnaie en argent ainsi qu'un médaillon, le tout d'une pureté de 97%, il me semble.

Apparemment, il n'y aurait besoin que d'un seul morceau d'argent, le courant ne passant que dans un sens, les ions argent ne sont arrachés que sur une seule électrode. Perso, j'en ai utilisé deux, un pour chaque électrode car je ne savais pas trop quoi mettre pour la 2eme électrode.

 

Ensuite, j'ai utilisé un petit transformateur d'alimentation à brancher sur le secteur et qui permet d'obtenir de 1,5v à 12V et 500mA.

Je pense qu'un tel transformateur est préférable à une pile 9V pour plusieurs raisons. Tout d'abord, plus la tension sera faible et plus les particules d'argent seront petites, ce qui est apparemment essentiel pour l'efficacité du traitement futur. Ensuite, plus l'électrode d'argent est grande et plus l'intensité doit être forte.

La vitesse du processus est proportionnelle à la quantité de courant qui passe, ainsi qu'à la concentration de la solution. Donc, au début le processus est très lent, mais il s'accélèrera au fur et à mesure que la concentration des particules d'argent augmentera.

La température jouerait aussi un rôle dans la vitesse du processus. Mais, n'étant pas spécialiste de l'électrolyse, je n'en sais pas beaucoup plus au niveau théorique.

 

Pour préparer ma solution de départ, j'ai utilisé un verre rempli à moitié d'eau distillée. Seulement les électrodes en argent doivent être en contact avec l'eau. J'ai ensuite réglé le transfo sur 4,5V et j'ai laissé tourner jusqu'à ce que l'eau prenne une teinte bleutée, environ 8-10h il me semble. Pour les préparations suivantes, pour que l'électrolyse soit plus efficace, il faut garder un peu de la solution précédente déjà chargée en argent et la rallonger à l'eau distillée. J'ai alors réglé mon transfo sur 1,5V pendant à peu prés la même durée pour le même résultat. Par contre, je ne sais absolument pas quelle était la concentration en argent de mes solutions. Je me suis à chaque fois basé uniquement sur la teinte de la solution!

 

Avant électrolyse

Argent colloïdal AV (28-02-11).JPG

 

Après électrolyse

Argent colloïdal AP (28-02-11).JPG

 

 

 

Venons-en maintenant au procédé de traitement en lui-même.

 

Pour la création de graines féminisées, il faut utiliser des boutures provenant d'une ou plusieurs femelles. Pour plus de facilité, mieux vaut avoir 2 boutures (ou plus), une qui sera transformée en mâle pour fournir le pollen, l'autre qui restera femelle et qui portera les graines. Ces 2 boutures peuvent provenir du même pied femelle (pour une autofécondation) ou bien de 2 femelles distinctes (pour une fécondation croisée). Apparemment, peu importe si la femelle utilisée est issue de graines produites par féminisation ou venant de graines régular, du moment que la femelle est sexuellement stable.

 

Pour effectuer la réversion, j'ai simplement pulvérisé la solution d'argent colloïdal jusqu'à ruissellement. Ne sachant pas si une partie précise de la plante doit être traitée, il m'a semblé logique de pulvériser la totalité de la plante, notamment sur et sous le feuillage. Aussi, mieux vaut donc ne laisser que peu de temps de croissance aux boutures après leur enracinement, ça facilite la tache car les plantes à pulvériser seront de petites tailles.

Une pulvérisation par jour pendant 10 jours semble suffisant, mais il me faudra faire d'autres tests pour connaitre le nombre de pulvé minimum et savoir si chaque plante a besoin d'une quantité adaptée.

Le 1er jour de traitement doit coïncider au passage en 12/12. J'ai essayer de traiter des plantes ayant déjà commencé leur flo mais la réversion semble énormément plus difficile.

Aussi, je ne me suis bien évidemment pas risqué à consommer les plantes traitées, celles-ci ont donc étaient détruites après les tests. De toute manière, après réversion, c'était devenu des mâles!!!

 

 

Quelques petites remarques importantes constatées:

Pour ces derniers tests, j'ai utilisé 2 lots de 4 boutures, chaque lot provenant d'une même plante. Pour chaque lot, une bouture n'a pas subit de traitement et a servit à la fois de témoin et de femelle porteuse de graine. Les autres boutures ont subit les divers traitements.

 

Les boutures réversées ont toutes accusées un retard de passage en floraison de quelques jours (entre 4 et 15 jours) par rapport aux témoins.

A J+4, elles ont les feuilles qui se sont cornées.

Elles ont aussi toutes eu un stretch énorme, 2 à 3 fois supérieur aux témoins. Au final, pas autant qu'avec du Ga3 mais pas loin!

Elles se sont toutes éclaircies par rapport aux témoins. N'ayant fait aucun engraissage, cet éclaircissement est surement dû à un besoin supplémentaire en azote pour pallier à ce stretch plus important.

 

 

 

Passons maintenant aux photos des plantes:

 

Lot1 A-B-C-H à J+0.

Groupe A-B-C-H (05-11-11).JPG

 

 

Lot1 traité à l'argent colloïdal à J+5, H étant le témoin du lot et B traitée alternativement à l'argent colloïdal et au Ga3

Groupe A-B-C-H (10-11-11).JPG

 

 

Le même lot à J+10, on commence à vraiment voir le stretch plus important sur les plantes traitées par rapport au témoin H

Groupe A-B-C-H (15-11-11).JPG

 

 

Pour comparer le stretch, voici le lot2 traité au Ga3 à J+10, G étant le plant témoin

On peut aussi voir les feuilles cornées sur E, la seule plante du lot ayant subit aussi un traitement à l'argent colloïdal.

Groupe D-E-F-G (15-11-11).JPG

 

 

Lot1 à J+15, B (traitée à l'argent et au Ga3) a du être palissée

Groupe A-B-C-H (20-11-11).JPG

 

 

Voici la plante A traitée à l'argent colloïdal à J+26

A reversée (01-12-11).JPG

 

 

Zoom A à J+26

A reversée (01-12-11) Zoom.JPG

 

 

Les 2 plantes témoins palissées G et H, non traitées et donc femelles à J+36

H-G Témoins (11-12-11).JPG

 

Zoom sur la formation de graines féminisées portées par la femelle témoin H à J+36

H témoin (11-12-11) Zoom.JPG

 

 

 

Voilà, si vous avez des questions sur cette expérience...

 

Sinon, pour les anglophones voici un lien où vous trouverez pas mal d'infos supplémentaires: Réversion à l'argent colloïdal

 

Et si vous voulez tester, n'oubliez pas que quand on "joue" avec des produits, il vaut mieux prendre trop de précautions que pas assez...

 

++

  • Like 8
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Impressionnant et simplement génial. :plusun: :plusun: :plusun: :plusun:

 

Contenue de tes écris, je crois que je vais faire un protocole de test dans les tous prochains jours.

Juste pour savoir, tu indiques 10jours de pulvérisation, mais avec quelle variété tu as fait tes tests ?

 

Dans la doc que j'ai lu, il indique que cela peut aller jusqu'à 3 semaines en fonction de la variété, il indique qu'il faut arrêter quand l'apparition du pollen commence à se former. Tu confirmes, tu as arrêté le traitement au moment de l'apparition des poches de pollen ?

 

Cela m'encourage à aller dans ton sens, en finale, un pot qui te fournit 4 boutures et puff des centaines de graine femelle.

 

En tous les cas, merci pour ton retour et tes expériences, je ferais de même :)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Invité tontongato

tuto sexualité d'exo

 

 

N°8:

 

 

 

 

Bonjour,

 

Je vais tenter de vous expliquer la sexualité compliqué et chaotique du cannabis. (à première vue)

 

Cette argumentation/description se trouve être le prolongement de différents topic et faq de ce site.

 

 

Il faut tous d'abord savoir que les plantes ont la faculté d'être polyploïde (avoir plusieurs copies de chromosomes, plus que 2), et que ce phénomène ne les gènes en rien.

 

 

La sexualité co-évolutionniste du cannabis

 

La théorie

 

I/ Les mono/diploïdes

 

 

Pour cette explication nous allons donc partir dans un premier temps de plante mono/diploïde( une seul cou deux copies de chromosomes, qui n'est pas la majorité de cas, voir peut ne pas exister selon les variétés).

 

Pour une plante mono/diploïde, seul le génome va être responsable au niveau phénotypique (à votre vue) du sexe de la plante.

 

Ainsi une plante XY sera mâle et une plante XX sera femelle. De même une plante X sera femelle et une plante Y sera mâle.

 

Dans cette configuration, l'apparition d'Inter-sexe est impossible, mais pas les hermaphrodites.

 

II/ Les polyploïdes n>2

 

Dans le cas des polyploïdes (avec n>2) les choses sont beaucoup plus compliqués. De plus ils représentent la grande majorité des plantes.

 

De plus dans un cas parfait chaque chromosomes est présent en même nombre d'exemplaire. En réalité cela est plus compliqué, le nombres de chromosomes appariés peut varier de l'un à l'autre.

 

1/ Les dioïques

 

Les plantes dioïques, sont des plantes polyploïdes n'exprimant qu'une partie de leur génome, dans ce cas elles n'exprime que un caractère phénotypique, mâle ou femelle.

 

(à compléter)

Femelle

 

 

 

Mâle

 

2-1/ Les monoïques, inter-sexe

 

Les plantes monoïques, sont des plantes polyploïdes exprimant une grande partie de leur génome, avec pour résultat l'expression de plusieurs phénotype.

 

Présence de fleurs mâles et de fleurs femelles nettement séparés.

 

 

Redimensionnée à 74% (800 x 594) - Cliquez pour agrandir

 

 

2-2/ Les monoïques, hermaphrodites

 

Plante monoïque, n'exprimant qu'une partie de leur génome, avec pour résultat l'expression d'un phénotype donné. Soit mâle, soit femelle. Mais qu'un "stress" à poussé à ce défendre,ce qui engendre une modification de la balance hormonale et l'apparition du caractère hermaphrodite.

 

Reconnaissable à ces fleurs très couramment tétralogique.

 

 

 

Voila pour le coté théorique.

 

2-3 Le dosage compensatoire

 

Pour ceux ayant des connaissances poussés en génétique et en phyto-biologie, je les invites à se renseigner sur le phénomène de DOSAGE COMPENSATOIRE. Je croie que pour ceux qui réussirons à comprendre ce phénomène, le mystère du sexe phénotypique allier au génotype n'auras plis de secret, et surtout seras clair comme de l'eau de roche.

 

Le dosage compensatoire est un mécanisme de régulation génétique qui fonctionne pour égaliser l'expression phénotypique des caractéristiques déterminées par des gènes sur le chromosome X, de sorte qu'ils sont également exprimées dans le XY du mâle et le XX de la femelle . Le dosage compensatoire se produit également dans d'autres organismes, comme la mouche du vinaigre Drosophila melanogaster et le ver Caenorhabditis elegans.

 

Les espèces différentes peuvent avoir différents mécanismes de dosage compensatoire. Chez les femmes humaines (XX), un chromosome est inactivé (voir l'inactivation de l'X), il en résulte une inactivation génétiquement hétérochromatique des corpuscule de Barr. Chez les drosophiles mâles (XY)l'expression des gènes sur le chromosome X se retrouve doublée. Chez C. Elegans hermaphrodites (XX), les deux chromosomes X sont partiellement réprimés. Le résultat de ces mécanismes influence l'équilibre relatif entre l'expression des gènes mâles et des femelles (ou, dans le cas de C. elegans, hermaphrodites et mâles).

 

Chez les plantes (qui n'ont pas de chromosomes sexuels dimorphisques), le dosage compensatoire peu se produire lorsqu'un événement méiotique abbérant ou une mutation il en résulte une aneuploïdie ou polyploïde. Les gènes sur le chromosome affecté peuvent êtres régulés vers le haut ou vers le bas pour compenser le changement dans le nombre normal de chromosomes présents.

 

 

L'argumentation, les pour

 

D'abord quelques rappels:

 

Les plantes ont la particularisées d'être pour la plupart polyploïdes, dès la naissance ou peuvent le devenir par le phénomène d'endoréplication. De plus le sexe d'une plante ne se limite pas qu'aux gène X et Y il faut également prendre en compte les éléments transposons qui permette la duplication et le changement de chromosome pour les gènes, ainsi le gène SRY(équivalent humain, il n'y à pas encore de nom décidé chez les plantes) donnant le phénotype mâles peut se retrouver sur d'autres chromosomes et être dupliqué en de nombreux exemplaires.

 

Au niveau des stress il en existe de deux types:

 

-stress biotique, venant d'un emballement de la balance hormonale et/ou de la dérégulation de promoteur géniques. Ils sont donc propre à la plante.

 

-Stress abiotique, venant de l'environnement et résultant d'une réponse de la plante à son environnement.

 

Pour le cas nous intéressant, l'hermaphrodisme, ce sont les stresses abiotiques qui nous intéressent.

 

En cas de stress de style blessure, changement radicale de thermopériode, photopériode, hygroperiode, et changement de concentration minérale dans le sol. La réponse de la plante est l'activation des gènes produisant des facteurs de transcriptions de types MYB réagissant à la systémine et impliquant la voie du méthyl-jasmonate, ainsi que l'inactivation d'autres gènes. Ces facteurs de transcriptions vont alors se fixer sur différents promoteurs géniques de type hormones et bien d'autres (on ne s'intéressera que aux hormones les autres étant trop complexes à expliquer ici).

On aura pour résultats une production d'éthylène, de GA, de cytokinine .... Dans une balance très précise dépendant des espèces.

Ces hormones ont pour but d'activer des gènes de résistances, de nombreux gènes impliquant la résistance se situant sur le chromosomes Y, le gène SRY possèdent également ce type de promoteur. Il en résulte une activation conduisant au phénotype mâle.

 

NB: il s'agit en plus d'un caractère évolutif permettant le maintient de l'espèce dans un cas de destruction systémiques des plantes mâles, phénomène trouer chez presque toutes les plantes.

 

Pour des preuves concrètes je vous renvoie aux bases de donnés scientifique NCBI:

 

Le cannabis est une plante possédant un grand polymorphisme dans son expression sexuelle. Communément appelée « hermaphrodisme », il est plus juste de désigner ces anomalies sous le nom d’ intersexes, étant de deux types, exprimé ou non. Dans cette étude nous prouverons qu'un stress de type abiotique permet le passage de l'un à l'autre par modification de la balance hormonale.(Borodina, Migal et al..., 1987-1995-2007)

 

De même

 

De même chez les végétaux la détermination sexuelle serait plutôt basée sur l’équilibre X-autosomes que sur un mécanisme Y actif, cependant le gène Y est prédominant dans l'importance de l'expression du phénotype mâle.(Westgaard, 1958; Grant & Al., 1994).

 

Ainsi des facteurs environnementaux ou stress abiotiques peuvent déclencher l'emballement du phénotype mâle chez des plantes monoïques à phénotype femelle. Soit par activation directe des gènes du chromosomes Y soit par activation d'un élément transposé avec ce type de promoteur.

 

De plus des plantes de type dioïque femelles peuvent voir l'émergence de caractères mâles de types fleurs hétérogames, tétragames.(fleur mâle et femelles en une)

Dans ce cas, ce phénomène est du à la balance X-autosomes et absolument pas aux chromosome Y ou a un de ses gènes transposés.

 

Ce qui explique ce phénomène:

 

 

 

 

Citation

 

Par exemple certain breeders ont cesser de bosser sur la micro-propagation car celle ci entrainait des mutations, et en particulier sexuelle... Et ceci, si quelqu'un veux bien me l'expliquer Car là il s'agit juste de microbouturage, on ne touche pas aux gène ni à la plante dans son intégrité...

 

 

 

 

La micropropagation est basée sur la régénération cellulaire des plantes. En bref on part de n'importe quelle cellule de la plante, par actions enzymatiques et hormonales on dédifférencies et on démétabolises la cellules pour obtenir un protoplaste (cellule végétales type souche sans paroi). Puis on place cette cellule sur un milieu gélosé de type Agar-Agar en présence de différentes balances hormonales provoquant se différenciation en un type cellulaire sélectionné afin de régénérer une plante entière.

 

C'est également ce que l'on fait pour avoir des plantes OGM, au stade protoplaste on la transfecte avec un vecteur bactérien de type agrobacterium contenant notre gène d'intérêt.

 

Comme je l'ai expliqué, le problème est que le sexe d'une plante provient de sa balance hormonale et que donc en régénération il est très courant d'obtenir des phénotypes hermaphrodites même en partant de plantes XX.

 

JDC Concours 2011-2012 : Crazy Chemit At Work

Science et religion ne sont pas en oppositions, ces deux domaines ne répondent en réalité pas à la même question.

La Science répond au Comment, alors que la Religion répond au Pourquoi...

1 Signaler

Publier sur mon blog

Retour en haut of the page up there ^

Multi-citation

Citation

--------------------------------------------------------------------------------

#7 exo-plank#0

 

Accro à Cannaweed

Groupe :

Cannaweedeur confirmé Messages :

1091 Inscrit(e) :

19 April 2005 Posté 27 October 2010 - 12:09

 

N°8:

 

 

 

Suite

 

 

 

 

L'Argumentation, les contres

 

 

Topic Ashoka

 

Postulat de base : le sexe est déterminé génétiquement

(Le code génétique d'une graine est déjà défini rien ne peut le changer, voir: III/ pour les légendes urbaines )

 

 

Plan :

 

I/ Hermaphrodisme et monœcie

A/ Notions/vocabulaire

1/ Plantes monoïques et plantes dioïques

2/ Plantes diploïdes et plantes polyploïdes

B/ L’hermaphrodisme chez le cannabis

C/ La monœcie, les plantes monœciques

 

 

II/ Différences entre graines femelles et féminisées.

A/ Graines "Female"

B/ Graines Féminisées

 

 

III/ Graines féminisées, monoécie et légende urbaine sur les formules magiques garanties 100% de femelles

 

 

 

 

I/ Hermaphrodisme et monœcie

 

Tout d’abord pour plus de clarté il va falloir distinguer plusieurs notions.

 

 

A/ Notions/ vocabulaire

 

1/ Plantes monoïques et plantes dioïques

 

-Plante dioïque:"Se dit d'une plante dont les fleurs unisexuées mâles (à étamines) et femelles (à pistils) sont portées par des pieds différents. "

Donc il y a des pieds mâles et des pieds femelles.

 

--->le cannabis est une plante dioïque

 

 

-Plante monoïque:: Une plante monoïque a des fleurs mâles et des fleurs femelles sur le même pied. ( les fleurs mâles et les fleurs femelles étant différenciées)

 

--» variante : l’hermaphrodisme monoïque : Dans ce cas on trouve sur un même pied les organes mâles et femelles réunis en une même fleur (fleur tératologique).

 

 

2/ Plantes diploïdes et plantes polyploïdes

 

-Plantes diploïdes: pour faire simple, plantes qui ont 2n chromosomes.

Donc au niveau des gonosomes cela donne XX=femelle, XY=mâles

 

-plante polyploïde: "Une cellule polyploïde (du grec : πολλαπλόν - multiple) d'un organisme contient plus de deux copies (ploïdie) de ses chromosomes. Les types polyploïdes sont appelés triploïde (3x), tétraploïde (4x), pentaploïde (5x), hexaploïde (6x) etc "(Wikipedia)

exemple : pour une plante tétraploïde cela donnera au niveau des gonosomes XXXX, XYYX, XYXX, etc, etc…

 

---> le cannabis est à la base diploïde, mais dans le but d'accroître la production/résistance, énormément de souche ont été traitées à la colchicine de manière à les rendre polyploïdes.

 

B/ L’hermaphrodisme chez le cannabis

 

Chez le cannabis le terme "hermaphrodite" est très souvent employé à tort en lieu et place de "plante monoécique".

 

---» En fait le véritable hermaphrodisme chez le cannabis correspond bien à "l’hermaphrodisme monoïque" (cf I/ A/ ) .

 

Une plante hermaphrodite chez le cannabis est donc, comme vu plus haut, "une plante sur laquelle on trouve sur un même pied les organes mâles et femelles réunis en une même fleur (fleur tératologique,donc pistil et étamine dans la même fleur)

 

Le véritable hermaphrodisme est plutôt rare chez le cannabis, on pourrait le rapprocher de l’hermaphrodisme chez l’être humain (en tout de même plus fréquent).

 

C/ La monoécie, les plantes monoéciques

 

Une plante monoécique est une plante où on trouve des fleurs mâles ET des fleurs femelles (comme pour les espèces monoïques), (par opposition aux fleurs tératologique).

 

Les plantes monœcique sont souvent appelées à tort "hermaphrodite".

 

---»La monoécie est liée à la polyploïdie (la polyploïdie s’étant fortement développées dans les souches hollandaises suite à l’usage de la colchicine).

 

En effet pour les plantes diploïdes, on trouve au niveau des gonosomes XX ou XY, la présence du Y entraînant le sexe mâle, les 2 X entraînant le sexe femelle.

 

Tout se complique avec la polyploïdie, en vulgarisant on peut prendre en exemple le cas d’une plante tétraploïde XXXY.

On retrouve les 2 X et également un Y, ce qui provoque la monoécie :

Si le Y ne s’exprime pas la plante se "déclare" femelle (on va prendre pour une "vraie" femelle une plante génétiquement monœcique), et si par la suite en fonction des conditions de cultures le Y vient à s’exprimer, des fleurs mâles apparaîtront.)

(Le Y peut tout aussi bien s’exprimer dès le début et on prendra alors la plante monoécique pour un mâle)

 

NB : La monoécie se retrouve également dans la nature chez certaines variétés comme par exemple la Thaïlandaise.

De plus l'exemple est simplifié car apparemment les autosomes (chromosomes non-sexuels) jouent également un rôle dans la monoécie.

 

EDIT : Précisions apportées par Sinsemilia-Farmer dans le post suivant.

 

Citation de Sinsemilia-Farmer :

 

 

Je sais que tu veux faire une vulgarisation, mais là c'est un peu trop simpliste à mon goût.

 

Le plant de cannabis male est une plante hétérogamétique, c'est-à-dire que les hétérosomes sont différents. Cependant, la détermination sexuelle serait plutôt basée sur l’équilibre X-autosome que sur un mécanisme Y actif. (cf FAQ: sexualité du cannabis FAQ: sexualité du cannabis)

 

En gros, c'est plutot le manque de X qui fait un mâle (ou un monoïque) que la présence du Y.

La nuance peut parraître subtile, mais si on approfondit et qu'on sort de l'exemple XXXY, ça devient important.

 

 

 

II/ Différences entre graines femelles et féminisées.

 

 

---» Seules les graines "Female" sont 100% femelle sans risque de monoécie.

 

A/ Graines "Female"

 

Mode de production : Une "vraie" femelle (non monoécique) va être traitée à l’acide gibbérellique (GA3) qui est une phytohormone, ce traitement va provoquer l’apparition de fleurs mâles sur cette "vraie" femelle.

 

La plante en question ayant pour gonosomes XX (ou XXXX si tétraploïde) le pollen créé sera obligatoirement X (ou XX si tétraploïde).

 

Le breeder n’aura plus qu’à polliniser avec ce pollen 100% X une autre plante femelle non-monoécique pour obtenir des graines 100% femelles sans risque de monoécie.

 

NB: Du nitrate d'argent ou du thiosulfate d'argent anionique peuvent être utilisée à la place du GA3.

 

==> A ma connaissance seule Female Seeds produit ce type de graines (et encore attention certaines de leur variétés sont des féminisées)

(EvaSeeds Female, Sweet Seeds Female, Dinafem Female produisent des féminisées)

 

 

B/ Graines Féminisées

 

Mode de production : Un breeder va sélectionner une plante monoécique à très faible tendance mâle.

Et il pollinisera avec le pollen de cette plante une "vraie" femelle.

 

Si on schématise/vulgarise on aura une plante XXXX et une plante XXXY.

Donc des grains de pollen et "ovules" pour la plupart XX et quelques XY.

 

On obtiendra donc des plantes XXXX (donc vraie femelles) ainsi que des plantes XXXY qui pourront à tout moment produire des fleurs mâles et polliniser votre récolte.

 

C’est donc la que se situe le gros problème des graines féminisées :

Si on est sur de ne pas avoir de "vrai" mâle, il y a un risque important de trouver des plantes monoéciques dans son placard, et si on ne trouve pas à temps la minuscule fleur mâle on court le risque de se retrouver avec bon nombre de graines au moment de la récolte...

 

---» Une culture de féminisées comporte donc un risque non négligeable, et de plus oblige dans tous les cas à beaucoup plus d’attention.

 

 

NB1 : Avec les féminisées en principe vous n'obtiendrez pas de "vrais" mâles, mais il est possible qu'une plante monoécique déclarent en premier des fleurs mâles (on pourrait donc prendre cette plante pour un "vrai" mâle).

Cela arrive dans 4-5% des cas selon la FAQ.

 

NB2 : Donc quand vous vous retrouvez vous même, sans pourtant avoir achetées des graines féminisées, avec une récolte pleine de graines, c’est qu’il y avait une plante monoécique dans votre placard, et les graines obtenues seront donc des "féminisées" (de moins bonne "qualité" que celle d'un breeder).

 

 

 

III/ Graines féminisées, monoécie et légende urbaine.

 

On à tous entendu parler de recettes miracles garantissant de n’avoir que des femelles…

Et comme toutes les légendes il y a une part de vérité…

 

Le sexe est déterminé génétiquement donc un mâle reste un mâle, et une femelle reste une femelle.

 

---» la question se pose pour les plantes monoéciques (et donc pour les féminisées qui sont en grande partie monoécique).

 

En effet il semblerait que certaines "techniques de grand-mères", comme par exemple une forte concentration en azote, soit effectivement efficace pour limiter la déclaration de fleurs mâles chez les plantes monoéciques.

(je recherche une source)

 

Autres exemples 2 post plus bas dans le message de Killerjackflach.

 

---» Donc les remèdes de grand-mères sont pour la plupart de la pure légende, mais certains pourrait avoir une réelle influence pour les plantes génétiquement monoéciques.

 

 

 

2-3 questions :

# j’utilise le terme "plante monoécique " mais ne devrai-je pas plutôt dire "plante monoïque", même si cela porte à confusion avec les espèces monoïques (le mot espèces/plante limite tout de même la confusion)???

 

 

# La thailandaise est à l’origine fortement monoécique car naturellement polyploïde où existe-t-il une autre raison (au niveau des autosomes ? ) ???

 

# Dans la FAQ il est dit qu'on trouve 4-5% de mâles dans les féminisées, on parle bien ici de mâle "déclarés" (et non pas de "vrai mâle") ???

 

En plus, par Exo

 

1/

L'alternative la plus intéressante serait donc de réussir à faire produire à des femelles non-porteuses de ces allèles des fleurs males afin d'obtenir une population F1 de femelles stables. Galoch (1980 ) a démontré l'importance de l'induction de gènes responsables de la différenciation en femelle par l'auxine. Ces travaux ont ouvert la voie à diverses méthodes d'induction de fleurs males sur des individus dioïques femelles notamment par :

- le nitrate d'argent et le thiosulfate d'argent anionique ( Mohan, 1982 )

- le GA3

Les populations F1 obtenues sont stables (pas d'apparition d'intersexes) à la condition évidemment que les parents ne possédent pas les allèles responsables de l'intersexe. Ce qui est loin d'etre facile à déterminer à l'heure actuelle

 

2/

 

Citation :

 

When shoots of young plants of hemp (Cannabis sativa L.) and spinach (Spinacea oleracea L.) were cultured as cuttings and allowed to regenerate advenitious roots, ca. 80–85% became female (formed pistillate flowers) regardless of whether the leaves were left on the plants or were cut off (except for the 2–3 uppermost ones) after the beginning of adventitious-root formation. But when the leaves were cut off and the cuttings treated with gibberellic acid (GA3, 25 mg/l) ca. 77–80% of the plants became male (formed staminate flowers). The result was quite similar when roots and leaves of young hemp plants were removed at the same time and the cuttings treated with GA3. It is suggested that the leaves play an essential role in sex expression in hemp and spinach and that this role is related to gibberellin synthesis in the leaves.

 

M. Kh. Chailakhyan and V. N. Khryanin. 1979. The role of leaves in sex expression in hemp and spinach. Planta, Vol 144 (2), 0032-0935.

 

Pour la pratique experimentale

Topic de Tete2Q :

 

Je vais vous faire une belle traduction d'un lien que ma passé k@lix , merci a lui !

 

Se tuto va traiter la fabrication de graines Féminisés ! Et donc de plantes Féminisés.

 

Il existe plusieurs façon de procéder pour créer des Féminisés, GA3, Sulfate d'argent, Herma, STS... Certaines façon sont plus fiable que d'autres !

 

Les herma ont longtemps été utilisé par certains breeder (que l'on pourrai qualifié de mauvais breeders) et les résultats se sont avérés qu'un très gros pourcentage d'herma germé de ses graines.

 

Nous, nous allons nous concentrer sur le STS ( reverse sex Thiosulfate Silver Solution)

 

Ce processus peut-être utilisé pour:

 

- Créer de nouvels graines féminisés a partir de vos propres souches.

 

- Créer des graines hybrides a partir de plusieurs souches.

 

- Créer des graines féminisés adapté a vos besoins (indoor/outdoor).

 

- Réduire le nombre total de plantes «parfaites» (notamment pour les utilisateurs médicaux).

 

- Augmentations de la variété, en aidant a créer des conditions féminisé stable pour les prochaines ligné, qui pourront être une alternative au clone.

 

Il est IMPORTANT de savoir exactement ces besoins et connaître un minimum de chose sur le cannabis ainsi que sur votre mode de culture avant d'utiliser cette méthode.

 

Il est également IMPORTANT d'utiliser les précautions de sécurité de base lors du mélange et la manipulation de ces produits !

 

Préparation du STS.

 

Tout d'abord, une solution est faite, Elle se compose de 2 partie, A et B qui seront dans un premier temps mélangé séparément, puis assemblé. La partie A sera mélanger rapidement a la partie B et il est préférable d'utiliser de l'eau distillée a la place d'eau du robinet qui cause des grumeaux.

 

Porter des gants pendant le mélange et l'utilisation de ces produits chimiques, dans une pièce bien ventilée et porter un masque pour éviter de respirer les poussières.

 

! ! ! STS est incolore et inodore. Il pose un minimum de risque pour la santé si mal utilisé ou sans précaution ! ! !

Partie A = Mélanger 5 grammes de nitrate d'argent dans 500mL d'eau distillée.

 

*** Le nitrate d'argent se mélange en +/- 15 secondes.

 

Partie B = Dissoudre 2,5 grammes de Thiosulfate de Sodium dans 500mL d'eau distillée.

 

*** Le Thiosulfate de Sodium dissous en +/- 40 secondes.

 

La partie A est ensuite mélangé a la partie B tout en mélangeant rapidement. Le mélange qui en résulte sera le Thiosulfate silver Solution «STS».

 

Cette solution est ensuite dilué dans de l'eau distillée a un ratio de 1:9 pour faire une solution utilisable et correctement dosé. Par exemple, 100mL de STS dilué dans 900mL d'eau distillée. Celle ci est ensuite appliquer par pulvérisation sur la (les) plantes sélectionné ou juste des zones ciblés.

 

Conserver le STS dans un endroit frais (frigo), ainsi que les produits chimiques en poudre.

 

L'excédent de la solution peut être jeté a l'égout avec beaucoup d'eau, ceci aura un impact très peu important sur l'environnement.

 

Noté que chaque Litres de STS peut être utilisé entre 15 et 20 fois. Vous ne sentirez probablement rien, mais ventilé bien quand même !

 

Application.

 

La STS est pulvérisé sur la sélection jusqu'à ruissellement. Au besoin séparé les branches a l'aide de papier journal si vous ciblé des zones.

 

Après pulvérisation nous avons se que nous pourrions appeler une plantes F>m, une plante Femelle qui produit des fleurs mâles.

 

Attendre que la solution STS sèche et placer immédiatement la F>m en 12/12, la pulvérisation se fait en général 3 à 4 semaine avant la pollinisations .

 

Le temps de réaction du STS peut varier en fonction des souches utilisées. Mais compter +/- 30 jours pour récolter le pollen.

 

Une fois le pollen récolté (récoltable) reportez vous au guide de pollinisations pour une utilisation optimal.

 

Indépendamment de la pollinisations, a la fin, vous aurez des graines féminisés.

 

Thiosulfate de Sodium.

 

Le thiosulfate de sodium (Sodium thiosulfate appelé anciennement hyposulfite de sodium), de formule Na2S2O3, 5H2O, est un agent fixateur, également utilisé pour neutraliser l'effet de biocides tels que le chlore, l'iode ou le brome, voire d'autres oxydants.

 

 

 

Il est également utilisé en photographie pour la réalisation de bains de fixateur et dans les laboratoires pour titrer l'eau de javel.

 

N°CAS : 7772-98-7

 

* Irritant pour les yeux.

 

- R37 (Irritant pour les voies respiratoires).

- R38 (Irritant pour la peau).

 

La solvatation du thiosulfate de sodium dans l'eau provoque une réaction endothermique, ce qui signifie que la température du solvant diminuera.

 

 

il se décompose sous l'action de la chaleur à partir de 45 °C et peut réagir vivement en présence de nitrites et peroxydes (risque d'explosion). En présence d'acides, il peut y avoir formation d'oxydes de soufre dangereux.

 

Nitrate d'Argent

 

L'équation de sa dissolution dans l'eau est : AgNO3 → Ag+(aq) + NO3-(aq)

 

Il est notamment utilisé dans le réactif de Tollens pour des tests de reconnaissance des aldéhydes.

 

Il est aussi employé pour identifier les ions chlorure Cl- (Il se forme un précipité blanc qui noircit à la lumière).

 

Les solutions de nitrate d'argent donnent de l'argent métallique au contact de la lumière. En cas de taches faites à partir de nitrate d'argent (sur les vêtements, les sols...), le seul moyen de les nettoyer est de laisser agir quelque minutes une solution saturée de ferricyanure de potassium (cette solution jaune-rouge ne fixe pas les tissu) on observe alors un léger changement de couleur des taches dû à la formation de ferricyanure d'argent soluble dans l'eau.

 

C'est un antiseptique externe, fonction caustique. Il est utilisé dilué dans les solutions oculaires.

 

Le nitrate et les halogénures d'argent — bromure, chlorure et iodure d'argent noircissent après exposition à la lumière : ils sont employés dans les émulsions pour les plaques, le film et le papier photographiques. Leurs sels sont solubles dans le thiosulfate de sodium, composé utilisé dans le procédé de fixation photographique.

 

Utilisé dans le placage à l'argent, la fabrication de miroirs, les encres indélébiles et les encres invisibles, la coloration de la porcelaine et la teinture des cheveux.

 

 

 

Cordialement...

 

 

Sources:

 

Wikicannabique

 

Asoka

 

Tête2Q

 

Cannaweed

 

Ceonorapitis elegans via NCBI

 

Plant Physiol

 

Nature

 

Science

 

Anal of Botany

salut

petite remarque importante il me semble !

l'argent colloidale se conserve et se fabrique a l'abri de la lumiere !

 

et pour rappel si certain ne connaisseent pas

faites des recherches sur argent colloidale en pharmacie et les pastilles micropure a l'argent !

 

je vous dit pas d'en utliser hein ! mais renseignez vous sur les dangers et les applications !

 

a+

Modifié par tontongato
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Salut les gars,

 

Content que ça vous plaise :supair:

 

Impressionnant et simplement génial. :plusun: :plusun: :plusun: :plusun:

 

Contenue de tes écris, je crois que je vais faire un protocole de test dans les tous prochains jours.

Juste pour savoir, tu indiques 10jours de pulvérisation, mais avec quelle variété tu as fait tes tests ?

 

Dans la doc que j'ai lu, il indique que cela peut aller jusqu'à 3 semaines en fonction de la variété, il indique qu'il faut arrêter quand l'apparition du pollen commence à se former. Tu confirmes, tu as arrêté le traitement au moment de l'apparition des poches de pollen ?

 

Cela m'encourage à aller dans ton sens, en finale, un pot qui te fournit 4 boutures et puff des centaines de graine femelle.

 

En tous les cas, merci pour ton retour et tes expériences, je ferais de même :)

J'ai fait les tests sur une landrace tanzanienne mais je suis pas sûr que la variété en tant que tel ait vraiment une grande importante. Je pense que chaque plante est plus ou moins difficile à réverser qu'elles soient ou non de la même variété. Pour l'instant, c'est juste une supposition! Mes tests futurs me permettront peut-être de répondre plus surement à cette question...

 

Pour ces test, j'ai en fait testé 2 durées de traitement. Certaines plantes ont eu uniquement 10 jours de traitement et pour d'autres, j'ai poussé jusqu'à l'apparition des premières fleurs mâles.

Au final, j'ai fait plusieurs constatations:

- toutes les plantes traitées ont accusé un retard de flo de quelques jours par rapport aux témoins non traités (pour info, les boutures témoins ont début leur flo environ 15 jours aprés le passage en 12/12).

- les plantes qui ont eu seulement 10 jours de traitement ont ensuite eu une floraison plus importante que celles qui ont eu un traitement plus long.

Donc, apparement, rien ne sert d'aller jusqu'à l'apparition des fleurs mâles, au contraire, mieux vaut essayer de limiter la durée du traitement! Cela confirmerait aussi ce que j'ai lu auparavant (notemment sur le lien que j'ai mis). Pour mes prochains tests, j'essayerai aussi de trouver une durée de traitement mini...

 

A noter aussi que sur les plantes traitées, je n'ai pas vu une seule fleur femelle et toutes les fleurs mâles étaient normalement formées (pas de fleurs hermas ni de quelconques malformations). Ceci dit, j'ai détruit toutes les plantes traitées une dizaine de jours aprés l'ouverture des 1eres fleurs mâles. Je ne sais donc pas si elles seraient restées mâles jusqu'à terme... A tester aussi pour la prochaine fois!

 

++

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Salut à tous! J'ai tout lu depuis le début et je dois dire que c'est un sujet vraiment interressant. Mais il y a une question que je me demande:

 

Pour 2 plantes diploïdes:

Mâle:XY et Femelle:XX

Suite à la reproduction on obtient une graine avec un chromosome de chaque parent, donc soit XX ou XY. On peut donc recommencer une autre génération et ainsi de suite...

 

Mais si on prend 2 plantes polyploïdes:

Mâle "pur": YYYY et Femelle "pure": XXXX

Mais après une reproduction cela voudrait-il dire que les graines serait toutes intersexes, pas nécessairement déclarées? Ou autrement dit, avec aucun100% mâle ou 100% femelle?

 

Donc après plusieurs génération successives d'hermaphrodites, ils n'auraient pas tendance à avoir pour la majorité 2X et 2Y dans leur génome?

Si mon raisonnement est bon, alors les plantes polyploïdes ont beau être plus puissante ou plus productive, elles sont donc nettement inférieure en terme de reproduction.

Modifié par Le_chanvrier
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Salut,

 

Pour 2 plantes diploïdes:

Mâle:XX et Femelle:XY

Suite à la reproduction on obtient une graine avec un chromosome de chaque parent, donc soit XX ou XY. On peut donc recommencer une autre génération et ainsi de suite...

Une petite erreur d'étourderie! mâle=XY et femelle=XX

 

Mais si on prend 2 plantes polyploïdes:

Mâle "pur": YYYY et Femelle "pure": XXXX

Mais après une reproduction cela voudrait-il dire que les graines serait toutes intersexes, pas nécessairement déclarées? Ou autrement dit, avec aucun100% mâle ou 100% femelle?

 

Donc après plusieurs génération successives d'hermaphrodites, ils n'auraient pas tendance à avoir pour la majorité 2X et 2Y dans leur génome?

Je comprends pas ta question. Tu te demandes si aprés une reproduction entre XXXX et YYYY, toutes les générations suivantes resteraient XXYY?

 

Si mon raisonnement est bon, alors les plantes polyploïdes ont beau être plus puissante ou plus productive, elles sont donc nettement inférieure en terme de reproduction.

Qu'est-ce que tu entends par "inférieure en terme de reproduction"? Stérilité? déséquilibre ratio mâle/femelle? ... autre?

 

++

Lien à poster
Partager sur d’autres sites