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Variété : Et si on se fumait un joint d'Ussain Bolt ?
Par mrpolo,

En cette période de Jeux Olympiques, personne ne peut ignorer qui est Usain Bolt. Le coureur jamaicain au charisme et à l’égo exacerbé compte des millions de fans à travers le monde, et presque autant de détracteurs.
 
Quelques-uns de ces fans ont d’ailleurs décidé de lui rendre hommage en nommant une variété de marijuana « Usain Bolt Og ».
 
Cette marque de profond respect peut paraitre un peu décalée mais le nom s’est imposé de lui même pour cette weed… Car elle ferait effet de façon très rapide ! Mais si vous voulez en profiter, vous devrez vous déplacer juqu’en Californie (et trouver un médecin qui vous diagnostique un glaucome).
 
Par contre, il y a peu de chance que vous deveniez plus rapide dans les minutes qui suivent après l’avoir fumée, bien au contraire…
 
Source:Quozzy
Source anglophone: inquisitr.com
 
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Par mrpolo,
Le Colorado vit actuellement sa deuxième ruée vers l'or, mais cette fois c’est « la ruée verte ». Il est ici question de cannabis médical, qui est vite devenu un business florissant. Légalisé dans l'état depuis 2000, le cannabis médical n'a pas vraiment fait parler de lui jusqu'en 2009, quand le Procureur Général américain Eric Holder a déclaré que le gouvernement ne ciblerait pas les activités liées au cannabis médical tant que celles-ci respectaient la loi de l’état. Le boom était lancé!
 
Le nombre de patients a alors explosé passant de 4,720 en 2008 à 127,444 dans le courant de l’année 2011. Au cœur même du Colorado aux Etats-Unis, National Geographic vous plonge dans cette toute nouvelle culture qu’est le cannabis.
 
En suivant un groupe exceptionnel d’habitants du Colorado - des cultivateurs, des patients, des propriétaires de policlinique, les forces de l’ordre, le personnel soignant, des entrepreneurs – vous découvrirez combien leurs vies ont été transformées par le cannabis médical.
 
https://www.dailymotion.com/video/xqz5ne_inside-american-weed-la-ruee-verte_webcam?search_algo=1
 
https://www.dailymotion.com/video/xr66uw_american-weed-l-herbe-des-rocheuses_webcam
 
https://www.dailymotion.com/video/xrh3ln_american-weed-reve-ou-cauchemar_webcam
https://www.dailymotion.com/video/xrbffn_american-weed-4-20-journee-mondial-de-cannabis_webcam
https://www.dailymotion.com/video/xrriow_american-weed-la-roue-tourne_webcam?search_algo=2
 
https://www.dailymotion.com/video/xrmd4t_american-weed-bataille-a-fort-collins_webcam

https://www.dailymotion.com/video/xrx6kf_american-weed-la-guerre-de-l-herbe_webcam?search_algo=1
NEW -->
https://www.dailymotion.com/video/xs2ejt_american-weed-le-jour-du-scrutin_webcam?search_algo=2
 
Merci Yessai@cannaweed pour les liens
 
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Par mrpolo,
C'est avec plaisir que je partage avec vous deux nouveaux épisode en français de weedwars qui ont enfin été mis en ligne .
 
Épisodes en français du documentaire "Weed Wars" sur le fonctionnement du dispensaires Harboside en Californie .

https://www.dailymotion.com/video/xrvqin_weed-wars-trahison-dans-le-personnel_webcam?start=2
 
https://www.dailymotion.com/video/xs17mk_weed-wars-controle-fiscal_webcam?start=1

Photo: " Weed Wars sur Discovery Channel se penche sur le visage moderne de distribution de marijuana. (NY Times)
Source: Cannactus
 
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Par mrpolo,
..Et qui rencontre le plus grand succès dans le monde. Cette revue bimestrielle gratuite est désormais répandue dans presque tous les continents et sa version numérique est quotidiennement téléchargée par des adeptes du monde entier. Peu de personnes savent que Soft Secrets est d'abord née comme une sorte de petit journal réservé au club des habitués du premier grow shop du monde, le Positronics d'Amsterdam. Quand l'entrepreneur du chanvre Boy Ramsahai a racheté le journal et a employé Cliff Cremer comme rédacteur en chef, la revue a connu une expansion constante au niveau global. Parcourons à nouveau la naissance de la désormais légendaire Soft Secrets.
 
Amsterdam, 1985. La culture de plantes de marijuana en Europe est une activité pratiquée sporadiquement. Seul un petit groupe de pionniers du cannabis s'en occupe dans la ville d'Amsterdam, des agriculteurs amateurs enthousiastes guidés par Wenard Bruining, un hippie idéaliste qui ouvrit en 1975 le premier coffee shop d'Amsterdam, le Mellow Yellow (il ne s'agit pas du même Mellow Yellow qui existe aujourd'hui à Amsterdam - ndr.).
 
Dans les années Soixante-dix, le gouvernement hollandais introduit la fameuse ‘politique de tolérance' et la vente de drogues légères fut légalisée. Une politique excellente, si bien que les marchés de drogues légères se séparèrent de ceux des drogues lourdes, puisque les consommateurs qui utilisaient du cannabis pour se détendre n'appartenaient plus au milieu criminel uniquement pour avoir acheté du haschisch ou de l'herbe. La politique de tolérance a aplani le chemin à la naissance de nombreux coffee shops aux Pays-Bas. Bien entendu, tous ces magasins avaient besoin d'être ravitaillés.

Les légendaires pionniers de la communauté internationale du cannabis (de gauche à droite) :
Soma, Wernard Bruining, Old Ed et Ed Rosenthal


Dans les années Soixante et Quatre-vingt, l'approvisionnement se déroulait encore à travers l'importation massive d'herbe provenant de pays comme la Colombie et la Thaïlande, et de haschisch de terres comme le Maroc, le Liban et l'Afghanistan. La politique de tolérance était donc une chose positive, mais elle comportait toutefois un point faible : ladite réglementation de la "back door" des coffee shops. Dans toute leur sagesse, les hommes politiques hollandais ont en effet établi que les coffee shops sont autorisés à vendre de l'herbe et du haschisch, mais pas à en acheter. Une façon étrange de tourner la loi, mais qui existe encore aujourd'hui.
 
Les coffee shops ayant été accusés pour l'achat d'herbe et de haschisch par des personnes qui, par définition, selon la loi hollandaise, sont des "criminels", il y aura toujours un voile de criminalité qui plane autour de cette activité.
 
Wenard Bruining est cependant convaincu que les choses peuvent changer. Cultiver de l'herbe dans son propre pays est une méthode meilleure et plus sûre que recourir aux importations. En 1984, il fonde à Amsterdam le premier grow shop du monde, le Positronics. Lentement mais sûrement, ladite culture domestique commence à devenir une pratique populaire parmi les fumeurs de cannabis d'Amsterdam, car l'herbe obtenue de sa propre plante est souvent meilleure que les ordures importées de Thaïlande ou de Colombie. Wenard Bruining apprend les techniques pour la culture des plantes à l'intérieur, en étroite collaboration avec Old Ed, un légendaire agriculteur américain de Californie, qui se consacrait déjà depuis le début des années Soixante-dix, à la culture, à la greffe et au croisement de différentes variétés de marijuana.
 
Wenard est formé par Old Ed et son magasin Positronics devient le premier au monde à vendre des articles utilisés pour la culture de la marijuana, comme des lampes, des nutriments et des graines. Le succès de Positronics dépasse toutes les attentes. Grâce à l'avancée continue des technologies, dans l'ensemble, les cultivateurs domestiques en tirent un énorme avantage, avec par conséquent un véritable "grow-boom" aux Pays-Bas, du moment que les cultivateurs commencent à vendre leur herbe au poids aux coffee shops.
 
La culture de la Sensimilla, des pousses de marijuana sans graines, devient ainsi le standard pour tout le secteur. Les clients peuvent devenir des associés de Positronics et Bruining décide de fonder un journal du club, appelé Soft Secrets. Sa femme en devient la rédactrice en chef. La revue ressemble à un petit journal scolaire et ne rencontre pas d'intérêt particulier. Si l'on n'est pas un habitué assidu de Positronics, on ne sait souvent pas de quoi parle la revue.
 
Soft Secrets débute donc comme le petit journal insignifiant d'un club, lu par une dizaine de personnes seulement. Dans les années Quatre-vingt-dix, le grow shop Positronics est ruiné et Bruining décide d'interrompre la publication de Soft Secrets, compte tenu aussi du fait que sa femme n'a plus le temps de se consacrer à la rédaction de la revue.
 
Entre temps, en 1994, une revue patinée sur le cannabis fait son apparition sur le marché hollandais : High Life. Le fondateur de ce bimestriel de grand succès, Boy Ramsahai, veut introduire sur le marché une autre revue et rachète à Wenerd Bruining le journal Soft Secrets pour quelques milliers de florins. Il nomme rédacteur en chef Cliff Cremer, un écrivain journaliste freelance originaire d'Amsterdam, qui avait précédemment collaboré avec lui pour High Life. Cliff Cremer a les idées claires concernant Soft Secrets.
 

Le rédacteur en chef de Soft Secrets, Cliff Cremer, à la Highlife Cup 2011


Sa formule tient à une seule chose : une revue consacrée aux cultivateurs, pour les cultivateurs. Et pour cela, le titre est parfait, car les ‘secrets de la culture' ne sont pas des ‘hard secrets' que personne ne peut connaître, mais uniquement des soft secrets, que tout le monde peut connaître. Et même bien volontiers ! Un an plus tard, la revue hollandaise Soft Secrets connaît déjà un grand succès, également par le fait qu'elle soit distribuée gratuitement dans tous les coffee shops, grow shops et head shops des Pays-Bas. Boy Ramsahai décide donc que le moment est venu de se faire connaître en Europe. Le premier numéro de Soft Secrets UK fait son apparition en Angleterre, puis Soft Secrets France, puis l'édition espagnole, qui s'appelle d'abord La Maria.
 
La revue est lancée partout et est immédiatement appréciée grâce à sa formule simple et du fait qu'elle est gratuite. En Angleterre, la revue connaît un tel succès que les grow shops la distribuent uniquement à leurs meilleurs clients, pour éviter qu'elle ne disparaisse des présentoirs en un rien de temps.Publiée en huit langues, la revue est désormais présente dans toute l'Europe, aux États-Unis et en Amérique Latine. Dans le monde entier, les consommateurs ont découvert que la culture domestique de l'herbe n'est pas seulement un passe-temps amusant, mais aussi la garantie d'une bonne qualité. Soft Secrets représente donc le compagnon d'aventure idéal, prêt à fournir tous les deux mois les meilleurs conseils aux cultivateurs. C'est ainsi que Soft Secrets, du petit journal inconnu du club du premier grow shop d'Amsterdam, est devenue la plus grande revue de cannabis, la plus populaire et la plus lue du monde !
 
Source:www.softsecrets.nl via Cannactus
 
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Par mrpolo,
Depuis 2000, cet Etat américain a légalisé l'usage médical du cannabis. De la culture des fleurs au commerce des produits dérivés, les business se multiplient. Une économie très profitable, y compris pour les finances locales.


Photo © Jérôme Chatin: Dans une serre high-tech, Nick veille sur des milliers de plants de marijuana, dont les fleurs sont vendues à Denver Relief, un dispensaire réputé de Denver.
 
Au-dessus d'Aspen, la station de ski jet-set des Etats-Unis, la neige a pratiquement disparu des cimes, et les avions se font plus rares dans le ciel. En ces premiers jours de juin, ce petit village des Rocheuses vit au rythme paisible des randonneurs et des cyclistes. Sous le soleil estival, les façades bling-bling de Dior, Chanel, Gucci ou Louis Vuitton ont un air un peu décalé. Angie n'y prête même plus attention. Serveuse au Red Onion, à quelques pas de là, elle profite de sa pause pour filer à l'autre bout du village, chez Leaf, l'une de ses boutiques favorites. L'entrée se cache au pied d'un escalier dérobé coincé entre une pizzeria et un fast-food, et la porte s'ouvre à condition de montrer patte blanche.
 
18 États ont légalisé le cannabis
 
Le Colorado fait partie des dix-huit États américains (Alaska et Hawaii compris) qui autorisent l'usage médical de la marijuana. Réputé être celui où son commerce est le plus contrôlé, il est aujourd'hui regardé comme un modèle par les Etats qui envisagent la légalisation.
 



La légalisation totale est envisagée
 
Derrière elle, on découvre un élégant bar en marbre surplombé d'étagères où s'alignent de jolis bocaux en verre remplis d'herbes et des flacons aux noms mystérieux. Mais, derrière le comptoir, Pete n'a rien d'un apothicaire. Avec sa chemise hawaïenne et son large chapeau de paille, il explique à Angie les vertus de l'indica et de la sativa. En habituée, celle-ci n'a besoin que de quelques minutes pour choisir ses fleurs de... marijuana. La plante euphorisante la plus célèbre de la planète, enjeu de trafics partout dans le monde, est livrée ici, emballée dans un sachet de papier kraft, contre une liasse de dollars. Après avoir payé, Angie reprend le chemin du Red Onion et salue le client suivant, Thomas, avec un sourire complice. "C'est mon patron", s'amuse-t-elle avant de s'éclipser.
 




© Jérôme Chatin



Dans sa boutique, Leaf, à Aspen, Pete explique à sa cliente Angie les différentes vertus des fleurs de marijuana.


Tous deux détiennent une red card qui leur permet d'acheter de la marijuana légalement sur recommandation de leur médecin. Car le Colorado fait partie des dix-huit Etats américains qui l'ont légalisée au cours des deux dernières décennies. L'idée : donner aux patients la possibilité d'utiliser ce remède séculaire comme substitut aux antidouleurs et psychotropes classiques. En réalité, obtenir une red card est un jeu d'enfant, car les médecins convaincus des bienfaits de la marijuana la prescrivent aussi facilement que l'aspirine ou le paracétamol. Début 2012, on recensait 90 000 personnes, soit un peu moins de 2 % de la population du Colorado, en possession d'une carte. Et les dispensaires - comme on appelle ici les magasins où la marijuana est vendue - surfent déjà sur un marché de 172 millions de dollars.
 
Ce n'est sans doute qu'un début : dans cet Etat, près de 10 % des habitants consommeraient de la marijuana illégalement. Faute de red card, ils l'achètent sur le marché noir, mais bientôt les portes des dispensaires pourraient s'ouvrir à tous. En novembre, les électeurs du Colorado choisiront, en même temps que le nouveau président de l'Union, s'ils souhaitent ou non légaliser totalement le cannabis. Si l'amendement - le fameux "64th" - passe, ce sera une première aux Etats-Unis, et une aubaine pour de nombreux businessmans en herbe. Déjà, dans cet Etat laboratoire, les affaires prospèrent.
 
Un médicament "bon marché et efficace"
 
Wendy Zaharko, médecin, annonce même ses consultations dans les pages de l'Aspen Times, le quotidien local, bien en vue entre le programme du cinéma et un article consacré à Madagascar 3, le dernier Disney. Ce samedi, cette quinquagénaire pétillante au brushing impeccable reçoit dans les faubourgs de Grand Junction, une ville sans charme, à la frontière de l'Utah. C'est une petite salle de conférence, au deuxième étage du Grand Vista Hotel, qui fait office de cabinet médical.
 
 
Autour de la table, une dizaine de patients remplissent des formulaires sous l'oeil attentif d'une jeune et jolie assistante : des jeunes en tongs et tee-shirts, une petite mamie élégante, un vieillard avec ses béquilles, quelques pères de famille en jogging qui tentent de se faire oublier. Ils sont là dans l'espoir de soulager qui une migraine, qui une crise d'arthrose ou, plus grave, des douleurs liées à un cancer. Ici, point de confidentialité, l'entretien avec Wendy a lieu en public. Depuis qu'elle a commencé, il y a trois ans, elle a ainsi vu plus de 6 000 patients dans tout le Colorado. Pour Wendy, pas de doute : "La marijuana est la médecine du XXIe siècle : bon marché et efficace." Provocation ? Peut-être pas.
 
 
Dans un pays où l'assurance-maladie est loin d'être la règle, certains patients font leurs comptes : pour acheter de la marijuana, il leur suffit d'aller voir leur docteur une fois par an - soit une dépense comprise entre 80 et 120 dollars - et d'acquitter à l'Etat un fee annuel de 35 dollars. Et les prix ont chuté : l'once (28 grammes) ne vaut plus que 200 dollars dans les dispensaires, quand il fallait débourser le double il y a deux ans sur le marché noir. La boîte de Vicodin, l'un des antidouleurs préférés des Américains, vaut 100 dollars en pharmacie.
 
 
Pour des douleurs chroniques, il en faut au moins deux par mois, et la prescription doit être renouvelée chaque mois. Conclusion : la marijuana soigne aussi le portefeuille des malades. Remplit-elle celui des médecins ? "Pour un docteur, les antidouleurs comme le Vicodin sont bien plus rentables que la marijuana. Un patient accro au Vicodin rapporte sans effort 1 800 dollars par an. Il suffit d'une petite clientèle pour vivre...", souligne malicieusement Wendy en faisant tinter ses bijoux.
 
Des astuces marketing pour fidéliser le patient



© Jérôme Chatin



À Boulder, où les dispensaires s'affichent au grand jour, les étudiants du campus n'ont que l'embarras du choix.


Changement d'ambiance... et de clientèle. A 400 kilomètres des patients de Wendy, les jeunes étudiants du campus de Boulder déambulent dans les rues et profitent du dimanche pour faire leurs emplettes. Ici, les dispensaires attirent une jeunesse privilégiée en quête d'un bon trip. Leur lieu de rendez-vous favori : la boutique Farm.
 
Avec comme emblème une vache blanc et noir ornée d'une feuille de cannabis, ce dispensaire est l'un des endroits les plus fréquentés de la ville le dimanche après-midi. De nombreux étudiants viennent à vélo et s'approvisionnent pour la semaine. Derrière un joli comptoir en bois, Ashlee, une blondinette avenante, vérifie la validité de leur carte avant de leur ouvrir la porte de l'arrière-boutique, où ils pourront faire leur choix à l'abri des regards.
 
Mais le business va bien au-delà. Côté rue, dans un espace très bobo, la clientèle peut aussi acheter toute une série de produits dérivés : des tee-shirts en coton au logo de Farm, des vêtements en chanvre, des livres dédiés à la culture de la marijuana. "Cela attire beaucoup de monde, et c'est l'occasion pour nous d'expliquer ce que nous faisons, de donner des conseils", se félicite Ashlee. Résultat : Farm est une entreprise prospère, avec 500 patients réguliers qui y ont dépensé plus de 200 000 dollars en juin. Discount, places de concert gratuites, carte de fidélité, rien n'est négligé pour les séduire.
 
Les affaires marchent bien aussi pour Kayvan Khalatbari, 28 ans, fondateur de Denver Relief. Installé sur Broadway, l'avenue célèbre pour ses pot shops peu recommandables, son dispensaire est l'un des plus réputés de Denver, la capitale du Colorado. Avec ses associés, il a investi 500 000 dollars, et réalise aujourd'hui un chiffre d'affaires de 1 million de dollars par an avec 300 patients réguliers.
 
Son joyau : une serre aménagée dans un ancien entrepôt des faubourgs de Denver. Environ 1 500 plants de marijuana y poussent en musique sous l'oeil attentif d'un horticulteur, les fleurs étant récoltées tous les cent cinquante jours. "Nous avons investi dans les meilleurs équipements, indique Kayvan en montrant les climatiseurs, les humidificateurs et l'éclairage naturel. A l'avenir, la qualité sera la clé du succès !"
 




© Jérôme Chatin



Créée il y a trois ans, la compagnie de Tripp Keber, Dixie, est déjà multimillionnaire grâce à ses boissons à la marijuana.


Le "space cake" s'achète 10 à 15 dollars en magasin
 
A quelques minutes de là, un autre businessman en est aussi convaincu : Tripp Keber, le fondateur de Dixie. Avec son design élégant et ses couleurs acidulées, cette marque de sodas boostés à la marijuana est l'un des best-sellers des dispensaires.
 
Ce père de famille de 44 ans s'est lancé dans l'aventure après une carrière lucrative dans les télécoms. Installés dans un entrepôt discret au bord d'une autoroute, ses bureaux affichent un décor très corporate, avec d'épais tapis et des canapés confortables. Comptables, avocats, agence de communication : il a fait appel aux meilleurs professionnels de la place pour gérer ses affaires. Résultat : Dixie réalise aujourd'hui un chiffre d'affaires de plusieurs millions de dollars - pour un investissement de 1,2 million -, avec des marges copieuses.
 
"Elles sont en moyenne de 400 à 500 %, et atteignent 1 000 % pour certains produits", se félicite Tripp. Prochaine étape : développer sa marque dans l'ensemble des Etats où la marijuana est légale, et mettre un pied en Europe, où il a déjà signé des accords dans deux pays tenus secrets.
 
Des taxes et des licences qui profitent à l'Etat
 
Autre ambiance, mais même sens des affaires, à Dr. J's. Créée par Tom Sterlacci, l'entreprise est la référence en matière de space cakes, des cookies aux caramels. "Mes sachets dorés sont ma marque de fabrique", commente ce vieux routard des affaires aux faux airs de parrain. Il en vend aujourd'hui pour 100 000 dollars par mois, avec des prix à l'unité compris entre 10 et 15 dollars dans les dispensaires. Comme Tripp Keber, il compte bien faire de Dr. J's une marque nationale et cherche des investisseurs.
 




© Jérôme Chatin



La société Dr. J's vend pour 100 000 dollars par mois de "space confiseries".


A l'autre bout de la ville, un homme se réjouit de ces succès commerciaux. George Thomson dirige la division du Department of Revenue du Colorado chargée de la marijuana, mais aussi de l'alcool, des jeux et des courses automobiles. Il empochera cette année 5 millions de dollars de taxes sur les ventes de marijuana, et 2 millions sous la forme de licences d'exploitation.
 
Mais c'est encore insuffisant pour couvrir des dépenses qui vont des contrôles sur la qualité de la marchandise aux enquêtes sur les employés des dispensaires en passant par le démantèlement des plantations illégales. "Jusqu'en mars, trente-sept personnes étaient affectées à cela, mais j'ai dû en transférer dix-sept dans un autre service, faute de budget.
 
Si la marijuana est entièrement légalisée, ce sera beaucoup plus profitable pour l'Etat", lâche-t-il avec un grand sourire. Ce qu'il ne mesure pas, en revanche, ce sont les bénéfices indirects générés par le secteur. Mais il suffit de feuilleter Culture et Kush, deux magasines en vogue dédiés au marijuana lifestyle, pour en mesurer l'étendue. Longtemps hésitants, avocats, comptables, horticulteurs, consultants et agents immobiliers se bousculent désormais pour y passer leurs petites annonces. Le green rush ne fait que commencer.
 
 
 
 
La France, entre tabou et pragmatisme
 
Les déclarations de Cécile Duflot en faveur de la dépénalisation du cannabis ont eu l'effet d'une bombe. "L'objectif est double : il est de faire baisser le trafic, de supprimer la violence notamment, et d'avoir une politique de santé publique. Il faut considérer que le cannabis, c'est comme l'alcool et le tabac, même régime : une politique de santé publique et de prévention, notamment vis-à-vis des plus jeunes", a ainsi lâché la nouvelle ministre du Logement et encore secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts.
Vite recadrée par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, elle n'en a pas moins relancé la polémique. Alors que les caisses de l'Etat sont vides, le débat est devenu une question d'économie autant que de santé publique. En août, l'économiste Pierre Kopp chiffrait ainsi à 300 millions d'euros les dépenses de l'Etat dues aux interpellations. La légalisation pourrait s'accompagner d'une taxe, évaluée à 1 milliard d'euros.
 
Un bon filon pour l'État
 
La légalisation totale de la marijuana aux Etats-Unis rapporterait environ 6,4 milliards de dollars en taxes et permettrait de réduire les dépenses des Etats de 13,7 milliards de dollars. Dans le Colorado, cela représenterait un bonus de 35 millions de dollars dans les caisses de l'Etat, et une économie de 145 millions de dollars (frais de police, de justice et de prison).
 
Source : Jeff Miron, "The Budgetary Implications of Drug Prohibition".
 
Source: L'expansion. l'express
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Par mrpolo,
Le célèbre réalisateur américain Oliver Stone à qui l'on doit entre autre des chefs d'oeuvre comme Platoon the Door et Wall Street est sur le point de sortir un nouveau film "Savages" dont le sujet, adapté de la nouvelle du même nom de Don Wislow, est la guerre qui oppose le plus gros producteur de cannabis légal californien au plus gros cartel mexicain.
 
Ce thriller sera sur les écrans le 6 juillet aux USA et en Europe et à la fin du moi de septembre. À l'affiche seront présent Bénito Deltorro Salma Ayek Uma thurman et John Travolta.
 
 
Lors de la présentation de son film au Mexique Oliver Stone a déclaré à la presse que le président Calderon était un désastre, une sorte de Georges W Bush mexicain et qu'il faisait vivre un véritable cauchemar au Mexique avec son obsession de la guerre à la drogue qui a plongé le pays dans une véritable guerre civile.
 

Trailer en VO
 
https://www.youtube.com/watch?v=KC2zbOwbeEs

Source: Végétaliné@cannaweed.com le 18/06/2012
 
Dans Savages, le cinéaste américain Oliver Stone met en scène le combat implacable mais encore «hypothétique» entre des néo-hippies californiens et un cartel de la drogue mexicain cherchant à s’implanter de l’autre côté de la frontière.
 
Adapté du livre à succès de l’Américain Don Winslow, Savages sort vendredi sur les écrans nord-américains.Oliver Stone y retrouve l’énergie qu’il avait un peu perdue dans Wall Street: Money Never Sleeps (2010), et un thème - la drogue - qui revient régulièrement dans sa filmographie depuis Midnight Express (1978) etScarface (1983), dont il avait signé les scénarios.
 
Il met en scène trois néo-hippies californiens, Ben (Aaron Johnson), Chon (Taylor Kitsch) et Ophelia (Blake Lively), qui partagent leur vie entre le surf, la fumette, le magasinage, les ébats à trois et une entreprise florissante de culture du cannabis.
 
Une vie des plus agréables, jusqu’au jour où le cartel d’Elena (Salma Hayek), désireux de mettre la main sur leur petit commerce, leur propose une alliance. Ben et Chon refusent et les sbires d’Elena (Benicio Del Toro et Demian Bichir) enlèvent Ophelia pour faire pression.
 
Les deux hippies décident alors de prendre les armes et de livrer un combat sans merci.
 



«C’est une fiction, une situation hypothétique», expliquait récemment Oliver Stone lors de la présentation du film à Beverly Hills. «Ce n’est pas Traffic (de Steven Soderbergh, sorti en 2000). Traffic était un film formidable, mais beaucoup plus proche du documentaire. (Savages) est une fiction.
 
Ce qu’il raconte n’est pas encore arrivé». Comme à son habitude, Oliver Stone s’est beaucoup documenté et a rencontré beaucoup de monde pendant la préparation du film, et en est revenu avec un certain nombre de certitudes.«Il n’y a encore eu aucune violence majeure (liée à la drogue) du côté américain. Rien d’important», dit-il, comparé aux 50 000 morts mexicains de la guerre contre les cartels, lancée par l’ex-président Felipe Calderon - remplacé à l’élection présidentielle de dimanche par Enrique Peña Nieto.
 
«C’est dans l’intérêt des cartels mexicains de rester de leur côté de la frontière, car s’ils venaient ici (en Californie), cela leur ferait une très mauvaise publicité et ne serait pas sans conséquences», ajoute-t-il.Il reconnaît cependant que les cartels ne sont pas complètement absents du marché californien. «Ils sont là, ils cultivent du cannabis (en Californie), on le sait, il y a eu des saisies.
 
Et ils ont peut-être des accords, parce que les meilleurs laboratoires du monde sont ici».Ce partisan résolu de la dépénalisation des drogues ne tarit pas d’éloge sur le cannabis californien, dont la vente est autorisée dans l’État, officiellement à des fins thérapeutiques.«Nous avons ici des cultivateurs indépendants, pour un marché à taille humaine, et ce sont des gens très bien», dit-il. «Il font pousser une herbe formidable, la meilleure que j’ai jamais fumée en 40 ans».
 
Si le cœur d’Oliver Stone penche clairement du côté des néo-hippies, son œil de cinéaste prend un plaisir évident à déstabiliser ce petit monde en laissant exploser une violence crue, sans laquelle «on expurgerait la situation», estime-t-il.Pour incarner l’impitoyable «marraine» du cartel, il a choisi la Mexicaine Salma Hayek, affublée pour l’occasion d’une perruque brune à la Cléopâtre.
 
«C’est une dure à cuire», dit Oliver Stone de l’actrice de 45 ans. «La première fois que je l’ai rencontrée, elle m’a dit: «Espèce d’enfoiré, tu ne m’as même pas auditionnée pour U-Turn (1997), tu as donné le rôle à Jennifer Lopez». J’étais abasourdi. Pour Savages, je lui ai envoyé un mot en Europe et j’ai juste dit: «C’est pour toi»».
Source:Lapresss
 
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Par mrpolo,
Dans le sud de l’Albanie, deux jeunes Néerlandais découvrent Lazarat, une bourgade qui vit de la culture du Cannabis"
Tout un village couvert de plantations de cannabis, des enfants qui se frayent un chemin parmi des plants de trois mètres pour se rendre à l’école. C’est incroyable !” Ces deux Néerlandais, partis à la découverte de l’Albanie à moto, n’en reviennent toujours pas.
 
Âgés de 25 ans, Theo Roelofs et Daan Vonk se sont inspirés du Voyage à motocyclette de Che Guevara [son carnet de voyage à travers l’Amérique latine] et ont choisi notre pays pour tenter l’expérience. Dès leur arrivée, les deux jeunes ont entendu parler de Lazarat, une petite bourgade du sud de l’Albanie, perchée à flanc de montagne, baignée par le soleil les trois quarts de l’année… et couverte de cannabis.
 
Les autorités ont beau déclarer chaque année que “Lazarat doit être nettoyé de ce fléau”, la plante y règne en maître.Theo Roelofs et Daan Vonk
Les deux jeunes ont voulu voir par eux-mêmes. Sur place, ils n’ont pas été déçus : les regards lourds de suspicion des villageois se sont rapidement mués en sourires dès qu’ils ont décliné leur identité : “Des Hollandais, des Hollandais !” Ce sésame leur a ouvert toutes les portes.
 
Le petit film tiré de cette visite et
a fait des vagues.“Les Hollandais ont réussi là où la police albanaise a échoué”, ont titré les journaux. “Nous sommes restés à peine deux heures dans ce village, banal en apparence, si ce n’était toutes ces plantations de cannabis”,raconte Theo. “Tout ce qui est vert, c’est du cannabis. Le type qui nous a accompagnés parlait un anglais impeccable. Ses parents lui ont payé des études à l’étranger grâce à l’argent du cannabis.  
On était en pleine récolte annuelle et sa famille était en train d’étaler des plants énormes dans la cour ensoleillée. On n’a pas eu le droit de prendre des photos mais on a pu fumer autant que l’on a voulu !” s’enthousiasme le jeune homme. “Le cannabis leur rapporte un dixième du prix qu’il est vendu dans les coffee shops néerlandais, et cela suffit à faire vivre confortablement la famille, poursuit Theo. Les gens étaient très accueillants, même si un automatique chargé trônait sur la table.
 
C’est un petit commerce familial minuscule comparé à ceux des environs. Aucun doute, le cannabis est roi ici.”
 
La récolte, assurée surtout par des paysannes désœuvrées, nourrit leur famille pour une année entière. “Pourvu que la police ne s’en mêle pas, elle nous priverait de notre seule ressource”, dit une saisonnière. Mais cet irréductible village craint peu les autorités. En 2008, des hélicoptères de l’armée, venus survoler les plantations illégales, ont été accueillis par des tirs de kalachnikov.
 
En 2012, les saisies de cannabis ont atteint trois tonnes en Albanie. La dépénalisation ? Le sociologue Edmond Dragoti est plutôt contre. Cela introduirait encore plus de confusion dans une société toujours en transition :“Nous souffrons d’une liberté incontrôlée.”
 
 
 
Source:Courrier International
 
https://www.youtube.com/watch?v=nB-IoVQpWOk
 
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Par mrpolo,
Un champ de cannabis a été découvert en plein Moscou, planté à son insu par la mairie.
 
Voilà une publicité dont la mairie de Moscou se serait bien passée. Un champ de cannabis a été découvert dans le centre de la capitale, planté à son insu par la mairie, rapporte le quotidien officiel Rossiïskaïa Gazeta.
 
Ce champ a été découvert près de la station de métro Borissovo, où les autorités locales avaient décidé de mener des travaux d'aménagement et de semer du gazon, rapporte le journal.
 
Cependant, il est apparu que c'est de "l'herbe (du cannabis, ndlr) qui a poussé à la place du gazon", a précisé le service fédéral de contrôle des narcotiques dans un communiqué. Les agents de ce service ont donc dû "s'essayer à la profession d'horticulteurs", en déterrant près de 230 plants.
 
Le service de lutte contre la drogue tente désormais de déterminer la région d'où provenait le terreau épandu avant le semis, et si les semences de cannabis s'y trouvaient. Les autorité n'excluent pas non plus l'hypothèse que des amateurs moscovites aient profité du semis de ce gazon pour y ajouter du cannabis à des fins personnelles.
 
Source: Metro France
 
à lire aussi sur Mauvaise Herbe
 
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Par mrpolo,
Des scientifiques israéliens ont réussi à développer la culture d'un cannabis utilisable à des fins médicales sans effet euphorisant, rapporte mercredi le quotidien Maariv. Selon le journal, l'aspect, l'odeur et le goût de ce cannabis sont inchangés, mais celui qui le fume n'éprouve aucune des sensations associées au tétrahydrocannabinol, le THC, la substance active de la marijuana.
 
"Ce cannabis a la même odeur, ainsi que la forme et le goût de la plante originale. C'est exactement le même, mais les sensations associées à sa consommation ont disparu", a affirmé Tzahi Klein, responsable de Tikkun Olam, la société qui a développé cette variété. "Beaucoup de nos patients ont essayé la nouvelle plante et sont ensuite venus me voir en se plaignant d'avoir été floués", a-t-il ajouté.
 
Source: Europe1 avec AFP
 
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Par mrpolo,
Estado de Gracia ( État de grâce en français ) est la série qui va faire du bruit au Mexique et sur tout le continent américain.
 
Cette série télévisée policière de 13 épisodes sera diffusée à partir du 4 juin au Mexique et sur le câble américain.
 
Son sujet, la terrifiante réalité de la guerre des drogues au Mexique et le combat politique pour la légalisation d'une députée au congrès mexicain, Karina Gidi,qui dénonce la main mise des narcos trafiquants sur la police les élus la presse et la quasi globalité de l'économie du pays.
 
 
 
Teaser
 
https://www.youtube.com/watch?v=bTeHt8FMRk8
 
site web :https://www.mvstelevi...estadodegracia/
 
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Par mrpolo,
La petite brique de notre enfance est utilisée à toutes les sauces. Si certains construisent des sculptures ou un sapin de Noël géant, d’autres s’amusent à bâtir une plantation de cannabis.
 


Il s’agit d’une installation née d’un partenariat entre la boutique de fringues urbaines The Seventh Letter et la Known Gallery.
 
Le but de la manœuvre est d’attirer l’attention du public sur les nombreuses descentes effectuées par les autorités dans les dispensaires qui délivrent de la marijuana grâce à la fameuse proposition 215 qui défend le cannabis médical en Californie.
 
Une quasi véritable plantation maison qu’un particulier peut se constituer en seulement quelques clics sur Google a été créée. Le matériel est bien réel, mais les pieds de cannabis sont montés en Lego.
 
 
Les cannabiculteurs à la fibre artistique affirment que cette herbe a le pouvoir de guérir, et mieux encore : la récolte est toujours abondante. En même temps, fumer un joint avec cette herbe en plastique ne doit pas avoir un fameux goût, et les consommateurs ne sont certainement pas légions.
 
A défaut de pouvoir affirmer qu’elle possède un véritable effet thérapeutique, les visiteurs (et les lecteurs de Fluctuat qui sont à L.A.) peuvent découvrir en toute légalité jusqu’au 9 juin ce qu’est la sensation d’acheter son herbe dans un dispensaire.



 
Par Guillaume Roche
 
Source: Fluctuat
 
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Par mrpolo,
Barack Obama a fumé de la marijuana. Souvent, avec plaisir et de façon avide. Plusieurs sites internet ont publié vendredi des extraits d'un livre à paraître sur le président des États-Unis, qui contient de nouvelles révélations au sujet de son enthousiasme face à la marijuana quand il était jeune.
 
Selon le livre Barack Obama: The Story de David Maraniss, qui doit être mis en vente à la mi-juin, le jeune Barack avait un talent pour l'«interception».
 
«Quand un joint faisait le tour du groupe, il allongeait souvent le bras, criait "Intercepté!" et prenait une bouffée supplémentaire», écrit l'auteur.
 
Le livre affirme que quand il étudiait au collège privé Punahou d'Hawaï dans les années 1970, Barack Obama s'assurait que ses amis et lui en aient pour leur argent. Sa bande était surnommée le «Choom Gang», «choom» étant un mot du dialecte hawaïen qui signifie «fumer de la marijuana».
 
«Barry (le surnom de Barack Obama à l'époque) a popularisé le concept de "bouffée de plafond"», écrit David Maraniss.
 
«Quand ils fumaient dans la voiture, toutes les fenêtres devaient être fermées afin que la fumée ne s'échappe pas et ne soit pas gaspillée. Quand le joint était fini, ils penchaient la tête en arrière et aspiraient les dernières volutes de fumée qui stagnaient au plafond.»
 
Ces révélations ont été accueillies avec humour sur les réseaux sociaux et ailleurs sur Internet. Le site Buzzfeed.com a intitulé la nouvelle «Guide de l'utilisateur pour fumer de la marijuana avec Barack Obama», alors que sur Twitter, certains blaguaient en affirmant que les républicains avaient désormais une arme potentielle pour attaquer le président sortant.
 
De plus en plus d'Américains pensent que la marijuana devrait être légalisée, et rares sont ceux qui pensent que ces révélations vont causer du tort à Barack Obama six mois avant l'élection présidentielle.
 
«Je ne pense pas que ces histoires vont ébranler qui que ce soit, d'une façon ou d'une autre», a estimé Ethan Nadelmann, directeur de l'organisation pro-marijuana Drug Policy Alliance.
 
«L'un des facteurs qui l'ont rendu aussi populaire auprès des jeunes il y a quatre ans, c'est sa franchise au sujet de la marijuana et son ton blagueur quand on lui a demandé s'il avait inhalé la fumée. Cela a fait de lui une personne à laquelle les Américains pouvaient s'identifier.»
 
Un sondage Rasmussen diffusé plus tôt cette semaine indique que 56% des Américains pensent qu'il est temps de décriminaliser la marijuana et de la gérer de la même façon que la cigarette et l'alcool. Un sondage Gallup mené l'automne dernier a donné des résultats semblables: les Américains favorables à la légalisation étaient plus nombreux que ceux qui s'y opposaient.
 
 
Source: lapresse.ca
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Par mrpolo,
La plupart des gens s'imaginent les fumeurs de joint plutôt jeunes, un brin avachi et vestimentairement négligés, au milieu de volutes de fumée apaisantes... Personne ne s'imaginerait une gentille petite retraitée qui a dépassé la soixantaine... Alors consommatrice mais aussi fournisseuse de cannabis pour sa maison de retraite, encore moins !
 
Et pourtant : cela s'est bel et bien avéré être la réalité, en Seine Maritime. Lorsqu'elle s'est faite coincée il y a quelques mois, cette "mamie pétard" n'en était d'ailleurs pas à son coup d'essai, puisqu'elle consomme quotidiennement cette substance illicite depuis près de 22 ans (souffrant d'hémiplégie, seul le cannabis apaiserait ses douleurs).
 
Mais cette grand-mère moderne, en fine épicurienne, ne s'est pas limitée à sa consommation personnelle, et a songé avec bienveillance aux copains et copines.
 
Elle en a ainsi fait profiter pendant des années ses collègues de la maison de retraite, en créant progressivement un véritable réseau de consommateurs du troisième âge, réseau alimenté par son fournisseur officiel parisien.
 
Elle s'apprêtait d'ailleurs à offrir une enveloppe de quelques grammes à une amie pour son anniversaire, lorsque son aide à domicile a découvert le pot-aux-roses et l'a dénoncée. Les policiers ont ainsi découvert une vingtaine de grammes à son domicile. Jugée pour "usage illicite de stupéfiants", la gentille mamie a écopé de 1 500€ d'amende, généreusement payable en plusieurs traites.
 
Elle a bien évidemment remercié son aide ménagère... afin de retrouver sereinement ses voisins de pallier devant un épisode de Derrick, en savourant un joint en toute convivialité ?
 
 
Source: Bloc.com
 
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Par mrpolo,
En ville, deux feux verts ont été peints en noir à l’aide d’un patron en forme de feuille de Marijuana.
 


Photo: Sur un feu de la route de Malagnou se trouve une feuille dessinée sur le feu vert.


 

A quelques mètres du feu vert, on plisse les yeux, essayant de définir cette forme inhabituelle. La lumière est faible et la circonférence plus petite. C’est uniquement lorsque l’on se retrouve face à face, que la forme se précise. Ce n’est pas un simple feu vert mais une feuille de cannabis, peinte à l’aide d’un patron. Un mouvement artistique? Une blague?
 
On ne sait pas qui est responsable de ce détournement et pour l’instant, seuls deux signaux lumineux portant l’empreinte de la Marie-Jeanne sont connus. Le premier est situé au croisement de la route de Malagnou et de la rue Henri-Mussard; le second se trouve route de Frontenex, en face de l’entrée du parc La Grange.
 
La Direction générale de la mobilité n’en a été informée que ce matin par la Tribune de Genève. A présent, c’est à elle que revient la responsabilité de les nettoyer.
 
 
Source: la Tribune de Genève
 
 



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Par mrpolo,
Belges et Allemands, une quinzaine de touristes de la drogue ont acheté du cannabis dans un coffee shop du centre de Maastricht (sud-est) malgré l'entrée en vigueur d'une nouvelle législation visant à réserver l'accès de ces établissements aux seuls résidents des Pays-Bas.
 
"Venez, vous pouvez rentrer sans ++carte cannabis++, nous sommes ouverts à tout le monde", lance Marc Josemans, propriétaire de l'"Easy Going", un des 14 coffee shop de Maastricht, à une vingtaine de personnes rassemblées mardi matin devant son établissement.
 
Quelques minutes plus tard, deux Belges de 25 ans venues de Liège, à une trentaine de kilomètres à peine au sud de Maastricht, ressortent de l'"Easy Going" avec cinq grammes de cannabis chacune, la limite tolérée depuis 1976 aux Pays-Bas pour la vente au détail et la consommation.
 
Les deux jeunes femmes de 25 ans font partie des 1,4 million de touristes de la drogue, des Belges, des Allemands et des Français principalement, qui se rendent chaque année à Maastricht pour se procurer du cannabis.
 
"Certains boivent un verre de vin pour se faire plaisir, notre plaisir est de fumer un joint", expliquent-elles, assurant fumer quotidiennement.
 
Willy, un Belge de 53 ans vivant à Eupen, dans l'Est de la Belgique, est quant à lui venu "soutenir" Marc Josemans et son action. "Je suis consommateur de cannabis depuis plus de 30 ans et j'ai un cancer de la prostate, j'ai besoin du cannabis pour me relaxer".
 
Les autres coffee shops de la ville étaient fermés mardi pour protester contre la nouvelle législation qui doit faire des 670 coffee shops néerlandais des "clubs fermés" comptant au maximum 2.000 membres, domiciliés aux Pays-Bas et âgés de plus de 18 ans.
 
Craignant un important manque à gagner, M. Josemans, selon lequel 440 personnes travaillent dans les coffee shops de la ville, soutient que la carte cannabis obligera les propriétaires des coffee shops à se séparer d'une partie importante de leur personnel.
 
Sous les huées des clients présents et sous le regard de nombreux journalistes français, belges et allemands, Marc Josemans a reçu un avertissement écrit de la part de la police lui demandant de se conformer à la nouvelle législation dans les 24 heures.
 
"Evidemment, je ne vais pas le faire : demain, je vais faire exactement la même chose, à 11H00 (09H00 GMT) et alors le maire sera obligé de fermer mon magasin pendant un mois", rétorque M. Josemans, également président de l'Association des coffee shops de Maastricht.
 
M. Josemans compte saisir la justice une fois son établissement fermé afin de contester la nouvelle législation. Selon lui, tous les coffee shops de Maastricht resteront fermés jusqu'à ce qu'il y ait "plus de clarté sur les nouvelles règles".
 
Souhaitant lutter contre les nuisances --embouteillages, tapage nocturne et prolifération de vendeurs de drogue dans les rues-- provoquées par l'afflux de millions d'étrangers venant s'approvisionner en cannabis aux Pays-Bas, le gouvernement a mis en place la "carte cannabis".
 
Elle devait entrer en vigueur mardi dans les provinces du sud des Pays-Bas (Limbourg, Zélande, Brabant-Nord) et en 2013 dans le reste du territoire.
 
Jugée "discriminatoire", la "carte cannabis" ne va pas résoudre le problème des nuisances, soutient Marc Josemans selon lequel le nombre de vendeurs de rue va augmenter dans les prochaines semaines, cherchant à vendre du cannabis aux étrangers dans l'impossibilité d'en acquérir dans un coffee shop.
 
Les deux jeunes Belges de 25 ans donnent raison à M. Josemans : elles assurent à l'AFP qu'elles continueront de fumer et que si elles ne peuvent plus se procurer de la drogue "légalement", elles auront recours aux dealers de rue.
 
 
Source: Le Point
(AP Photo/Peter Dejong)
 
 
Une vidéo de l'AFP avec M. Josemans qui s'exprime en français:
 
merci greg808
 
 
https://www.youtube.com/watch?v=V-iRYL04_uY&hd=1
 
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Par mrpolo,
Mayonnaise infusée au cannabis, "cannabutter" ou beurre au cannabis, encore appelé Beurre de Marrakech, cannelloni "ganja" à l'ail, burritos végétariens, gnocchi aux champignons, space cupcakes...
 
Paru aux Etats-Unis, le High Times Cannabis cookbook offre un lot impressionnant de 50 recettes planantes. Le but: "créer des plats savoureux vous offrant une sensation agréable". Rien que ça.
Rappel des auteurs Elise McDonough et des membres de l'équipe du magazine High Times: avant de le fumer, le cannabis aurait d'abord été largement ingurgité. En introduction, on peut d'ailleurs lire l'hommage des auteurs à l'une des plus anciennes recettes à base de marijuana, à savoir le cocktail "bhang" indien (oui, oui, presque comme la fameuse pipe à eau) à base de cannabis, de lait, d'amandes et de garam masala.
 
 


Effets plus durables
 
L'intérêt de cette drôle de cuisine? "Quand vous mangez du cannabis plutôt que de le fumer, ses effets se libèrent (...) durant quatre à cinq heures au lieu de une à deux heures", explique Elise McDonough au Huffington Post, qui apprend même comment extraire le THC de l'herbe avec... du beurre.
 
La cuisine vue par High Times soulagerait les muscles endoloris, apaiserait les douleurs et aiderait à la relaxation. Mais "ceux qui ont mangé trop de cannabis peuvent se sentir paniqués, anxieux, agoraphobes, incohérents, voire au bord du pétage de plomb", prennent le soin d'indiquer les auteurs de cet addictif bouquin de cuisine en introduction.
 
Aux Etats-Unis, l'usage de marijuana est légal dans 16 états, dans la plupart des cas dans un cadre médical, même si la possession peut être tolérée dans d'autres cas bien précis, en fonction de la quantité trouvée. Précisons aussi que le 20 avril dernier, c'était la "journée nationale du cannabis".
 
The Official High Times Cannabis Cookbook: More Than 50 Irresistible Recipes That Will Get You High, par le High Times Magazine, 160 pages, éd. Chronicle Books, paru le 21 mars 2012 (anglais).


Source:Rewmi via Cannactus
 
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Par mrpolo,
Ce matin, Rachida Dati était invitée sur le plateau de la Matinale de Canal+. Elle a créé la surprise en portant un gilet orné de ce qui semblait être une énorme feuille de cannabis.
 
Peut-être est-ce un cadeau de son frère, incarcéré pour trafic de cannabis ? Voici un extrait de l’émission en question, regardez bien à 14 secondes du début :
 
https://www.youtube.com/watch?v=siwLLaCovHM
 
L’émission entière se trouve sur le site de la Matinale de Canal+, l’extrait en question se trouve peu après à 18 minutes. Rachida y explique quand même que ce n’est pas une feuille de cannabis, mais « autre chose » : une feuille d’érable ? Ses réponses sont peu claires.
 
Photo : André Fournon
Par Moe Vaisherbe
 
Source: Mauvaise Herbe
 
Alors que la maire du 7e arrondissement de Paris, Rachida Dati commente le score de Nicolas Sarkozy, obtenu au premier tour de l'élection présidentielle, sur le plateau de la matinale de Canal , Maïtena Biraben l'interroge sur le motif de son veston, qui ressemble étrangement à une feuille de cannabis.
 
Rachida Dati réfute fermement :
 
 
 


Ce n’est pas une feuille de cannabis. Vous inquiétez pas, j’ai fait attention .
Relance : C’est donc une feuille de ?
 
 
Ca n’est pas une feuille de cannabis
 
 
Relance : Du chanvre ?
 
 
Ca n’est pas du chanvre non plus
 
 
Relance : C’est de l’eucalyptus ?
 
 
Voila
 
  Ci-dessous, une feuille d’eucalyptus (à gauche) et une autre de cannabis. Le Lab vous laisse juger.
 

 
 
Edit :
 
Contactée par Le Lab, l'entourage de Rachida Dati persiste et assure qu'il ne s'agissait pas d'une feuille de cannabis :
 


" Il s'agit d'une feuille d'érable du Japon.
 
Rachida Dati souhaitait rendre hommage à l'opération Earth Day, qui se déroulait dimanche ".
"L'encalyptus"évoqué par l'ancienne garde des sceaux lundi matin sur le plateau de Canal Plus est donc devenu feuille d'érable.
 
 
 
Selon les constations du Lab, le motif du veston est très semblable aux motifs de la marque Lucien Pellat Finet, qui revendique haut et fort utiliser des feuilles de cannabis dans ses créations.
 
De son côté, la marque Zadig & Voltaire, contactée par Le Lab, et évoquée comme possible créatrice du gilet, assure que le veston de Dati ne venait pas de chez elle.
 
Source: lelab.europe1
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Par mrpolo,
En 1851, le poète Charles Baudelaire rédigeait un texte en prose intitulé Du vin et du haschisch, comparés comme moyens de multiplication de l’individualité*. Cette évocation parallèle du vin et du haschisch (consommé alors sous forme de pâte : le dawamesk) est pour lui justifié par « le développement poétique excessif de l’homme » qui résulte de leurs consommation.
 
 
130 ans plus tard, les chemins du vin et du haschisch (ou cannabis, ou marijuana) se sont croisés dans les caves de certaines wineries californiennes. Dans les années 1980, des jus de raisin ont ainsi été mis à fermenter avec des feuilles de cannabis. Dans un article paru dans The Daily Beast, le journaliste Michael Steinberger avance que le cabernet sauvignon serait le cépage de choix pour ces cuvées particulières. Michael Steinberger rapporte les propos d’un vigneron produisant du vin au haschisch, qui « pense que ce type de vin est très important, car c’est réellement le seul style de vin qui ait été créé dans le Nouveau Monde viticole. »
 
 
L'alcool issu de la fermentation alcoolique permettrait d'extraire des feuilles de cannabis le Tétrahydrocannabinol (THC), la matière active psychotrope des drogues dérivées du cannabis. La production de tels vins reste confidentielle, le marché de niches lié demeurant illégal. En Californie, l'usage de cannabis est dépénalisé, mais sa consommation n'est pas légalisée.
 
Dans son texte, Charles Baudelaire restait ambivalent à propos du vin, qui est tour à tour fléau de l’alcoolisme ou source de la sensualité poétique : « ses crimes sont égaux à ses vertus ». Mais il condamnait fermement le haschisch, car si « le vin exalte la volonté, le haschich l’annihile. Le vin est un support physique, le haschisch est une arme pour le suicide. »
 
 
 
* : Ce court texte accompagne les diverses éditions des Paradis Artificiels de Charles Baudelaire.
 
 
Source: Vitisphere.com
 
En anglais: helablog.com
 
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Par mrpolo,
Le candidat libéral démocrate pour l'élection à la mairie de Londres Brian Paddick en a assez de voire l'argent du contribuable londonien gaspillé dans la lutte contre le cannabis et il a décidé de le faire savoir en diffusant le poster ci dessous.
 
Il a par ailleurs déclaré qu'il voulait que la police de Londres fasse ce que Londres trouvait important qu'elle fasse et pas l'inverse.
 
 

Source: https://politicaladvertising.co.uk/
 
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Par mrpolo,
Le rappeur américain Snoop Dogg publie aux États-Unis, "Rolling Words", un livre à fumer imprimé sur du papier à rouler, dont la couverture est en chanvre et le dos en grattoir d'allumettes.
Ce premier ouvrage de Snoop Dogg réunit les paroles de ses plus grands succès, entièrement imprimées avec une encre non toxique sur du papier à rouler, indique mardi le magazine français spécialisé Livres Hebdo.
Les pages sont pré-découpées pour pouvoir les détacher plus facilement et les fumer intégralement. Tout est donc prêt pour ceux qui souhaitent humer la littérature de l'interprète de "Stoners" ("défoncés" en français), plusieurs fois arrêté pour possession de marijuana.
Ce livre qui se fume sera en vente au festival de rock Coachella Valley Music & Arts, en Californie, à partir du 13 avril, puis en tirage limité dans le commerce. Une idée à creuser pour faire un tabac en librairie ?
 
Sources: Le parisien La montagne
 
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Par mrpolo,
Une très chouette vidéo (un peu old mais qui m’avait totalement échappé, alors…) que m’a signalée le blogueur des Inrocks @Jellyfishymous.
 
Elle résume de fort poétique manière les différences entre une société utopique consommant avec plaisir une sympathique petite fleur et une autre société prohibant la consommation de cette même fleur, avec les coûts que cela entraîne.
 
Ça s’appelle « The Flower », c’est signé Haik Hoisington et c’est très réussi.
 
https://www.youtube.com/watch?v=hMM_T_PJ0Rs&hd=1
 
Arnaud Aubron
 
Source: LesInrocks
 
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Par mrpolo,
Des activistes souhaitant faire réformer la législation néo-zélandaise sur la drogue ont acheté un distributeur automatique de nourriture pour l'installer dans leur lieu de rassemblement, un club d’Auckland connu comme le «club du cannabis». Mais, exit canettes et paquet de bonbons: ils ont mis à la place des petits sachets de cannabis. La pause détente près du distributeur prend une autre dimension.
 
Mais cela n’a pas été tout à fait du goût de la police –qui l’a fait saisir. Lors d'une perquisition effectuée le 22 mars tard dans al soirée, la police a arrêté quatre personnes et saisi la machine, 27.000 dollars néo-zélandais en numéraire (16.575 euros environ), 700 grammes de cannabis et des pipes à fumer.
 
 
Les activistes en question appartiennent à la NORML (National Organisation for Reform of Marijuana Laws), association à but non lucratif fondée aux Etats-Unis dont une branche a été créée en Nouvelle Zélande, qui vise à obtenir la légalisation du cannabis (et des drogues douces en général). L’usage du cannabis dans le pays est punissable d’amende voire d’emprisonnement, avec des peines plus sévères pour le trafic que pour la possession de cannabis.
 
Mais selon une étude publiée en janvier dernier dans The Lancet, revue scientifique britannique, la Nouvelle-Zélande a l’un des taux de consommation de marijuana les plus élevés du monde. Selon les auteurs de l’étude, Louisa Degenhardt et Wayne Hall, 15% de la population néo-zélandaise de 15 ans à 64 ans avait pris du cannabis sous quelque forme que ce soit en 2009.
 
L’étude explique cela notamment par l’importance des zones rurales dans le pays, où il est facile de faire pousser des plants. Mais aussi par un facteur culturel: la consommation de marijuana est au centre de la vie sociale. «Regardez notre rapport à l’alcool, et son intégration à notre quotidien», suggère Wayne Hall.
 


«Je crois que beaucoup de jeunes gens [en Nouvelle-Zélande] voient le cannabis comme nous voyons l’alcool: comme quelque chose de pas grave, un moyen de prendre du bon temps.»
  Aucune raison de ne pas installer des distributeurs de bon temps donc. Le distributeur avait eu un succès fou selon Julian Crawford, président de la NORML de Nouvelle Zélande. «C’est un exemple de la façon dont les choses pourraient se passer» si le cannabis était légal, a-t-il expliqué.
 
Photo: The Telegraph.co.uk
Source: Slate.fr
 
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Par mrpolo,
Les plantes, comme la plupart des êtres vivants sur la terre, ont besoin du spectre lumineux pour permettre le processus de photosynthèse et absorber du CO2 (un des blocs de construction de base pour la vie). Elles ont aussi besoin d'une bonne humidité (une humidité élevée ouvre les stomates qui est un pore de la feuille par lequel entre le CO2 et sort l'oxygène).
 
Il ne faut pas confondre l'humidité et la condensation qui est généralement mauvaise pour les plantes et provoquent des moisissures et d'autres problèmes. La plante nécessite également de l'eau et des nutriments.
 
Le LUX est une unité de mesure pour la "luminosité" dans une zone donnée et les lumens mesurent le Lux sur 1m2. La longueur d'onde requise diffère selon les espèces mais la plupart des plantes herbacées nécessitent une longueur d'onde située dans le bleu et rouge. Le Lux met différents poids dans différentes parties du spectre, étant en rapport avec la perception humaine de la lumière. Le Lux a souvent lourdement tendance à être biaisé vers 555nm, ce qui est vert en apparence (la zone du spectre dans laquelle l'humain voit le mieux).
 
Contrairement aux humains, les plantes n'ont pas besoin de lumière verte, c'est pourquoi la plupart de la lumière verte est renvoyée vers votre rétine par la plante quand vous la regardez.Le watt est une manière de mesurer la lumière aussi mauvaise que le Lux et les Lumens. Ce n'est que la mesure de la consommation d'énergie d'une certaine lampe ou d'un certain équipement.
Ça ne vous dit pas combien d'énergie est convertie en quelque chose d'utilisable, uniquement l'importance de la "charge" qui va être mise sur un circuit donné.
 
La seule manière de réellement comparer une culture avec une autre est d'examiner la relation entre la récolte et les watts par mètre carré, mais même cette méthode ignore toutes les autres variables à prendre en compte comme la température ambiante, les taux de CO2 et d'humidité.Pour cette raison, il y a de nombreuses fausses pistes dans les arguments pour l'utilisation de LED de 3w ou d'1w.
Le wattage va dicter l'intensité au point de génération, pas à la surface des feuilles où il est important. Cela dit, les lampes de la série de 3w sont moins chères à fabriquer et c'est pour ça que le marché va plutôt vers celles-là.
 



Matrice pour le choix des LED couleur


Contrairement aux Lux et aux Lumens (qui sont en relation directe avec la perception humaine de la luminosité), la DFPP umol/M2/s, qui est l'abréviation de Densité du Flux Photonique Photosynthétique d'unité par mètre carré par seconde, cette mesure examine le spectre du point de vue de la plante et mesure le volume de lumière fourni par une source lumineuse sur une surface et à un moment donné.
 
La DFPP mesure les quanta lumineux (la quantité de photon) dans le rayonnement photosynthétiquement actif (l'énergie lumineuse d'un spectre approprié qui atteint la surface de la plante à un moment donné et sur une surface donnée). La vitesse de photosynthèse des plantes dépend des quanta lumineux absorbés par les plantes. La photosynthèse dépend en partie de la capacité du stomate d'échanger du CO2 avec de l'oxygène.
 
Vous pouvez vous imaginer le stomate comme la bouche des plantes par laquelle elle consomme du CO2 et dont l'ouverture est stimulée par la lumière qui touche la surface de la feuille. Tandis que les racines sont les bouches de la plante pour l'ingestion de nutriments. La DFPP mesure la disponibilité de la bonne nourriture (spectre lumineux) à un moment donné et sur une surface déterminée du feuillage des plantes.
 
Les RPA (Radiations Photosynthétiquement actives) mesurent la lumière disponible pour activer la photosynthèse dans des longueurs données. Elles se mesurent ou s'expriment en DFPP umol/M2/s.Si la lumière (de la bonne longueur d'onde) était de l'eau contenue dans un arrosoir, vous pourriez la versez très rapidement par le bec sur une petite surface si vous n'utilisez pas de pommeau.
 
Par contre, si vous fixez un pommeau au bec de l'arrosoir, vous pourrez verser la même quantité d'eau en même temps mais sur une surface plus grande. C'est de cette manière qu'on mesure la lumière avec la DFPP. Elle examine la vitesse et la quantité du flux de lumière en tenant compte de la longueur d'onde et de la surface couverte.Quand le flux de photons (intensité du rayonnement lumineux) atteint le point le plus élevé (également appelé point de saturation de la lumière), les plantes ont la vitesse d'échange du dioxyde de carbone la plus rapide (l'ingestion du dioxyde de carbone et la libération d'oxygène et d'humidité).
 
Le dioxyde carbone (CO2) est un matériel nécessaire à la photosynthèse car les plantes l'utilisent pour construire les cellules que ce soit pour les feuilles, les fleurs, les racines ou les tiges. Ces éléments de la plante ont tous besoin de CO2 pour la rendre heureuse et la lumière amène le taux nécessaire pour que cela soit possible. Par exemple, le point de saturation de la lumière pour de nombreuses plantes herbacées est d'environ 1512 umol/M2/s. Quand ce point est atteint, la taux d'échange de dioxyde de carbone atteint le maximum, ce qui signifie que la plante pousse plus et plus vite.Les LED ont toujours été bonnes pour émettre les bonnes longueurs d'onde mais elles étaient très mauvaises (jusqu'à maintenant!) pour que la lumière qu'elles produisent atteigne la plante.
 
Elles n'arrivaient pas à pénétrer l'espace en face d'elles et atteindre la surface des feuilles de la plante pour vraiment faire la différence. Mais la dernière génération des lampes à LED réussit à pénétrer de 2M et à produire 7 couleurs du spectre, ce qui est parfait par y faire pousser vos plantes. Rose ou mauve en apparence, ces lampes ne gaspillent pas d'énergie pour produire des longueurs d'onde que les plantes ne peuvent pas utiliser ou dont elles n'ont pas vraiment besoin (comme le vert).Pour obtenir les meilleurs résultats de la nouvelle génération des lampes à LED, il faut les utiliser correctement.
 
La DFPP umol/M2/S d'une lampe 7 couleurs de bonne qualité de 234w (78x3w) est d'environ 756 DFPP umol/M2/S chacune. Si vous utilisez de telles lampes dans une tente d'1m2, vous produirez une lumière suffisante et correcte pour que 100% des plantes atteignent leur taux maximum de photosynthèse (avec les mêmes valeurs pour la température et les autres variables environnementales).Voyez la Fig.1 pour les détails sur la DFPP umol/M2/s dont la plante a besoin en fonction de la taille de la tente.
 
Un guide pour choisir la lampe et leur nombre. Veuillez remarquez que cette matrice propose des alternatives; ainsi, une tente de 1,2m x 1,2m nécessite 2177 DFPP et pourrait utiliser soit 3 x 234w (2223 DFPP), soit 2 x 312w (1976 DFPP). La meilleure option étant 3 x 234w pour une bonne répartition de la lumière (une lumière venant du sommet des plantes et se répandant sur toute la surface) mais ce sera un peu plus cher à l'achat. N'OUBLIER PAS que toutes les LED ne sont pas les mêmes, vérifiez leur spécificité avant de les acheter ou demandez conseil au revendeur.
 
Utilisées correctement, vous pouvez espérer la même récolte qu'avec des HPS. Le système HPS pose également de sérieux problèmes pour le contrôle de l'environnement car il dégage de la chaleur et provoque une forte transpiration des plantes ce qui brûle les nutriments et provoque des chocs.La DFPP umol/M2/s des LED est complétée par une réduction du stress ressenti par les plantes, l'absence de bruit de ventilateur (pour les ventilateurs qui doivent tourner à fond pour évacuer du local la chaleur produite par les HPS), la réduction des besoins en eau et en nutriments des plantes.
Les systèmes de CO2 et d'humidité sont plus faciles à contrôler. Vous pouvez également épargner de 20 à 80% d'énergie (en fonction du nombre de lampes et avec quoi on les compare - HPS ou CFL etc.)
 
Les LED ont eu et mérité une mauvaise presse auparavant parce que les lampes n'avaient pas encore atteint le niveau de développement recherché par le marché du secteur. Et souvent, elles n'étaient pas utilisées correctement.
Cela ne devrait plus être le cas car de nombreux tests ont démontré que l'important est de changer ce que vous faites et comment vous le faites. De cette manière, la technologie ne vous décevra plus! Le futur des LED est assuré, les cultivateurs vont en voir et sentir les bénéfices, et les plantes vont produire les récoltes qu'on veut tous!La confiance est là.
 
Un article de Soft Secret
Source:Cannabis info via Cannactus
 
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Par mrpolo,
La séquence est tirée d'un épisode de la téléréalité Weed Wars diffusé fin 2011 par Discovery Channel. Emission dont le but est d'explorer les dessous du boom de la marijuana médicale, que l'on peut désormais se faire prescrire dans 17 états américains et qui est approuvée par près de 80% des américains.
 
Si on peut retrouver l'épisode intégral sur YouTube, la séquence que tout le monde partage sur le web est donc celle où on voit un retraité de 66 ans, Larry Savage, se faire prescrire une ordonnance pour pouvoir acheter de l'herbe dans un dispensaire. L'homme souffre de mal de dos, d'anxiété, de dépression, de tension artérielle et espère pouvoir remplacer les nombreux médicaments qu'il doit ingurgiter par une dose de marijuana, produit qu'il n'a jamais consommé de sa vie. Son médecin lui accorde sans problème la carte permettant de se fournir en cannabis médical.
 
Le novice part donc s'acheter un peu d'herbe, une pipe (il ne sait pas rouler de joints) et se lance. Problème, il s'y prend d'abord comme un fumeur de crack (un fan de Breakin Bad ?) en tentant d'allumer la pipe par le cul. Mais dès qu'il trouve la bonne technique, "wow", papy se mange une grosse montée et part déambuler dans les rues, où il s'étonne d'entendre mieux les bruits, remarque des choses qu'il n'avait jamais vues dans le parc de son quartier et se met à philosopher sur la vie.
 
Une histoire à méditer en France où le débat sur la légalisation est toujours au point mort...
 
 
Source: Fluctuat.net via Cannactus
 
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Par mrpolo,
Depuis deux mois, l’évènement a été annoncé sur les réseaux sociaux. Il s’agit d’une manifestation pour la dépénalisation de la consommation du cannabis en Tunisie.
 
Devant le siège de l’Assemblée nationale constituante, quelques centaines de jeunes se sont réunis, samedi 18 février 2012, avec « tous unis pour la dépénalisation de la consommation du cannabis», comme mot d’ordre.
Il est à rappeler, qu’en Tunisie, le consommateur de drogue douce peut écoper d’un an de prison et d’une amende allant jusqu’à 1000 dinars.
« Le phénomène touche en majorité les jeunes étudiants dont l’avenir a été totalement détruit pour un joint » souligne l’un des manifestants. Les forces de l’ordre ont dû intervenir pour disperser les manifestants vu qu’ils n’avaient pas d’autorisation légale, comme l’exige le ministère de l’intérieur.
 
Ce n’est pas la première fois que le sujet a été traité. Slim Amamou, lorsqu’il occupait le poste de secrétaire d’Etat à la Jeunesse, avait déclaré dans une interview réalisée en mai 2011, être favorable à une dépénalisation totale de la consommation du haschich en Tunisie.
 
 
https://www.youtube.com/watch?v=sqwMhnn0s9Q
 
Source:businessnews
 
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