Santé Canada veut cesser d’émettre des licences de production


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OTTAWA – Après avoir admis être mal équipé pour détecter les abus causés par les licences de production de marijuana qu’elle accorde, Santé Canada dit vouloir les éliminer complètement pour les remplacer par un système de vente par correspondance.

 

«Alors que plus de 20 000 Canadiens utilisent la marijuana à des fins médicales et que chacun d’entre eux est théoriquement en mesure de la cultiver dans leur maison, cela crée un système qui exigerait une grande quantité de personnes pour inspecter des milliers de maisons», a déclaré un porte-parole de Santé Canada à Sun News.

 

«Le nouveau système sera conçu pour éliminer autant d’abus que possible, tout en faisant en sorte que les patients à qui on a prescrit de la marijuana à des fins médicales soient en mesure d'y accéder», a ajouté le porte-parole.

 

Des informations ont fait état jeudi que Santé Canada n'avait procédé à aucune inspection des licences accordées pour la production de marijuana. La directrice du Programme d’accès à la marijuana à des fins médicales, Johanne Beaulieu, a toutefois affirmé à Sun News que le ministère avait procédé à des inspections.

 

«Nous faisons environ 160 inspections par an, a indiqué Mme Beaulieu. Nous avons fait 75 inspections de titulaires de permis en vertu du programme en 2010.»

 

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Photo yellowj - Fotolia.com

Quoi qu’il en soit, Santé Canada veut arrêter l'émission des deux classes de permis, l’une qui donne la permission de produire de la marijuana à des fins médicales et l'autre qui permet à un individu de produire cette drogue pour le compte de l'utilisateur, et de les remplacer par un système de vente par correspondance.

 

Le nouveau programme permettrait d'empêcher que des groupes armés organisés mettent la main sur des licences, a expliqué Mme Beaulieu.

 

Selon un rapport de la GRC, près du tiers des cas de trafic de marijuana et de production concernaient des personnes qui avaient des licences et qui produisaient davantage de marijuana que ce qui était autorisé.

 

Par Jessica Hume / Agence QMI

 

 

Source: Journal de Montréal

 

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