Visite D'une Usine De Production De Marijuana Médicinale


Messages recommandés

C'est à Leamington, dans le sud-ouest de l'Ontario, que se trouve l'une des 25 usines canadiennes qui possèdent un permis de production de marijuana médicinale. La compagnie Aphria peut produire 17 000 plants, dans un espace de 3000 mètres carrés. L'entreprise prévoit cependant doubler ses opérations d'ici la fin juillet.

 

La progression s'est faite rapidement pour Aphria, qui a commencé à opérer il y a tout juste un an. Aujourd'hui, elle emploie 25 travailleurs à temps plein et fourni de la marijuana médicinale à 400 patients.

Plus tôt cette semaine, Aphria a complété ses deux premières commandes en tant que grossiste. Total des commandes : 54 Kg

 

À l'intérieur d'une usine de marijuana médicinale

 

À l'exception des plantes de marijuana, la production a tout d'une simple serre maraîchère.

 

Pour John Cervini, l'agronome en chef d'Aphria et producteurs de fruits et de légumes de pères en fils depuis plusieurs générations, la production de marijuana n'est pas très différente de celle de fruits et de légumes. Pour la marijuana n'est qu'une plante comme une autre.

 

« Une plante a besoin de lumière, d'eau et de dioxyde de carbone [...] , peu importe si c'est un plant de tomates, de géranium ou de cannabis. »— John Cervini, l'agronome en chef d'Aphria

 

150402_mp4m9_aphria-marijuana-medicale_s

Aphria est un des deux producteurs ontariens de marijuana médicale qui utilise des serres. Ses compétiteurs produisent plutôt en entrepôt. La production de marijuana à l'extérieur est interdite pour des raisons de sécurité.

 

Selon John Cervini, le produit se vend entre 6$ et 8$ dollars le gramme, dépendamment des fluctuations du marché.

 

Les nouveaux plants sont créés à partir de boutures tirées de leurs plantes mères. Elles sont tout d'abord installées dans un environnement à haute humidité, où elles peuvent survivre même sans racine. Elles ont ensuite besoin de 10 à 14 jours pour développer leurs racines et d'encore quelques jours avant d'être transplantées.

 

Une combinaison de lumière artificielle et de lumière naturelle est utilisée pour aider le développement de la plante.

Lorsque ses bourgeons sont près d'arriver à maturité, les feuilles les entourant sont enlevées, pour permettre aux bourgeons de sécher.

 

Ils sont ensuite récoltés, pesés, comptabilisés et séchés à différents degrés.

 

C'est sur place que les commandes des clients sont reçues et que les prescriptions sont embouteillées, étiquetées et envoyées.

 

Sécurité

 

Toutes les plantes sont munies de code à barres pour assurer le suivi de la production.

 

Il est impossible pour l'entreprise de faire un contrôle de qualité autre qu'en mesurant, par exemple, le taux d'humidité des bourgeons. Une prescription est nécessaire pour consommer la marijuana médicinale. L'entreprise doit donc se fier aux commentaires de ses clients pour évaluer la qualité de ses produits.

 

Les clients doivent passer à travers un processus complexe pour obtenir leur médication.

 

150402_o76oq_marijuana-medicale-teslin_s

L'entreprise doit authentifier les prescriptions des clients en contactant leur médecin. Ceux-ci ne peuvent pas recevoir plus que la quantité qui leur a été prescrite pour un mois.

 

Une jeune industrie

 

Le PDG d'Aphria, Vic Neufeld, explique qu'il est parfois difficile de s'adapter aux règlements d'Ottawa, qui sont en constante évolution.

 

« Ils ajoutent et renforcent constamment les règlements. Nous sommes tous en faveur de ces mesures, mais s'ils pouvaient, en arriver à un document final dans les deux prochaines années, une bible de la marijuana médicinale, ce serait idéal. »— PDG d'Aphria, Vic Neufeld

 

150402_v75ct_vic-neufield_6.jpg

Vic Neufield, PDG d'Aphria

 

En raison des lois qui limitent la publicité sur les produits pharmaceutiques, il est aussi difficile pour l'entreprise de se faire connaître auprès des patients.

 

La compagnie, cotée en bourse, a également vu son titre gelé pendant une journée à la fin mars par l'Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières.

 

Aphria avait déclaré dans un communiqué qu'elle était la seule compagnie canadienne à pouvoir vendre de la marijuana médicinale à d'autres producteurs autorisés. L'entreprise s'est ensuite rétractée en précisant qu'en tant que producteur à faible coût au Canada, Aphria était bien positionnée pour agir en tant que grossiste.

 

Source : Ici radio canada

Modifié par kyu
mise en page
  • Like 6
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ola

 

Tin sa donne envie de s'expatrier tout ça !

 

Imaginez tout les emploies que cela pourrait créer en France. :wub:

 

Peace

Hello,

 

ça reste de l'herbe médicale et ça semble très encadré, sans beaucoup de dérives possible.

 

C'est ce que je reproche à l'argument médical. Si en France ça arrive un jour, t'inquiète que l'herbe tu ne pourras pas l'avoir comme ça, faudra un certificat médical et des tas de complications administratives qui feront que peu de personnes y auront accès. La France, ce pays si prompt à inventer des machines à gaz...

Au final, ça ne changera pas grand chose, les partisans du produit médical sous couvert du récréatif en seront pour leurs frais. Ou alors, quelque chose m'échapperait ?

 

LADV

Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Invité cheezo

Re

 

 

C'est ce que je reproche à l'argument médical. Si en France ça arrive un jour, t'inquiète que l'herbe tu ne pourras pas l'avoir comme ça, faudra un certificat médical et des tas de complications administratives qui feront que peu de personnes y auront accès. La France, ce pays si prompt à inventer des machines à gaz...

 

Ça dépend comment cela se prépare en amont. Mais c'est vrai que vue l'état Français et c'est manière de faire on a raison de s’inquiète. Pour cela qu'il faut la légalisation tout court !

 

Mais dans mon commentaire fallait surtout voir les rêveries d'un mec qui a la mi-molle dès qu'il voie quelque centaine de pied dans un entreprot de manière légal. :wub:

 

Peace

Lien à poster
Partager sur d’autres sites