Ex-UFCM-I Care

Intervenants et pros
  • Compteur de contenus

    2 100
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    71

Messages posté(e)s par Ex-UFCM-I Care

  1. Hey

     

    NDSM Avril 2024 toujours, suite et pas encore fin ....

     

     

    DSC06662 copie.JPG

    DSC06655 copie.JPG

    20240422_165640 copie.jpg

    20240422_162023 copie.jpg

    20240422_162035 copie.jpg

    20240422_164353 copie.jpg

    20240422_164834 copie.jpg

     

    Pfffffff et maintenant avant de rentrer faut que je regonfle mes pneux ....

     

    @+

     

    :bye:

     

     

    20240424_111651 copie.jpg

     

    Edit : Note pour moi même : fais gaffe aux doublons ....

     

     

    420233561_264475536718483_974956888251339275_n.jpg

    • Like 5
    • Thanks 2
  2. Hey

     

    il y a une heure, jeanfrancois a dit:

     

    Du coup clairement les herbes CBD maisons sont vraiment psycho actives, rien à voir avec ce qu on achète au tabac légalement et je penses que certaines sont bien anti inflammatoires.

     

    Oui le CBD est psycho actif puisqu'il agit sur le système nerveux central, il ne provoque pas de modification de l'état de conscience, ce qui est différent, mais provoque l'amalgame entre cannabis thérapeutique voir bien être et cannabis festif.

    Ses qualité anti inflammatoires sont démontrées dans de nombreuses études.

     

    il y a une heure, Hua a dit:

    J'ai déjà essayé le CBD dans les boutiques proprement dites , sauf qu'ils te sortent des mots a ne rien comprendre et que je ne suis pas si sur de la qualité du produit . 

     

    oui et c'est bien la le soucis, la qualité des produits vendus en boutique est plus que médiocre dans 90% des boutiques.

    Les "conseils" prodigués posent problèmes car on entre dans le domaine délicat de la médecine, de la pharmacie, de leurs pratiques et de l'interdiction d'exercer dans ces deux domaines sans être qualifié (et heureusement).

     

    il y a une heure, Hua a dit:

    Le THC agit sur mon corps plutôt niveau relaxation et agit très peu sur la douleur .

     

    c'est déja une bonne chose, mais effectivement, tant que tu ne trouveras pas de solutions pour agir sur l’inflammation, tu risque de tourner en rond. L'idéal étant, tu l'a bien compris, d'agir sur l’inflammation et sur la douleurs en même temps, d’où l’intérêt de variétés à ratio 50% THC 50% CBD.

     

    je n'ai pas ta pathologie mais des douleurs dorsales je connais bien, pour moi la solution était passée par un Hash de Gorilla glue et des massages avec un baume CBD que j'avais fait confectionner par une amie avec des cristaux de CBD.

     

    @+

     

    :bye:

     

     

    affiche-les-shadoks-tout-baigne.jpg

    • Like 2
    • Thanks 1
  3. Hey

     

    L'art fait toujours du bien que se soit dans la rue ou la ou il se trouve.

    424898814_710130514599505_2090715749449459887_n.jpg

    420517851_2323042337891459_644737036967306951_n.jpg

    434992846_412868821383834_7163615304045532819_n.jpg

    436614233_824137579744480_4173673724177867625_n.jpg

    436243140_742314808047742_1231073569635854736_n.jpg

    424926826_708939594718597_7438141906709289019_n.jpg

    425003548_712446121034611_7386770059996344173_n.jpg

    428485535_713862310892992_7308216630117111002_n.jpg

    434423385_740711148208108_1740319234059588834_n.jpg

    436424485_122162306630065081_4547270463007901142_n.jpg

    e18d18bb0425c534f4874ec3f4290788.jpg

    424938100_930754869052170_5750514418388426710_n.jpg

     

    @+

     

    :bye:

     

     

    unnamed.png

    • Like 6
  4. Hey

     

    Un pas en avant .... avant deux pas en arrière ....

     

    THC au volant : un consommateur de fleurs CBD définitivement relaxé

    Le 26 mars 2024, la Cour d’appel de Rennes a rendu une décision qui pourrait faire date auprès des conducteurs consommateurs de CBD. L’affaire concernait un commerçant de Pont-l’Abbé, en Bretagne, qui avait vu son permis de conduire suspendu pour avoir prétendument conduit sous l’influence de stupéfiants après avoir consommé des fleurs CBD.

     

    Le cas juridique et la décision

    Condamné en première instance, la Cour d’Appel de Rennes a, elle, définitivement relaxé le prévenu, sans que le parquet général se ne pourvoit en cassation. La décision de la Cour d’Appel est donc définitive. Selon Me Arnaud Bernard (Avocatlantic), l’avocat du prévenu, cette décision est inédite et très attendue par les professionnels du CBD. Le tribunal a souligné que le délit de conduite sous l’influence de stupéfiants requiert un élément intentionnel, qui n’a pas été établi en l’espèce.

     

    Pour Paul Maclean, président de l’Union Des Professionnels Du CBD (UPCBD), “la décision définitive pourra faire jurisprudence. La précédente décision en Cassation avait jugé l’élément matériel : la présence de THC dans le sang suffisait à constituer une conduite sous stupéfiants. La Cour d’Appel de Rennes s’en est, elle, tenue à l’intentionnalité”.

     

    La défense du prévenu s’est appuyée sur la preuve qu’il avait consommé des produits à base de CBD et non des substances classées comme stupéfiants. Malgré les préoccupations initiales des autorités en raison d’un test salivaire positif aux cannabinoïdes, les analyses sanguines ultérieures ont confirmé uniquement la présence de métabolites inactifs du cannabis. Il est important de noter que le prévenu a pu produire des factures d’achat de CBD et des témoignages du magasin où il achetait régulièrement le produit, à l’appui de sa demande.

     

    Implications pour les consommateurs de CBD

    Cette décision a des implications plus larges pour les utilisateurs de CBD et leurs interactions avec le système juridique. Elle confirme dans un premier temps l’importance d’établir des preuves claires de la consommation de CBD, en particulier dans les scénarios impliquant des tests de dépistage de drogues lors de contrôles routiers. La décision de la Cour met aussi en avant la nécessité pour les individus de demander rapidement des analyses de sang pour prouver la consommation de CBD dans les cas de conduite présumée sous l’influence de stupéfiants.

     

    La décision de la Cour d’appel de Rennes va dans le sens d’une meilleure compréhension du fait que le CBD est différent des stupéfiants et ne produit pas d’effets psychotropes. En soulignant l’absence d’intentionnalité dans les actions du défendeur, la cour a clarifié le statut juridique de la consommation de produits CBD en relation avec les délits de conduite.

     

    Précédents juridiques et considérations futures

    Cet acquittement s’écarte des interprétations juridiques précédentes, en particulier dans les cas de consommation de CBD et de conduite. Le fait que la décision s’appuie sur des preuves claires et sur l’absence d’élément intentionnel remet en question les décisions existantes sur le CBD et ses implications juridiques, notamment une décision de la Cour de Cassation qui avait fait grand bruit en juin 2023. Selon elle, la présence de THC dans un produit légal suffisait matériellement à constituer une conduite sous stupéfiants.

     

    Il est important de noter que la nouvelle décision n’a pas fait l’objet d’un recours devant la Cour de cassation, ce qui en fait un jugement définitif dans cette affaire. Son impact peut varier en fonction des circonstances individuelles, y compris les niveaux de THC dans les tests, le moment des tests sanguins après l’arrêt, et la disponibilité des registres d’achat des produits à base de CBD.

     

    Le CBD et ses produits continuant à gagner en popularité, les associations représentatives du secteur demandent depuis longtemps à faire évoluer le cadre juridique du CBD notamment au volant, en équilibrant les droits des consommateurs et les considérations de santé et de sécurité publique.

     

    @+

     

    :bye:

     

     

    398654409_3757276727829455_6286924493481334310_n.jpg

    • Like 4
    • Thanks 3
  5. Hey

     

    Euphorie naissante, soit, mais au forceps la naissance alors.

     

     

     

    En France, l'euphorie naissante pour le cannabis à usage médical

     

    Fin mars 2021, une expérimentation à grande échelle du cannabis thérapeutique était lancée en France, permettant à plusieurs milliers de patients souffrant de maladies graves d'intégrer cette drogue à leur traitement. Alors que ce test a pris fin le 27 mars et que les autorités sanitaires envisagent désormais une mise sur le marché en 2025, certains reviennent sur leur expérience.

     

    En 1992, un premier diagnostic tombe pour Valérie Vedere. Alors âgée de 32 ans, elle apprend être atteinte du sida. Vingt ans plus tard, en 2012, elle découvre souffrir d'un cancer à la gorge. Depuis, son quotidien est rythmé par la douleur liée à la radiothérapie et aux traitements antirétroviraux contre le VIH.


    Alors lorsque la France annonce, en 2021, vouloir lancer une grande expérimentation nationale visant à tester l'utilisation du cannabis médical pour les patients atteints de maladie grave, Valérie Vedere est bien déterminée à y participer. Elle parvient à persuader son médecin qu'elle est une candidate parfaite pour l'essai et intègre l'expérience en mai 2021, deux mois après son lancement.


    "J'avais déjà utilisé le cannabis pour soulager mes symptômes de manière illégale. Désormais, je peux le faire en toute légalité et bénéficier d'un suivi régulier de la part de mon médecin", explique cette Bordelaise aujourd'hui âgée de 58 ans.


    "Je m'en sers pour calmer la sensation de brûlure que me procure la radiothérapie", poursuit-elle. "Mais j'ai aussi des douleurs dues aux traitements antirétroviraux contre le VIH. J'ai régulièrement l'impression que mes mains et mes pieds sont pris dans un étau, avec des sensations de brûlure et de picotements extrêmes. J'ai également des spasmes musculaires qui surviennent généralement en fin de journée." Une douleur chronique qui, selon elle, ne peut être traitée par des antalgiques opioïdes comme le tramadol ou la morphine, responsables de nombreux effets indésirables. "Ce n'est pas une solution à long terme", insiste-t-elle.

     

    "J'ai essayé toutes sortes de traitements"


    Comme Valérie, Mylène, une Parisienne de 26 ans, a essayé une longue liste de médicaments pour combattre ses céphalées – des maux de tête forts et persistants – avant de se tourner vers le cannabis thérapeutique. "Elles sont brutales. La douleur est permanente, sept jours sur sept. Je n'ai pas eu de répit depuis que ça a commencé, en 2014", témoigne-t-elle. "Et parfois, j'ai des crises particulièrement douloureuses, comme si deux parpaings étaient pressés contre ma tête."


    "J'ai essayé toutes sortes de traitements. Paracétamol, ibuprofène, opioïdes comme le tramadol et même la morphine. Soit les médicaments n'avaient pas d'effet sur moi, soit les effets secondaires étaient trop intenses", poursuit cette jeune radiologue. "J'ai donc rejoint l'essai thérapeutique fin décembre 2023 et j'ai commencé à prendre des gouttelettes de cannabis médical matin et soir. Cela fait presque trois mois et je commence déjà à ressentir un soulagement. Je sens que ça commence vraiment à faire effet."

     

    Un pas en avant vers la légalisation du cannabis thérapeutique

     

    À l'image des deux femmes, les premiers résultats de cette expérimentation, publiés en 2023, montrent des résultats prometteurs. En majorité, les patients estiment que leurs symptômes se sont améliorés, sans effets secondaires inattendus. Aucun cas de toxicomanie ou d'addiction n'est signalé.


    Dans le détail, les rapports de près de 2 500 patients – sur les plus de 3 000 qui auront participé à l'expérimentation – ont été étudiés. La moitié d'entre eux étaient traités pour des douleurs neuropathiques, 12 % pour des douleurs liées à la sclérose en plaques, 12 % en situations palliatives ou encore 8 % pour des symptômes liés au cancer. Un tiers des patients ont déclaré une amélioration globale et stable de leur état de santé, un tiers une baisse importante voire très importante des douleurs, et un tiers une faible ou aucune amélioration.


    "Nos évaluations montrent qu'entre 30 et 40 % des symptômes comme la douleur, les spasmes, la qualité de vie ou les crises d'épilepsie, par exemple, se sont améliorés de manière significative", résume Nicolas Authier, médecin spécialisé en pharmacologie, toxicomanie et douleur, président du comité scientifique chargé du suivi de l'essai sur le cannabis médical.


    Devant ces résultats, et alors que l'expérimentation a officiellement touché à sa fin le 27 mars, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a promis le 20 février que les traitements à base de cannabis médical seraient disponibles en France en 2025. "La fin de l’expérimentation et la mise à disposition pour 2025 des médicaments à base de cannabis se préparent", a-t-elle annoncé dans un communiqué.


    "Les médicaments à base de cannabis sont actuellement délivrés dans les hôpitaux ou dans les pharmacies hospitalières, mais à terme, la plupart d'entre eux seront aussi disponibles dans les pharmacies ordinaires, comme n'importe quel autre médicament", précise Nicolas Authier.


    Pour ce faire, l’ANSM a jusqu'au 31 décembre 2024 pour autoriser sur le marché les produits à base de cannabis approuvés pour un usage médical. Mais des questions restent encore à trancher, comme le prix du médicament et son remboursement.


    Par ailleurs, fin 2023, le gouvernement avait donné un statut particulier au cannabis thérapeutique en l'intégrant à la loi de financement de la sécurité sociale. Ce dernier stipule que l’ANSM peut autoriser la vente de médicaments à base de cannabis sans attendre une éventuelle autorisation de l'Union européenne, mais ces autorisations ne seront valables que pour une période de cinq ans, renouvelable.


    Dans l'attente, les 1 842 patients qui sont encore aujourd'hui sous cannabis thérapeutique dans le cadre de l'expérimentation pourront poursuivre leur traitement. En revanche, plus aucun nouveau participant ne pourra rejoindre l'essai.


    Les fleurs de cannabis exclues

     

    Au cours des trois années d'expérimentation, les patients ont par ailleurs pu, en fonction de leur état de santé, être traités avec du cannabis thérapeutique sous forme d'huile, prise par voie orale, ou sous forme de fleurs séchées, inhalées dans des vaporisateurs.


    En fonction de leur forme, les médicaments à base de cannabis contiennent en effet des degrés variables de THC et de CBD, les deux principaux composés de la plante connus sous le nom de cannabinoïdes. Le THC est le principal composé psychoactif, c'est-à-dire qu'il est responsable de la sensation d'euphorie typique de l'herbe que les consommateurs peuvent ressentir, mais c'est lui aussi qui est le plus efficace pour lutter contre la douleur. Le CBD, le deuxième composé le plus répandu dans le cannabis, est lui aussi psychoactif mais n'a pas le même effet enivrant que le THC.


    "La majorité des patients recevaient des médicaments sous forme d'huile car c'est le traitement qui a l'effet le plus durable", explique Nicolas Authier. "Mais il n'empêche pas les pics de douleur sévère. Nous avons donc parfois ajouté des fleurs de cannabis séchées que les patients pouvaient inhaler. Les effets durent moins longtemps mais sont très rapides."


    L'ANSM a cependant décidé d'exclure de la procédure de légalisation le cannabis thérapeutique sous forme de fleurs. "Je n'étais pas à la réunion de médiation lorsque cette décision a été prise, je ne peux donc pas dire avec certitude pourquoi", explique Nicolas Authier. "Il semble que la fleur de cannabis médical ressemble trop à la fleur de cannabis consommée à des fins [récréatives]. Cela pourrait donc prêter à confusion et peut-être susciter des craintes autour d'un éventuel marché noir." "Un argument très discutable", ajoute-t-il, peu convaincu.


    Pour Valérie Vedere, les huiles comme les fleurs sont pourtant "indispensables". Furieuse de la décision de ne plus prescrire de cannabis médical sous forme fleurs séchées, elle a écrit une lettre ouverte au ministère français de la Santé pour demander des explications.


    "Je ne veux pas prendre d'opioïdes. Quand j'ai des crises de douleur soudaines, les fleurs sont la seule chose qui me soulage", explique-t-elle. "Je vais donc continuer à utiliser l'huile qui m'a été prescrite mais j'achèterai aussi illégalement des fleurs séchées."


    L'industrie retient son souffle

     

    Au total, Nicolas Authier estime qu'entre 150 000 et 300 000 personnes pourraient se voir prescrire des médicaments à base de cannabis en France. Toute une industrie retient ainsi son souffle dans l'attente de leur autorisation. Selon Le Monde, la France pourrait en effet devenir, avec l'Allemagne, le plus grand marché du cannabis médical en Europe.

     

    Mais si l'opinion publique évolue sur le sujet – 91 % des Français se déclarent favorables à la prescription de médicaments à base de cannabis "pour certaines maladies graves ou chroniques", selon une enquête réalisée en 2019 par l'Observatoire français des drogues et des tendances addictives –, le cannabis reste encore très lié à l'image négative des stupéfiants, notamment parmi les responsables politiques et médicaux, regrette Nicolas Authier.

     

    Il y a quelques jours, lors d'une audition au Sénat sur l'impact du trafic de drogue en France, le ministre des Finances Bruno le Maire a ainsi réitéré son refus de la dépénaliser. "Le cannabis, c'est cool, la cocaïne, c'est chic. C'est la représentation sociale des drogues", a-t-il déclaré. "Mais en réalité, ce sont deux poisons. Elles sont toutes deux destructrices et contribuent à miner la société française dans son ensemble."

     

    Parmi les opposants au projet, certains dénoncent ainsi régulièrement un processus qui amènerait inévitablement à la légalisation du cannabis pour un usage récréatif. "Notre objectif a toujours été l'accessibilité. Faire en sorte que les patients aient accès à ces médicaments et que les médecins les prescrivent", rétorque Nicolas Authier. "Il ne s'est jamais agi, comme certains aiment à le croire, d'un cheval de Troie pour légaliser ensuite le cannabis à usage récréatif. Cela n'a absolument rien à voir avec notre essai. Les médicaments à base d'opium existent sans que l'héroïne soit légalisée."


    La France reste aujourd'hui l'un des plus gros consommateurs de cannabis en Europe, avec l'une des législations les plus sévères sur le sujet. Le THC est toujours considéré comme un stupéfiant et le taux maximal autorisé dans une plante de cannabis est limité à 0,3 %. Le CBD, quant à lui, est légal tant que la plante de cannabis ne dépasse pas les niveaux autorisés de THC.


    La Californie a été la première à légaliser le cannabis médical en 1996. Le Colorado a suivi quatre ans plus tard, en 2000, puis le Canada en 2001, les Pays-Bas en 2003, Israël en 2006, l'Italie en 2013 et l'Allemagne en 2017. À ce jour, une vingtaine de pays européens ont rejoint la liste, chacun avec ses propres règles et restrictions. En comparaison, il aura fallu attendre 2018 pour que des discussions sérieuses sur le cannabis médical émergent dans l'Hexagone. Et il a fallu attendre encore trois ans pour que l'essai commence, en 2021.


    "Lorsque j'ai été acceptée comme participante à l'expérimentation il y a quelques mois, je me suis dit 'enfin'", conclut Mylène. "Je vois qu'il y a un vrai pas en avant et j'espère que ça va continuer. J'espère qu'il sera plus facilement accessible afin que le plus grand nombre possible de personnes puissent être traitées."

     

    https://www.france24.com/fr/france/20240401-en-france-l-euphorie-naissante-pour-le-cannabis-à-usage-médical?fbclid=IwAR1UI3apa9XbclTHnvuXN5-NTmWr2EM8oiUcvflsNLe-s--r7oNqpCHElbQ_aem_AZwJylQB_mWWmFEtB0XamBlUiNTlgbD7XMMPdVg-VLt07s2Q0kYG7igZ09uer5SZA3BfjLLxilbvAFgKBCvcchee&utm_medium=social&utm_campaign=facebook&utm_source=user&utm_slink=f24.my%2FAEKc

     

    @+

     

    :bye:

     

     

    7da9fa813779f5978b62f0dd9b7a4d99.jpg

    • Like 3
    • Thanks 4
  6. Hey

     

    La question des troubles liés à la consommation de cannabis est un sujet important, on le voit bien puisque, régulièrement, c'est un thème abordé sur le forum.

     

    Comprendre les Risques du Trouble lié à l’Usage du Cannabis : L’Impact du Métabolisme du THC

    Métabolisme du THC et Risque de Trouble lié à l’Usage du Cannabis (CUD)

    Les différences dans la façon dont les jeunes adultes métabolisent le THC, principal composant du cannabis, peuvent influencer les effets ressentis après la consommation de la drogue ainsi que le risque potentiel de développer un trouble lié à l’usage du cannabis (CUD).

     

    Étude : Liens entre le Métabolisme du THC et le Risque de CUD

    Une étude récente, publiée dans Addictive Behaviors par des chercheurs de l’Université Médicale de Caroline du Sud et de leurs collaborateurs, a révélé que les différences génétiques dans les enzymes métabolisant le THC peuvent entraîner des effets plus forts et plus durables du cannabis, notamment chez les femmes métabolisant le THC plus lentement.

    Implications pour la Prévention et le Traitement

    Cette découverte souligne l’importance de comprendre les réponses physiologiques individuelles au cannabis et suggère des interventions ciblées ainsi que la nécessité de programmes éducatifs pour informer les adolescents et les jeunes adultes sur leurs risques spécifiques liés à l’usage du cannabis.

    Principaux Résultats et Constatations

    • Effets Sexospécifiques : Les femmes métabolisant le THC plus lentement présentent un risque accru de CUD, tandis que les hommes avec des variations génétiques similaires rapportent des effets initiaux plus négatifs de l’usage du cannabis.
    • Influences Génétiques : Environ 25% des personnes ont une variante génétique qui entraîne un métabolisme plus lent du THC, ce qui impacte l’intensité et la durée des effets du cannabis.
    • Importance de l’Éducation : L’étude souligne la nécessité de programmes éducatifs abordant les différences individuelles dans l’expérience du cannabis et les risques de CUD, en particulier chez les adolescents.

    Besoins en Recherche Future

    Face à la montée en puissance du cannabis et à l’absence de réglementation des produits, des recherches supplémentaires seront nécessaires pour identifier les facteurs de risque de CUD afin de conseiller les groupes vulnérables, comme les adolescents.

    Financement et Responsabilité

    Cette recherche a été soutenue par le National Institute on Drug Abuse et le National Center for Advancing Translational Sciences des National Institutes of Health.

    Les résultats de cette étude soulignent également l’importance de la recherche continue dans ce domaine, notamment pour identifier les facteurs de risque spécifiques associés au CUD et informer les politiques de régulation du cannabis. Une réglementation plus stricte des produits à base de cannabis, combinée à une sensibilisation accrue et à des interventions précoces, pourrait contribuer à réduire la prévalence du CUD, en particulier parmi les populations vulnérables telles que les adolescents et les jeunes adultes.

     

    https://www.blog-cannabis.com/trouble-lie-a-lusage-du-cannabis/

     

    @+

     

    :bye:

     

     

    B00625.jpg.4e5f087a7a680e08c4c360298cde6b25.jpg

    • Like 5
    • Thanks 2
  7. Hey

     

    La fin d'une histoire, le debut d'une autre ....

     

    Bulletin spécial de l'IACM du 27 mars 2024

    Chère lectrice, cher lecteur,

     

    Depuis de nombreuses années, je rapporte dans le Bulletin de l'IACM les derniers développements scientifiques et politiques dans le domaine du cannabis, notamment en ce qui concerne ses effets thérapeutiques.

     

    J'ai le regret de vous informer que j'arrête ce travail. Une récente crise de santé m'a fait comprendre qu'il était temps de réduire mes activités. J'ai pris beaucoup de plaisir à produire le bulletin d'information et j'ai eu le plaisir de travailler avec tant de personnes merveilleuses et dévouées dans ce contexte.

     

    Ce bref bulletin est le dernier que je produirai. Heureusement, il existe aujourd'hui de nombreux moyens de se tenir informé sur le sujet.

    En même temps, je voudrais vous inviter cordialement à notre réunion en ligne les 12 et 13 avril 2024. Un programme intéressant vous attend.

     

    https://www.cannabinoid-conference.org/

     

    Nous serions ravis de vous accueillir en tant que participant. N'hésitez pas à transmettre ces informations à vos collègues.

     

    Le prochain Cannabis Talk - cette fois avec Daniel Piomelli - a également été mis en ligne ce week-end :

     

    https://cannabis-med.org/de/cannabis-talk

     

    Je vous souhaite le meilleur !

     

    Franjo Grotenhermen

     

    Directeur exécutif, IACM

     

    @+

     

    :bye:

     

     

    Shadok-cest-tout-pour-aujourdhui.jpg

    • Like 2
    • Thanks 6
    • Sad 1
  8. Hey

     

    il y a 47 minutes, Makos a dit:

    je me demandais s'il y avait un intérêt à distiller des feuilles de manucure ???

    Notre molécule préférée n'étant pas spécialement amie avec la chaleur, que peut-il ressortir de la distillation de la plante ?

     

    Bien sur qu'il y a un intérêt, la distillation te permet d'obtenir de l'huile de cannabis, pas une huile essentielle, la méthode d'extraction est différente le matériel nécessaire aussi. Tu obtiendras un "FECO" (full extraction cannabis oil) tu trouveras des informations sur la macération et la distillation sur le topic dédié

     

     

    il y a 47 minutes, Makos a dit:

    Le THC aura-t-il survécu à la chaleur ? Et le CBD, les terpènes, ca devient quoi à votre avis ?

     

    la macération se fait à froid.

     

    Avec un alambic ne dépasse pas les 70° et n'utilises pas d'isopropanol mais de l’éthanol de grade alimentaire à minimum 90° (en plus tu distilles donc tu ne perds pas ton alcool). Si tu peux mettre ton alambic sous vide tu monteras moins en températures (à 40° c'est bon) ce qui préservera mieux les différents composants contenus dans ton herbe.

     

    il y a 47 minutes, Makos a dit:

    Ok mon intérêt principal reste pour l'aspect récréatif, mais si cela peut avoir d'autres fonctions (médicinales, aromatiques, cosmétiques... ?), je suis tout autant intéressé.

     

     

    Pour exemple j'ai fait analyser plusieurs de mes extractions une à 67.09% de THC+ traces de CBD, et une autre à 44% de CBD + 4% THC.

     

    L'utilisation médicale est démontrée par de nombreuse études dans le monde quand à l'usage "festif" ou "récréatif", l'huile était très cotée fin des 70 moins aujourd'hui, son utilisation actuelle est plus médicale que récréative (mais d'après moi c'est surtout du à la méconnaissance du produit et ses modes de consommations ainsi que la difficulté de réalisation de l'extraction comparée, par exemple, à une session d'ICE ou de rosin.)

     

    @+

     

    :bye:

     

     

    433434901_1246497549657827_6590887986524742970_n.jpg

    • Like 3
    • Thanks 5