Votations suisse


Messages recommandés

Consommer des substances psychoactives du chanvre, en posséder ou en acquérir pour son usage n'est pas punissable.

 

Cultiver du chanvre psychoactif pour son propre usage n'est pas punissable.

 

La confédération édicte des prescriptions concernant la culture, la production, l'importation, l'exportation et le commerce de substances psyhchoactives du chanvre.

 

Elle prend des mesures appropriés afin qu'il soit tenu compte la protection de la jeunesse. La publicité pour les substances psychoactives du chanvre ou pour l'emploi de telles substances est interdite.

 

Voila ce qu'il sera inscrit dans la loi sur les stupéfiant si la votation passe !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

 

Franchement ça m'énerve. Surtout si t' habites (ou bosses) en Suisse, tu pourrais au moins lire les posts en entier. C'est pas si difficile que cela d'aller chercher l'info, de se renseigner ;-) Tu as internet non ? Je sais pas avec qui tu fumes tes cônes Bob, mais pas avec des autochtones en tout cas !

 

Le 30 novembre on votera pour 2 objets :

 

1.- Une révision de la Loi sur les Stupéfiants. En gros, la politique des 4 piliers est réaffirmée : prévention, thérapie-réinsertion, réduction des risques, contrôle et répression. L'abstinance est considérée comme idéal à atteindre.

 

La distribution d'héroine aux toxico-dépendants pour lesquels les autres traitements ont échoué, sera facilitée.

 

Le cannabis reste interdit, fumette, culture, cession, vente etc...Le seul point qui change est que n'est plus punissable le fait de se partager une quantité minime entre personne majeures = art. 19 b...

 

La révision de la Loi renforce le contrôle sur les mineurs et la répression de leurs fournisseurs.

 

Tu peux trouver le texte de ces modifications mis au vote en cliquant sur le lien -> plus, sous forme de fichier .pdf

 

En ce qui concerne la loi elle-même en tapant une recherche "Loi fédérale sur les Stupéfiants" sur google.ch tu auras tout le texte en entier.

 

2.- L'initiative populaire qui a abouti à ce référendum "pour une politique raisonnable en matière de chanvre protegeant efficacement la jeunesse" qui elle demande la dépénalisation.

 

Elle met l'accent sur l'interdiction d'accès aux mineurs, mais lève les sanctions pénales et mise tout sur la prévention en levant le tabou.

 

idem en cliquant sur le lien -> plus, vous en saurez davantage

 

Il est évident que dans le cas de la dépénalisation, des mesures seraient prises pour en empêcher l'accès aux personnes non résidantes en Suisse. La production intérieure ne suffirait de toute façon pas elle-même à assurer la demande.

 

Lien : parlement.ch

Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Dire que les patrons préfèrent vous embaucher parce que cela leur coûtent moins cher !

 

dis donc y_a_ka c'est limite xenophobe cette remarque. Reste poli avec les transfontaliers tu eviteras de te mettre des gens à dos (sans rancune).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

J’ai édité mon post et retiré la phrase qui dérange.

 

Je l’assume totalement et suis prête à en discuter sur un autre post si nécessaire. C’était un dérapage de ma part, je le regrette car pas le but de ce forum.

 

bye

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il y a une ambiguïté de taille en ce qui concerne la révision de la loi sur les stupéfiants. En effet, d’une part on nous dit que la question du cannabis proprement dite sera réglée ultérieurement. Quand et de quelle façon ? mystère. Je suppose qu’ils attendent le résultat du vote pour le déterminer sinon ils l’auraient déjà fait.

 

Le texte de cette révision range le cannabis parmi les autres substances psychotropes qui engendrent de la dépendance. Il apparaît que cette révision telle qu’exprimée par son texte pourrait être la porte ouverte à plus de répression contre le chanvre et ses utilisateurs, consommateurs. De plus selon le site chanvre-info.ch, la révision punirait même la culture du chanvre pour usage décoratif !

 

En ce qui concerne l’initiative « pour une politique raisonnable en matière de chanvre protégeant efficacement la jeunesse » lancée par le comité « protéger la jeunesse contre la narco-criminalité », les choses sont plus claires = dépénalisation de l’usage, consommation et de la culture pour usage personnel, réglementations des points de vente et renforcement des moyens de prévention en particulier en ce qui concerne les jeunes.

 

Il est établi que la répression pure et dure renvoie les usagers en les criminalisant dans une marginalité faite de silence et de peur, ce qui empêche la prévention de déployer ses effets d’une part et fait des consommateurs de chanvre des parias au même titre que les autres toxicomanes ce qui n’est plus acceptable.

 

Les amis du chanvre recommandent cependant de voter oui, non seulement pour la dépénalisation mais aussi pour la révision de la Loi sur les Stup. car se solidarisent avec les toxico-dépendants malades.

 

Il est à espérer que selon les promesses faites par les politiciens la question du chanvre proprement dite soit réglée rapidement, de manière pragmatique et réaliste (vu le nombre d’usagers et de sympathisants de cette plante en suisse).

 

:kana_smyle:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Un vent d'espoir se lève :-) Dispersera-t-il les nuages ?

 

malgré toute la désinformation que ce sujet a subi de la part des médias surtout en Suisse romande...Encore 13 % d'indécis. On dirait un mouchoir de poche mais en fait cela pourrait être un gouffre.

 

y a pas besoin d'être croyant pour prier :lol:

 

tsr.ch

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Yep,

 

Je vous met ce qu'on peut lire derrière le flyer de "pub" pour la votation du 30, concernant l'initiative "Pour une politique raisonnable en matière de chanvre protégeant efficacement la jeunesse":

 

Consommation

La consommation n'est plus punissable à partir de l'âge de 18 ans.

La consommation est interdite là où le tabac est interdit.

 

Commerce

La Confédération, les cantons et les communes définissent les conditions de vente du cannabis.

Le cannabis ne peut être vendu qu'en quantitié limitée (consommation personnelle) à des adultes résidents en Suisse.

La protection de la jeunesse doit absolument être assurée et le contrôle d'identité est essentiel. La remise de cannabis à des mineurs est punissable.

 

Culture

La culture à des fins personnelles n'est pas punissable.

La distribution et la vente restent interdites.

La production à grande échelle est soumise à une déclaration et à des exigences prédéterminées (label de qualité).

Les semences, la quantité, les acheteurs et la quantité maximale de production doivent être établies.

Des lignes de conduite définissent l'usage des pesticides.

Le législateur peut définir le taux maximal de THC.

 

Protection de la jeunesse

Le message est clair: la consommation de cannabis est punissable en dessous de l'âge de 18 ans.

Comme pour l'ensemble les dispositions de protection de la jeunesse, les commerçants sont poursuivis pénalement et les jeunes sont soumis en premier lieu à une mesure disciplinaire.

Lorsque des jeunes consomment du cannabis, les parents, les éducateurs et les enseignants peuvent, en tout temps et gratuitement, s'adresser à un service de consultation.

 

www.projugendschutz.ch

 

D'autres infos sont disponibles sur les sites hanfinitiative.ch et projugendschutz.ch.

 

Voilà, comme ça vous avez une idée de ce que pourrait apporter cette votation... il FAUT que ça passe ^^

 

Pour ceux qui souhaitent faire de la "propagande", on peut commander des flyers gratuitement sur le site hanfinitiative.ch.

 

Bonne journée

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

n'oubliez pas le combat de bernard rappaz

 

Bernard Rappaz : Communiqué de presse : grève de la faim "après 21 jours"

 

 

Répondre à cet article

 

Imprimer cet article

 

Envoyer cet article par email

Communiqué de presse

 

grève de la faim

 

Après 21 jours ,Bernard Rappaz,pionnier du chanvre suisse,continue avec détermination son jeûne a but politique et humanitaire.

 

Pour le moment, son action a suscité pas mal d’intérêt parmi la population. Surtout qu’il est libre et disponible a tout dialogue.

 

Par contre, curieusement, son appel au peuple a honorer le droit de vote et les principes sacré de la démocratie ainsi que son ouverture aux débats ont été peu soulignés par l’ensemble des médias .

 

B.R. a dû diminuer ses activités professionnelles et éviter les travaux physiques, suite a la perte de 7 kg. et l’affaiblissement général qui s’en suit.

 

Son blog https://rappazbernard.romandie.com/post/14503/130974

 

renseigne quotidiennement sur l’action en cours et lui permet de répondre à toutes les questions.

 

(pour info ou demande d’interview : 079 404 78 64)

 

Nous espérons que son combat pour plus de justice et de paix sera enfin compris.

 

Comité de soutien à Bernard Rappaz Boris Ryser (secrétaire) fdcc@netplus.ch

 

079 481 26 65

 

***

Extrait du communiqué précédant :

 

1- Pratiquement toutes mes grèves de la faim ont été vécues en prison. Cette fois,en toute liberté, je veux, par cette grève, dénoncer l’injuste et féroce répression déclenchée contre les chanvriers suisses depuis maintenant près de dix ans

 

2- Je lance un appel au peuple, aux citoyens du pays afin que, le 30 novembre prochain, ils honorent notre bon vieux droit de vote et qu’il votent en masse, quel que soit leur opinion. « Certains ont laissé leur vie afin de conquérir le droit de voter ! », ne l’oublions pas

 

3- Je réclame une campagne basée sur le respect de l’exercice démocratique. Que l’on soit « pour » ou « contre », tout le monde a le droit d’exprimer et de développer ses arguments. Cultivons le débat mais respectons un 50 / 50 du temps et de l’espace d’expression.

 

Il n’est pas admissible qu’un vote bascule d’un côté ou de l’autre uniquement à cause du manque de moyens financiers des initiants... ou des opposants.

 

Les médias doivent maintenir l’équilibre, sans cela la démocratie se grippe, s’enlise et s’empoussière...

 

COMMENT ?

 

Selon mon état physique, je continuerai quelques temps une partie de mon travail. Je serai souvent au repos à Berne ou à mon domicile valaisan. Pour plus de renseignements : 079 404 78 64

 

on pourra également me suivre sur internet.

 

Meilleures salutations

 

Bernard Rappaz

 

a+ les suisses.....

 

bon vote le 30 , et pas de cannaweedeurs suisse qui diront:

" ah j'ai oublié d'aller voter"

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

La politique des drogues aux urnes

 

 

Le 30 novembre prochain, les Suisses devront dire s'ils acceptent de dépénaliser la consommation du cannabis et s'ils sont d'accord d'ancrer dans la loi la politique des quatre piliers. Entretien avec Stéphane Rossini, un pragmatique en matière de politique des drogues.

Le conseiller national socialiste valaisan Stéphane Rossini est une des rares voix romandes à défendre les deux objets.

 

TXT: Avec les interdictions de la fumée qui se généralisent dans les cantons, la tendance est plutôt à un retour de l'autorité. Votre initiative tombe plutôt mal...

 

Stéphane Rossini: S'il y a un décalage, il se trouve plutôt dans le discours des politiques: un discours moralisateur et dogmatique, en totale dissonance avec la réalité du terrain et ce que peuvent vivre les professionnels de l'intervention socio-sanitaire par exemple. Le populisme doit être dépassé pour que nous entrions dans une dynamique pragmatique de prise en charge des personnes qui ont besoin d'aide. Ce n'est pas en mettant un couvercle sur la marmite, ni en devenant plus autoritaires, qu'on réglera les problèmes. Ils existent et il faut trouver des solutions.

 

Si la Suisse dépénalise la consommation du cannabis, doit-on craindre qu'elle devienne une plaque tournante en Europe?

 

Non, l'objectif de l'initiative est justement de réglementer et de contrôler le marché. Aujourd'hui les gens consomment malgré l'interdiction en vigueur et le marché noir existe. La Suisse est déjà un grand producteur de cannabis et en exporte: la situation est insatisfaisante, mais elle ne va pas s'aggraver avec une dépénalisation. Au contraire, l'initiative permettra enfin une traçabilité de la production. Nous pourrons la contrôler, vérifier la qualité des substances et leur teneur en THC.

 

Les taux de THC ont considérablement augmenté. Peut-on encore considérer le cannabis comme une drogue douce?

 

Personne ne nie les troubles liés à la consommation du cannabis. Cependant, les scientifiques ont montré que les consommateurs s'étaient adaptés à l'évolution des taux de THC. Les effets se produisent plus vite et ils fument moins. La très grande majorité des fumeurs de joints – plusieurs centaines de milliers de personnes en Suisse - ont une consommation de loisir et de bien-être. Ils ne se shootent pas au cannabis. Pour les personnes qui cherchent d'autres sensations, ce n'est d'ailleurs pas le taux de THC qui pose problème, mais le mélange avec d'autres substances, que ce soit les drogues ou l'alcool.

 

Vous êtes un des rares Romands à prendre la parole pour défendre ce texte...

 

Parce que ce n'est pas un sujet porteur. Interdire le cannabis purement et simplement est bien plus facile que d'empoigner le problème comme il existe. Mais ce débat sur l'initiative du chanvre ne peut être dissocié de la loi sur les stupéfiants (en votation aussi le 30 novembre, ndlr). Il faut remettre l'initiative dans son contexte: elle existe parce qu'il y avait des résistances fortes au conseil National, qui a refusé par deux fois la loi sur les stupéfiants. Il s'agissait d'ancrer la politique des 4 piliers dans une base légale. Et pour nous aujourd'hui c'est cela l'essentiel: asseoir la politique des 4 piliers (répression, prévention, traitement et réduction des risques, ndlr).

 

Selon un sondage SSR, l'initiative sur le chanvre est soutenue par 50% des sondés outre-Sarine, alors qu'en Suisse romande, ils sont 53% à la rejeter. Comment l'expliquez-vous?

 

Le parti libéral et le PDC, qui ont des positions très dures et conservatrices, restent extrêmement forts en Suisse romande. Ils considèrent l'abstinence et la répression comme les seuls remèdes. Dans le milieu professionnel également, plusieurs institutions romandes, qui ont fait beaucoup de publicité autour de leurs activités, ont axé, dès les années 90, tout leur travail sur la répression pure et dure.

 

Craignez-vous que l'initiative fasse capoter la révision de la loi?

 

Je fais confiance au peuple suisse, qui en général se montre lucide et intelligent. La portée de l'initiative est peut-être difficile à saisir. Son avantage, ou son désavantage, c'est qu'elle a 15 ans d'avance par rapport à la problématique du contrôle des marchés.

 

Vous faites déjà votre deuil?

 

Non, l'initiative est un instrument fondamental, qui a permis d'avancer avec la loi sur les stupéfiants. Il faut cependant rester lucide et réaliste à propos des processus politiques. Le but fondamental est que la loi sur les stupéfiants passe la rampe. Je sais que l'initiative est ambitieuse, mais je suis convaincu qu'elle va dans le bon sens pour régler les problèmes à long terme. Si on obtient une majorité le 30 novembre on pourra aller beaucoup plus vite. Sinon, le sujet reviendra sur la table dans quelques années.

 

Propos recueillis par Rachel Antille

 

 

Source : info.rsr.ch

 

 

Peace

Lien à poster
Partager sur d’autres sites
  • 2 semaines après ...

Bonsoir tous :-o

 

aïe, aïe, aïe C'est à pleurer

 

Je vous colle le lien de l'émission "Infrarouge" du 18 novembre sur la TSR (télé suisse romande)...c'est assez lamentable...que de manipulation, de récupération, d'assertions fausses...où on voit le cow-boy shérif Ruey et ses arguments de m...e, entre-autre

Enfin l'amalgame total...Et évidemment le tox repenti qui vient plaider pour l'abstinance totale...manquait plus que les scientologues ! mais pas de doute ils sont derrière.

 

Et dire que c'est avec ce débat à ras-des pâquerettes que les citoyens lambda vont se déterminer !!!

 

tsr.ch

 

Selon le dernier sondage pour la dépénalisation du chanvre : 38 % de oui, 50 % de non et 12 % d'indécis :-?

 

Trop dégoûté

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

amis suisse de la depenalisation,

 

ne perdez pas confiance, et lors de vos debat avec vos proches n'oubliez pas de comparer ce, que font d'autres pays.

 

la belgique tolere trois gramme et 1 plantes(ici), le cannabis medical(ici)ainsi que les cannabis social club (ici)

 

en espagne ( d'autre weedeur pourront vous preciser) mais ils accepte aussi les cannabis social club

 

la hollande se la joue repressive a cause des chretien democrate mais aussi axées sur la production legale(comme le maire de terneuzen)vous pouvez rajouter que la hollande fait 2 milliards d'euro d'export par an et 400 millions d'euro de taxes

 

ne desperer pas chaque pas en avant est un pas de moins vers l'arrivée.... c'est juste a esperer que le marathon est bientot fini.

 

bon vote

 

peace

Lien à poster
Partager sur d’autres sites
  • 2 semaines après ...

Hello

 

Un tiers de oui mais cela se traduit au plan national par: 0 canton! j'en pleure!

 

Ne désespérez pas.... faites comme nous français qui n'avons pas encore déménagés^^

 

 

a++

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Pour les professionnels de la prévention, il faut en finir avec la distinction entre drogue dure et douce. Ce sont les comportements de consommation qui sont problématiques, peu importe la substance et qu’elle soit légale ou non.

 

CÉDRIC WAELTI | 01.12.2008 | 00:03

 

L’initiative populaire qui demandait une dépénalisation du cannabis et une réglementation du marché a été réduite en cendres par les citoyens. Plus de six Suisses sur dix et l’intégralité des cantons ont refusé le projet.

 

Toutefois, le chanvre va rester un moment encore sur la table des parlementaires. Le décalage qui subsiste entre l’interdiction légale et l’impunité de fait dont bénéficie la majorité des amateurs de «fumette» brouille le message donné aux jeunes. «Cette interdiction est une porte d’entrée pour les parents qui veulent aborder avec leurs enfants la question du cannabis, mais elle implique qu’on explique le pourquoi de l’interdiction», rappelle Michel Graf, directeur de l’Institut suisse de prévention de l’alcoolisme et autres toxicomanies (ISPA). «Il n’y a pas d’urgence, mais il va falloir reprendre le sujet, car le vote d’hier n’a rien réglé.»

 

Pour clarifier le discours, l’Association suisse des professeurs, le Conseil suisse des activités de jeunesse, Pro Juventute et le PDC demandent d’infliger systématiquement des amendes d’ordre aux fumeurs majeurs de joints (aujourd’hui, seuls les récidivistes sont mis à l’amende). Une initiative parlementaire allant dans ce sens a d’ailleurs déjà été déposée. S’inspirant du modèle saint-gallois, elle est traitée actuellement par une commission du National. «Pour les mineurs, nous introduisons l’obligation légale de suivre un cours de prévention sur l’addiction», explique Michael Marrug, responsable des affaires publiques au sein de Pro Juventute.

 

Polyconsommation

 

Jean-Daniel Barman, directeur de la Ligue valaisanne contre les toxicomanies et membre de la Commission fédérale pour les questions liées aux drogues, insiste, lui, sur la nécessité de faire preuve «d’imagination» en matière de prévention. «Il faut en finir avec l’approche cloisonnée sur le cannabis. Nous sommes aujourd’hui dans une phase de polyconsommation. Certains fêtards commencent par un joint puis boivent de l’alcool, avant de passer un peu plus tard à une pilule d’ecstasy.»

 

Le directeur de l’ISPA, Michel Graf, confirme ce phénomène.

 

«Il faut oublier la distinction entre drogue douce et dure. C’est la manière de consommer qu’il faut prendre en compte. Beaucoup de jeunes boivent de l’alcool de manière dure.»

 

Pour ces jeunes «à risque» qui recherchent avant tout un état second, la notion même de légalité de la substance importe peu. Au-delà de la prévention, c’est surtout la vigilance de leur entourage qui pourra les tirer d’affaire. «Il est essentiel d’avoir des détecteurs qui captent tout changement de comportement.» Parents, professeurs et même moniteurs de sport sont donc en première ligne. «Un jeune qui d’un coup ne vient plus s’entraîner ou un très bon élève qui se met à collectionner les très mauvais résultats sont des signaux d’alerte», insiste Michel Graf.

 

«Il faut faire un effort en matière de prévention»

 

Georges Pasquier, président du Syndicat des enseignants romands, est conscient du rôle joué par les profs. «C’est vrai que certains collègues du secondaire sont régulièrement confrontés au problème. Raison pour laquelle, avec la Fédération suisse des fonctionnaires de police, nous étions contre le signal donné par l’initiative. L’interdiction est maintenue, cela nous permet d’agir, mais ce n’est pas suffisant, il faut vraiment faire un effort en matière de prévention.» Un message qui reste donc aujourd’hui encore à définir.

 

Source :bluewin

 

une politique raisonnable en matière de chanvre

(ce qui vien d être rejeté de toute la suisse :/)

 

 

Qu’est-ce qu’implique la dépénalisation envisagée ?

 

Les adultes pourront fumer librement du cannabis et en produire, mais uniquement pour leur consommation personnelle. La vente de cannabis sera autorisée mais contrôlée.

 

Qu’est-ce qui changera par rapport à aujourd’hui ?

 

Actuellement, la consommation et la production personnelle (et a fortiori la vente) constituent des infractions à la loi fédérale sur les stupéfiants. Le cannabis est considéré comme une drogue illégale au même titre que la cocaïne. Selon l’Office fédéral de la statistique, la Suisse comptait, en 2007, 211 000 fumeurs de cannabis (entre 15 et 69 ans) plus ou moins réguliers. Ces derniers sont rarement inquiétés par la police. En 2006, 34 138 consommateurs suisses de produits à base de cannabis (marijuana, hasch ou huile de haschisch) ont fait l’objet d’une dénonciation (Office fédéral de la police, 2007). Parmi eux, 27 070 étaient majeurs. Et les sanctions ? Elles sont souvent inexistantes, comme le relève la Commission fédérale pour les questions liées aux drogues (CFLD). La grande majorité des fumeurs pincés ont écopé d’une simple réprimande. Les récidivistes, eux, se voient infliger une amende oscillant entre 20 et 200 francs. La poursuite pénale en matière de consommation de cannabis étant symbolique, la dépénalisation ne changera donc pas la donne. Le débat est en réalité moral. « Fin de l’hypocrisie » pour les initiants. « Signal désastreux », soutiennent les opposants.

 

Les mineurs (moins de 18 ans) auront-ils aussi le droit de fumer ?

 

Non. Sur ce plan, l’initiative et sa loi subséquente ne changeront rien. Pour les ados, la fumette restera interdite. Il en va de même, évidement, pour la production et la vente.

 

Où pourra-t-on acheter son cannabis ?

 

Les auteurs de l’initiative imaginent un réseau de points de vente spécialisés. Un commerce qui sera contrôlé. « Il faudra la mise en place, comme pour les alcools, d’une régie fédérale, chargée de surveiller et de gérer cette activité », suggère la conseillère nationale socialiste genevoise Maria Roth-Bernasconi, membre du comité d’initiative.

 

« Les autorités délivreront des concessions de vente à un certain nombre de commerçants répartis sur le territoire national ». Selon l’Institut de recherche économique de l’Université de Neuchâtel (IRENE), les boutiques de chanvre actuelles, illégales mais encore tolérées dans certains cantons, pourraient être remplacées par un réseau de 400 « boutiques » officielles.

 

Pourra-t-on produire du cannabis sur son balcon ?

 

Oui. D’ailleurs cela se fait déjà. Depuis les rafles de la police chez les chanvriers suisses qui cultivaient en plein champs, au Tessin notamment, la majeure partie de la production indigène se développe indoor. Les amateurs commandent des graines qu’ils font ensuite germer chez eux, à l’aide d’un substrat synthétique, placé sous lampe.

 

Pourra-t-on fumer un joint n’importe où ?

 

Non. Les amateurs de cannabis devront respecter les interdictions de fumer en vigueur dans certains établissements publics. Ils seront donc logés à la même enseigne que les amateurs de cigarettes. Dans l’esprit des initiants, les communes pourraient en outre prononcer des interdictions supplémentaires dans certains locaux municipaux.

 

Est-ce qu’un particulier pourra vendre de l’herbe à un voisin ou à une connaissance ?

 

Théoriquement non. Toutefois, économistes et policiers sont d’accord pour dire qu’un marché gris du cannabis subsistera. Son ampleur dépendra du montant de la taxe étatique. Plus celle-ci sera élevée et plus « le business parallèle » sera florissant.

 

Comment empêcher les mineurs d’acheter du cannabis ?

 

Les initiants demandent aux commerçants de procéder à de « sévères » contrôles d’identité lors de la vente. Des sanctions sont prévues contre les vendeurs qui seraient trop laxistes.

 

Qui va contrôler le teneur en THC et la qualité des produits vendus ?

 

Les autorités fédérales seraient chargées d’édicter des normes qualitatives et de définir un taux de THC « acceptable ». Les opposants n’y croient pas. « On va produire du biscuit militaire, sans saveur, et le gâteau appétissant, lui, sera vendu dans la rue », assure le conseiller national Claude Ruey (lib-rad, VD).

 

La vente de cannabis sera-t-elle taxée ?

 

C’est clairement la volonté des initiants. L’Institut neuchâtelois Irene, dans son étude fouillée sur la dépénalisation, a aussi abordé cette question. L’organisme estime qu’en Suisse la production de cannabis rapporte entre 530 et 810 millions de francs. De l’argent qui, aujourd’hui, profite exclusivement aux trafiquants et aux producteurs clandestins, et dont l’Etat ne voit pas la couleur. Professeur d’économie à IRENE, Claude Jeanrenaud suggère que le montant de la taxe soit fixé de manière à maintenir le prix actuel (entre 8 et 13 francs le gramme). Sinon ? « Une diminution du prix entraînerait une augmentation de la consommation assez forte », assure Claude Jeanrenaud. Ce dernier a calculé qu’une taxe pourrait rapporter près de 220 millions de francs aux autorités suisses. Un montant auquel il faudrait soustraire les frais de gestion de la taxe, et ceux inhérents au contrôle du taux de THC (10 millions). Soit un gain net annuel de 210 millions. Au-delà du bénéfice financier, assez modeste, c’est surtout le principe même de la taxe qui divise. Les partisans de l’initiative y voient l’opportunité d’affaiblir des organisations criminelles qui « tiennent » le marché. Les opposants, eux, refusent que l’Etat devienne « un dealer ».

 

La dépénalisation va-elle entraîner une augmentation de la consommation ?

 

La littérature sur le sujet est aujourd’hui assez importante. Comme le relève la Commission fédérale pour les questions liées aux drogues, une majorité d’études ont démontré qu’il n’y avait en réalité pas de lien systémique entre la légalité ou l’illégalité du cannabis et la consommation. En revanche, comme l’explique le professeur Jeanrenaud, et à l’instar de la plupart des biens, c’est le prix qui peut influencer la demande.

 

Faut-il s’attendre à un tourisme du joint ?

 

Comme aux Pays-Bas (lire notre édition de vendredi) , il est clair que les futurs points de vente vont attirer des étrangers. Cela est surtout vrai dans les régions frontalières. Pour contrer les effets de ce tourisme, les initiants veulent limiter la vente de cannabis à des personnes domiciliées en Suisse.

 

Source :24heures

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Des hypocrites ces hommes politiques

 

Quand aux rôles des médias, instrumentalisés = l'intox.

 

Nous n'avons pas de journaux de contre-pouvoir. C'est l'obscurantisme total qui revient en force.

 

Rien à ajouter. Trop dégouté

 

Mais nous en reparlerons certainement, car comment chasser une évidence qui a ses preuves dans des millénaires d'histoire et d'usage = non le cannabis n'est pas une drogue dure...non le cannabis n'engendre pas de dépendance

Lien à poster
Partager sur d’autres sites