“Gossamer”, le mag de l'écologie, des voyages, du fooding... et du cannabis


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Lifestyle, voyage, bonnes bouffes et weed : voici la recette de “Gossamer”, un média pour les “curieux, perspicaces, actifs” et aussi fumeurs de cannabis à l’occasion. Un média anti-cliché, pro-écolo et ultra esthétique.
 

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gossamer.co

 

Ils se sont rencontrés au Huffington Post. Elle est consultante et ancienne directrice éditoriale du site de Lucky magazine, lui est un ancien directeur artistique et spécialiste en stratégie digitale. Verena von Pfetten et David Weiner lancent ensemble Gossamer aux Etats-Unis, média dont la ligne éditoriale sera le cannabis.

"Gossamer", en anglais, signifie la toile d'une araignée, ou un tissu fin, travaillé : le réseau des lecteurs se voit promettre ici un objet précieux dans lequel se retrouver. En effet ce nouveau magazine entend démonter les clichés hérités des années 70 : le fumeur actuel n'est pas un accro et léthargique, mais bien un adulte dynamique et intégré à la société.

 

Un design minimaliste très millennial

 

Cette définition prend tout son sens dans le contexte américain, où le cannabis a été légalisé – médicalement ou en vente libre – dans 28 Etats sur 50. Sur la page d'accueil du site de Gossamer, le média s'adresse à ses lecteurs dans cet état d'esprit : “Pour les personnes curieuses/actives/inactives/ouvertes d'esprit/perspicaces et qui fument du cannabis aussi”.

 

Je pense que beaucoup de progrès ont été faits (…) dans la démonstration que les consommateurs de cannabis ne sont plus ces stéréotypes tirés des années 60, 70 ou 80.” explique David Weiner sur le site Business of Fashion.

 

“Un journalisme qui a du goût et se veut de qualité”

 

Soutenu financièrement par leur famille et amis, mais aussi la créatrice du fameux site de mode Man Repeller, Leandra Meline ou encore des investisseurs externes, Gossamer s'est discrètement lancé en mai sur Instagram et entend se diffuser sous forme de newsletters et d'un magazine papier bi-annuel, dont le premier est à paraître en 2018. Le tout sera ponctué d'humour et d'écologie, avec un design minimaliste très millennial.

 

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Sur le plan du financement, le sens communautaire des fumeurs de weed promet au magazine une belle audience, décisive pour les annonceurs. La consommation de cannabis étant encore interdite selon les lois fédérales américaines, les annonceurs frileux auraient pu tourner le dos à Gossamer : mais leur maquette à l'esthétique soignée, leurs ambitions en termes de qualité et leur potentiel de lectorat sauront charmer.

 

Ateliers de roulage de joints

 

Teddy Groff, investisseur du magazine, en est convaincu: “Il y a une demande énorme mais peu d'offre et le lectorat demeure incompris à cause des stéréotypes (…) Gossamer sera un média qui ne recherche pas le ‘clic’ à tout prix, avec une ligne éditoriale riche et esthétique... Un journalisme qui a du goût et se veut de qualité”. Des partenariats avec des grands noms de la mode et de l'hôtellerie sont d'ailleurs prévus par Verena von Pfetten et David Weiner, dans cette logique de contenu éditorial haut de gamme.

Forts de leur premier événement – une conférence tenue à New York à l'espace de co-working féminin The Wing, à propos des femmes travaillant dans l'industrie du cannabis, suivie d'un atelier de roulage de joints – les créateurs de Gossamer ont bon espoir de vite trouver une place dans l'espace médiatique. Ecran de fumée ou véritable engouement du public et des investisseurs, seul le temps le dira.

 

Le premier post Instagram de Gossamer reprend ses codes : un jeu de mot entre "hi" (salut, en VF) et "high" (stone, en VF). 

Gossamer est à découvrir en ligne ICI.

 

 

 

Source: lesinrocks.com

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