Marijuana : définir des normes gustatives comme dans le vin


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Un chercheur de l'Université de la Colombie-Britannique (UBC) est parvenu à isoler 30 gènes au sein du génome du cannabis qui sont responsables de l'arôme et du goût de la plante. Une découverte qui pourrait permettre d'établir des normes gustatives comme dans l'industrie du vin, suggère le scientifique.

 

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Des scientifiques travaillent avec de la marijuana dans un laboratoire. Photo : Reuters/Blair Gable

 

Peu importe le commerce dans lequel ils se rendent, les amateurs de vin ont, généralement, une idée du goût de la bouteille qu’ils achètent en fonction de la variété qu’ils choisissent. Cela pourrait bientôt être également le cas pour les consommateurs de marijuana, selon le professeur Jörg Bohlmann.

 

Les 30 gènes du cannabis qu’il a découverts avec son équipe constituent, dit-il, une première étape vers la création de normes gustatives qui pourront ensuite être répliquées. Tous lesdits gènes ne sont pas actifs dans chaque plante, ce qui explique les variations d’arômes, comme un fort goût de pin ou de citron.

Cette trouvaille a été publiée mercredi dans la prestigieuse revue scientifique Plos One.

 

Le professeur Bohlmann estime qu’avec la légalisation à venir du cannabis il y a un réel besoin de standardisation du goût et de la puissance psychoactive du produit. Pour l’heure, bien que les souches permettent de donner une idée plus ou moins précise du goût, les consommateurs restent peu sûrs de ce qu’ils achètent, selon le chercheur.

 

« Cette situation est largement due au fait que le cannabis a été une industrie illégale. Les gens font pousser leurs propres souches n’importe où, dans un jardin comme dans un sous-sol », explique-t-il.

 

Une symphonie de goûts

 

Il imagine que des normes pourraient être instaurées comme celles de l’industrie du vin où le type de cépage et le climat donnent à la récolte un goût qui peut ensuite être reproduit fidèlement sur d’autres grappes plantées dans des conditions similaires.

 

« Pensez à toute la musique formidable que vous pouvez créer, à toutes les variations que vous pouvez créer avec 30 musiciens dans un orchestre, qu’ils jouent seuls ou tous ensemble », dit le chercheur qui compare sa découverte à une symphonie. D’autres recherches sont en cours pour tenter de déterminer d’éventuels sous-ensembles de gènes et de comprendre leur fonctionnement.

 

« Ce que l’on sait pour le moment c’est qui sont les joueurs dans cette symphonie, mais on n’est pas encore sûr du rôle exact de chacun. Il faut aussi que l’on détermine qui est le chef d’orchestre et comment il choisit d’appeler au-devant de la scène un musicien plutôt qu’un autre », conclut-il.

 

Source: ici.radio-canada.ca

 

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Salut,

 

les notions de normalisation et de standardisation m'ont toujours fait bondir.

Je suis le premier à encourager la recherche sur le cannabis.

Mieux comprendre d'accord mais si c'est pour avoir du cannabis comme le genre d'aliments uniformes que nous pond les industries agro-alimentaires ces dernières années, je ne suis pas intéressé.

Je veux différends goûts possibles pour une même variètée, un peu de surprise et de diversité...

En clair, oui à une recherche scientifique éthique tant qu'elle ne se prostitue pas auprès de grosses compagnies privées qui en plus font de la m***e.

 

++

Modifié par Baron Vert
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Plop,

 

 

Mouaiiiiiiiii j'aime pas top la tournure de l'article ... 

 

En gros le but c'est de crée des variétés propriétaires , Ok mais ils devraient verser des royalties aux pays producteur dont les semances ont été disséminés un peut partout dans le monde sans avoir eu besoin de l'approbation  de je ne sais qui :roulage:

 

La vibeZZZZZ

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