Biochimie : ce qu'il faut,ce qu'il faut pas .


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Bonjour à tous,

 

Je me documente,mais je ne sais toujours pas grand chose ...
J'en suis arrivé à "çà" pour ce qui est de la biochimie .

degrad10.png

 

Seulement je ne sais rien de plus :

 

Ce qu'il faut avoir .

Ce qu'il faut pas avoir.

Quand est ce que ca arrive.

Quand est ce que ca disparait .

Ce qui nécessite de l'eau et qui donc cesse à la déssecation

Ce qui nécessite des UV et qui donc cesse à l'occultation .

Ce qui donne le gout.

Ce qui donne l'effet plânant.

Ce qui donne l'effet Stoned .

 

Et ensuite je suis sur que mon schéma est très partiel .
Si qq a des idées,je suis preneur (texte ou lien ) .

Merci

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Salut,

 

Alors, je ne connais pas tout, mais voici ce que je peux te dire :

Edit en rouge

La plante produit du THCA, pour etre actif, le THCA doit etre transformer en TCH (par la chaleur 120° environs me semble, principe de décarboxylation). Le THC produit l'effet psyco-actif. (d'ailleurs la décarbo est utile pour les space cake ;) )

Le THC se transforme en CBN par l'oxydation à la lumière (séchage au soleil), le CBN est principalement narcotique, mais a mauvais gout.

 

Voila, pour la partie CBD je ne connais pas, donc si quelqu'un passe par là, ou si tu trouve d'ici la, n'hésites pas à partager.

 

Tchou,

 

Cid.

 

PS : tu devrais changer le titre, plus précis, le sujet est intéressant ;)

PS 2 : le sujet est mal placé...

Modifié par LeCid
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Salut,

 

LeCid, tu te trompes, c'est le THCA qui est produit de manière ultra majoritaire par la plante et qui se décarboxyle en THC par la chaleur.

 

Je vous conseil de lire pour une connaissance plus approfondie ces différents ouvrages :

 

"Chemistry and analysis of cannabinoid"

 

"Majijuana and the cannabinoids"

 

"Pharmacocinétique et dosage du THC"

 

A+

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Reuh,

 

Ah oui pardon, c'est l'inverse erf ... le schéma le montre d'ailleurs ...

pfff dur réveil ^^

 

Tchou,

 

Cid.

Modifié par LeCid
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Bon ...
Ca avance .

Lentement mais sûrement ...

 

Biochimie décarboxylation du THCA.

 

 

Si vous avez déjà mangé du cannabis cru en espérant planer, il y a toutes les  chances pour que vous ayez été déçu ; l'herbe doit d'abord passer par un processus appelé décarboxylation avant de devenir active....
 

QU'EST-CE QUE LA DÉCARBOXYLATION ?

Pour faire simple, la décarboxylation est le processus qui consiste à chauffer du cannabis pour activer le THC, le CBD et les autres cannabinoïdes contenus.

Sans chaleur, ces composés ne sont pas capable de passer à travers la barrière barrière hémato-encéphalique. C'est pourquoi l'herbe est fumée, vaporisée ou cuite avant d'être consommée : c'est nécessaire si vous voulez ressentir les effets des composés actifs.
 

Les principaux acides carboxyliques qui nous intéressent sont le THCA et le CBDA, les précurseurs du THC et du CBD.
Quand le cannabis pousse, il ne contient que du THCA et du CBDA et non du THC ou du CBD,c'est pourquoi le cannabis cru ou brut ne peut vous faire planer .

 

Le processus de décarboxylation peut avoir lieu naturellement avec le temps et la chaleur, souvent lors du séchage du cannabis.
Mais cette décarboxylation naturelle est loin d'être aussi efficace ou puissante qu'une intervention humaine de « cuisson » , comme quand on fume, vaporise ou cuisine le cannabis.

Réaction  « parasite » :

 

 

Ce qu’on veut, c’est du THC
Mais le THC se dégrade et tout le THCA ne devient pas du THC ....

xa10.png

 

Décarboxylation thermique du Cannabis .

 

La décarboxylation « pratique » nécessite des t° de plus de 100 °

C’est ce qui arrive dans un inhalateur, lorsqu’on fume joint ou lors de la cuisson d’un gâteau, etc ...
Là, la t° est telle que la réaction de décarboxylation est instantanée .

Mais industriellement il est possible de faire une décarboxylation sans pour autant en arriver à ces températures : 120°C et une période d'une heure est  souvent considéré comme étant les conditions standard.

 

 

Décarboxylation par séchage du Cannabis .

 

Il faut au moins deux mois de séchage pour voir le taux de THC d’une herbe, sensiblement augmenter.
Dans le Rif, les cannabiculteurs « bio » gardent leurs fleurs 6 mois à un an avant de les tamiser.

La décarboxylation est alors quasi complète et le hasch obtenu est alors plus puissant (d’une couleur plus foncée aussi).

 

Les cannabiculteurs « pas bio » le font au chauffage ...
Au lieu de 6 mois-1 an ,le délais n’est plus que de qq heures ...

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  • 1 an après ...

Salut,

 

 

 

 

Citation N°1

 

Dans le Rif, les cannabiculteurs « bio » gardent leurs fleurs 6 mois à un an avant de les tamiser. La décarboxylation est alors quasi complète et le hasch obtenu est alors plus puissant

 

 

Si le contenu de l’encadré citation, juste au dessus, est fiable, alors, serait-il juste d’affirmer qu’une herbe affinée entre 6 mois et  1 an ne requiert plus l’étape de décarboxilation, nécessaire en cuisine cannabique de manière générale, telle que dans la recette, en citation ci-dessous, à titre d’exemple ???

 

 

 

Citation N°2

 

Pour réaliser une extraction à l’huile d’olive, il suffira de faire chauffer au bain marie (< 100ºC) environ 10g de fleurs de cannabis dans 100 ml d’huile d’olive, pendant 90 minutes. Vous retirez ensuite le mélange du bain-marie, et vous le faites chauffer à feu doux à environ 110ºC (vérifiez avec un thermomètre) pendant 30 minutes, pour procéder à la décarboxylation des cannabinoïdes. Laissez ensuite refroidir, puis filtrez.

 

 

Prenons la citation N°1 et extrapolons une nouvelle fois.

 Si les quelques lignes de cette citation se vérifiaient, alors, serait il correct de postuler que, dans le cas particulier de la confection de RSO, nécessitant une étape d’évaporation par chauffage de la solution (donc décarboxilation), la matière végétale de départ bien que sèche, devrait être la plus fraiche possible (moins de 2 mois de séchage & d’affinage), afin d’obtenir une huile très concentrée en THC ???

 

 

 

 

En marge de cela, et sans toutefois connaitre la vitesse de dégradation du CBD (probablement variable en fonction des conditions de conservation), ce dernier s’oxyderait moins rapidement que le THC…

 

 

 

 

 

Si parmi vous, lecteurs, certains avaient de la lecture portant sur la décarboxilation d’herbe jusqu’à 6 mois d’affinage, je suis preneur.

 

Par avance merci

 

A+

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Bonsoir,

 

 

Si le contenu de l’encadré citation, juste au dessus, est fiable, alors, serait-il juste d’affirmer qu’une herbe affinée entre 6 mois et  1 an ne requiert plus l’étape de décarboxilation, nécessaire en cuisine cannabique de manière générale, telle que dans la recette, en citation ci-dessous, à titre d’exemple ???

 

Il faut prendre en compte que dans le rif, seul le stockage se fait plus ou moins à l'abri de la lumière.

Le séchage est généralement réalisé en plein soleil afin d'éviter au maximum la pourriture grise.

 

Ce temps de séchage varie de 2 à 6 semaines selon le climat et surtout l'hygrométrie dans l'air.

Certaines plantes ont mêmes déjà commencé à sécher sur pied en plein soleil.

 

Quand au paysan qui gardent leurs récoltes d'une année sur l'autre, il y en a, mais c'est surtout les anciens et c'est de plus en plus rare, les jeunes veulent que ça aillent vite au dépits de la qualité finale.

A la base, le "mauvais kiff/mauvaise année de culture" était gardé plusieurs année en fagot dans des bergeries afin de renforcer son "ivresse".

 

Pour faire du hash avec des plantes sélectionnées à cet effet (souvent pas terrible en fleur organiquement parlant ) faire les 6/7 premiers jours de séchage au soleil peut s'avérer "intéressant" selon la saison et se que l'on recherche comme effets.

 

@+

 

 

 

 

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yop

 

Le séchage est généralement réalisé en plein soleil afin d'éviter au maximum la pourriture grise.

 

Avec pour résultât, une augmentation du taux de CBN.

Hors le CBN on essaye tous de l’éviter (dépression, perte de motivation et perte de mémoire à long terme etc )

 

Cela fait partie des choses a éviter. Après dans le RIf ils font comme ils peuvent..

 

Pour faire du hash avec des plantes sélectionnées à cet effet (souvent pas terrible en fleur organiquement parlant ) faire les 6/7 premiers jours de séchage au soleil peut s'avérer "intéressant" selon la saison et se que l'on recherche comme effets.

Ben non justement, cela revient a diminuer la puissance de l'herbe et a tuer les terpènes les plus volatiles.

Donc aucun intérêt.

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Bonjour indy,

 

Aucun intérêt ? c'est drôlement tranché comme avis.

 

Je ne suis pas d'accord avec toi.

Et je suis certains que tu as déjà apprécié des hash/extractions riche en cannabinol, peut être sans le savoir.

 

 

peut s'avérer "intéressant" selon la saison et se que l'on recherche comme effets.

 

Le CBN, également connu sous le nom de cannabinol, est un cannabinoïde psychoactif étroitement liée au THC.

 

Le Cannabinol a une certaine affinité avec les récepteurs CB1 (cf chap suivant), mais fonctionne de manière optimale avec les récepteurs CB2(cf chap. suivant), qui ont souvent un effet immunosuppresseur.

 

Cela a conduit de nombreux experts à croire que le CBN peut aider à rendre le système immunitaire plus fonctionnel, il est donc bénéfique pour les maladies telles que la maladie de Crohn et de l'arthrite.

Le CBN pourrait être une véritable alternative pour traiter l'immunosuppression:

 

Une Étude de 1995, a indiqué que le CBN peut aider à induire le sommeil et la baisse de la température du corps, un peu comme le THC. La recherche publiée suggère que le CBN est un cannabinoïde utile pour aider les patients insomniaques.

 

-En 2008, une étude a révélé que le CBN a montré une activité puissante contre une variété de souches de SARM  (staphylocoque doré résistant à de nombreux antibiotiques ) , affichant ainsi ses éventuelles propriétés anti-bactériennes .

 

Le Cannabinol est un sous-produit de la dégradation de cannabis. En d'autres termes, le CBN a tendance à être en concentrations plus élevées dans le cannabis médicinale qui a été récoltée plus tardivement; cela signifie que, pour utiliser du CBN, il faut laisser la plante de cannabis  "vieillir" pendant une certaine période , permettant d'augmenter cannabinol .

 

 

Sources Recherches Scientifiques Officielles:

Antibacterial cannabinoids from Cannabis sativa: a structure-activity study.

 (Giovanni Appendino, Simon Gibbons, Anna Giana, Alberto Pagani, Gianpaolo Grassi, Michael Stavri, Eileen Smith and M. Mukhlesur Rahman, 2008)

Synthesis and pharmacological effects in mice of halogenated cannabinol derivatives.

(Yoshida H, Usami N, Ohishi Y, Watanabe K, Yamamoto I, Yoshimura H, 1995)

 

 

 

 

 

 

 

 

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Re,

 

Et ? je n'ai pas dit qu'il n'y avait pas de propriété médicale.

Je dis juste que les contre effets pour des consommateurs lambda sont inintéressant.

 

Aucun fumeur ne veut se retrouver en bad trip paranoïa ou en dépression.

 

Et ce que tu cite n'est valable que si tu isole le CBN (teinture etc).

Le CBN mélangé avec les autres cannabinoïdes te donnera les effets cités plus haut.

 

 

Et je suis certains que tu as déjà apprécié des hash/extractions riche en cannabinol, peut être sans le savoir.

Personnellement j’évite les hashs classiques. Je ne fume que les noirs, cuit ou travaillé (temple ball malani charas etc)

Mais j’évite les marocains etc

Le seul hash "clair" que je consomme c'est les libanais.

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Salut,

 

Je plussoie Indie, dans le sens ou la présence de CBN induie forcément un taux de THC plus bas que prévu.

 

 

 

 CBN et THC bien que proches n agissent pas sur les m^me enzymes ni avec la même vigueur et donc n ont pas les mêmes vertus.

 

Ce qui ne remet aucunement en doute les capacités thérapeutiques de CBN. :)

 

 

 

 

++

.peace.

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Salut,

 

 

Excusez moi d’arriver comme un chien dans un jeu de quille, mais vraiment personne (hors mis Urokov et je l’en remercie) pour au moins tenter de débattre de mes interrogations ?

 

Pas même de lecture à proposer ?

 

 

++

Modifié par 6clic
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Bonjour 6clic,

 

Je te donne mon avis personnel basé sur ce que je connais mais cela ne veut pas dire que c'est forcement la vérité. En effet, je ne connais pas vraiment bien les variétés et la dégradation physico-chimique des cannabinoïdes dans les conditions du rif marocain. Sachant que la dégradation du THCA en THC est très fortement lié à la variété (contenu enzymatique, concentration en sel, magnésium etc...) et aux conditions de l'environnement (chaleur, humidité, ensoléillement, variations de température jour/nuit etc...)

 

 

Si le contenu de l’encadré citation, juste au dessus, est fiable, alors, serait-il juste d’affirmer qu’une herbe affinée entre 6 mois et  1 an ne requiert plus l’étape de décarboxilation, nécessaire en cuisine cannabique de manière générale, telle que dans la recette, en citation ci-dessous, à titre d’exemple ???

 

 

Une décarboxylation, comme toute réaction chimique, est un équilibre entre différentes molécules. Donc, hormis les réactions complètes (combustion etc...) tu auras toujours un équilibre entre la quantité de THC et de THCA.

 

Donc, bien que ton herbe contiendra nécessairement plus de THC (et de CBN par la même occasion), l'étape de décarboxylation sera tout de même nécéssaire pour obtenir un produit plus fort, enfin sa dépend de la puissance que tu souhaites obtenir bien-sur.

 

De même, il ne faut pas confondre résine et herbe, car la résine dans le rif est travaillée ce qui engendre une oxydation en plus de la décarboxylation qui a déjà eu lieu précédemment. Cette seconde étape d'oxydation permet de décaler l'équilibre chimique en faveur de la décarboxylation. Faire de la résine engendre donc nécessairement un meilleur taux de conversion du THCA en THC.

 

 

 

Si les quelques lignes de cette citation se vérifiaient, alors, serait il correct de postuler que, dans le cas particulier de la confection de RSO, nécessitant une étape d’évaporation par chauffage de la solution (donc décarboxilation), la matière végétale de départ bien que sèche, devrait être la plus fraiche possible (moins de 2 mois de séchage & d’affinage), afin d’obtenir une huile très concentrée en THC ???

 

En faite, cela va dépendre de ton solvant d'extraction et de ta température d'évaporation du solvant.

 

De manière "TRES" générale, avec les solvants organiques tu utiliseras plutôt de la matière sèche et vieille, de part leur taux d'oxydation faible et leur température d'évaporation faible. Pour les autres solvants, et ceux avec des points d’ébullition supérieur à 100°C tu utiliseras plutôt de la matière fraiche et faiblement âgées. Tu peux même utiliser des plantes tout juste coupées.

 

 

 

En marge de cela, et sans toutefois connaitre la vitesse de dégradation du CBD (probablement variable en fonction des conditions de conservation), ce dernier s’oxyderait moins rapidement que le THC…

 

De part la forme et la structure de ces molécules, il me semble assez dure d'oxyder du CBD, il doit donc être très stable. En revanche, le THC montre différents sites d'oxydation possible, il est donc nettement moins stable.

 

Ce phénomène se retrouve d'ailleurs bien dans les analyses, sur de la matière sèche les taux de CBD n'évoluent pas vraiment avec le temps alors que les taux de THC ont tendances à diminuer et les taux de CBN ont tendances à augmenter.

 

A+

Modifié par Condensa
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Bonjour Condensa,

 

 

Avant toute chose, merci pour ton intervention.

 

Pas facile de passer après une personne comme toi qui à des connaissances, quand on en a soi-même très peu. Je vais donc essayer de faire court et tenter par la même occasion de ne pas dire trop d’ânerie. J’en ai déjà suffisamment dit dans mes précédents post… et j’en suis sincèrement désolé.

 

 

 

Je te donne mon avis personnel basé sur ce que je connais mais cela ne veut pas dire que c'est forcement la vérité.

 

Je prends bien note de cela, mais sans ta contribution je commençais à me forger des convictions erronées.

 

 

 

Sinon, l’exemple de la méthode des cannabiculteurs de la vallée du Rif, n’était là que pour reprendre la citation du post N°6 de ce topic. Implicitement (j’aurais dû être plus clair…), j’évoquais ce procédé transposée a la manière dont le séchage et l’affinage est communément pratiqués dans le monde francophone (cad séchage en box et affinage en bocaux, le tout dans l’obscurité). Mea culpa.

 

 

 

 

 

De manière "TRES" générale, avec les solvants organiques tu utiliseras plutôt de la matière sèche et vieille, de part leur taux d'oxydation faible et leur température d'évaporation faible.

 

 

De part la forme et la structure de ces molécules, il me semble assez dure d'oxyder du CBD, il doit donc être très stable.

 

 

Si je comprends bien ton propos :

 

Pour faire un RSO riche en CBD ou avec une herbe jeune ne contenant que du THC, en recourant à l’éthanol (généralement alcool à 90° voir 96° de qualité alimentaire) en guise de solvant, dont la température d’ébullition est 79°C, il serait préférable de procéder à une étape préalable de décarboxilation (probablement au four, mais à quelle température et pour quelle durée ?) ?

 

 

 

 

 

Je profite de ce post pour glisser 2 dernières questions, posées sur un autre topic (j’espère que la modération ne m’en voudra pas trop…), lesquelles sont restées lettre morte.

 

 

 

Le marché propose essentiellement 3 concentrations en CBD et THC :

 

- Riche en CBD / Riche en THC

- Riche en CBD / Pauvre en THC

- Riche en THC / Pauvre en CBD

 

Ces 3 « types » d’herbe nécessitent-elles la même durée et la même température de décarboxilation au four ?

 

 

 

Et enfin, comment déterminer (si cela est possible) le degré de décarboxilation (température et durée) au four, à apporter à une herbe affinée 1 mois, 3 mois, 6 mois, 1 an…etc ?

 

 

 

 

Encore une fois, MERCI de m’avoir sorti de l’erreur.

 

Bonne fin de journée

 

A+

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  • 2 semaines après ...

Bonjour,

 

@ 6clic

 

 


Pour faire un RSO riche en CBD ou avec une herbe jeune ne contenant que du THC, en recourant à l’éthanol (généralement alcool à 90° voir 96° de qualité alimentaire) en guise de solvant, dont la température d’ébullition est 79°C, il serait préférable de procéder à une étape préalable de décarboxilation (probablement au four, mais à quelle température et pour quelle durée ?) ?

 

Dans ce cas effectivement une décarboxylation est nécéssaire pour avoir des propriétés psychoactives et des cannabinoides decarboxylés dans l'ensemble.

 

Personnellement, je procèderais à l'extraction classique et ce n'est que le RSO obtenu que je decarboxylerais, et encore je séparerais le RSO en deux part égales et je ne décarboxylerais qu'une seule des deux parties.

 

Pourquoi?

 

Deux parties, tout simplement pour avoir des cannabinoides sous formes acides ayant leurs propres propriétés médicinales et des cannabinoides décarboxylé ayant d'autres propriétés médicinales et psychoactive.

 

Décarboxyler après extraction, simplement car tu obtiendras une décarboxylation bien plus homogène (taux de décarboxylation identique en tout point de ton produit) et bien plus efficace (tu peux obtenir plus de 99% de decarboxylation) concernant tous les cannabinoides (tu va décarboxyler les molécules instables comme le THC mais aussi les instable comme le CBD, CBN, etc...)

 

 

 


Le marché propose essentiellement 3 concentrations en CBD et THC :

 

- Riche en CBD / Riche en THC

- Riche en CBD / Pauvre en THC

- Riche en THC / Pauvre en CBD

 

Ces 3 « types » d’herbe nécessitent-elles la même durée et la même température de décarboxilation au four ?

 

Le THC se decarboxyle bien plus vite que le CBD, donc plus ton herbe est riche en CBD plus il faut de temps pour decraboxyler l'ensemble.

 

Après, on jouant sur les temps de decarboxylation, tu peux obtenir des effets et des gouts différents avec la même herbe.

 

Mais, garde bien en tête qu'une decarboxylation faite sur de la matière végétale est très très aléatoire. En laboratoire, jamais on ne decarboxyle de la matière végétale, on ne le fait que sur des extractions concentrées.

 

 

 

Et enfin, comment déterminer (si cela est possible) le degré de décarboxilation (température et durée) au four, à apporter à une herbe affinée 1 mois, 3 mois, 6 mois, 1 an…etc ?

 

Alors, ce qu'il faut prendre en compte c'est le taux d'humidité de ton herbe et que de toute façon une fois décarboxylé ton herbe aura un gout très amoindrit.

 

Plus une herbe est sèche plus la decraboxylation est rapide et inversement.

 

La température ne dépend que de la molécule que tu souhaites decarboxyler, ici le THC-A et le CBD-A se decarboxyle entre 115 et 120°C pour 1 bar. Il faut compter un temps compris entre 30 et 90 minutes pour une décarboxylation totale respectivement du THC et du CBD.

 

Voili voilou.

 

A+

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Bonjour Condensa,

 

 

Encore une fois, merci d'avoir consacré du temps à ces explications. Certaines choses sont maintenant plus claires.

 

Les questions relatives à la décarboxylation m'ont piqué au vif. Par nécessité, j'ai donc fait de plus amples recherches sur la partie anglophone du web (malheureusement pas grand chose en français...) et lorsque j'estimerai avoir, plus ou moins, fait un tour d'horizon des différents procédés, je reviendrai poster ici même.

 

Je profite de ce post pour suggérer la création d'un guide (le plus précis possible) sur la décarboxylation. Ceux qui ont lu cette page savent que je n'ai ni les connaissances ni les compétences requisent pour une telle entreprise...

 

Encore merci Condensa.

 

Bonne journée à tous.

 

A++

Modifié par 6clic
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