La ruée sur l’or vert

La ruée sur l’or vert
Par Indi-Punky ,

Passé la porte blindée, c’est un univers parallèle. Les plants de marijuana vous arrivent à l’épaule. Les lampes au sodium à haute pression qui remplacent le soleil douze heures par jour donnent à l’endroit un halo irréel (le reste du temps, la plante a le droit de se reposer).

 

Les fleurs sont énormes, soignées, pulpeuses. « Une photo » ? propose Andy Williams, le propriétaire des lieux, pas mécontent de l’effet. Photo, assurément, quoiqu’on ne sache pas de quoi il faut s’étonner le plus: poser au milieu d’une plantation de drogue ou être entouré de l’équivalent de 100.000 dollars dans des pots de fleurs.

 

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Andy Williams, 44 ans, n’a rien d’un dealer. Ancien ingénieur militaire, il a une allure de patron de PME et son bureau est décoré d’une photo de Joe DiMaggio, le légendaire joueur de base-ball. Andy avait occupé plusieurs emplois dans l’industrie de l’armement quand la marijuana médicale a commencé à prendre de l’essor dans le Colorado. Il n’était pas consommateur mais son frère Pete avait quelque expérience de la culture du « pot ». Fin 2008, les deux frères ont fondé Medicine Man, un dispensaire qui fait maintenant plus d’un million de dollars de chiffre d’affaires et emploie 31 personnes (dont le fils de Pete, qui nettoie les plantes avec dévotion).

 

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Andy Williams ne fume toujours pas –« ça ne me réussit pas », s’excuse-t-il- mais il s‘y connait, côté business. Son dispensaire est situé dans un quartier populaire, et à quelques kilomètres de l’aéroport, ce qui sera un atout, rêve-t-il, quand les touristes viendront de tout le pays gouter les paysages du Colorado et sa ganja. Devant l’immeuble, barré d’une croix verte, le parking ne désemplit pas. Pour franchir le sas de sécurité et entrer dans le magasin, il faut montrer sa carte de patient affecté d’une maladie –parfois incurable mais le plus souvent assez relative. Il y a dix ans, quand la marijuana a commencé à être tolérée, la moyenne d’âge des patients était de 55 ans. Aujourd’hui, elle est de 28 ans. Les deux tiers d’entre eux souffrent de mal au dos, « chronique », il est vrai.

 

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Cinquante caméras balaient les locaux de Medicine Man. Dans la salle de contrôle, Dan, tête de bouledogue, vérifie que tout le monde se tient bien. Lui aussi est un ancien militaire, et boxeur professionnel qui entend profiter de la manne. « C’est la nouvelle ruée vers l’or », rigole Pete Williams. Andy, lui, cherche à agrandir la compagnie, puisque la marijuana ne sera bientôt plus réservée aux seuls malades. Il a pris contact avec ChineseInvestors.com, une entreprise qui met en relations les firmes américaines avec des investisseurs chinois…

 

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Quatre mois après le référendum du 6 novembre qui a légalisé la possession d’une once de marijuana (28,34 g) pour les adultes de plus de 21 ans, le Colorado prépare la fin de la prohibition, une expérience sans précédent aux Etats-Unis et même dans le monde (Les Pays-Bas n’en sont qu’à la dépénalisation). Le groupe de travail créé par le gouverneur pour préciser les modalités d’application de l’amendement 64, adopté avec une majorité de 55 % des électeurs, a remis ses conclusions le 13 mars. Avant fin mai, le Congrès de l’Etat devra modifier la législation. Et le 1er janvier 2014, les magasins pourront servir de la marijuana pour tous et dans tous ses états: herbe mais aussi cookies, boissons pétillantes, pommade pour les rhumatismes, baklavas, cigarettes électroniques...

 

"Le régime de lutte contre la drogue est une création américaine"

 

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A moins que Washington ne s’en mêle. Depuis son élection en 2008, Barack Obama –lui-même grand fumeur dans sa jeunesse- a brillé par sa réserve. Son administration a laissé se mettre en place plusieurs milliers de dispensaires de marijuana médicale dans le pays, intervenant au cas par cas, en cas d’excès trop voyant. A Denver, quand 61 établissements s’étaient installés trop près des écoles, la police les a menacés de fermeture s’ils ne déménageaient pas dans les 45 jours. « Ce jour-là, j’ai compris, raconte Kayvan Khalatbari, un militant de la première heure. Quand la seule sanction c’est de délocaliser votre opération illégale, c’est le signe que la police n’a pas l’intention de s’opposer ».

 

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Mais le gouvernement fédéral va être forcé de se prononcer. Le 5 mars, le rapport annuel de l’OICS (organe international de contrôle des stupéfiants), une agence de l’ONU, a appelé les Etats-Unis à respecter leurs obligations internationales sur «l’intégralité de leur territoire ». Dans les cercles de réflexion, les experts s’interrogent. Un Etat peut-il s’affranchir des obligations de l’Etat fédéral ? Début janvier, la Brookings Institution, le think tank de Washington, avait organisé un débat sur la question. Dans le public, un diplomate néerlandais a protesté. « Vous demandez toujours aux autres d’obéir à ces traités internationaux. Si vous ne le faites plus, est-ce que cela signifie que d’autres pays producteurs de drogues pourraient décider de ne plus les respecter non plus » ? L’argument a été repris par un économiste d’origine colombienne. « Le régime de lutte contre la drogue est une création américaine. L’attitude du gouvernement va avoir des répercussions non seulement sur la guerre contre la drogue en Amérique latine, mais sur la crédibilité de la politique américaine ».

 

Mais dans le Colorado, les électeurs sont loin de penser aux répercussions sur les Pays-Bas. La marijuana a fait naître tout un secteur économique. La profession a maintenant ses cabinets d’avocat, ses experts-comptables, son logiciel de gestion des stocks (« Marijuana freeway ») et sa compagnie d’assurances : « Cannassure », refinancée par la Lloyds. Les banques sont les dernières à tergiverser. Elles ont envie d’en être mais craignent de perdre leur agrément fédéral. En attendant, les cultivateurs se débrouillent. Les « petits » n’acceptent que les paiements en liquide. Les plus gros contournent l’obstacle, comme Kayvan Khalatbari, qui a ouvert une pizzeria.

 

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La marijuana a même son université : la THC University (du nom de son principal composant pyschoactif, le tétrahydrocannabinol). On y apprend à cultiver ses plants soi-même, ce qui apparemment ne va pas de soi : la formation dure toute une journée. A 175 dollars la séance, les cours sont pleins. En même temps que la consommation, l’amendement 64 a autorisé les plantations individuelles, une première aux Etats-Unis. Chaque adulte a le droit de cultiver 6 plants ; obligatoirement à l’intérieur de sa maison et s’il a des enfants de moins de 21 ans, les pots doivent être dans une pièce fermée.

 

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L’université est une idée de Matt Jones, 24 ans, et de son camarade Freeman Lafleur, 25 ans, qui l’ont trouvée plus prometteuse que leur job de designers de sites web. Pour la leçon inaugurale, le 9 février, l’un des inscrits avait fait le déplacement depuis la Floride, et une autre du Nouveau Mexique. La classe se tient dans une salle louée à l’université. « Par souci de respectabilité, dit Matt Jones. On veut changer les stéréotypes ». L’université a hésité, de peur de perdre ses subventions publiques. Mais le campus est une zone « sans drogue » : les apparences sont sauves. Les élèves s’entraînent à faire des boutures sur des pieds de tomates. Après, ils ont droit à une séance de travaux pratiques dans les locaux de la plantation Karmaceuticals, où Brian Chalupa, 37 ans, un ancien aide-soignant reconverti dans le jardinage, leur explique les secrets du métier : la marijuana est une plante délicate qui a besoin d’un supplément de carbone. Et elle déteste l’eau du robinet non filtrée.

 

"Le Budweiser de la marijuana"

 

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Comme Andy Williams, le medicine man, beaucoup sont là pour faire des affaires, attirés par la promesse de boom économique. « Chacun pense qu’il sera peut-être le Budweiser de la marijuana dans dix ans », décrit Brian Vicente, l’un des architectes de l’amendement 64, et qui est maintenant à la tête d’un cabinet de 6 avocats spécialisés dans le « droit » de la marijuana. D’autres sont des idéalistes, des militants de la dépénalisation, comme Kayvan Khalatbari, qui finissait ses études d’ingénieur en électricité lorsqu’il a rencontré un malade du SIDA dont le cannabis calmait les souffrances. En 2008, avec un copain, 4000 dollars d’économies et 200 g de « pot », il a ouvert Denver relief, sur Broadway, la grande avenue qui traverse Denver. C’est aujourd’hui un dispensaire high tech, doublé d’un hangar de production dans la zone industrielle. Investissement : 500.000 dollars, qu’il finit tout juste de rembourser. «C’est excitant, on a l’impression d’assister au départ d’une nouvelle industrie. Mais je ne fais pas cela pour essayer d’être milliardaire» , objecte-t-il.

 

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Denver relief emploie 15 personnes à plein temps et 15 autres viennent aider à la récolte, tous les 35 jours. La compagnie produit environ 450 grammes par jour. Comme dans tous les dispensaires, il est strictement interdit de fumer dans les locaux et les caméras sont obligatoires. Chaque pied est numéroté. Voici le 20C24, variété « cold creek Kush », il est au stade de la « floraison ». L’ordinateur consigne tout : l’état des stocks, le déplacement des plantes, les achats des clients. La loi a imposé que les détaillants produisent au moins 70 % de ce qu’ils vendent, pour limiter les possibilités de détournements de la production vers le marché noir. Les employés, qui ont tous subi une vérification de casier judiciaire, ne se servent pas dans les stocks : ils ont droit à une réduction de 50 % .

 

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Avec un chiffre d’affaires de 1 million de dollars l’an dernier, Denver relief en est déjà au stade de la diversification : création d’un fonds d’investissement de 100.000 dollars pour aider les start-up, consulting pour les entreprises traditionnelles qui essaient d’approcher le marché. Une fois par mois, Kayvan Khalatbari va à Boston, où il a été recruté pour aider à la mise en place de la marijuana médicale dans le Massachusetts. « Ici, nous vivons dans une bulle, dit-il. Il faut promouvoir la légalisation dans les autres Etats, sinon tout va se déliter ». A ce jour, dix-huit Etats et le District de Columbia ont autorisé la marijuana sur prescription médicale. Deux –le Colorado et l’Etat de Washington- ont franchi le Rubicon et décrété la fin pure et simple de la prohibition. Le retour en arrière serait difficile, assure Bran Vicente, le juriste installé à deux pas du Capitole. « Le gouvernement fédéral n’a pas les ressources ni la volonté politique de fermer les dispensaires dans 18 Etats ». Paradoxes du fédéralisme: la police fédérale (FBI) ne dispose pas d’effectifs suffisants et rien n’oblige la police locale à jouer les auxiliaires.

L’industrie du cannabis a rapporté l’an dernier 5,4 millions de dollars de taxes à l’Etat du Colorado, pour un chiffre d’affaires de 186 millions de dollars. Les électeurs espèrent tirer encore davantage de la légalisation: 40 millions de dollars, ont-ils prévu, iront automatiquement au financement de l’éducation, malmenée par la crise budgétaire. Lourdement taxée, la culture de l’herbe est beaucoup moins rentable qu’on ne le croirait. Les petits disparaissent déjà : de 1130 dispensaires fin 2010, ils ne sont plus que 675. « Pour l’instant, rares sont ceux qui s’enrichissent vraiment, assure Marco Vasquez, le chef de la division de la marijuana au service des contributions indirectes. Il revient beaucoup plus cher de faire pousser les plantes dans un environnement contrôlé qu’au marché noir ». Mais le nombre de consommateurs n’a pas changé : 108.000 « patients » enregistrés. Et tout le monde s’attend à ce qu’il augmente, avec la légalisation, même si personne ne peut prédire de combien.

 

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La division de la marijuana est chargée de superviser les exploitants. Ses membres sont d’anciens inspecteurs de police, qui, bravement se sont reconvertis dans la réglementation de la culture du cannabis. Un témoignage à eux seuls de la révolution en cours. Ils chassaient les trafiquants. Les voilà chargés de surveiller que les dispensaires de marijuana ferment à l’heure prescrite par la loi (19 heures) et remplissent gentiment leurs bordereaux de transport quand ils se font livrer la récolte. « C’est un changement de paradigme, reconnait Marco Vasquez. Mais l’environnement change. La société est plus tolérante ». Ancien adjoint du commissaire de Denver, Marco Vasquez a passé 33 années dans la police, dont un certain nombre à la brigade des stupéfiants. Il n’était pas particulièrement favorable à l’amendement 64. « On a fait du chemin, soupire-t-il. Où cela va-t-il nous mener ? Je n’en sais rien. Nous risquons d’être complètement débordés. Est-ce qu’on peut autoriser la vente de la marijuana et maintenir la sécurité de la communauté » ?

 

"C’est un défi qui n’a jamais été relevé"

 

De l’aveu même du policier, son équipe est en sous-effectif chronique. «Le quart du personnel qui serait nécessaire », dit-il. La division devait être entièrement financée par la patente payée par les producteurs de marijuana (18.000 dollars la première année). Cela n’a pas suffi et les contribuables ont refusé de compenser. Les inspecteurs ont rarement le temps d’aller vérifier les videos tournées dans les dispensaires mais la dissuasion suffit. « Les entreprises ont tellement à perdre », dit le policier, qu’elles respectent la réglementation à la lettre. « Les exploitants ne demandent qu’à suivre la loi, observer la réglementation et payer leurs impôts », confirme le juriste Brian Vicente. « On ne veut pas travailler contre le gouvernement. On veut travailler avec le gouvernement », insiste Kayvan Khalatbari.

Le groupe de travail nommé par le gouverneur a fini ses travaux fin février. Composé de 24 juristes, élus, policiers, consommateurs, médecins, il s’est attaqué à toutes sortes de questions inédites, des plus lourdes de conséquences -Peut-on consommer du cannabis et prendre le volant?- aux plus anodines : pourra-t-on fumer un joint devant sa maison ou seulement dans la cour de derrière ? « C’est un défi qui n’a jamais été relevé, a souligné le juriste Jack Finlaw, qui représente le gouverneur. Nous créons des idées et passons en revue des questions qui vont être des modèles dans le monde ».

Sur le premier point –la conduite en état « d’ivresse »- les « sages » ont adopté le seuil de 5 nanogrammes de THC par millilitre de sang, tout en reconnaissant que le cannabis disparait de l’organisme beaucoup plus lentement que l’alcool. Le deuxième point a été très disputé. Impensable de fumer sur le porche, ont dit les uns. « Et si la maison est sur le chemin d’un établissement scolaire ! » Engrenage insidieux, ont répliqué les autres. «Si les végétariens se sentent offensés parce que je mange un hamburger bien moelleux sur mon porche, va-t-on l’interdire ?».

Le groupe a eu une discussion passionnée sur la question de réserver le droit à la marijuana aux résidents de l’Etat. Si tout le monde peut en acheter, le Colorado va devenir un Etat de « tourisme de la drogue », ont mis en garde les opposants. « Les autres Etats vont nous tomber dessus et pousser le gouvernement fédéral à intervenir ». A l’opposé, réserver l’achat aux résidents augmenterait le risque de voir un marché noir se développer. La commission a coupé la poire en deux. Les touristes pourront acheter, mais seulement un-huitième d’once à la fois (3,54 g).

 

Comment sortir de la prohibition ?

 

L’un des moments les plus emblématiques a été amené par le commissaire John Jackson. Le pauvre policier ne sait plus comment faire. Quand ses collègues conduisent des suspects à la prison, les gardes refusent de conserver la marijuana du prévenu avec ses effets personnels, au motif qu’il s’agit d’une substance illégale au regard de la loi fédérale. « Les policiers sont obligés de reprendre la marijuana, a-t-il expliqué. Ils ne savent pas quoi en faire ». Au point que certains la laissent dans leur voiture de patrouille… Le chef de la police voulait l’autorisation de détruire la drogue, bien qu’elle fasse partie des biens du suspect. Pas question, a répondu la présidente de séance, Lauren Davis, outrée. Ce serait absolument contraire à la Constitution. L’amendement a été rejeté. Les policiers devront entreposer la drogue et la rendre, s’il-vous-plait, au prévenu dès la fin de la garde à vue. « La situation est nouvelle pour tout le monde, a rappelé Mme Davis. Chacun doit évoluer ».

 

Comment sortir de la prohibition ? Tous les yeux sont maintenant tournés vers l’administration Obama. Va-t-elle laisser l’expérience du Colorado et de l’Etat de Washington se dérouler alors que cinq autres Etats sont prêts à leur emboîter le pas ? Va-t-elle porter le différend devant la justice, laissant in fine le soin de trancher à la Cour suprême, arbitre une nouvelle fois d’une de ces questions de société dont le Congrès préfère ne pas se mêler ? En 1933, quand les Etats-Unis ont renoncé à interdire les boissons alcoolisées, le choix de l’application a été laissé aux collectivités locales. Quatre-vingts ans après la fin de la Prohibition, le pays possède encore des comtés « secs » (où la vente d’alcool est interdite). Certains experts, frustrés par le manque de connaissances sur les conséquences sociales de la légalisation, espèrent que le gouvernement va laisser l’expérimentation se dérouler. « On ne peut plus continuer à décider dans le noir de notre politique sur la marijuana », plaide Angela Hawken, professeur de politique publique à l’université Pepperdine, en Californie.

 

Source: Le Monde

 

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Invité Weedlover

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Quel pied ! j'aimerais tellement moi aussi, faire ma "ruée vers l'or" (vert)...

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très bon article ;) en espérant que cela se passe bientôt chez nous et d'ici peu bien sûr ^^ ...on se bat pour ça !! aller les cannabis social club !

peace all

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article passionnant qui fait un bon petit tour d'horizon de la situation americaine actuelle sur le sujet du cannabis

R.manstyle +1 esperons que nous soyons encore vivant quand notre pays d'arriérés suivra enfin ce bon exemple (car oui tot ou tard on finira par s'aligner!)

vivement lundi 25 mars à savoir si les CSC se déclareront en préfecture, combien le feront, et quel impact cela aura-t-il sur une éventuelle réouverture (serieuse, pragmatique et avisée) du débat sur le cannabis ici-bas...

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Quel pied?

Boaf, on a bien vu les dérives de l'agro alimentaire, de l'industrie du tabac, de l'alcool, de fast food,... bref, dans une société capitaliste ultra libérale comme les Etats-Unis, est-ce que ça va devenir une belle merde comme le reste?

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Yop, je suis d'accord avec toi mais il y a des limites car cette economie capitaliste, aussie pourrie soit-elle, et même si elle profite toujours à ces mêmes business-men crapuleux, ne vaut-elle quand même pas mieux qu'une prohibition propagandiste encourageant toujours plus la désinformation, l'obscurantisme, les amalgames et autres caricatures?

 

sans compter les victimes, morts ou blessés dans des histoires de trafic, de poursuites "go fast", et autres fusillades, et je ne parle même pas de toutes ces adolescences brisées par des histoires de GAV/perquisitions/prison qui traumatisent des familles entières...

 

je ne parle même pas non plus de la qualité du matoss que nous refourguent nos chers dealers que nous nous faisons évidemment un plaisir d'enrichir en nous ruinant (ironie inside) ..

 

tout cela est lié au fait que ce soit illicite... et ce sont de sales histoires allant jusqu'aux drames affligeants et inutiles...

 

alors le prix à payer étant que ça passe forcément par la case "commercialisation encadrée par l'Etat" (donc les politiciens véreux et autres hommes d'affaires opportunistes) comme tous les produits de consommation de masse, eh bien si c'est pour pouvoir être "libre" de descendre acheter de la pure bonne weed pour pas cher dans un coffeeshop officiel en bas de chez moi, et la fumer sereinement en public sans crainte d'une embuscade des flics ou de sals préjugés d'ignorants, alors c'est un prix que je suis volontiers prêt à payer perso...

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j'ai envie de pleurer quand je vois notre situation en france... pitoyable pays ! Je suis daccord avec toi roots-man ;) mais aussi avec Yop ^^

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malgré toutes les taxes imposées par l'Etat sur l'alcool (et qui ne font qu'augmenter toujours plus), allez demander à un viticulteur qui s'occupe paisiblement de ses vignes, allez demander à un gérant d'une distillerie, allez demander à un simple barman, ou aller demander aux pilliers de bar et autres pochtrons du coin, allez leur demander s'ils ne prefèrent pas exercer leur métier et/ou consommer leur produit en toute tranquilité, un produit promu par la publicité malgré les "avertissements liés aux abus", un produit fort dangeureux (pas que pour soi mais aussi pour autrui) qui fait partie de notre culture affichée et de notre patrimoine reconnu dans le monde...

 

eh bien je vais vous dire, ils vous repondraient tous forcément qu'ils preferent les conditions actuelles sur l'alcool ou alors ils ne se sont pas bien renseignés...

 

car en cherchant un peu, je vais vous mettre un extrait PASSIONNANT de wikipedia sur la PROHIBITION de l'alcool, un episode de l'histoire où dans certains endroits dans le monde l'alcool etait traité comme le cannabis en france depuis 40 ans, vous constaterez que pour les acteurs et spectateurs de l'industrie (souterraine) de l'alcool la vie etait loiiiin d'être rose à cette epoque...

 

et les points communs entre la prohibition de l'alcool et la repression du cannabis sont assez frappants d'ailleurs je vous laisse juger par vous-mêmes :

 

 

 

Face à cette situation, les forces de l'ordre furent donc chargées de détruire le matériel des distilleries et des brasseries afin de mieux contrôler l'entrée des marchandises aux frontières américaines.

 

Les effets et conséquences de cette prohibition seront souvent inattendus... Ainsi, certains bars se reconvertirent dans les sodas ou les bières sans alcool. Les populations urbaines d'Amérique, en particulier celles du Nord-Est du pays, résistèrent tant bien que mal à cet interdit : à New York, par exemple, on comptait plusieurs dizaines de milliers de speakeasies ou bars clandestins. Les night-clubs,symboles des roaring twenties avec leurs fêtes et l'épanouissement du jazz se multiplièrent, de même que les caves et leurs passages souterrains secrets comme ceux du '21 Club' de la 52e rue rue à New York furent aménagés. Les alcools de contrebande (moonshines) que l'on y vendait provenaient d'alambics clandestins qui produisaient de l'alcool souvent frelaté. En outre, on pouvait légalement obtenir de l'alcool sur ordonnance médicale (whisky médicinal).

 

On notera également, qu'au cours des années 1890, l'éthanol était souvent le premier carburant utilisé par les automobiles et servait de carburant pour les engins agricoles et les locomotives, soit en Europe ou aux États-Unis. En 1919, des escouades de la police spécialement mandatées détruisirent plusieurs distillateurs d'alcool de maïs, qui servaient aux fermiers à produire de l'éthanol à faible coût. Les dépenses supplémentaires alors encourues pour se procurer de l'éthanol, forcèrent les agriculteurs à se tourner vers le pétrole, bon marché à l'époque.

 

La production d'alcool tombant aux mains de bandes criminelles ou de fabricants clandestins, échappait alors à tout contrôle et la qualité finale du produit pouvait ainsi varier. Dès lors, de nombreux cas de buveurs atteints de cécité ou de graves/multiples lésions cérébrales, furent répertoriés suivant l'ingestion d'un bathtub gin concocté à partir d'alcools industriels et autres poisons chimiques. Un incident resté dans les mémoires est lié au fameux brevet médical patent medicine du gingembre de Jamaïque Jamaica ginger, plus connu sous le nom de « Jake » par ses consommateurs/victimes. Ce 'médicament' de triste mémoire possédait un taux d'alcool particulièrement élevé tout en permettait, à ceux qui le consommaient, de contourner les lois interdisant la consommation d'alcool. Alerté, le département du Trésor des États-Unis exigea que l'on en modifie la formule de manière à le rendre tout à fait imbuvable. Certains revendeurs peu scrupuleux, altéraient leur produit en y ajoutant un peu de plastifiant industriel afin de tromper et contourner les résultats des tests gouvernementaux. En conséquence, des dizaines de milliers de victimes auront été atteinte de paralysie des mains et des pieds, souvent de manière permanente. La production et distillation amateur de telles liqueurs n'étant pas sans danger pour le producteur lui-même, le matériel par trop souvent primitif utilisé, explosait et provoquait parfois des incendies aux ravages considérables.

 

L'on fera appel, aussi, à la distillation sauvage d'écorce de bois entraînant la synthèse du méthanol qui, comme l'éthanol, provoque l'ivresse mais détruit progressivement le nerf optique puis tout le système nerveux. Ces incidents auront été provoqués par l'ignorance des propriétés de ce composé, mais certains affirment que le gouvernement américain serait impliqué dans l'empoisonnement d'alcools industriels empoisonnant souvent les buveurs volant les produits frelatés de la contrebande. Avec le recul des années, l'on estime le bilan de la consommation de méthanol à plus d'un millier de morts.

 

Beaucoup de notables et politiciens américains ont reconnu posséder et consommer de l'alcool durant la prohibition : le 21 Club de New York était, entre autres, fréquenté par Jimmy Walker, le maire de l'époque. L'antinomie subsistant entre la législation et les pratiques couramment admises de l'époque, aura fait naître et entretenu au sein de la population, un mépris de taille à l'égard des autorités de l'État alors vues et considérées hypocrites. La satire cinématique des cinéastes de l'époque prit ainsi de multiples formes, incluant de films célèbres tels les Keystone Cops et alors que certaines personnalités d'exception trouvèrent grâce aux yeux de la population américaine. Ainsi en alla-t-il des activités et interventions d'Eliot Ness et de son équipe de choc composée d'agents du Trésor, surnommée "Les Incorruptibles" ('The Untouchables', en anglais. Une autre exception du même acabit fut celui réunissant le duo Izzy Einstein et Moe Smith, agents de la prohibition à New York, simplement désigné 'Izzy and Moe'. La presse américaine se faisant dithyrambique, décrivit inlassablemement les qualités de ces rares exemples de probité : l'honnêteté proverbiale de Ness alliée à son talent pour les relations publiques et aux méthodes plus excentriques et dissimulées d'Izzy et Moe mais cependant tout aussi efficaces.

 

La Prohibition fournira maintes opportunités alléchantes pour les ténors du crime organisé qui mettront alors sur pied des filières d'importation, des fabriques ou encore un réseau élaboré de distribution illégale de boissons alcoolisées aux États-Unis, notamment par le biais des célèbres Speakeasies. À Chicago les Genna, famille d'origine sicilienne et Al Capone prendront la tête de ces trafics d'alcool et renforceront grandement leur empire criminel grâce aux immenses profits générés par les ventes illégales d'alcool. Eliot Ness s'opposera alors à Al Capone dans un combat épique devenu légendaire mais ne réussit pas cependant à faire tomber le criminel pour méfaits graves (vente d'alcool ou meurtre), mais invoquera alors les « privilèges indissociables au droit de la personne » pour finalement l'inculper sous le coup d'une loi fédérale, contournant les juridictions législatives (les juges corrompus protégeant Capone au niveau local). Celui-ci se verra alors condamné à la peine maximale prévue (11 ans)pour fraude fiscale. Au total et en définitive, les lois sur la Prohibition seront peu appliquées ou efficaces. Malgré le fait qu'il y eut plusieurs arrestations, peu de condamnations s'ensuivirent. Plusieurs facteurs expliquent une telle incurie : d'abord les policiers et les juges lesquels étaient, pour la plupart, soudoyés et corrompus puis, ensuite, l'État fédéral manquait de moyens pour contrôler et appliquer les lois sur la prohibition,les frontières des États-Unis étant par trop immenses.

 

Beaucoup de problèmes sociaux furent engendrés par l'ère de la prohibition. Un marché noir extrêmement rentable et souvent violent de l'alcool se développera. Le racket illicite du trafic de l'alcool s'étendra lorsque de puissants gangs réussiront à infiltrer et corrompre les agences dont la mission était justement de veiller à l'application de la prohibition. Les boissons les plus fortement alcoolisées gagnèrent en popularité car leur pouvoir enivrant élevé rendait leur contrebande plus rentable. Enfin, faire respecter la prohibition aura un coût élevé qui, ajouté à l'absence de revenu provenant des taxes légales sur l'alcool (soit environ 500 millions de dollars américains annuellement pour l'ensemble du pays), aura alors durement entamé les réserves financières de l'État américain.

 

 

 

voila... donc pour moi la question : est-ce qu'il vaut mieux une repression, une prohibition, une chasse aux sorcières, plutot qu'une acceptation officielle quitte à passer par un autre systeme tout aussi crapuleux mais toléré et légal??? c'est une question rhétorique...

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Merci pour l'extrait wiki, ce fut intéressant et ca confirme mon opinion. C est clair que les ressemblances sont evidentes, j'ai eu l'impression de lire ce qu il se passe maintenant a propos du thc.

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exact templar limite si on pourrait changer tout les mots parlant d'alcool par ceux parlant de cannabis et on y retrouverait quasiment l'histoire qui se déroule de nos jour ...

d'ailleurs merci pour l'article roots-man ;)

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en même temps je pense que tout le monde ici à remarqué que dans le monde entier, le capitalisme accélère d'un coup sur tous les fronts, en europe et en france compris, mais pourquoi???

 

tout simplement parce que nous sommes en train d'évoluer, comme à chaque siècle, de plus en plus de découvertes sont faites dans le monde sur les énergies, les sciences, et a la différence du siècle dernier il y a le net et beaucoup plus de fuites dans le monde sur tous les projets existants.

 

du coup de plus en plus de gens de la population comprenne qu'il ne serre plus a rien de voter gauche ou droite ou milieu, mais qu'il faut commencer à s'entraider comme c'était le cas à la dernière récession de l'histoire, et ça mes amis ça fait très peur aux capitalisme.

 

rien ne fait plus peur à nos dirigeants que l'ouverture d'esprit, le partage, et la coalition citoyenne;

normalement c'est le gouvernement qui doit craindre le peuple en cas d'erreur, et non l'inverse, malheureusement c'est ce qui est dans le crâne des gens et qui justement est en train de changer.

 

d'autres pays dont le meilleur exemple actuellement est l'Islande ( pays européen) ont pris beaucoup de décisions favorables à leur peuple et plus aux dirigeants, cela fait partie des nombreux endroits qui s'ouvrent, et quand il y en aura plus puis énormément, tout le monde comprendra que le monde n'a pas besoin d'élite pour diriger mais d'une constitution citoyenne, et ce jour la nos dirigeants qu'ils soient politiques ou financiers ne pèseront plus rien face aux peuple car trop d'entre nous se seront réveillés.

 

A titre d'exemple, je tiens à rappeler aux gens que les grandes structures ( routes, ponts, galleries commerciales etc) et les grands projets de nos pays sont décidés en moyenne 30 ans à l'avance, il en va de même pour le système politique, la mise en place du capitalisme n'a pas pris 2 jours, ils avaient prévu depuis longtemps tous les changements économiques actuels de notre monde, mais aujourd'hui les gens ont évolués et conçoivent de moins en moins qu'en 2013 avec tout le chemin accomplis il y ai un retour en arrière, d'ou le renforcement du capitalisme ces dernières années, par peur de l'ouverture qui est en train de se faire dans le monde a travers les peuples, qui si elle accélère elle aussi mettra fin au capitalisme de par le monde.

 

il en sera de même pour l'herbe, l'herbe n'appartient a personne car elle fait partie de la nature et elle rassemble les gens sur un élan de liberté et de droit.

 

De vous à moi, si demain on légalisait et que 90% de la production nationale soit faite par des grandes firmes qui arrange ça façon tabac; vous iriez acheter votre weed chez eux? ou chez l'un des petits producteurs maison qui font partie des 10% restant? ( ou encore continuer a faire pousser votre conso?).

 

peace à tous et à toutes

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docweed pourquoi pas, ça me semble un peu utopique de prédire la mort du capitalisme, nous tenons tous bien trop à notre petit confort aussi illusoire puisse-t-il être... Un réveil du peuple à ce niveau là n'est pas pret d'arriver selon moi...

 

pour répondre à ta question, selon toi s'il y avait une légalisation il y aurait 90% de la production nationale qui serait distribuée par des grandes firmes, il est donc évident que, en toute logique, 90% des consommateurs iront se fournir dans un coffeeshop, pratique, convivial, accessible, disponible... les 10% de "producteurs maison" restants (qui seraient alors illégaux et considérés comme des trafiquants, car aujourd'hui, malgré sa distribution légale chez tous les buralistes qui payent des taxes correspondantes, eh bien la culture et le trafic du tabac sont strictement INTERDITS en France par des particuliers) intéresseront toujours les 10% de consommateurs expérimentés qui recherchent de la qualité quitte à prendre des risques auprès des autorités et quitte à y mettre le prix...

 

toujours est-il que j'aimerai pouvoir avoir CE CHOIX de pouvoir me demander si je préfère faire appel à un coffeeshop ou a un producteur maison... mais aujourd'hui ce n'est pas possible en France, et tout le problème est là...

 

TCHUSS

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je peux comprendre ton pessimismie, car il faut le dire, le capitalisme est bien ancré, mais comme je le disais, certains exemple actuels comme "l'Islande" sont probants (décembre 2012: mise en prison de tous les responsables de la dette de l'islande, qu'ils soient politiques ou financier, le tout à renfort de mandat internationale pour les comiques qui ont voulut se barrer, puis mise en place d'un nouveau gouvernemnt citoyen sans aucune affiliation politique et des mandats de 1 an évitant la ré-incrustation, refus au nom de la liberté et des droits de l'homme de payer la dette de l'europe, et toutes les videos ont bien sur ete censuré quand c'est arrivé pour éviter que les autres pays européens ne prennent exemple,).

 

c'est pour moi l'un des meilleurs exemple actuels car il est révélateur de ce qui peut arriver quand un peuple du jour au lendemain se lève, c'était il y a quelques mois, ça pourrait arriver de la même manière chez nous, comme dans tous les autres pays d'europe puis eventuellemeent du reste. La grèce n'est pas loin d'arriver au point que tout le monde aille dans la rue, l'espagne et le portugal aussi, bientot nous, juste un tout petit peu de patience, ...

 

"On peut cacher certaines choses à tout le monde, mais on ne peut pas cacher tout à tout le monde"

 

peace

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ha au fait quand je disait que 90% serait produit en mode arrangé façon tabac, je voulais dire en mode tabac ( 36000 produits chimiques, modifications pour faire plus consommer et autres dérives).

 

ce qui fait dire que si les fumeurs ne veulent pas mourir à cause d'une herbe qui aura été modifiée pour rendre addict.

 

d'ou ma question, Vous iriez chercher votre weed chez eux? et je rajouterais en sachant que la pluspart des fumeurs cherchent la qualité, et se détourne du marché noir pour ne fumer de la merde, donc ce serais gravissime d'accepter de fumer ce genre de weed, après chacun est libre de sa santé.

 

tu vois mieux ou je voulais en venir roots-man

 

peace

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wep je vois un peu mieux ce que tu veux dire effectivement, seulement moi, suite à une éventuelle légalisation, je ne vois pas la weed traitée en France comme le tabac mais plutot comme le traitement que l'on réserve à l'alcool...

 

je verrais plus un système de bars tels des coffeeshops, avec possibilité de consommer sur place de manière conviviale, plutot que de simples officines ou buralistes où tu prends forcément "à emporter" et où les produits sont les mêmes partout...

 

on pourrait fumer de la weed de qualité selon la renommée du coffeeshop correspondant, exactement comme consommer des alcools des plus communs aux plus prestigieux dans des bars plus ou moins spécialisés et luxueux... dans la restauration on a pas non plus que du Mac Do qui nous est proposé sous la main, bah là ce serait pareil : faut pas croire que tous les coffeeshops, taxés par l'Etat, feraient forcément que de la mauvaise qualité sinon ça servirait à rien de légaliser si c'est pour qu'une majorité de consommateurs préfère continuer à s'approvisionner sur le marché noir survivant... faut rester logique quoi... l'un des buts premiers de la légalisation totale = que l'Etat et ses grandes firmes soient assez concurrentiels et intéressants pour faire oublier aux consommateurs l'existence d'un trafic parallèle...

 

y a qu'à voir en Hollande l’extrême diversité des coffeeshops, de leurs décorations, de leurs ambiances, et des différents produits qu'ils proposent au choix... t'inquiète pas que, une fois qu'on aura passé l'étape de la légalisation, l'Etat fera tout pour que ça lui rapporte le max de blé possible, et le seul moyen pour y arriver est de s'occuper de la production et de la distribution par le biais de tels coffeeshops ainsi que de traiter le cannabis comme l'alcool (=psychotrope récréatif qui profite de publicité et promulgation tout en restant contrôlé, régulé, et taxé par l'Etat qui fait aussi de la prévention sur le sujet)...

 

pour moi ce serait toujours mieux que de devoir aller voir le dealer du quartier et me ruiner pour mieux l'enrichir en lui achetant son teuteu coupé au pneu...

 

ensuite, pour l'islande ça a dû effectivement être bien étouffé car je n'en avais jamais entendu parler je te confirme, c'est très intéressant de savoir ça en tout cas, thanx for the info :-)

à voir comment tiendra une telle politique sur le long terme...

 

resistance et obéissance, voilà les deux vertus du citoyen. Par l'obéissance il assure l'ordre, et par la résistance il assure la liberté...

Emile-Auguste Chartier

 

TCHUSS

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Quel pied ! j'aimerais tellement moi aussi, faire ma "ruée vers l'or" (vert)...

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