Les tuto. d'olif...new tuto : le cambium...


Invité

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Bonjour Chers Lecteurs!!!

 

 

Trouvant que mes tutoriels étaient dispercés, il m'est venu à l'idée de les regrouper ici :

 

 

les Chloroplastes des plantes supérieures

 

 

I- Définition :

 

 

Les premières recherches ont été entreprises par Joseph Priestley en 1771.

 

 

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Le chloroplaste est un organite autotrophe de la cellule végétale chlorophyllienne. On en compte environ un demi-million par millimètre carré de feuille. Cet organite est présent dans le cytoplasme des cellules eucaryotes photosynthètique (plantes, algues).

Les chloroplastes se situent pour la plus grande partie dans le mésophylle ( tissu interne ) de la feuille.

Le chloroplaste est un organite remarquable qui assure la photosynthèse donc permet l'autotrophie des végétaux au carbone .

 

 

Le chloroplaste dans la cellule végétale :

 

 

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Vue d'un Chloroplaste au microscope électronique :

 

 

 

 

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II- Origines :

 

 

 

Cet organite a une origine endosymbiotique. On pense qu'il provient de l'absorption par une cellule hétérotrophe d'une Cyanobactérie. Il garde de son origine une semi-autonomie. En effet, il conserve de l'ADN codant pour certains de ses constituants et des ribosomes permettant leur synthèse.

Chaque chloroplaste provient d'un chloroplaste préexistant. Ses divisions se réalisent pendant l'interphase, indépendamment de la mitose.

Les cellules méristématiques contiennent des plastes indifférenciés, les proplastes. Dans les cellules de racine (ou autres cellules hétérotrophes), les proplastes se différencient en amyloplastes qui mettent en réserve sous forme d'amidon les hydrates de carbone produits par la photosynthèse des cellules foliaires et véhiculés par les cellules du phloème.

Dans les cellules du parenchyme foliaire (cellules chlorophylliennes autotrophes), les proplastes se différencient en chloroplastes en acquerrant un système complexe de lamelles, les thylacoïdes.

Cette différenciation nécessite de la lumière. Lorsque des germinations sont effectuées à l'obscurité (jeunes plantules étiolées) les feuilles sont jaunes et ne possèdent pas de chlorophylle. Les plastes se présentent avec une structure particulière (étioplastes). Ils ne possèdent pas de thylacoïde mais un corps prolamellaire. Lorsque les plantules étiolées sont éclairées, elles verdissent (synthèse de chlorophylle). Leurs étioplastes se différencient progressivement en chloroplastes.

 

 

 

III- Structure du Chloroplaste:

 

 

 

Les chloroplastes ont deux membranes (interne et externe) bordant une zone aqueuse appelée stroma (siège de la phase sombre de la photosynthèse).

Le stroma contient la membrane thylakoïde (siège de la phase diurne). Cette membrane est plissée en un réseau de nombreuses vésicules aplaties qui prend la forme :

 

* soit d'empilements compacts appelés grana (granum);

 

* soit de vésicules isolées et libres dans le stroma et réunissant plusieurs grana.

 

Les parties de membrane thylacoïde :

 

* situées au sein des grana et sans contact avec le stroma sont les lamelles des grana ;

 

* accessibles au stroma sont les lamelles du stroma.

 

L'espace interne enclos par la membrane thylacoïde est le lumen.

 

 

 

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Vue agrandie au microscope:

 

 

 

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Le pyrénoïde est une structure cellulaire interne aux chloroplastes de certaines lignées, qui concentre les enzymes responsables de la photosynthèse notamment la RUBISCO. La carboxylation (c'est à dire la fixation du CO2 et son oxygénation) se fait grâce à une enzyme appelée la Ribulose Bisphosphate Carboxylase Oxygénase. La Rubisco est une enzyme contenu dans les chloroplastes des cellules végétales, plus précisement sur la surface stromale des membranes des thylacoïdes.

 

 

Molécules de Rubisco du tabac :

 

 

 

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IV- Roles des Chloroplastes :

 

 

Le chloroplaste est le siège de à la photosynthèse. Il absorbe l’énergie lumineuse pour la transformer en énergie chimique sous forme d'adénosine triphosphate (ATP). Il intervient dans la phase photochimique de la photosynthèse qui est un Processus biologique permettant d’utiliser l’énergie lumineuse afin de réduire le dioxyde de carbone en carbohydrates, réaction se déroulant chez les plantes dans les chloroplastes. Durant cette première phase nommée parfois phase lumineuse, l’énergie solaire est transformée en énergie chimique. Les réactions photochimiques comprennent le transport d’électrons et la chimiosmose. Chaque photosystème comprend une antenne et un centre réactionnel. Les Eucaryotes possèdent 2 types de photosystèmes que l’on distingue par la longueur d’onde absorbée : le P700 (PI) et le P680 (PII).

La première phase du phénomène (phase lumineuse ou photochimique) convertit les radiations lumineuses en énergie, la seconde étape (phase obscure) utilise ce potentiel électrochimique et thermochimique afin de réduire le CO2 selon l’équation-bilan du processus

 

 

6 CO2 + 6 H2O --> C6H12O6 + 6 O2

 

 

(Soit : Gaz Carbonique + Eau -> Hydrates de carbone + Oxygène)

 

 

 

V- Les pigments photosynthétiques :

 

 

Les végétaux possèdent trois types de pigments photosynthétiques :

 

* Les chlorophylles ;

 

* Les caroténoïdes présents chez tous les végétaux autotrophes au carbone ;

 

* Les phycobilines présents exclusivement chez les algues et les cyanobactéries.

 

 

V-I Les chlorophylles sont :

 

* Constituées d'un noyau tétrapyrrolique. Les pyrroles I, II, III et IV sont reliés par des ponts méthènyles (- CH -);

 

* Chaque pyrolle possède différents substituants : dans le cas de la chlorophylle a, le pyrrole II possède un -CH3 qui est remplacé par un -CHO dans le cas de la chlorophylle b ;

 

* Les atomes d'azote sont liés à un atome de magnésium par deux liaisons ioniques et deux liaisons de coordination ;

 

* Contre le noyau III se trouve un cycle supplémentaire (V) avec une fonction carboxyle estérifiée par le méthanol ;

 

* La fonction carboxyle associée au noyau IV est estérifiée par un alcool à très longue chaîne en C20 : le phytol ;

 

* L'ensemble de la molécule de chlorophylle est amphiphile ;

 

* Dans la membrane des thylacoïdes, les chlorophylles sont associées à des protéines et forment des complexes protéines - pigments.

 

 

 

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Spectre d'absorption des pigments bruts :

 

 

Les chlorophylles et les caroténoïdes absorbent certaines radiations dites actives pour la photosynthèse, dans la gamme de longueurs d'onde visibles comprises entre 500 et 700 nm.

A partir d'une solution de pigments, on peut donc mesurer les caractéristiques d'absorption de la lumière en réalisant un spectre d'absorption à l'aide d'un spectrophotomètre UV visible classique, qui permet de mesurer l'absorption (A) en fonction de la longueur d'onde (l).

 

 

 

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V-II Les caroténoïdes sont :

 

 

Les caroténoïdes sont des molécules constituées de 40 carbones formés de 8 unités isoprènes.

Ils possèdent des extrémités cyclisées.

Le précurseur des caroténoïdes est le phytoètre (molécule linéaire à 40 carbones) qui est synthétisé par condensation de 2 molécules de géramyl pyrophosphate (molécules à 20 C) elles-mêmes synthétisées par condensation de 4 molécules d'isoprène pyrophosphate (molécule à 5 C).

Le phytoètre subit ensuite des désaturations, des cyclisations à ses extrémités pour former les carotènes. Les carotènes peuvent être ensuite hydroxylés pour donner des xanthophylles.

 

 

 

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V- III Distribution spectrale de l'énergie lumineuse:

 

Les pigments photosynthétiques absorbent la lumière visible, c'est à dire un ensemble de radiations électromagnétiques qui ont des longueurs d'onde comprises entre 400 et 700 nm.

Le domaine visible ne constitue qu'une faible partie de l'ensemble des radiations reçues à la surface terrestre.

Si on se limite à la lumière visible et à l'infrarouge (gamme de longeurs d'onde comprises entre 400 et 1400 nm), le spectre du rayonnement solaire direct est constant et présente un maximum se situant alentour de 600 nm (couleur jaune) tandis que le spectre du rayonnement diffus résultant de la diffusion du rayonnement direct sur les particules et certains gaz (ozone, etc.) de l'atmosphère, présente un maximum se situant dans le bleu.

Les radiations lumineuses correspondent ainsi à un ensemble de photons qui interviennent par leur nombre et leur énergie (donnée par la relation E = h? , conception quantique dans laquelle h est la constante de Planck et ? la fréquence de la radiation lumineuse). Dans le domaine de la photosynthèse on utilise cette conception bien adaptée aux phénomènes photochimiques qui caractérisent ce processus.

L'énergie émise par la source lumineuse est alors exprimée comme un flux de photons (m[/src]oles de photons .s-1).

L'énergie lumineuse reçue par la surface éclairée (éclairement) s'exprime alors en moles de photons s-1 et m-2.

 

comportement des chlorophylles vis à vis de la lumière :

 

* Excitation:

 

Ce sont les électrons des doubles liaisons conjuguées (électrons délocalisés) du noyau tétrapyrrolique qui sont excités par la lumière.

A l'obscurité, les électrons sont dans un état non excité (dit fondamental). Ils sont associés par paires, à l'état singulet (spins antiparallèles) et sur une orbitale de faible énergie.

Il existe 2 états excités principaux de la molécule de chlorophylle, correspondant à des transitions électroniques provoquées par l'absorption d'un photon qui fait passer un électron de l'état fondamental soit à l'état excité supérieur (Sa), soit à l'état inférieur (Sb) selon l'énergie du photon.

Sa correspond à l'absorption de photons "bleu".

Sb correspond à l'absorption de photons "rouge".

 

 

* Désexcitation:

 

Il existe plusieurs façons pour la molécule de chlorophylle de revenir à l'état fondamental :

 

De l'état Sa à l'état Sb en :

 

* émettant de la chaleur,

 

De l'état Sb à l'état F en :

 

* émettant de la lumière (fluorescence);

 

* transférant son énergie à une molécule très proche (résonnance);

 

* en perdant un électron (photochimie).

 

 

 

VI- Le Cycle de Calvin

 

 

La fixation du CO2, par les plantes et sa réduction en glucide, correspond à une chaîne endergonique de réactions au cours de laquelle sont utilisés les équivalents énergétiques produits par les réactions photochimiques. On appelle l'ensemble de ce processus, "Assimilation photosynthétique du CO2".

 

Ce processus comporte quatre phases essentielles :

 

* La fixation du CO2 (Carboxylation);

 

* La réduction du carbone fixé ;

 

* La régénération de l'accepteur du CO2 ;

 

* La synthèse des produits finaux de l'assimilation du CO2.

 

 

Ces quatre phases essentielles font parties d'un enchaînement cyclique de reactions appelé "Cycle de CALVIN":

 

 

 

6 CO2 + 12 NADPH + 12 H2O + 18 ATP ? C6H12O6 + 12 NADP+ + 18 ADP + 18 Pi

 

 

 

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Le cycle de Calvin utilise l'énergie chimique qui a été produite lors de la phase lumineuse de la P/S. Dans les phases lumineuses l'énergie solaire est convertie en énergie chimique qui est entreposée dans les molécules d'ATP (produites par la force proton-motrice et l'ATP synthétase) et les molécules de NADPH :

 

* Chacun de trois CO2 (3x 1C) se fixe à une molécule de Ribulose DiPhosphate (RuDP)(3X 5C). Ceci forme trois molécules à 6C qui sont instables et se font scinder en 6 molécules a 3C, le PGA.

 

 

* Les 6 molécules de PGA (6X 3C) se font réduire par 6 NADPH et 6ATP pour produire 6 PGAL (6 X 3C).

 

 

* Une de ces 6 molécules de PGAL (Phosphoglycéraldéhyde) va vers la synthèse du glucide. Les cinq autres molécules de PGAL (5X 3C) restent dans le cycle et se font convertir en trois molécules à cinq carbones (3X 5C) qui se font réduire par 3 ATP pour donner le RuDP qui est le réactif initial du cycle.

 

S'il n'y a pas d'accepteur d'électrons (NADP+) pour la phosphorylation acyclique, la plante fera la phosphorylation cyclique donc elle produira seulement l'ATP. Ceci se passe quand la plante ferme ses stomates pour éviter la perte d'eau par transpiration. Si les stomates sont fermés le CO2 ne peut entrer dans les cellules photosynthétiques et donc ne peut être fixé et donc le NADPH ne peut être oxydé.

 

 

 

 

Sources cours de sciences biologiques.

Internet.

 

 

 

 

 

 

La mitochondrie chez les Végétaux

 

 

I- Historique :

 

 

C'est en 1890, qu'Altman découvre dans la cellule des sortes de granules qu'il appelera Bioblastes.

En 1897, Benda leur donne le nom de Mitochondries, on pensait à cette époque que cet élément jouait un rôle prépondérant dans le métabolisme cellulaire et la production de proteïnes.

En 1940, Kailin et Warburg mettent en évidence les oxydo-réductions en les interprétant comme des transports d'électrons catalysés par des flavoprotéïnes et des cytochromes.

En 1948, Palade obtient des fractions de mitochondries isolées et localise aussi le Cycle de Krebs.

De cette pèriode à nos jours, cet organite fait encore l'objet de nombreuses recherches.

 

 

II- Définition :

 

La mitochondrie (du grec mitos = fil et chondros = grain) est une organite semi autonome ayant une taille de 0.5 à 1 µmétre de diamètre.

Cet organite posséde son propre génome d'origine maternelle.

Sa forme est dite soit globulaire soit filamenteuse.

Son rôle physiologique est primordial, puisque c'est dans la mitochondrie que l'énergie fournie par les molécules organiques est récupérée puis stockée sous forme d'ATP (adénosine tri-Phosphate), en utilisant le processus de phosphorylation oxydative.

On peut la comparer à une usine à produire de l'énérgie pour la cellule eucaryote, processus que nous qualifierons donc de vital pour le cannabis entre autres .

 

 

 

La mitochondrie dans la cellule végétale :

 

 

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Vue au microscope électronique:

 

 

 

 

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En l'observant avec ce microscope, on notera que cet élément de la cellule est en mouvement de façon incessante plus ou moins rapidement. Elles se courbent, se tordent, se redressent en faisant des mouvements oscillatoires, se fragmentent en plusieurs autres batônnets ou au contraire s'allongent pour se ramifier.

 

 

 

III- Sa structure :

 

 

La mitochondrie est formé d'une enveloppe et d'une matrice.

L'enveloppe entourant la matrice est constituée :

 

* D'une membrane externe formée de 60 % de protéines et de 40 % de lipides polaires. Elle contient de nombreuses protéines appelées porines (VDAC) qui forment des canaux aqueux au travers de la membranedes protéines canaux qui permettent l'entrée de molécules, des transporteurs, des kinases, consommatrices d'ATP, des phospholipases, des ATP - acétylCoA synthases, des phosphatidases ;

 

* D'un espace inter-membranaire ;

 

* D'une membrane interne beaucoup moins perméable que la membrane externe. Elle est composée de 75 % de protéines et de 25 % de lipides. Elle contient en quantité un phospholipide double, la cardiolipine, renfermant 4 acides gras rendant cette membrane imperméable aux ions. Les autres molécules doivent passer par un transporteur pour traverser la membrane interne.

La membrane interne se replit formant des invaginations ou crêtes mitochondriales ou encore Cristae, dont le nombre dépend directement de l'activité de l'organite. Ces replis augmentent considérablement la surface de cette membrane.

 

* La matrice constitue le volume interne de la mitochondrie (c’est l’espace délimité par la membrane interne). On y retrouve, l'équivalent au hyaloplasme cellulaire mais de composition différente. On y trouve en effet un ADN mitochondrial, des ribosomes ( molécules ribonucléoprotéiques servant à décoder le message transporter par l'Arn Messager et surtout jouant un rôle prépondérant dans la synthèse des protéïnes ) spécifiques ainsi que divers granules. En effet c'est au niveau de la membrane interne que vont s'opérer les diverses réaction de la chaîne d'oxydation. Cette membrane porte d'ailleurs des enzymes en forme de sphères pédonculées (dirigées vers la matrice). Ce sont des ATP synthases ou ATPases. C'est en fait un complexe enzymatique (ou complexe Fo-FI) qui peut synthétiser ou dégrader l'ATP (on le retrouve dans les thylakoïdes des chloroplastes). La matrice contient les enzymes nécessaires au bon fonctionnement de l'ADN mitochondrial ainsi que les enzymes du cycle de Krebs et de la ß-oxydation.

 

 

 

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IV- La respiration cellulaire :

 

 

La mitochondrie est l'organite spécialisé dans la respiration cellulaire. L'oxygène capté par les cellules va servir à oxyder des métabolites pour produire de l'énergie, un peu comme un feu produit de la chaleur en consommant l'oxygène et en dégradant de la matière organique (le bois). Au niveau cellulaire, l'énergie issue de la respiration n'est pas perdue sous forme de chaleur mais est convertie en énergie chimique sous forme d'ATP lors de la phosphorylation oxydative.

En plus de produire de l'énergie, la respiration permet à la cellule de se protéger de l'oxygène qui est un élément très toxique.

La respiration cellulaire est en fait une réaction chimique d'oxydo-réduction qui fournit l'énergie nécessaire à une cellule pour fonctionner.

Le glucose ( cf les oses et les végétaux ) est le produit source à la production d'énergie selon la formule :

 

 

 

C6H12O6 + 6O2 + ~36 ADP + ~36 Pi ? 6CO2 + 6H2O + ~36 ATP (énergie) + énergie thermique

 

 

 

 

Pour que la synthèse d'ATP puisse avoir lieu, la mitochondrie doit générer un grand nombre de donneurs d'électrons, ou agents réducteurs. Ces donneurs sont formés (ou plutôt "rechargés") au cours de la dégradation de divers métabolites en acétyl-CoA puis au cours de la dégradation de cet acétyl-CoA lors du cycle de krebs ou cycle de l'acide citrique.

 

 

 

V- Le Cycle de Krebs:

 

 

*La formation d'Acétyl-CoA:

 

 

Les métabolites, glucose, acides aminés, acides gras et même lactacte, pyruvate sont tous transformés en Acétyl Coenzyme A. Au cours de ces réactions, ils sont oxydés et permettent de régénérer les donneurs d'électrons (NAD et FAD) utilisés pour synthétiser l'ATP au cours de la phosphorylation oxydative.

Des acides gras à l'acétyl CoA : la ß-oxydation.

Après une brève transformation dans le cytoplasme cellulaire, les acides gras (devenus des Acyl-CoA, c'est à dire un acide gras sur lequel est rattaché un groupe CoA) peuvent pénétrer dans la matrice mitochondriale grâce à un transporteur spécifique, la carnitine.

Dans la matrice, cet Acyl-CoA sera dégradé par les enzymes de la ß-oxydation. Cette dégradation débute par la coupure du segment terminal CH3-CH2 de l'Acyl-CoA. Ce fragment est rapidement converti en Acétyl-CoA (CH3COSCoA). Le reste de l'Acyl-CoA subit alors la même réaction. Cette succession de dégradation, ou hélice de lynen, permet la formation d'un grand nombre d'Acétyl-CoA. Elle permet aussi de former de l'ATP et des donneurs d'électrons. En effet à chaque cycle de dégradation 5 ATP sont synthétisés ainsi qu'un NADH-H+ et un FADH2, deux donneurs d'électrons. Ces deux molécules reçoivent des électrons du métabolite (ici un acide gras) en récupérant ses atomes hydrogènes. Ils passent ainsi d'une forme oxydée (NAD+ et FAD+) à une forme réduite (NADH + H+ et FADH2). L'avantage pour la cellule est que les électrons sont facilement transportables (pour aller vers la chaîne de transport d'électrons) et conservent leur niveau d'énergie.

Les triglycérides dégradés dans la cellule forment également du glycérol qui entrera après transformation en glycéraldéhyde, 3P dans la voie de la glycolyse.

 

 

* Utilisation de l'acétyl-CoA :

 

 

L'acétyl-CoA va être condenser avec l'acide oxaloacétique pour former de l'acide citrique. Au cours de cette réaction, il perd son groupement CoA. Une série de réaction d'oxydation va permettre de reformer de l'acide oxaloacétique mais surtout de former 4 nouveaux donneurs d'électrons (3 NADH-H+ et 1 FADH2) et un ATP. Il y a donc 8 électrons de libérés à chaque cycle (chaque donneur d'électrons en accepte deux). Il y a également dégagement de deux molécules de CO2 (correspondant aux atomes de carbone C de l'acétylCoA).

 

 

 

 

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VI- La chaîne respiratoire et la phosphorylation oxydative :

 

 

 

Les électrons provenant du cycle de krebs vont être cédés par les donneurs d'électrons au niveau de la membrane interne de la mitochondrie. A ce niveau existe un complexe de molécules, constitué d'une série de transporteurs d'électrons. La plupart de ces transporteurs sont des protéines possédant un groupement non protéique sensible aux électrons (il est facilement oxydé ou réduit). Les électrons vont être transférés de transporteur à transporteur en libérant un peu d'énergie, à la fin ils vont servir à réduire l'oxygène.

 

 

Schéma de la phosphorylation oxydative au niveau des crêtes mitochondriales :

 

 

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* La flavoprotéine (FMN) est le premier accepteur d'électrons. Une fois réduite, elle les transfère à une protéine fer-soufre pour retrouver son état oxydé. Une ubiquinone permet de transférer les électrons à un premier complexe de cytochromes. Puis, grâce au cytochrome c les électrons sont transmis à un dernier complexe de transporteurs (le cyanure bloque une de ces étapes). Leur transport se termine sur une cytochrome-reductase. L'énergie perdue par les électrons à chaque transfert sur un autre transporteur permet l'éjection de protons (H+) de la matrice vers l'espace intermembranaire de la mitochondrie.

 

* La cytochrome-reductase réduit l'oxygène (O2) en superoxyde (O2-). Ce superoxyde est rapidement transformé en H2O2. Ce produit étant dangereux, des enzymes (les catalases) le transforment en H2O. Cette réaction libère de l'oxygène. Pour 2 molécules d'eau oxygénée (H2O2) il y a ainsi formation de deux molécules d'eau (H2O) et d'une molécule d'oxygène (O2)

Pendant ce temps les protons s'accumulent dans l'espace intermembranaire. Ces protons sont chargés positivement, cette accumulation de charges positives provoque une différence de potentiel électrique entre l'espace intermembranaire et la matrice ainsi qu'une différence de pH. Les protons sont alors attirés vers la matrice pour rééquilibrer les charges. Or il leur est impossible de repasser par les transporteurs d'électrons. Le seul moyen pour regagner la matrice est de passer au travers de l'ATPase. Ce qu'ils font. L'ATPase est alors activée et pour 3 protons transportés, elle permet la phosphorylation d'une molécule d'ADP en ATP. L'oxydation d'une seule molécule de NADH-H+ (ou FADH2) permet la formation de 3 ATP.

Ainsi une molécule de glucose aboutit, par la voie de la glycolyse à la formation de 38 ATP ! Ce bilan n'est en fait pas fixe mais dépend d'un grand nombre de facteurs qui peuvent varier dans la cellule. Par exemple certains organismes sont capables de contrôler la perméabilité de la membrane interne mitochondriale aux protons. En plus de l'ATPase, la membrane possède un autre type de transporteurs d'H+. Ceux-ci ne passent alors plus par l'ATPase et l'énergie libérée au cours du transport d'électron est dissipée sous forme de chaleur.

 

L'ATP, ainsi que le citrate, intermédiaire du cycle de krebs, exercent une rétro-inhibition sur la glycolyse. Cet effet permet de réguler la respiration.

 

 

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VII- l'apoptose par la voie mitochondriale:

 

Cf post du 28.11.09 par exo-plank.

 

 

Sources :

 

 

Cours faculté de sciences biologiques ;

Internet.

 

 

 

 

 

Le noyau de la cellule végétale

 

 

 

I- Historique :

 

* 1665 : Robert Hooke découvre des cellules mortes dans du liège, ces cellules lui font penser aux cellules d'un monastère, d'où le nom. Puis il observe des cellules dans des plantes vivantes, en utilisant les premiers microscopes.

 

 

 

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* 1839 : Theodor Schwann découvre que les plantes et les animaux sont tous faits de cellules, concluant que la cellule est l'unité commune de structure et de développement, ce qui fonda la théorie cellulaire. Il donna son nom aux cellules de Schwann.

La croyance selon laquelle des formes de vie peuvent apparaître spontanément (génération spontanée) est réfutée par Louis Pasteur (1822-1895).

 

* 1858 : Rudolf Virchow affirma que les cellules naissent du résultat de la division cellulaire (« omnis cellula ex cellula »), ce qui repose en termes cellulaires la question de l'œuf et de la poule. C'est précisément cette partie qui est attaquée par les tenants du créationnisme ou de son dernier avatar, le dessein intelligent, c'est la croyance selon laquelle "certaines observations de l'univers et du monde du vivant sont mieux expliquées par une cause intelligente que par des processus aléatoires tels que la sélection naturelle".

 

 

II- Définition :

 

 

C'est un organite présent dans la cellule végétale et animale.

En ce qui concerne la cellule végétale, le noyau baigne dans un liquide qui se nomme cytoplasme.

La cellule végétale a un noyau eucaryotique (eu- : préfixe signifiant vrai ; caryo- : radical signifiant noyau). Le noyau est donc délimité par une membrane nucléaire.

Le noyau est le siège du patrimoine génétique, il contient en effet plus de 95% de l’ADN cellulaire, le reste étant situé dans les chloroplastes et les mitochondries.

 

 

 

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Le noyau de la cellule végétale au microscope ( C = Cytoplasme, N = Noyau ).

 

 

 

III- L'enveloppe nucléaire :

 

 

Le noyau des cellules eucaryotes est entouré d’une enveloppe nucléaire percée de pores permettant le transport de substances entre le noyau et le cytoplasme.

Cette membrane se désagrège au moment de la mitose, au cours de la prophase. Elle se reforme autour des deux pools de matériels génétiques des deux cellules filles à la fin de celle-ci (télophase).

La membrane interne est au contact d'un liquide niommé le nucléoplasme ou baigne la chromatine et le nucléole.

La membrane externe quand à elle est au contact du cytoplasme ainsi que du réticulum endoplasmique.

Entre ces deux espaces se trouve un espace délimitant les deux membranes, cet espace se nomme l'espace inter-membranaire ou péri-nucléaire.

Cette membrane est constituée par une bicouche lipidique.

La face interne de la membrane interne donc celle au plus prés du nucléoplasme est tapissé par un amas de cellules nommé Lamina constitué de filaments de Lamine.

La lamina est une structure fibrillaire donnant une sorte de structure en forme de grillage, son rôle est trés important dans le maintien de la forme du noyau, dans la stabilisation des pores nucléaire enfin dans l'organisation et le bon fonctionnement du génome.

 

 

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IV- Les pores nucléaires :

 

 

Nous avons pu voir que la membrane nucléaire était criblée de "trous" donnant une membrane discontinue et perforée ceux-ci se nomment les pores nucléaires ou complexe des pores nucléaire CPN.

La structure tri-dimensionelle des CNP comporte deux constituants pricipaux soit deux anneaux qui sont reliés par des rayons, l'ensemble formant une cage cylindrique en forme de panier ou cage nucléaire.

Le rôle des CPN est en faite d'assurer le transport de certaines macromolécules entre le cytoplasme et la phase aqueuse du noyau, on parlera de transport nucléo-cytoplasmique :

 

 

 

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V- la Chromatine :

 

 

 

Dans les cellules eucaryotes, le matériel génétique est organisé en une structure complexe constitué d'acide desoxyribonucléïque ou ADN et de protéines, cette structure est nommée chromatine.

 

 

 

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Double Hélice d'A.D.N

 

 

 

Environ deux mètres d'ADN dans chaque cellule doivent être contenus dans un noyau de quelques microns de diamètre et d'un volume de +/- 50µm3.

Le degré de compactation de la chromatine est de 400.000 fois.

L'unité fondamentale de la chromatine est appelée le nucléosome ( ADN + Histones ).

En fonction de ses caractères morphologiques et de ses propriétés fonctionelles, la chromatine est divisée en :

 

 

* Euchromatine :

 

L'euchromatine est de la chromatine décondensée constituée de fibres de 3,5 à 6nm de diamètre. Elle est particulièrement déspiralisée et correspond à des zones de gènes actifs, c'est-à-dire que les gènes y sont. L'euchromatine (ou plus exactement les histones de celle-ci) est hyperacétylée et hypométhylée comparé à l'hétérochromatine.

L'euchromatine est la partie de chromatine active au niveau transcriptionnel. Elle forme 10% de l'ADN nucléaire (80% se situe entre l'état d'euchromatine et une situation intermédiaire où l'ADN est trop condensée pour être traduite sans tomber dans le domaine de l'hétérochromatine). On trouve 10% d'hétérochromatine. Elle se compose de plusieurs types de séquences, à savoir :

 

* de 23 000 à 25 000 gènes (27%);

* de l'ADN non codant répété (50%);

* de l'ADN non codant non répété (4%);

* de l'ADN codant dupliqué (7%);

* de séquences indéterminées, inclassifiables (5%).

 

 

* Hétérochromatine :

 

Elle a été définie comme une structure qui ne change pas d'état de condensation au cours des cycles cellulaires.

Elle est localisée en périphérie du noyau et du nucléole.

On distingue deux sous-groupes de l'hétérochromatine soit l'H. constitutive qui contient peu de gênes et l'H. facultative.

 

 

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VI- Le nucléole :

 

 

Le nucléole est situé à l'intérieur du noyau et est relativement facile à mettre en évidence par les colorants.

Le diamètre moyen du noyau de cellule qui est le plus gros organite cellulaire, est d'environ 5 micromètres. De forme sphérique comme la cellule d'ailleurs, ou quelquefois ovale, quand la cellule se présente sous la forme allongée Contrairement au noyau lui-même, les nucléoles ne sont pas entourés d'une membrane.

 

 

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On compte habituellement 1 à 2 nucléoles par cellule et quelquefois plus. Ils servent d'assemblage des sous unités des ribosomes, pour cette raison ils apparaissent quelquefois très gros dans les cellules en pleine croissance. Dans le noyau, l'ADN fournit des instructions quant à la synthèse de l'ARN ribosomal. Les nucléoles sont associés aux régions de chromatine contenant de l'ADN dont les segments sont appelés régions organisatrices de nucléole. Les ribosomes, on le sait sont constitués de deux sous unités une petite et une grosse qui sont formées à l'intérieur du noyau par l'intervention d'une combinaison de molécules d'ARN ribosomal en cours de fabrication avec des protéines. Ces protéines sont d'ailleurs synthétisées elle-même sur les ribosomes du cytoplasme puis importées dans le noyau. Ces sous unités quittent alors le noyau, traversent les pores de la membrane nucléaire puis arrivent dans le cytoplasme de la cellule ou elles sont assemblées en véritables ribosomes capables d'entrer en action.

 

Le noyau de la cellule est le centre de gestion et de régulation contenant les gènes et permettant à la cellule de fonctionner correctement .

 

Il joue en quelque sorte le travail d'un ordinateur. Certaines cellules ne possèdent qu'un noyau, d'autres sont multinuclées c'est-à-dire qu'elles ont plusieurs noyaux. Dans ce cas, la quantité de cytoplasme que doit gérer la cellule est plus élevée s'opposant aux cellules possédant une quantité habituelle de cytoplasme.

 

 

VII- Les ribosomes :

 

 

Ces organites permettent la synthèse des protéines. Ils existent à l'état libre dans le hyaloplasme ou liés aux membranes du réticulum. Ces derniers permettent la formation de protéines destinées à être exportées vers d'autres cellules (sécrétion endocrine), vers le milieu extérieur (sécrétion exocrine) ou vers d'autres organites de la cellule.

Ils sont formés dans le nucléole par association de protéines et d'ARN. Ce sont en fait deux sous-unités qui sont formées et qui resteront indépendantes jusqu'à leur liaison à un ARN messager.

 

 

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VIII- La mitose :

 

 

La mitose ( Du grec "mitos" qui signifie le filament ) peut se définir comme la division la plus courante pour les cellules eucaryotes, aussi bien chez les unicellulaires que chez les pluricellulaires. Je rappelle que toutes les cellules d'un organisme pluricellulaire sont issues par mitose d'une cellule unique.

La mitose désigne les évènements chromosomiques de la division cellulaire.

Ce qu'il faut retenir c'est qu'à l'issue de la mitose il y a répartition à l'identique des chromosomes : une cellule à n chromosomes donne naissance à deux cellules à n chromosomes, une cellule à 2n chromosomes donne naissance à 2 cellules à 2n chromosomes.

 

Classiquement, on distingue les différentes phases suivantes :

 

 

 

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IX- Bibliographie :

 

Cours de sciences biologiques perso,

Internet.

 

 

 

 

 

L'appareil de Golgi et le Réticulum endoplasmique dans la cellule végétale

 

 

 

I- Historique

 

L'appareil de Golgi fut décrit par Camillo Golgi en 1898.

 

 

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Camillo Golgi est né à Corteno près de Brescia le 7 juillet 1843. Il étudie la médecine à l’université de Pavie. Influencé par les idées de Cesare Lombroso (1835-1909), Golgi commence sa carrière scientifique en 1869. Il est alors convaincu que les maladies mentales peuvent s’expliquer par des lésions organiques et entreprend l'étude des structures du système nerveux. Les techniques d’histologie de l'époque permettent déjà de visualiser l'organisation cellulaire par coloration au carmin ou à l’hématoxyline, mais ces teintures se révèlent inadaptées aux cellules nerveuses.

En 1872, l'Italien s’installe à Abbiategrasso comme officier médecin en chef de l’hôpital pour les maladies chroniques. Là, il s'attelle à la mise au point des procédés de marquage, à l'abri d’une cuisine transformée. En 1873, il publie ses premiers résultats sur la découverte de la "reazione nera" (réaction noire) – l'imprégnation au nitrate d'argent – qui permettra une meilleure compréhension des structures des cellules nerveuses. De retour à Pavie, il crée un laboratoire au sein de l’institut de Pathologie générale qui devient vite un lieu important d’échange et de recherches. Mais c’est surtout sa publication de 1898 concernant la mise en évidence de l’appareil réticulum interne qui assied sa notoriété. Camillo Golgi recevra le prix Nobel de médecine et de physiologie en 1906 pour l'ensemble de ses travaux. Il meurt à Pavie le 21 janvier 1926.

 

 

 

II- l'appareil de Golgi :

 

 

 

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C'est une extension du réticulum endoplasmique et il fonctionne en étroite relation avec lui. C'est un ensemble membranaire composé de sacs aplatis remplis de liquide. Cet arrangement en forme de croissant se nomme le dictyosome ( Un dictyosome du grec "to d??t???" « en forme de filet » et "t? s?µa" « corps ») est un empilement de saccules membranaires de forme discoïdale faisant partie de l'appareil de Golgi d'une cellule. L'appareil de Golgi peut se composer d'un ou plusieurs dictyosomes selon le type de cellules.

La cellule contient de nombreuses vésicules bordées de membrane qui bourgeonnent sur le RE et fusionnent avec l'appareil de Golgi.

La maturation des protéines et la formation des vésicules de sécrétion a lieu dans l'appareil de Golgi.

Il sélectionne les molécules constitutives des vésicules d'exocytose ou intracellulaires.

 

 

 

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Rôle fondamental dans les modifications post-traductionnelles des protéines issues du réticulum.

 

Deux types de modifications conditionnent l'activité biologique des protéines.

 

- Addition covalente de:

 

* chaînes glycosylées (glycosylation)

* d'acides gras

* de groupements phosphates

* de groupements sulfates

 

- Coupures protéolytiques.

 

 

 

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III- Le réticulum endoplasmique :

 

 

Le réticulum endoplasmique (RE) est une extension de la membrane du noyau. Le RE est divisé en RE lisse et RE rugueux, en fonction de son apparence au microscope.

La surface du RE rugueux est couverte de ribosomes.

Ces particules interviennent dans le processus de traduction de l'A.R.N.m en protéine. Leur nombre augmente lorsque les synthèses de protéines augmentent. Les ribosomes sont constituées d'une molécule d'A.R.N.r et de protéines associées.

 

 

 

 

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Les ribosomes sont formés de deux sous-unités l’une de 30S et l’autre de 50S pour totaliser 70S.

 

 

 

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Les protéines formées par les ribosomes sont déplacées vers les citernes et triées. Elles formeront des enzymes qui servent au maintien des membranes ou elles seront excrétées dans des vésicules de transport vers l’appareil de Golgi.

 

 

Un tiers des protéines totales de la cellule transite par le RE.

 

En voici quelques exemples :

 

- les composants de la membrane externe : les canaux ioniques, les transporteurs et les molécules d'adhérence, les récepteurs membranaires (impliqués dans la signalisation cellulaire).

 

- les composants de la matrice extracellulaire : les protéoglycanes, les collagènes, les fibronectines;

 

- les composants des lysosomes : protéases (cathepsines), lipases, phospholipases, glycosidases et nucléases.

 

- D'autres protéines comme :

 

* les chaperonnes (aide au repliement des protéines nouvellement synthétisées);

 

* les enzymes impliquées dans les modifications post traductionnelles;

 

* les récepteurs nécessaires au tri des protéines destinées aux différents compartiments cellulaires.

 

Certaines de ces protéines opèrent uniquement dans le RE et y demeurent. D'autres vont dans l'appareil de Golgi.

 

 

IV- L'exocytose :

 

 

Mécanisme permettant d'expulser hors d'une cellule le contenu des granules qui sont entourés d'une membrane. On parle également d'endocytose dans le cas inverse. Le passage de différents éléments (ions, glucides, acides aminés, acide gras, oxygène, gaz carbonique etc.) à travers la membrane cellulaire se fait grâce à des mécanismes de transport cellulaire dont il existe deux variétés : le transport actif et le transport passif. L'exocytose ( Terme issu du grec exô : au dehors et kutos : cellule ) avec l'endocytose font partie des transports actifs de la cellule. L'exocytose es déclenchéé par l'ion CA++.

Le but de l'exocytose peut être:

 

* l'élimination des déchets;

 

* les fonctions de signalisation et de régulation;

 

* la production de macromolécules qui auront un rôle à l'extérieur de la cellule (récepteurs membranaires, matériel de construction de paroi, molécules de la matrice extracellulaire.

 

 

 

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V- Bibliographie :

 

Cours de Sciences Biologiques perso.

Internet.

 

 

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Résistance aux pathogènes - S.A.R

 

 

I- Introduction

 

 

Au cours de leur vie, nos plantes peuvent être confrontées à différents agents pathogénes ou blessures mécaniques (herbivores).

 

On appelle agents pathogénes :

 

* les bactéries,

* les nématodes,

* les mycoses,

* les virus.

 

A chaque type d'agression, la plante y répondra de façon spécifique.

 

 

 

II- Processus de reconnaissance

 

 

Deux cas peuvent se produire, soit la plante ne reconnait pas l'agresseur et là malheureusement sa mort est inéluctable soit elle arrive à reconnaitre l'agent pathogéne et là va se mettre en place la résistance de la plante face à l'agression.

Cette reconnaissance pour être efficace doit se produire rapidement.

Pour cela, il faut que la plante posséde un nombre suffisant de protéïnes sentinelles présentes au niveau de la cellule végétale ainsi qu'avoir la possibilité de reconnaître la présence de l'agent infectieux à de trés faible concentration.

Pour les attaques virales, fongiques, bactériennes et de nématodes, ces reconnaissances se font en dehors de la cellule végétale, avant qu'ils n'aient le temps de pénètrer à l'interieur de celles-ci.

On parlera de pathogéne avirulent si la plante arrive à le reconnaître ou encore éliciteur et dans le cas où l'agent infectieux n'est pas reconnu on l'appellera pathogène virulent.

 

 

Liste des éliciteurs :

 

 

 

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III- La réponse Hypersensitive(HR)

 

 

 

On parle de réponse hypersensitive car dés que l'agent pathogéne infecte la cellule hôte saine, celle-ci meurt instantanement. C'est la premiére réponse qu'a la plante face à son agresseur.

Afin de se défendre, la plante va mettre en oeuvre une réponse adaptée soit :

- Le renforcement de la paroi membranaire de la cellule agressée est la réaction de défense qui est mise en oeuvre le plus rapidement. C'est aussi une des réactions les plus communes chez les plantes. Elle se traduit par la modification des parois des cellules de la plante au niveau du site d'inoculation de l'agent pathogène.

Des dépots de cellulose, de callose et de subérine au niveau de la parois cellulaire vont la renforcer et la solidifier.

- Il va se produire une modification chimique de celle-ci ( production de Phénols oxydés, mélanines, calcium, silice, soufre, lignine), par exemple les précurseurs de la lignine sont toxiques pour les micro-organismes.

- une modification des molécules de la parois (quantité, type, formation de liaisons oxydatives) formant ainsi une sorte de mur physique.

- une nécrose (mort) des cellules infectées. La plante va en fait sacrifier quelques cellules afin de ralentir ou stopper l'infection.

Ces foyers nécrotiques sont le résultat d'une production par la plante de péroxyde d'hydrogéne (H2O2), on appelera alors les processus une péroxydation et d'oxygène (O2).

On observe notamment un influx d'ions Ca2+ et un efflux d'ions K+, une dépolarisation, une vacuolisation ( formation de vésicules liées à la membrane du cytoplasme), la mise en œuvre d'endonucléases (Une endonucléase est une nucléase, qui coupe un acide nucléique en fragments plus courts, On parlera de digestion de l'ADN de l'agent infectieux).

 

 

Exemple de foyers nécrotiques suite à une anthracnose :

 

 

 

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- La synthèse d'intermédiaires oxygénés réactifs ou Reactive Oxygen Intermediates ou encore R.O.I.

Les ROI sont des composés cytotoxiques. Une régulation fine est donc vitale. Les mécanismes de régulation font intervenir des réactions de phosphorilation/déphosphorilation et mettent en jeu l'ion Ca2+.

 

la HR intervient tout d'abord dans la mise en place des mécanismes des interactions entre pathogènes biotrophes (comme par exemple certains champignons) et la plante. La mort immédiate de la cellule infectée empêche en effet l'établissement d'une relation effective entre les deux intervenants. La croissance du pathogène est donc inhibée par la suppression de ses moyens de nutrition.

Mais les pathogènes nécrotrophes (certains champignons et bactéries) peuvent aussi déclencher une réaction hypersensitive. En effet, la mort des cellules infectées empêche aussi leur développement.

Enfin, la nécrose des cellules autour du site d'infection des virus empêche son développement dans tout l'hôte.

La mort programmée des cellules de la plante autour du site infecté ne détermine pas le sort du pathogène.

 

En conclusion de ce chapitre, nous pourrons dire que tous ces évènements permettent donc de créer un environnement d'inhibition pour le pathogène : soit la croissance du pathogène est réduite, soit le pathogène est affamé et/ou empoisonné, soit il est arrêté par une barrière physique.

Dans d'autres cas, la HR semble plutôt être une conséquence de l'attaque du pathogène : c'est donc le pathogène lui-même qui provoque la mort de la cellule qu'il infecte.

 

 

 

IV- La Réponse Acquise Systémique (SAR)

 

 

 

La réponse systémique acquise (SAR) se met en place à la suite de la HR. Elle est classée dans le groupe des réponses systémiques.

Les réponses systémiques peuvent être assimilées à l'établissement d'une immunité de la plante. L'infection par un pathogène va en effet entraîner la mise en place d'une immunité pour les infections futures dans l'ensemble de la plante.

De nombreuses réponses systémiques inductibles ont été découvertes durant les 10 dernières années. Certaines sont passives, et d'autres actives.

Une fois activée, la SAR procure une protection de longue durée contre toute attaque ultérieure par des micro-organismes pathogènes.

C'est une infection au niveau local qui entraîne la mise en place de cette réponse globale dans toute la plante.

 

 

 

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Tous les exemples de mort de cellules ne provoquent cependant pas l'activation de la SAR. Certains seulement des phénomènes de nécrose pourraient provoquer la SAR.

Il existe divers signaux systémiques qui vont donc déclencher la S.A.R, ces messagers sont l'acide salicylique, les proteïnes PR, l'acide jasmonique,Les phytoalexines et enfin l'éthylène . En effet, ces molécules semblent jouer un rôle trés important dans les processus de mise en place de la SAR.

 

 

 

 

V- L'acide salicylique (SA) :

 

 

 

 

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Composé phénolique issu de la voie des phénylpropanoïdes qui active la synthèse des protéines de défense. C'est un acide carboxylique incolore et cristallin. Il Participe à la mort cellulaire lors de la réaction d’hypersensibilité et semble induire la résistance systémique acquise. Cette molécule joue un rôle essentiel dans l’alerte des cellules.

On a observé qu'après l'infection par des pathogènes, la concentration d'acide salicylique devient élevée dans toutes les cellules des feuilles non infectées de la plante. Cette accumulation de SA paraît nécessaire à l'établissement de la SAR.

Cette molécule joue donc un rôle clé dans la transduction (Transformation d'une grandeur physique ou d'une énergie en une autre qui est fonction de la première) du signal systémique menant à l'établissement de la SAR. Mais la nature de ce second signal reste encore inconnue de nos jours.

Il peut agir comme un signal hormonal pouvant déclencher, dans certains cas, une thermogénèse végétale déclenchée par la sécrétion d'une molécule, le calorigène.

 

 

 

 

Les protéïnes PR:

 

 

Les protéines PR sont des protéines de stress végétale, c'est-à-dire protéines reliées à la pathogénèse.

Tout un panel de protéines ont été identifiés en relation avec l'établissement de la SAR. Ce sont les pathogenesis-related proteins, ou protéines PR.

Aucune de ces protéines n'existe naturellement dans les plantes, elles sont toutes synthétisées suite à une attaque par un pathogène.

La production de PR est induite par diverses molécules chimiques, incluant des hormones comme l'éthylène. Dans ce cadre, la synthèse de PR peut se faire pour divers types de réaction de stress, y compris la SAR.

De plus, l'expression des gènes PR varie selon les plantes. Par exemple, on retrouve les 5 types chez le Tabac, mais seulement PR2 et PR5 chez les Arabidopsis.

Les PR s'accumulent ensuite principalement dans l'espace intercellulaire du tissu des plantes. Les PR1 et PR4 ont une activité anti-fongique, les PR2 et PR3 auraient une action enzymatique. L'expression des protéines PR a donc un rôle direct sur le ralentissement de la croissance des pathogènes, et un rôle indirect par la destruction des parois des cellules de ce même pathogène. Les résidus de cette dégradation sont en effet souvent des signaux permettant à la plante d'identifier le pathogène.

 

 

 

 

 

VII- L'acide jasmonique :

 

 

 

 

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Dérivés de la famille des acides gras octadécanoïques synthétisés à partir de l’acide linoléique. Il contribue à l’activation des protéines de défense. Cette molécule clé intervient dans la propagation du signal au niveau de la cellule végétale.

L’acide jasmonique est un messager secondaire dans la cascade de signalisation de la réponse de la plante à un stress.

 

 

 

 

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Voie de signalisation par l’acide jasmonique. Un signal extérieur est transformé en signal chimique (1), un récepteur membranaire reçoit le signal (2), et active rapidement une lipase (3), qui libère de l’acide linolénique (4 et 5). Ce dernier est convertit en acide jasmonique par cinq réactions enzymatiques (6). L’acide jasmonique peut induire différents types de réponses/défenses(7).

 

 

 

 

VII- Les phytoalexines:

 

 

 

Les phytoalexines (Du grec phyton = plante , et alexein = protéger) sont des molécules produites par la plante suite à une infection ou un stress. Elles jouent un rôle de pesticide naturel et jouent un rôle d'inhibiteur de l'agent infectieux. Elles sont, en général, absentes des plantes saines (Keen, 1971; Darvill et Albersheim,1984). Il s’agit de composés de stress pouvant être synthétisés et s’accumuler en réponse à des contaminations (virus,bactéries, champignons),des attaques par des insectes ou des nématodes, mais aussi à de nombreux stimuli abiotiques(éthylène, froid, UV, fongicides, sels métalliques, détergents, stress dus à l’environnement) ou à des élicitations biotiques (composantes de parois bactériennes, fongiques ou végétales,enzymes microbiennes, etc...

Chaque espèce végètale possède ses propres phytoalexines. Le terme phytoalexine a été créé par Müller et Borger (1940) pour désigner des substances antifongiques.

Les chercheurs ont observé la mort rapide des cellules végétales, au niveau du point de pénétration du parasite, accompagnée d’une réaction de défense des cellules environnantes. Les cellules ayant ainsi réagi sont immunisées contre de nouvelles attaques du parasite. Cette réaction de défense reste très localisée et n’entraîne jamais une prémunition de l’individu entier. Müller et Borger lient cette résistance à l’activation ou à la formation dans les cellules de l’hôte d’une substance de défense non spécifique ou phytoalexine, occasionnant la paralysie ou la mort du parasite. Selon ces auteurs, la résistance, bien que transmise génétiquement, n’est pas constitutive en ce sens qu’elle ne s’exprime qu’après le contact avec l’agent pathogène. Plus de 20 ans après les travaux de Müller et Borger, les premières phytoalexines la pisatine et la phaséolline ont été isolées puis caractérisées (Cruickshank et Perrin, 1960, 1963; Perrin et Bottomley, 1962). Une définition de référence a été énoncée par un groupe de chercheurs (Paxton, 1981) : Les phytoalexines sont des composés antimicrobiens.

Lors d’une attaque parasitaire, la réponse d’une plante résistante peut être extrêmement rapide, puisque Hahn et al. (1985) détectent les premières traces de glycéolline dans des racines de soja 2 h après la contamination.

L’accumulation est très retardée et/ou moins intense chez les plantes sensibles à un parasite et ne présentant pas (ou peu) de réaction hypersensible à ce dernier.

 

 

 

Molécule de la pisatine du pois :

 

 

 

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Molécule de la glycéolline du soja:

 

 

 

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Récapitulatif schématique de la production des phytoalexines:

 

 

 

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VIII- L'éthylène :

 

 

https://wiki.cannaweed.com/index.php/Les_Phytohormones#L.27.C3.A9thyl.C3.A8ne

 

 

 

IX- Conclusion :

 

 

Nous avons pu voir tout au long de cet exposé, la complexité et la multiplicité des phénomènes de défense de la plante.

Transposé au cannabis, toutes ces voies de résistance peuvent être des plus interessantes et prometteuses afin d'en améliorer leur rendement.

 

 

 

X- Bibliographie :

 

 

Cours perso.

Internet.

 

 

 

 

Les Oses et les végétaux

 

 

 

I- La photosynthése :

 

 

Processus biologique permettant d’utiliser l’énergie lumineuse afin de réduire le dioxyde de carbone en carbohydrates, réaction se déroulant chez les plantes dans les chloroplastes. La première phase du phénomène (phase lumineuse ou photochimique) convertit les radiations lumineuses en énergie, la seconde étape (phase obscure) utilise ce potentiel électrochimique et thermochimique afin de réduire le CO2 selon l’équation-bilan du processus :

 

 

6 CO2 + 6 H2O --> C6H12O6 + 6 O2

 

 

(Soit : Gaz Carbonique + Eau -> Hydrates de carbone + Oxygène)

 

Les chloroplastes sont des organites présents dans le cytoplasme des cellules végétales chlorophylliennes et sont caractéristiques des êtres vivants qui utilisent la photosynthèse. Ce sont des petits "sacs" qui contiennent la chlorophylle. Cette chlorophylle permet à la cellule d'utiliser l'énergie lumineuse pour fabriquer sa matière organique : ce sont les seuls êtres vivants qui sont capables de se nourrir sans faire appel à d'autres êtres vivants. On les dit autotrophes.

 

 

 

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II- Les glucides :

 

 

Ce sont des macromolécules organiques (aussi appelés Hydrate de carbone) formées de petites unités appelées oses, contenant des atomes de carbone, d’hydrogène et d'oxygène, ayant habituellement la formule (CH2O)n.

Ils font partie, avec les protéines et les lipides, des constituants essentiels des êtres vivants et de leur nutrition.

Le saccharose est un diholoside (disaccharide) formé d'une molécule de glucose et d'une molécule de fructose. En présence d'eau et à température modérée, le saccharose, par l'effet de l'enzyme invertase (saccharose synthase), s'hydrolyse (l'hydrolyse est une réaction chimique, catalysée par des enzymes du type hydrolase, au cours de laquelle intervient obligatoirement une molécule d'eau et qui aboutit à la scission d'un composé) en glucose et en fructose, ce qui permet son assimilation par la plante.

 

 

 

Formule chimique du saccharose :

 

 

 

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Formule chimique du glucose :

 

 

 

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Formule chimique du fructose:

 

 

 

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Celles qui nous interessent sont appelées les Hexoses. Ce sont des oses (monosaccharides) qui comportent 6 atomes de carbone. Ils ont tous la même formule brute C6H12O6.

Dans les hexoses, on retrouve donc le fructose, le glucose ainsi que l'allose, l'altrose, le mannose, le gulose, l'idose, le galactose, le talose, psicose, sorbose et enfin le tagatose.

La fusion d'un glucose et d'un fructose donne du saccharose (sucre couramment utilisé en cuisine). La fusion d'un glucose et d'un galactose donne du lactose (sucre du lait). La fusion de deux glucoses donne du maltose (sucre contenu dans l'orge et qui est utilisé pour la fabrication de la bière).

 

Les glucides sont habituellement répartis entre oses et osides, qui sont des polymères d'oses :

 

 

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Les oses constituent l'infrastructure des végétaux en permettant à la plante de produire son énergie necessaire à sa survie. Dans la cellule, les glucides ont un rôle essentiellement énergétique. L'énergie qu'ils contiennent est transformée en énergie directement utilisable par la cellule sous forme d'ATP (adénosine triphosphate), molécule présente dans tous les organismes vivants, principale source d'énergie immédiatement disponible pour l'activité des cellules. L'ATP est un produit du métabolisme cellulaire, dans des organites spéciaux appelées mitochondries. La libération de deux groupes de phosphate d'ATP sous l'effet de l'enzyme appelée adényl-cyclase donne l'AMP (adénosine-monophosphate), nucléotide composant des acides nucléiques, principaux constituants de l'ADN (gênes).

L'amidon se retrouve dans des cellules dont le rôle est de stocker de l'énergie : cellules des graines et racines chez les végétaux.

La principale molécule structurelle des plantes est la cellulose. Le bois est en partie composé de cellulose, tandis que le papier et le coton sont de la cellulose presque pure. La cellulose est un polymère de glucose. C'est une molécule très longue et rigide.

 

 

 

III- Transport des sucres dans la plante :

 

 

Le saccharose sert chez les végétaux de molécule de transport du carbone réduit via le phloème. Il est également considéré comme une molécule signal impliquée dans la régulation de l’expression gènique.

 

 

III-I Le phloème et la sève élaborée :

 

 

Le phloème est un tissu végétal permettant la conduction de la sève élaborée.

Il est constitué de cellules dites criblées.

Les plasmodesmes branchus permettent un continuum cytoplasmique entre les cellules criblées conductrices du phloème et leurs cellules compagnes :

 

 

 

 

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III- II Composition de la sève élaborée:

 

 

* L’eau,

* Divers ions (K+, phosphates, chlorates),

* Le saccharose comme principal transport de carbone,

* Les oligosaccharides (raffinose, stachyose),

* Des polyols : mannitol (Fraxinus excelsior), sorbitol (Prunus serotina, Malus domestica),

* Pratiquement tous les acides aminés,

* Uréïdes : allantoïne, acide allantoïque,

* Acides organiques : malate, tartrate,

* Peptides de moins de 7 acides aminés,

* Lipides,

* Phytohormones,

* Acides nucléiques, protéines.

 

La sève élaborée circule dans les tubes criblés selon la théorie du Flux de Masse : l’eau et les molécules dissoutes s’y déplacent en masse, créant une pression de turgescence. A l’autre extrémité du réseau, un mécanisme de déchargement exporte les molécules et entraîne l’eau par osmose. Il en résulte un flux par différence de pression de turgescence. La vitesse de ce système reste lente : elle est estimée à 40 cm/h.

 

 

 

III- III Chargement du phloème :

 

 

 

Le chargement du phloème est donc nécessaire pour la circulation de la sève élaborée et permet l’approvisionnement en produits issus de la photosynthèse des organes sources vers les organes puits. Ce chargement peut se faire par deux voies : apoplasmique ou symplasmique.

Lors de la voie symplasmique, le saccharose transite à travers le cytoplasme des cellules, traversant les parois végétales grâce aux plasmodesmes. Au niveau de la cellule compagne, les plasmodesmes assurant la continuité cytoplasmique avec la cellule criblée ont une forme particulière, dite branchue. Afin d’éviter l’accumulation de saccharose dans la cellule compagne et la cellule criblée, qui entraînerait un gradient de concentration défavorable, le saccharose est transformé en oligosaccharides (raffinose, stachyose ...).

Lors de la voie apoplasmique, le saccharose va être exporté dans l’apoplasme et capté par des transporteurs membranaires des cellules compagnes ou criblées, en vue du chargement par voie apoplasmique du phloème.

 

 

 

capturepleincran1103200t.jpg

 

 

 

III- IV Les transporteurs du saccharose:

 

 

Le saccharose est tout d’abord stocké temporairement dans la vacuole des cellules productrices avant exportation. Le premier événement transmembranaire consiste donc à franchir le tonoplasme lors du stockage provisoire vacuolaire (1). S’ensuit l’exportation des stocks dans l’apoplasme (2) (plasmalemme à franchir) et l’importation de ce diholoside par les cellules compagnes ou criblées (3) (le plasmalemme doit être à nouveau franchi).

Lors du déchargement apoplasmique, des transporteurs assurent le déchargement du phloème (4), d’autres prennent en charge l’entrée du saccharose dans les cellules de réserve (5) grâce à un transport actif en symport H+/saccharose, et enfin des transporteurs (6) permettent le stockage vacuolaire.

 

 

 

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III- V Déchargement du phloème :

 

 

Au niveau des organes puits, le phloème se décharge toujours par deux voies possibles : apoplasmique ou symplasmique.

Le déchargement symplasmique suit le cheminement inverse du chargement : les oligosaccharides et le saccharose traversent les plasmodesmes et sont hydrolysés dans le cytoplasme des cellules puits. Le chargement apoplasmique nécessite l’exportation du saccharose dans l’apoplasme par des transporteurs. Le diholoside est ensuite importé dans le cytoplasme par des transporteurs ou hydrolysé par des invertases pariétales en hexoses ensuite pris en charge par des transporteurs spécifiques. Le saccharose peut être ensuite métabolisé ou bien importé dans la vacuole (sucre de betterave, canne à sucre) pour y être stocké. Enfin, à noter chez le genre Citrus l’existence d’un troisième mécanisme de déchargement, basé sur l’endocytose. Dans les deux cas, l’activité enzymatique assure la force du puit en favorisant l’importation du saccharose du phloème vers les tissus.

Le saccharose et ses produits de dégradation enzymatique jouent un rôle dans les voies de signalisation cellulaire. En effet, suivant l’enzyme de dégradation employée, les produits sont différents : les invertases donnent du glucose et du fructose (hexose signals) et les sucrose synthases donnent du fructose et de l’UDP-Glucose. Les hexose signals sont responsables de l’activation des invertases. L’UDP-Glucose est quant à lui un précurseur de la cellulose (substrat employé par la cellulose synthase) (Koch, 2004). Il s’avère que de manière générale, la présence majoritaire de saccharose ou d’hexoses dans la cellule de réserve va déterminer son développement : les hexoses favorisent la division et l’expansion cellulaire, tandis que le saccharose favorise la différenciation et la maturation.

 

 

 

IV - Document animé du transport de la séve élaborée :

 

 

 

https://www.colvir.net/prof/chantal.proulx/animations/courant%20masse/courantmasse.html

 

 

V- Bibliographie :

 

 

Guillaume Calu/spectro-sciences.

 

 

 

 

 

Gravitropisme positif :

 

 

 

* Le mécanisme est une croissance différentielle sur les deux faces de l'organe qui se traduit par une courbure.

Le stimulus est un événement extérieur directionnel, ici la gravité.

 

* La direction du mouvement dépend de la direction du stimulus. Le gravitropisme est négatif pour les tiges principales et positif pour les racines principales ou fasciculées. Il est intermédiaire (diagravitropisme) pour les rameaux et les racines secondaires.

 

* Le mouvement n'est pas réversible puisque la croissance n'est pas réversible.

 

* Le gravitropisme fait intervenir une régulation de la croissance induite principalement par une hormone : l'auxine. Comme celle-ci a un effet différent sur les tiges et les racines, ceci explique que les mêmes stimuli externes se traduisent par des réactions différentes selon les organes (par exemple, gravitropisme négatif des tiges et gravitropisme positif des racines).

 

* Le gravitropisme représente une forme d'adaptation physiologique aux conditions variables du milieu. Cette adaptation est fondamentale pour les plantes qui sont des organismes fixés ne pouvant pas se déplacer. Le gravitropisme ne se manifeste par un mouvement apparent que lorsque la position de la plante est modifiée. En effet, sur la terre, la direction de la gravité est constante. Il n'en demeure pas moins que le port vertical des plantes, condition essentielle à leur développement sur la terre, est conditionné en continu par la perception de la gravité :

 

 

 

capturepleincran2909200.jpg

 

 

 

 

D'autres expériences montrent que l'auxine intervient et il est possible de réaliser un schéma de synthèse simple :

 

 

 

capturepleincran2909200.jpg

 

 

 

L'auxine, en provenance des jeunes tiges, circule de haut en bas dans le cylindre central des racines puis remonte dans la région corticale de manière symétrique mais en faible dose favorable à la croissance des racines.

 

 

capturepleincran2909200.jpg

 

 

 

Lorsque la racine est couchée horizontalement, le transport d'auxine est décalé dans le sens de la pesanteur au niveau de la coiffe. L'auxine remonte alors avec une plus forte concentration dans la région basse vers la zone de croissance.

 

 

 

 

capturepleincran2909200.jpg

 

 

 

 

L'auxine étant inhibitrice de la croissance des cellules de racine à forte concentration, la racine se courbe vers le bas.

Un mécanisme de même type doit exister chez les tiges et permettre un gravitropisme négatif par suite de l'action stimulante de l'auxine aux mêmes doses sur la croissance des cellules de tige.

Les lieux de réception semblent actuellement moins bien définis.

 

 

 

 

Le Gout et les Saveurs

 

 

 

Introduction :

 

 

Nous allons étudier en premier lieu, la perception du goût à travers l'anatomie de la langue et la façon dont les différentes saveurs sont analysées, en second lieu, nous expliquerons la transmission de l'information au cerveau et les parties du cerveau concernées.

 

 

 

La perception du goût

 

 

 

I- Anatomie de la langue :

 

 

La langue est un organe situé dans la cavité buccale.

La langue est l’organe du goût.

La langue mesure en moyenne 10 cms, elle reçoit des vaisseaux sanguins et des nerfs.

 

 

II- Rôles de la langue :

 

 

Mastication,

Déglutition,

Gustation,

Phonation et expression (mimique),

Pour votre info.perso. sachez que notre chére langue est le principal moteur de la croissance des mâchoires. Son rôle est comparable à celui d'un appareil orthodontique naturel.

 

 

 

III- Papilles Gustatives :

 

 

 

A la surface de la langue se trouvent des petits bourgeons que l'on nomme les papilles gustatives.

Chez l'homme, on en dénombre aux alentours de 900 mais leur nombre diminue avec l'âge. Les papilles ont une durée de vie d'environ dix jours et se régénèrent régulièrement. On regroupe les papilles d'après leur forme, il en existe quatre sortes : les papilles foliées, filiformes, caliciformes et fongiformes. Les premières sont situées sur les bords de la langue.les papilles filiformes sont celles qui sont présentes en plus grand nombre et donnent à la langue sa texture "rapeuse" si particulière. Les papilles caliciformes sont regroupées et forment un V à l'arrière de la langue.

Les papilles fongiformes sont les plus abondantes, elles couvrent la pointe de la langue.

Les bourgeons du goût, localisés à 75% sur celles-ci, contiennent les récepteurs gustatifs permettant de discerner les saveurs. Le reste de ces 4000 bourgeons gustatifs se trouve sur le palais mou, le pharynx et même sur la partie supérieure de l’œsophage et participe à l'élaboration du goût. Chacun d'entre eux compte 50 à 150 cellules sensorielles qui agissent comme des récepteurs et se régénèrent tous les dix à quatorze jours. Ce sont elles qui transmettent au cerveau les informations chimiques correspondant aux caractéristiques gustatives des aliments. Chaque cellule réceptrice à une forme unique, qui répond à un type de signal donné.

 

 

 

papilleswk7.jpg

 

 

 

papillesxn4.jpg

 

 

 

IV- Les différentes saveurs:

 

 

Les mécanismes de la perception gustative sont encore mals connus. Il semble établi que la transmission se fait par l'entrée d'ions sodium. Les nerfs gustatifs conduisent plusieurs qualités gustatives simultanément.

Comme dans le cas de l'odorat ou de la vue nous ignorons exactement de quelle manière s'effectue la discriminationdes différents signaux. Dans le cas du goût, elle est peut être associée à la distribution différentielle des réponses des diverses fibres gustatives.

Chaque type de papilles ne reconnaît pas les mêmes saveurs. Les papilles caliciformes, à l'arrière, sont sensibles à l'amer et à l'acide. Sur les côtés, les papilles foliées sont sensibles à l'acide, tandis que le sucré et le salé excitent les papilles fongiformes, à l'extrémité avant. Mais la reconnaissance des saveurs est complexe car elle met en jeu de nombreux intermédiaires.

Seuls les 4 goûts précités (sucré, salé, acide, amer) sont susceptibles d'être perçus par les bourgeons du goût. Pour le reste des goûts (goût de réglisse, d'anis, de riz, etc.), c'est du côté du nez et de l'odorat que çela se passe.

 

 

 

capturepleincran2601201.jpg

 

 

 

V-transmission de l'information au cerveau et parties du cerveau concernées

 

 

Le centre du gout ou Aire Gustative se situe sur les cotés latéraux du cerveau (vue de profil) au niveau du lobe temporal. L'avant du cerveau se situe à votre gauche et l'arriere se situant à votre droite).

 

 

 

cerveauairegustativegp9.jpg

 

 

La langue possède une triple innervation:

 

Motrice:

 

La langue possède des muscles intrinsèques (forme de la langue) et extrinsèques (position de la langue).

 

Sensitive:

 

Comme toute muqueuse, la surface de la langue est sensible aux stimuli mécaniques, au chaud, au froid,à la douleur.

 

Sensorielle:

la langue est l'organe du goût.

 

 

Je terminerais cette présentation avec un schéma qui résume le fonctionnement de la perception des saveurs et gouts.

 

 

 

nerfsdugoutsl1.jpg

 

VI- Bibliographie :

 

Cours perso. de fac;

Internet.

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Saluti!!!

 

 

Aujourd'hui journée Lombricompostage, j'explique :

 

Ce matin en me levant et étant de repos je me suis dit qu'est-ce que tu vas bien pouvoir faire de constructif cannabiquement parlant, j'ouvre la page du site commence à parcourir de ci de là et je tombe sur le tuto du lombricompostage, cela fait depuis un certain temps que je voulais du terreau de trés haute qualité donc ni une ni deux un coup de surf sur le Net, "tiens c'uila c le plus proche de chez moi, un coup de GPS verdict : 246 KMS allée et idem pour le retour, ni une ni deux je téléphone à mon neveu cannabiculteur de son état, au lombricomposteur, les clefs... ma bi** et mon couteau et hop andiamo .

 

Pas trop dur pour trouver , "tourner à dte a 15O m puis..." (c'est la voix du GPS ), la campagne, l'air pur, les ptits oiseaux gnagnagna et que vois-je en arrivant... ça :

 

 

 

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Nonméçétipabotouça!!!

 

 

Accolé au terrain du chtiote ga', un camp de naturiste, bon je le reconnais pas trop plein en cette fin d'été début d'automne mais qd meme du monde, je ne sais pas pourquoi mais à cet instant un vif interet pour le lombricompostage naquis dans mon fort interieur :bigspliff:

Je crois que ce monsieur l'été prochain aura ss doute qqles unes de mes visites :siff:

Bien donc j'ai tiré qqles toffs tte fraiches de cet am afin de vous montrer tt ça :

 

Tout d'abord une vue d'ensemble de l'exploitation, il y a quatre sillons, en fait il s'agit d'un bon fumier de vache bien gras qui pue vachement !!!

Par contre le lombricomposte sent bon l'humus, un peu l'odeur des sous bois lorsque l'on est à la cueillette des champignons, une trés trés bonne odeur de terre saine.

 

Voila à quoi ressemble le lombricomposte pour ceux qui ne connaissent pas :

 

 

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Une vue des quatres sillons, pour être simple les lombrics sont disposés d'un coté d'un des versants du fumier et au cours de leur vie, une fois le fumier "digéré" ils migrent de l'autre coté tels des grignoteurs pour vous donner un lombricomposte de haute qualité :-P.

 

 

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Maintenant nous nous interesserons aux lombrics que voila :

 

 

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Zoom sur un oeuf de lombrics de couleur jaune foncé :

 

 

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Enfin,une derniére toff de la réseve du monsieur :

 

 

 

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Il me demanda pour qu'elle sorte de culture était destiné ce lombricomposte, sans me démonter je lui appris que j'étais Cannabiculteur, un large sourire illumina alors son visage qui me fit comprendre que je n'étais pas le premier à etre passé lui en acheter.

Il me regarda et me dit :"Mon cher monsieur, les messieurs m'ont rapporté qu'avant leur plant été comme cela, il mesura avec son bras une hauteur d'à peu pres un mètre, aprés l'utilisation du lombricomposte il me montra du haut de sa main une hauteur de deux métres, no comment, sourire et clin d'oeil du monsieur!!!

Résultat des courses, j'ai fait la connaissance d'un homme charmant, affable et ...pédagogue qui prends le temps de vous expliquer de A à Z son dur métier, du coup je me suis pris 30 sacs de 8 kgs chacun, je vous dit pas la voiture...il m'a fait un prix qu'il fait d'habitude aux collectivités locales et clients connus et m'a offert 6 sacs gratos que demande le peuple, le beau temps, le soleil, la chaleur, un bon resto, bref une journée top de chez top ;-):bye:

Je me suis mis tt ça au garage, monté 2 sacs et test sur une belle des ce soir, comme disait mon vieux papa :"Mon fils, faut battre le fer...."

Forzzzza a tuttiiiii!!!!

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  • 2 semaines après ...

Ciao Olif' !!!

 

D'abord bravo et merci de nous faire partager ton grand savoir biochimique !

 

Comme tu le dis dans la partie sur la "résistance aux pathogènes",

Transposé au cannabis, toutes ces voies de résistance peuvent être des plus interessantes et prometteuses afin d'en améliorer leur rendement.

 

Le rendement, et même les défences immunitaires, ne serait-ce qu'à titre préventif si j'ai bien suivi.

 

D'où ma requête : (je sais bien que c'est pas la première fois qu'on te pose la question mais je trouverais ça intéressant que ça figure justement dans ce topic pour le retrouver facilement) quelle est la traduction concrete des moyens d'action dont on dispose pour le cannabis ? notamment :

 

- quoi utiliser (aspirine, supradyn intensia, autres...?)

- à quel dosage

- à quel(s) moment(s) de la vie de la plante,

- quand renouveler (toutes les semaines, moins? plus? a chaque changement de solution ?)

 

En espérant que ça sera utile à d'autres, merci d'avance pour tes éclaircissement !!

 

++

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  • 4 semaines après ...
  • 2 semaines après ...
  • 5 semaines après ...
  • 3 semaines après ...

Le Cambium

 

 

 

I- Définition :

 

 

 

Du latin médiéval cambium, du latin classique cambiare signifiant changer, c'est une couche cellulaire cylindrique contenue dans les tiges et les racines des plantes supérieures vivaces, à l'exception des monocotylédones, et qui assure la croissance des axes en épaisseur.

Le cambium interne engendre du bois et du liber et des tissus conducteurs, le cambium externe engendre du liège et tissu protecteur.

On ne peut parler de Cambium sans avoir traiter auparavant du pro-cambium.

Le faisceau cribro-vasculaire ou libéro-ligneux regroupe le phloème primaire et le xylème primaire séparés par le cambium, couche de cellules non différenciées ou embryonnaires.

 

 

 

 

capturepleincran0705201.jpg

 

 

 

 

Coupe schématique d'un tronc.

 

 

 

 

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Coupe schématique d'une racine

 

 

 

 

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Coupe histologique du Cambium.

 

 

 

 

II - Le pro-Cambium :

 

 

Le procambium correspond aux premiers tissus méristematiques .

Le mot méristème provient du grec meristos signifiant division mettant en place les tissus vascularisés des plantes. Dans les années 1750 où se situe un renouveau pour la connaissance du végétal et la formation de la botanique, les naturalistes s'intéresse à l'extrémité de la tige, partie où s'effectue le développement. C'est en effet une caractéristique du végétal que de croître par ses extrémités. Cette partie où se produit la croissance caulinaire a été appelée punctum vegetationis par De Wolf en 1759 . Avec le développement des moyens optiques, les tissus puis les cellules on été délimités puis caractérisés, on parle alors de point végétatif ou zone apicale actuellement.

 

 

Par la suite, quand la plante sera plus mature, le procambium se différenciera en cambium :

 

 

 

capturepleincran0705201.jpg

 

 

 

( Vert = cellules du pro-cambium, Rouge = cellules du Cambium).

 

 

 

Certaines cellules du procambium situées à l'intérieur des faisceaux de phloème (et à l'extérieur des derniers vaisseaux formés du xylème) se divisent tangentiellement et forment le cambium ou zone génératrice libéro-ligneuse. Celui-ci va produire du xylème secondaire (ou bois) vers l'intérieur et du phloème secondaire (ou liber) vers l'extérieur.

Il est assez difficile d'observer le début de formation de la zone cambiale car les cellules formées se différencient rapidement en tissus conducteurs secondaires.

 

 

 

https://www.snv.jussieu.fr/bmedia/racine/images/racine.swf

 

 

 

III - Histologie du Cambium :

 

 

 

On distingue deux types de cambium :

 

 

 

* Assise libéro-ligneuse ou cambium vasculaire :

 

 

 

C'est la plupart du temps une couche cylindrique mince entre le liber (ou phloème) et le bois (ou xylème). Il se développe vers l'intérieur et l'extérieur. Les nouvelles cellules déposées sur l'intérieur sont des cellules (grandes, lignifiées) de xylème secondaire ou bois secondaire ; les nouvelles cellules à l'extérieur sont les cellules de phloème secondaire ou liber secondaire (petites, vivantes mais sans noyau et cellulosiques ; le terme secondaire différencie ces nouveaux tissus du xylème et phloème primaires). L'activité de cette assise cesse en hiver et reprend au printemps.

 

 

* Assise subéro-phellodermique :

 

 

Située vers la périphérie de la tige ou de la racine, met en place les tissus externes (phelloderme vers le centre de la tige et liège vers l'extérieur). Un phellogène est actif quelques années, puis est remplacé par une nouvelle assise qui se développe au sein du phloème secondaire. Ce processus pluriannuel conduit à la formation de structures présentant une relative complexité. Le phellogène le plus interne détermine la limite au delà de laquelle tous les tissus périphériques, constitués de cellules mortes, forment le rhytidome. Sous le phelloderme le plus récent, se trouve l'écorce interne (liber au sens stricte) constitué de cellules vivantes.

 

 

 

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IV- Cambium et auxines :

 

 

C'est une hormone végétale stimulatrice (qui induit ou stimule un phénomène physiologique). Au sens strict, l'auxine est de l'acide indole-acétique (AIA). Le terme d'auxines a ensuite été élargi à un ensemble de substances possédant des propriétés physiologiques voisines et une conformation chimique apparentée ( Acide Indole Butyrique, Acide Naphtalène Acétique et l'Acide Phényl Acétique). L’AIA et les autres auxines semblent présentes chez toutes les plantes vasculaires.

L'auxine stimule les mitoses (division cellulaire), mais cette action ne s'exerce pas indistinctement sur tous les méristèmes : l'auxine n'agit pas (ou peu) sur la prolifération au niveau des méristèmes primaires. En revanche, elle a une action très marquée sur la prolifération des cambiums.

 

 

moleculeauxine.jpg

 

 

 

Au niveau cellulaire, l’auxine stimule aussi les divisions cellulaires au niveau des zones de

différenciation (dans le cambium libéro-ligneux), c’est pour cette raison que l’auxine est dite cambiostimulante

 

 

 

V- Travaux pratiques au niveau du cannabis :

 

 

Le matos :

 

 

 

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Les bonsaïs knabiques :

 

 

 

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En cours de bouturage :

 

 

 

 

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Un petit truc qu'un poto knabiculteur m'a refilé, pour ceux qui ne connaisent point, il faut une fois la bouture prélevée, inciser dans le sens de la longueur afin de pouvoir badigeonné l'interieur du futur tronc avec les auxines dans le but de les mettre au contact direct des futurs zones rhizogènes et gratter légérement sur deux cms le bas de la bouture afin d'enlever l'épiderme et atteindre le cambium zone constituée comme nous avons pu le voir de cellules souches indifférenciées :

 

 

 

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Les prélevements de bout'z une fois finis :

 

 

 

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++Olif".

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Superbe description Olif j'ai pas encore tout lu, mais ca me parait trés pro (scientifique) tout ça...

A bientôt Olif pour la suite de mon histoire, travaux pratique sur la coupe d'une plante pour maximiser sa flo !

Je t'envoi des photos demain je pense que l'on y est presque, sinon j'ai pulvériser avec le plagron Héhéhé !

 

A touti Olif

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  • 2 semaines après ...
Invité
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