La culture du cannabis : un délit qui se banalise


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En l’espace de quelques jours, les gendarmes de la compagnie de Béziers ont saisi et détruit plus de 200 plants.

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Aujourd’hui, le cannabis se décline à toutes les sauces. Des cigarettes artisanales de beuh (herbe) ou de shit (résine) en passant par des quiches, des pizzas ou encore des tisanes... À tel point que la culture, qu’elle soit en intérieur (indoor) ou en extérieur (outdoor), se banalise voire se professionnalise. "Et ce, bien que la production ou la fabrication illicites de stupéfiants soit punie de vingt ans de réclusion criminelle et de 7,5 M€ d’amende", insiste le commandant Rudy Ropital, à la tête de la compagnie de gendarmerie de Béziers.

 

Sauf que la réalité judiciaire dépend de la situation et va du simple rappel à la loi à la convocation devant le tribunal. La réponse pénale n’est donc pas la même qu’il s’agisse de la petite production d’une personne malade désireuse d’abréger quelques souffrances (*) ou qu’il s’agisse d’un dealer qui revend sa production pour s’enrichir.

 

Et sur le terrain, cette tendance semble se vérifier. La preuve, entre fin août et début septembre, les gendarmes de la compagnie de Béziers ont saisi et détruit plus de 200 plants de cannabis cultivés en extérieur. Quelques pieds à Colombières-sur-Orb découverts le 31 août. Douze pieds à Quarante le 3 septembre. Le même jour, une saisie a eu lieu à Capestang et seize plants arrachés à Puisserguier. Le 6 septembre, les militaires ont mis la main sur 23 pieds le matin ainsi que 9 autres, l’après-midi, à Saint-Nazaire-de-Ladarez. Mais la plus grosse prise date de la veille, le 5 septembre, avec près de 130 plants de cannabis arrachés puis brûlés, comme le veut la pratique, ainsi que 5 g et 54 g de têtes de cannabis saisis, au sein d’un domaine arboré, toujours sur la commune de Saint-Nazaire-de-Ladarez. Des soupçons éveillés par de nombreuses soirées “baba cool” organisées en ce lieu. Interpellée et interrogée par les gendarmes de la communauté de brigades de Murviel-lès-Béziers, la mise en cause, une quinquagénaire, a reconnu en faire le trafic. Elle sera convoquée devant le tribunal correctionnel le 5 novembre prochain.

 

La culture du cannabis semble donc s’apparenter à un véritable problème de santé publique. Car si les plantations se banalisent, l’usage se généralise aussi alors que chacun sait que la drogue a pour effet secondaire la marginalisation de l’individu, sa désocialisation et diminue l’attention au quotidien.

 

Encore une part de quiche ?

 

(*) Les caractéristiques du tétrahydrocannabinol (THC) lui permettent de soulager, dit-on, les spasmes, les troubles du sommeil, la douleur, les migraines, l’asthme et l’épilepsie...

 

PLUS FACILE DE PRODUIRE QUE DE SE FOURNIR ?

Aujourd’hui, il n’y a qu’à se connecter sur internet pour apprendre en un clic comment cultiver du cannabis. De plus en plus de pépinières vendent du matériel indoor pour réussir une production. Lampes (le plus cher), filtres à charbon, humidificateurs, système d’arrosage et système électrique... Avec environ 15 000 €, le tour est joué. Quand aux graines, elles sont en libre-service en Espagne. Un investissement rapidement amorti quand on sait que cinq plants de cannabis cultivés en indoor permettent quatre récoltes en moyenne par an pour un montant de revente de 5 000 € !

 

Sous nos latitudes, le outdoor est encore plus fructueux puisqu’avec moins de matériel, deux récoltes sont possibles.

En outre, l’intérêt pour le consommateur de cultiver plutôt que de se fournir chez un dealer, mis de côté le facteur psychologique de penser ne pas faire quelque chose d’illégal, réside dans le fait que le produit ainsi sécher est on ne peut plus naturel et bien plus concentré. En effet, on retrouve 35 % de tétrahydrocannabinol (principe actif) dans la beuh contre 20 % dans le shit où il n’est pas rare de trouver des petits cailloux, des excréments de chameaux et autres morceaux de pneu.

 

« C’est un phénomène de mode, explique pour sa part Rudy Ropital, commandant la compagnie de gendarmerie de Béziers. Mais avec trois failles toutefois : un lourd investissement, une probabilité de réussite non garantie et surtout le fait que la culture de cannabis est illégale et donc condamnable. »

 

 

Source: Midi Libre

 

Note personnelle: On connait tous le contenu de ce type d'article de désinformation mais observez bien la sémantique... la culture serait "un délit"? Et nulle part il est écrit que c'est un crime (il dis juste que cette pratique est illégale) à part une rapide mention à la nature de la peine ("réclusion criminelle")... Pourtant la justice considère la culture comme un crime et non un délit... Et ici la presse voudrait nous faire croire l'inverse et qu'en plus c'est banale? Seraient-ils en train de préparer l'opinion publique?... Les temps changent on dirait :)

 

:smile:

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Hello

 

Avec environ 15 000 €, le tour est joué. Quand aux graines, elles sont en libre-service en Espagne. Un investissement rapidement amorti quand on sait que cinq plants de cannabis cultivés en indoor permettent quatre récoltes en moyenne par an pour un montant de revente de 5 000 € !

 

Enfin là c est plus de l auto prod avec 15k€ d investissements.

Par contre investir 15000 pour sortie 5000 au final ils ont un soucis dans les calculs de rentabilité :ptdr:

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Yop,

 

En effet, on retrouve 35 % de tétrahydrocannabinol (principe actif) dans la beuh contre 20 % dans le shit où il n’est pas rare de trouver des petits cailloux, des excréments de chameaux et autres morceaux de pneu.

 

35 % pour de la beuh et 20 % pour du shit ?

 

Il devrait faire des analyses, car l'herbe "normale" dépasse rarement les 15%, et est plutot à 8/10 % de THC pour une culture out..

 

Ensuite, pour le shit, je me souviens d'une émission de 2008 sur la rtbf, où le shit de coffeeshop et celui de rue étaient testés...0,4% de THC pour le shit de cofee, et 0,2% de THC pour le shit de rue...Donc, à moins que tu ne produise que ton propre shit, la puissance tétrahydrocannabique est 10 fois moins forte que celle que raconte ce journaliste...

 

++++

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Hop,

 

 

Une pensée émue pour les collègues qui se sont donné tant de mal et qui ne récolteront qu'une méchante amende......

 

Au moins y'a pas de délinquance/violence à Béziers vu que nos amis de la Galinace passent leurs journées à faire la chasse aux planteurs de weed....

 

 

Allez, A+

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yep !!

 

Dômage pour ceux qui font les frais de la justice.

Encore une fois, force est de constater qu'un sujet traitant du cannabis est un ramassis de connerie (veuillez m'excuser du peu) !

 

Car si les plantations se banalisent, l’usage se généralise aussi alors que chacun sait que la drogue a pour effet secondaire la marginalisation de l’individu, sa désocialisation et diminue l’attention au quotidien.

Oui voilà t'as tout capté mec !! Idiot va!

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Quel condensé de ...

C'est incroyable de publier un papier comme ça !

Je vais faire suivre à ma cousinne qu'est en école de journalisme,

pour vérifier si c'est pas illégal de diffuser un tel ramassis de... (ragots de comptoir, mais c'est pas assez fort )

Quand même, faire son boulo de journaliste de la sorte, imagine ton garragiste qui travaillerait comme ça, bonjours la cata !

Rassurons nous, LAURENT VERMOREL (l'auteur) n'a qu'un stilo entre les mains...

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on sent le vrai journaliste qui vérifie ses sources et ce qu'il écrit... on dirait un article sur peoplebuzz.com :applaus:

 

ensuite Bravo les MIB, débarquer chez un petit planteur plutot que d'aller taper du dealer de cité, on sent l'acte de bravoure et de courage....

on sent la mentalité du mec qui prefere déménager des petits cartons que des pianos :supair:

 

 

pour les collègues, c'est la faute à pas de bol, au manque de discression... reste à prendre un bon avocat pour limiter la casse, et/ou en profiter pour changer de pays et s'installer en espagne belgique ou autre....

 

Perso j'attend la gendarmerie ou le Chomage, au premier des 2, je plante tout et je me casse

 

 

 

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