Présidentielle 2017 : Jean-Luc Bennahmias veut légaliser le cannabis


Messages recommandés

Candidat à la primaire de la gauche, cet ancien écologiste propose la légalisation du cannabis.

 
913525_3_c6c0_jean-luc-bennahmias-vice-p

Présidentielle 2017 : Jean-Luc Benhammias veut légaliser le cannabis Crédit Image lemonde.fr

 

 

Il ne va pas se priver d'utiliser cette proposition pour faire parler de lui au moment des débats. L'ancien écologiste Jean-Luc Bennahmias devrait offrir de grands moments de télévision en défendant sa proposition de légalisation du cannabis, comme l'avait fait avant lui le radical Jean-Michel Baylet en 2011. Candidat à la primaire de la gauche, Jean-Luc Bennahmias estime que la légalisation du cannabis est la meilleure manière de lutter contre le banditisme.

 

Le candidat parle de légalisation, un cran au-dessus de la dépénalisation. Aujourd'hui, fumer un joint est passible de 3.750 euros d'amende et d'un an de prison ferme. L'interdiction remonte à 1970. Dépénaliser l'usage du cannabis reviendrait à supprimer la peine d'emprisonnement. Il y a 40 ans déjà, le 18 juin 1976, plusieurs personnalités avaient signé une tribune en ce sens, baptisée "l'appel du 18 joint". La légalisation que propose Jean-Luc Bennahmias va plus loin en ne prévoyant plus aucune condamnation, même pas une amende, pour les consommateurs. L'ultime stade est la libéralisation : le cannabis devient alors un produit comme un autre, donc taxé comme un autre. Toutefois, pour Jean-Luc Bennahmias, le cannabis restera interdit aux mineurs.

 

Un jeune sur deux opposé à la légalisation

 

La gauche est tout de même très divisée sur ce sujet. En 2012, lorsque Vincent Peillon, alors ministre de l'Éducation, remet sur le tapis l'idée d'une dépénalisation, il reçoit une volée de bois vert. Manuel Valls, par exemple, est toujours hostile à la dépénalisation. Chez les Républicains non plus, pas question de dépénaliser le cannabis, à une exception près : Nathalie Kosciusko-morizet, qui s'était prononcée en faveur pendant la primaire de la droite. 

 

Cela n'a pas toujours été le cas, surtout au centre droit. Quand Valéry Giscard d'Estaing était au pouvoir, il avait chargé Monique Pelletier d'un rapport sur les problèmes de drogue et notamment sur le cannabis. Ce rapport a donné lieu, en 1978, à une circulaire qui recommandait de ne pas incarcérer les usagers - une manière de contourner la loi sans le dire. Cette tolérance est toujours en vigueur : la prison est très rare pour les simples consommateurs. Marine Le Pen, quant à elle, ne souhaite aucun aménagement de ce qui existe.

 

Tout et son contraire peuvent être lus ou entendus sur les éventuels effets d'une dépénalisation ou d'une légalisation du cannabis. Une chose est sûre : la France est l'un des pays les plus consommateurs de cannabis d'Europe, et les jeunes Français, présentés comme les plus exposés au cannabis, sont très partagés : contrairement aux idées reçues, un jeune sur deux de moins de 24 ans est opposé à la légalisation.

 

par Benjamin Sportouch , Clémence Bauduin

 

Source: rtl.fr

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

 

 

Tout et son contraire peuvent être lus ou entendus sur les éventuels effets d'une dépénalisation ou d'une légalisation du cannabis. Une chose est sûre : la France est l'un des pays les plus consommateurs de cannabis d'Europe, et les jeunes Français, présentés comme les plus exposés au cannabis, sont très partagés : contrairement aux idées reçues, un jeune sur deux de moins de 24 ans est opposé à la légalisation.

 

par Benjamin Sportouch , Clémence Bauduin

 

Source: rtl.fr

 

 

Salut 

 

un jeune sur deux de moins de 24 ans pense comme ses parents

Lien à poster
Partager sur d’autres sites