Arte - En préparation, la nouvelle fiction française sur la ganja


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Avec «Cannabis», Arte cherche «The Wire»

 

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(Photo Alessandro Bianchi. Reuters)

SÉRIE En préparation, la nouvelle fiction française sur la ganja s'inspire comme il se doit des séries américaines.
 

Sept ans après la fin de sa diffusion sur HBO, on s’arrache encore la dépouille de Sur écoute (The Wire, en v.o.), épopée policière de David Simon dans la ville sinistrée de Baltimore. De ce côté-ci de l’Atlantique, la chaîne franco-allemande Arte prépare actuellement la série Cannabis, avec aux manettes Lucie Borleteau, cinéaste de 34 ans de Fidelio, l’odyssée d’Alice (sorti en décembre). Le projet d’environ 6 millions d’euros, composé de six épisodes de cinquante-deux minutes,suivra la route de la drogue du Maroc aux cités hexagonales en passant par Marbella.

 

Au casting, des têtes inconnues entourées de plusieurs noms du cinéma d’auteur français, Christophe Paou (l’Inconnu du lac), Kate Moran (les Rencontres d’après minuit) et l’Espagnol Pedro Casablanc, vu en juillet sur scène chez Olivier Py en Avignon.

 

Contactée par la société de production Tabo Tabo, Lucie Borleteau reconnaît avoir été surprise par la commande d’Arte, ayant «très peu» la culture des séries télé (Mad Men et Twin Peaks exceptés). Cette diplômée de la Femis s’est surtout nourrie de références cinématographiques, de M le maudit de Fritz Lang à David Lynch. Maître étalon pour l’équipe de trois scénaristes, Hamid Hlioua, Clara Bourreau et Virginie Brac, Sur écoute (plus que Weeds, autre série ganjaphile) «ne va pas être transposée telle quelle, il s’agit d’une référence majeure à l’écriture au début, qui a évolué depuis», détaille à Libération la cinéaste, en pleins repérages.

Caïds et barons

Une large place devrait être accordée dans le scénario aux caïds et barons de la drogue plutôt qu’à la police, ménageant la place à des scènes chocs. «Des choses que dans ma carrière de cinéaste indépendante, je n’aurais peut-être pas osé écrire avant quinze ans, bref, un cadeau de Noël», résume-t-elle. Tournée par la jeune chef opératrice de Mercuriales, Jordane Chouzenoux, de septembre à décembre entre la France, l’Espagne et le Maroc, Cannabis est conçue comme une série européenne plus que strictement française : «Les problématiques n’ont rien à voir avec les Etats-Unis : on se demande comment parler des cités aujourd’hui, des trafics parallèles. Montrer comment tous ces gens sont au travail», détaille Lucie Borleteau.

 

Alors que les chaînes annoncent tambour battant des fictions originales à l’américaine avec showrunner (personne qui supervise le respect et la cohérence des scripts) et writers’room (réunion de cogitation des scénaristes), de son côté, le diffuseur Netflix tourne à la rentrée Marseille (diffusée en 2016), fiction politique qui lorgne du côté de House of Cards, avec Gérard Depardieu en maire de la cité phocéenne, sous la direction de trois réalisateurs, Florent Emilio-Siri (Cloclo), Gérard Krawczyk (Taxi 2, Taxi 3 et Taxi 4) et Samuel Benchetrit (J’ai toujours rêvé d’être un gangster).

 

Par Clémentine GALLOT

 

Source: liberation.fr



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SALUT

Je prends le pari que ca ne va rien donner de bon

@+

 

edit moderation/boog: c'est tjr plus sympa avec une ptit "bonjour" , merci d'en tenir compte ;)pis c'est inscrit dans la charte aussi ^^

Modifié par boogerman
"salut"
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hey!!

 

mwai pourquoi... je soutiens toujours Arte, la qualité est toujours au RDV, mais là j'avoue que je suis sceptique... j'ai peur que ça sente le réchauffé ou que ça se focus trop sur le biz le biz le biz....

 

enfin à voir, mais les retombées vont pas etre terribles j'ai peur....

 

Weeds a mit la barre très haut, malgré ses petits défauts.

 

voila mon avis en tout cas, vous en pensez quoi?

 

++

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Hello à tous,

 

Si Arte souhaite prouver que la légalisation est importante pour éliminer la gangrène des truands mais j'ai peur que les gens s'arrêtent sur les images choc.

 

Vont-ils montrer l'herbe coupée par ces enfoirés, est ce qu'ils vont faire l'apologie de la répression tout azimuts, vont-ils axé leur docu sur la consommation adulte et raisonnée ou la conso des ado, vont-ils en conclure que le système de répression est caduque ou encore aller plus dans la répression sans plus de résultats.

 

Weeds profitait au moins de la légalité du cannabis et de son aspect thérapeutique, ici on a à faire à des dealeurs et un aspect récréatif-négatif du cannabis.

 

A voir

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