mrpolo 7 742 Posté(e) août 4, 2015 Partager Posté(e) août 4, 2015 Au Centre de Prévention des Toxicomanies, on plaide pour une prévention réaliste. "Celui qui a fumé au moins une fois un joint, tombera tôt ou tard dans la consommation de drogues plus dures." C'est contre de telles déclarations que s'insurge Jean-Paul Nilles du „Centre de Prévention des Toxicomanies“, qui plaide pour une prévention réaliste. Le Centre sensibilise les gens à toutes les catégories de comportements de dépendance et tente de mettre en garde contre les dangers de la consommation par le dialogue. Le plus important est de parler pour comprendre les causes de l'usage, de la consommation. Pour ce faire, les médecins et le personnel soignant ont reçu l'an dernier, avec le projet MAG-Net 2, les moyens de conseiller les patients sur les différents types de comportements addictifs. Les parents et les amis ne doivent pas non plus juger, mais plutôt trouver le juste milieu entre banalisation et dramatisation. Car être montré du doigt n'a jamais amené quiconque à l'abstinence, dit Jean-Paul Nilles. La drogue est un sujet tabou dont souvent, on ne parle pas, selon Jean-Paul Nilles. C'est aussi l'une des raisons pour lesquelles peu de personnes concernées veulent aborder le sujet. Mais les consommateurs doivent être au courant de la législation et connaître les risques. Une plateforme internet va être créée pour accéder plus simplement à ces informations, et cela pour toutes les formes de dépendances. Les membres du Centre de prévention des toxicomanies font aussi le tour du milieu de la fête: en 2014, ils ont été présents sur 17 événements, du Rock A Field à l'Amphitronic. Avec le logo "Party-Mag-Net", ils se rendent dans les festivals où ils distribuent le matériel de prévention. Un questionnaire est également distribué afin de pouvoir déterminer combien de gens ont consommé des substances illicites peu avant. Avec ce questionnaire, plus de 30% des répondants ont reconnu avoir fumé du cannabis. Un pourcentage si élevé amène Jean-Paul Nilles à se demander si une politique répressive à l'égard de la drogue, a encore du sens, quand beaucoup de pays abordent différemment la question. A propos du cannabis, il faudrait se poser la question de la réglementation de sa consommation. Jean-Paul Nilles serait aussi favorable à une législation européenne sur les substances psychotropes. En Allemagne, la consommation d'alcool est interdite aux moins de 16 ans, au Luxembourg, seulement l'achat. Notre législation est aussi moins sévère pour les alcools forts. Une harmonisation serait pratique et permettrait une meilleure protection de la jeunesse. Source: 5minutes.rtl.lu 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites
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