Le gouvernement et le cannabis
Par Invité, dans Ce que nous avons retenu...,

PARIS (AFP) - Partir en campagne sur les "méfaits" de la consommation de cannabis qu'il n'est pas question de dépénaliser, lutter contre l'alcool au volant, "faire la guerre au tabagisme": le ministre de la Santé a donné mardi sa "feuille de route" au nouveau patron de la lutte anti-drogue.
 
Lors d'une visite dans les locaux de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT), Jean-François Mattei a assuré que "la lutte contre les drogues" représentait "une conviction forte et un de (ses) défis personnels".
 
Il s'est aussi voulu rassurant sur le champ de compétence de la MILDT, présidée par le Dr Didier Jayle, nommé le 23 octobre en remplacement de Nicole Maestracci, qui avait mis l'alcool, le tabac et les drogues illicites sur un même plan.
 
"Je confirme que pour moi, l'alcool, comme le tabac et comme les autres substances (illicites comme le cannabis, la cocäne ou l'héroäne, NDLR) relèvent pleinement de votre mission (...) et que je les considère à l'évidence comme des drogues. Il n'y a aucune ambiguäté", a-t-il dit.
 
L'alcool fait toutefois partie de notre "tradition", a relevé M. Mattei : "Dans certaines circonstances, à des doses modérées, je crois qu'on peut autoriser la consommation d'alcool".
 
Il a en revanche prôné "l'alcoolémie zéro" au volant. "Avant de prendre le volant, c'est vraiment zéro", a-t-il insisté, en se prononçant aussi pour la lutte contre les médicaments psychotropes au volant : "Nous sommes les premiers bouffeurs de psychotropes au monde".
 
Sur le tabac, le ministre s'est dit "scandalisé de voir que la loi Evin n'est pas respectée, souvent dans des établissements de l'Education nationale".
 
"Vous avez là une action majeure, a-t-il dit au Dr Jayle. Les fumeurs commencent à se sentir coupables. Mais il faut aller plus loin. Nous devons faire la guerre au tabagisme", a-t-il lancé, n'excluant pas une nouvelle augmentation des prix des cigarettes, après celle de 8 à 16 % début janvier.
 
M. Jayle a suggéré "un remboursement partiel" des patches à la nicotine pour inciter au sevrage tabagique.
 
Pour le cannabis, M. Mattei a estimé que cela "doit faire partie des sujets dont on parle". "Une campagne (de communication) pour expliquer les raisons pour lesquels le cannabis n'est pas autorisé serait bienvenue".
 
"Ce n'est parce que 80 % d'adolescents, ou 50 ou 60 %, peu importe, fument du cannabis qu'il faut dire que c'est bien et qu'il faut l'autoriser parce qu'on ne peut pas l'empêcher. Ca, ça s'appelle une reculade", a dit M. Mattei.
 
Evoquant "les effets néfastes du cannabis sur la santé", il a évoqué "le principe de précaution" pour "s'interdire d'aller dans le sens de la dépénalisation".
 
Si le ministre se refuse à toute dépénalisation, il juge en revanche "totalement inadaptée" la loi de 1970 qui permet en France d'envoyer en prison un simple fumeur de joints : "On ne peut évidemment pas persister dans l'idée qu'on doit emprisonner le consommateur de cannabis. On doit adapter les peines en fonction de la gravité du délit".
 
source : Yahoo! Actualités du mardi 7 janvier 2003, 17h12
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Cannabis et accident de la route : des experts dubitatifs
Par Invité,
Le Parlement s'apprête à instituer un délit de conduite sous l'empire de stupéfiants, visant en fait le cannabis, avec l'approbation des académies de médecine et de pharmacie. L'INSERM et divers experts affirment qu'aucune étude n'a établi de corrélation entre usage de haschich seul et accidents de la route à l'échelle d'une population.
 
Le professeur honoraire d'anatomie pathologique Claude Got dénonce comme « pseudo-scientifiques » des travaux, non encore publiés, du toxicologue Patrick Mura, qui sont à l'origine d'une proposition de loi créant un délit de conduite sous l'empire de stupéfiants (« le Quotidien » des 16 septembre et 9 octobre). Cependant, le garde des Sceaux, Dominique Perben, indique que le texte se fonde « sur des études menées à l'étranger ainsi que sur une enquête française (2000-2001) qui a révélé que la fréquence des accidents de la route était multipliée par 2,5 pour les conducteurs de moins de 27 ans ayant consommé du cannabis ».
 
 
Le Pr Got assure, dans le dernier numéro de l'hebdomadaire « Auto-Plus », que « sur les 8 études épidémiologiques réalisées dans le monde sur le sujet, une seule a pu mettre en évidence un lien entre usage de cannabis et risque routier. Encore présentait-elle une marge d'approximation importante en raison d'effectifs faibles », précise le spécialiste pour qui l'enquête française « n'a révélé aucun sur-risque d'accident pour le cannabis seul ».
Une expertise de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), qui a été publiée, souligne que « malgré la présomption de dangerosité du cannabis sur le comportement de conduite, il est encore impossible d'affirmer, faute d'études épidémiologiques fiables, l'existence d'un lien causal entre usage du cannabis et accident de la circulation ». Quant aux « modifications comportementales négatives (elles) n'apparaissent généralement significatives que pour des doses élevées de cannabis ».
Sur le même ton, le Groupe de coopération en matière de lutte contre l'abus et le trafic illicite des stupéfiants (Groupe Pompidou) au Conseil de l'Europe stipule dans son rapport 2002 que, « concernant les doses et/ou les concentrations de substances, illicites ou médicamenteuses, dans le
sang que l'on associe à une norme de conduite admissible ou inadmissible, les experts notent souvent qu'il est quasiment impossible de définir une limite stricte à ne pas dépasser ».
Enfin, Berthe Biecheler-Frétel, chercheuse à l'Institut national de recherches sur les transports et leur sécurité (INRETS), constate que « de nombreux auteurs n'ont pas réussi à démontrer, à l'aide d'études épidémiologiques, l'existence d'une corrélation entre usage de cannabis seul et accidents à l'échelle d'une population ».
 
 
Ph. R
lire l'article sur le Quotidien du médecin
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Les interdits artificiels
Par Invité,
Sur les drogues, les Français sont en avance sur les pouvoirs publics et la plupart des politiques. Une majorité d'entre eux considèrent que l'alcool est une drogue, que la prise en charge sanitaire des usagers est préférable à leur criminalisation, que l'interdit n'est guère efficace, et que la délivrance sous contrôle médical de l'héroäne ne devrait plus être un tabou. Dévoilé aujourd'hui, le rapport de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) sur l'état des drogues et des dépendances en 2002, illustre ce fossé entre les pratiques et leur cadre légal.
 
«Bible»
 
Le cas du cannabis est le plus édifiant. D'un côté, l'Observatoire constate sa banalisation: la moitié des adolescents l'ont expérimenté et la population considère sa dangerosité inférieure à celle de l'alcool (lire infographie ci-dessous). Mais il note d'autre part une véritable «explosion» des interpellations de fumeurs de joints dans le cadre de la loi de 1970, qui en proscrit toujours le simple usage. A trois mois des élections présidentielles, la quatrième édition de cette «bible» produite par un organisme oeuvrant sous le seul contrôle de son collège scientifique, devrait alimenter le débat. Sauf que pour l'instant les tabous ont la vie dure dans la classe politique.
 
«La surprise, c'est le positionnement des Français, souligne le directeur de l'OFDT, Jean-Michel Costes. «Par exemple, dans cette enquête (1), ils mettent déjà sur le même plan les drogues licites et illicites, au moment où les pouvoirs publics adoptent cette nouvelle orientation. Quand on leur demande de classer les produits selon leur dangerosité, ils citent d'abord l'héroäne, puis la cocäne, l'ecstasy, l'alcool, le cannabis et le tabac.»
 
Drogues légales
 
Un tiers des Français de 15 à 75 ans estiment par ailleurs qu'une consommation régulière de cannabis est sans danger. Et la même proportion se dit favorable à une dépénalisation via une «réglementation» de son usage: interdiction de la vente aux mineurs, de la consommation au volant ou dans les lieux publics. Seuls 17 % se prononcent pour sa mise en vente libre. «Ils sont encore deux tiers à vouloir le maintien du statut illicite du cannabis. Mais d'un point de vue moral. Car ils sont une majorité à reconnaître que l'interdit n'est pas efficace en terme de prévention chez les jeunes», précise Jean-Michel Costes.
 
Plus les Français sont jeunes ou en situation de proximité avec ces produits, plus ils penchent pour une réforme. En février 2001 (2), un sondage exclusif Libération-CSA confirmait cette tendance: ils étaient 52 % chez les 18-24 ans, 54 % chez les 25-34 ans, contre 34 % sur l'ensemble de la population, à se déclarer «plutôt favorables» à la dépénalisation. Si les Français évoluent sur les drogues douces, ils restent de grands consommateurs de drogues légales. Ils sont les premiers buveurs mondiaux d'alcool, même si les plus jeunes sont moins ivres que leurs homologues d'Europe du Nord. Ils fument toujours autant de tabac. Et dévorent les médicaments psychotropes arrivés dans les pharmacies dans les années 90.
 
«Entonnoir»
 
Pourtant, hormis de rares expériences novatrices, la réponse de la police et de la justice reste largement axée sur la répression. Du petit consommateur et non du gros trafiquant. En 1999, 400 usagers ont été incarcérés. L'Observatoire chiffre ainsi à 94 300 le nombre d'interpellations pour usage ou usage-revente de stupéfiants en 2000. Et «neuf fois sur dix», il s'agit de fumeurs de joints. «Les interpellations pour usage de cannabis ont quadruplé depuis 1990 [...] et constituent désormais un des grands contentieux de masse, quasiment au même niveau que celles pour coups et blessures volontaires», note l'Observatoire, qui s'interroge sur les suites données par la justice, mal mesurées, et sur leur utilité sociale. Car, dans une grande majorité des cas, ces procédures se soldent par une absence de poursuites. L'OFDT parle même d'«effet d'entonnoir»: ces dossiers encombrent les commissariats et les palais de justice pour pas grand-chose.
 
(1) Enquête téléphonique en population générale réalisée en avril 1999 auprès de 2 000 personnes âgées de 15 à 75 ans.
 
(2) Réalisé du 20 au 22 février sur un échantillon représentatif de 1 000 personnes âgées de 18 ans et plus.
 
issu du quotidien le Libération en 2001
 
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Le Kana, un obstacle majeur au sevrage tabagique…
Par Invité,
https://t.h.c.free.fr/cw/article/cigarette.gif[/img]D'après une étude américaine, la consommation de cannabis est un facteur d'échec très important du sevrage tabagique.
 
Une équipe de l'Université Johns Hopkins, de Baltimore, a analysé les habitudes tabagiques de 431 adultes de moins de 45 ans. Au départ de cette étude il y a… 13 ans, 41% avaient déclaré n'avoir jamais fumé de cannabis, mais 27% étaient des fumeurs occasionnels. Enfin, 9% de ces candidats au sevrage tabagique ont fait état d'une consommation quotidienne de cannabis.
 
 
Treize ans plus tard, les résultats obtenus sont particulièrement parlants. Les fumeurs qui avaient déclaré être également consommateurs de cannabis sont en effet trois fois plus nombreux à être, aujourd'hui encore, fumeurs de cigarettes. Les auteurs considèrent ainsi que les difficultés à rompre définitivement avec le tabac pourraient être l'un des principaux effets secondaires de la consommation de cannabis. Voilà en tout cas un travail qui devrait contribuer à sensibiliser celles et ceux qui ont tendance à banaliser les uns comme les autres au risque représenté par les intoxications croisées ou multiples : tabac-cannabis, tabac-alcool, cannabis-alcool-tabac…
 
Source : Yahou!Actualités du jeudi 28 novembre 2002, 11h00, Cliquez ici , pour aller à la source
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Le cannabis soigne en douce
Par Invité,
https://www.ulg.ac.be/intranet/graphisme/pictos/medecine/medecine.gris.72.gif[/img]«Connaissez-vous beaucoup de myopathes qui peuvent se déplacer sans canne ni siège roulant?» Jérôme Tétaz, 27 ans, est décharné par la maladie. Mais, depuis qu'il consomme du cannabis, il dit revivre: 100 grammes par mois, en cigarettes et infusions, lui permettent d'apaiser les douleurs provoquées par sa myopathie, une thrombose oculaire et un foie détraqué. «Mon foie ne supportait plus la morphine, explique-t-il, alors que les vertus analgésiques du chanvre ne sont pas accompagnées d'effets secondaires indésirables.» Problème: en France, le cannabis a disparu de la pharmacopée en 1953 et la loi de 1970 lui a donné le statut d'une drogue, au même rang que la cocäne ou l'héroäne. Jérôme Tétaz a finalement trouvé la parade: une lettre de son médecin traitant, lui recommandant l'usage thérapeutique du cannabis, l'a conduit en Suisse, chez un naturopathe. Depuis, Jérôme Tétaz se fait légalement prescrire du chanvre, qu'il achète à un producteur bio de l'autre côté des Alpes avant de repasser la frontière. En mai dernier, le jeune myopathe a fondé Prisam (Patients et réseau d'information sur les alternatives médicales) pour faire bénéficier d'autres malades de son expérience; 22 d'entre eux, souvent des personnes âgées, ont déjà adhéré afin d'être mis en contact avec des médecins capables de leur prescrire du chanvre.
 
En France, la loi ne distingue pas cannabis thérapeutique et récréatif
 
Pourquoi le cannabis plutôt que d'autres médicaments sur le marché? Antinauséeux puissant pour les cancéreux en chimiothérapie, stimulant de l'appétit chez les malades du sida, propre à apaiser les spasmes musculaires dans les cas de sclérose en plaques, le cannabis permettrait d'accompagner les traitements les plus lourds. Il est autorisé pour cet usage en Suisse, en Australie, au Canada, aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne et dans 35 Etats américains. En France, la loi ne distingue pas cannabis thérapeutique et récréatif. En 1998, l'avocat Francis Caballero, président du Mouvement de légalisation contrôlée (MLC), avait fait une demande d'importation de 10 kilos de cannabis en provenance de Suisse, pour 10 patients incurables. Une requête rejetée à ce jour par trois des cinq juridictions administratives appelées à statuer. «Les tribunaux de Paris, de Toulouse et de Grenoble ont refusé l'opération lors de jugements rendus en 2001 et 2002, en vertu de l'absence d'application thérapeutique avérée du cannabis», explique Me Caballero. Le 13 septembre, un Marseillais de 50 ans, séropositif, a été condamné à dix mois de prison pour «détention de stupéfiants»: il disait fumer du cannabis «pour retrouver l'appétit»...
 
Jérôme Tétaz sait qu'il risque gros avec son association. En théorie, un an d'emprisonnement pour usage de cannabis, dix ans assortis d'une amende de près de 9 000 euros pour importation ou incitation à la consommation. «Pour se couvrir, j'ai conseillé à mon client de toujours garder sur lui sa prescription médicale», explique son avocate, Me Pascale Torgemène. Une précaution inutile d'un strict point de vue légal. Pourquoi, dès lors, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) délivre-t-elle des autorisations nominatives d'utilisation temporaire de THC, le principe actif le plus important du cannabis? «Peu de praticiens utilisent cette possibilité, par méconnaissance, conviction ou en raison de la procédure très lourde pour le médecin, qui doit justifier sa prescription», relativise toutefois le Dr Bertrand Lebeau. Attaché à l'hôpital parisien Saint-Antoine, dans le service des maladies infectieuses, il avoue avoir déjà eu recours à ce procédé pour soulager l'un de ses patients atteint de sclérose en plaques. Une démarche qui restera marginale tant que l'intérêt thérapeutique du cannabis n'aura pas été validé scientifiquement.
 
En juin 2001, Bernard Kouchner, alors ministre délégué à la Santé, avait annoncé des expérimentations thérapeutiques sur le cannabis en France. Un an après, les programmes hospitaliers de recherche clinique (PHRC) ont été attribués à deux établissements, le service de médecine interne du centre Monte-Cristo (Hôpital européen Georges-Pompidou), dirigé par le Pr Le Jeune, et le service de neurologie de la Pr Catherine Lubetzki à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Après des essais en Grande-Bretagne et au Canada, un spray composé de THC et d'autres cannabinoädes actifs sera testé pour la première fois sur des patients français. En cas d'expérimentation concluante, le laboratoire britannique GW Pharmaceuticals pourrait commercialiser le médicament dès 2003.
 
Source : L'Express
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la route du rhum ?
Par Invité,
Opération anti-drogue dans le port de Lorient
[23/12/2002 18:12]
 
RENNES (AP) -- Une information judiciaire pour «importation de produits stupéfiants» devrait être ouverte, sans doute mardi, après l'importante saisie de drogue réalisée dans le port de Lorient (Morbihan), a-t-on appris auprès de la substitut du procureur de la République Marie-Annick Rossignol.
Les douanes n'ont pas démenti les informations parues dans la presse régionale lundi. «Ouest France» et «Le Télégramme» ont rapporté lundi que 900 kilos de cocäne avaient été saisis dimanche......à bord d'un voilier de plaisance que transportait une barge battant pavillon des Pays-Bas arrivée samedi soir de Martinique.
Outre le voilier «Planet», la barge «DockExpress» ramenait quatre multicoques qui avaient participé à la Route du Rhum.
De la drogue aurait été aussi découverte lundi à bord d'un autre voilier transporté par «DockExpress», a-t-on appris de sources policières.
Selon «Ouest France», la barge spécialisée dans le transport de yachts, devait, après l'escale de Lorient, se rendre à La Spezia en Italie ou à Rotterdam, aux Pays-Bas. Les enquêteurs ont commencé à entendre l'équipage, en partie philippin, avec l'aide d'un interprète. AP
 
 
Voilà donc l'envers du décors, les coulisses de la route du ruhm... vous savez, la course sponsorisée à grands coups de millions par de grandes multinationales ! Tout comme pour le pétrole, la sous traitance à l'air donc de se situer dans les Phillipines (pays des plus réglos s'il en est ! MDR) et comme par hasard on y découvre presque 1 tonne de coke (drogue de merde, s'il en est !). Je trouve ça un peu gros .
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las copas cannabicas
Par Invité,
Y'a pas que la hollande en europe !!!
La suisse, l'angleterre, la belgique, certains land allemands, l'italie sont assez cool avec la weed.
Bien sur, nos amis espagnols ne sont pas de reste, à condition de ne pas fumer en lieu public...
sauf pour les nombreuses coupes qui auront lieu prochainnement:
 
COPAS CANNABICAS: CONVOCATORIAS
SABADO 21 DICIEMBRE 2002
IV COPA DE LA MOTA DE PAMPLONA
Llega a Pamplona la IV Copa Cannabica. Sabado 21 a las 18 h. En el Gaztetxe de Pamplona. Reunión de cultivadores navarros para catar las propias variedades cultivadas en exterior.
 
 
 
 
17, 18 y 19 ENERO 2003
III COPA DE LA MOTA DE LEON
¡Ya está aquí la cata de la cosecha ! y la esperada III Copa de la Mota de León. Este año esperamos mejor humo que nunca y a más gente , (44 en la II Copa), más aún después de haber vivido un verano negro de persecuciones a los cultivadores y acoso a los grow shops. Animamos pues a todos los supervivientes de esta "campaña de verano" a que participen demostrando una vez más que, por mucha caña que nos den Robles y sus secuaces, no podrán con el derecho al autocultivo. Plantar marihuana para el autoconsumo es un acto de insumisión ante la guerra contra las drogas que demuestra la inutilidad de la prohibición.
 
 
II COPA DE LA AMA DE ALBACETE
La asociación Manchega Antiprohibicionista (AMA) ha aprobado en su asamblea general, recientemente celebrada, la convocatoria de la segunda copa cannábica, que tendrá lugar los dias 17, 18 y 19 de enero del 2003, compuesta por un completo programa de actividades, en las que se incluye un sistema de cata de cánnabis.
más información : legalizaccion@hotmail.com
 
 
 
I COPA DE LA MARIHUANA EN VALENCIA.
Los próximos días 17, 18 y 19 de enero se celebrará la primera Copa de la Marihuana de la Barraca de María.
Ya llevamos más de un año en marcha y ya toca celebrar nuestra primera copa. A pesar de la prohibición, y según nuestros datos, parece ser que este año la cosecha ha sido bastante buena, por lo que esperamos disfrutar de los mejores aromas, sabores, curados y colocones durante unos días que trataremos de convertir en fiesta.
Los miércoles y los viernes de 8 a 10 estamos en nuestro local preparando la copa y más actividades, no te lo pierdas y participa.
Actualizaremos la información en www.cannabiscafe.net
 
A.C.C.V.,Asociación de la cultura Cannábica de Valencia, La Barraca de María,
C/ Pedro Monsoriu,6-B , Valencia. Tel 620.462.249.
barracademaria@hotmail.com
 
sources : canamo
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Le cannabis au volant
Par Invité,
https://eur.news1.yimg.com/eur.yimg.com/xp/afpji/20021219/021219163353.bxg0wzto0a.jpg[/img]
PARIS (AFP) - Les sénateurs ont renforcé la proposition de loi sur la drogue au volant, déjà adoptée par les députés, qui créée une nouvelle infraction spécifique au Code de la route comportant une sanction de deux ans d'emprisonnement et 4.500 euros d'amende.
 
La droite UMP-UC a voté en faveur du texte, examiné en première lecture, alors que la gauche PS-PCF s'est abstenue. La proposition de loi UMP fera à présent l'objet d'une seconde lecture à l'Assemblée nationale vraisemblablement en janvier.
 
Le Sénat, à l'initiative du rapporteur de la Commission des lois Lucien Lanier (UMP, Val-de-Marne), a aggravé la sanction pour les conducteurs, à la fois sous l'emprise de la drogue et de l'alcool: trois ans d'emprisonnement et 9.000 euros d'amende.
 
"Une telle aggravation me paraît à l'évidence justifiée, car le double usage des produits stupéfiants et de l'alcool génère des comportements particulièrement dangereux, notamment chez les usagers de cannabis", a souligné le Secrétaire d'Etat aux Programmes immobiliers de la justice Pierre Bedier.
 
Les sénateurs ont également corrigé les conditions de dépistage prévues par les députés qui étaient systématiques pour tous accidents de la route. "Le dépistage des stupéfiants est plus compliqué et beaucoup plus onéreux", a souligné M. Lanier qui a affirmé qu'il faudrait chaque année "effectuer obligatoirement" plus de 232.000 dépistages. "Cet objectif est inapplicable", a-t-il lancé en proposant "une graduation" du dépistage.
 
Selon, un amendement de la Commission des lois, voté par le Sénat, le dépistage des stupéfiants sera obligatoire en cas d'accident mortel ou corporel lorsqu'il existe à l'encontre du conducteur "une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner qu'il fait usage de stupéfiants". "Par contre, le dépistage sera facultatif lorsqu'il s'agira d'un accident quelconque de la circulation", a affirmé M. Lanier partisan "de laisser aux officiers ou agents de police judiciaire un minimum d'appréciation".
 
Le Secrétaire d'Etat a donné son accord à la rédaction du Sénat en notant "une approche pragmatique et raisonnée du problème du dépistage systématique de l'usage des produits stupéfiants". "Le gouvernement s'engage à dégager les moyens financiers et humains nécessaires à la mise en oeuvre de cette disposition", a-t-il souligné en ajoutant que le texte de la Commission des lois constitue "un sage compromis tout à fait réaliste".
 
La présidente du groupe communiste, républicain et citoyen Nicole Borvo a estimé "qu'il apparaît prématuré de légiférer aujourd'hui sur cette question, sans données scientifiques fiables permettant de connaître précisément l'incidence de l'absorption de stupéfiants sur le comportement des conducteurs". "Nous sommes dans l'incapacité de dire, pour l'instant, combien de temps le cannabis, ou tout autre stupéfiant, laisse des traces dans l'organisme", a-t-elle déclaré.
 
Dans le même sens, Jacques Mahéas (PS, Seine-Saint-Denis) a affirmé "qu'il n'y a aucun consensus scientifique sur la question des seuils pour l'usage des stupéfiants". "Nos connaissances sur l'action des stupéfiants restent trop approximatives", a-t-il dit en évoquant "un effet d'annonce".
 

 
Source : Yahoo!Actualités du jeudi 19 décembre 2002 à 17h33
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Le cannabis plus nocif pour les poumons que le tabac
Par Invité,
LONDRES (AFP) - Le cannabis est plus dangereux que le tabac et fumer trois joints de cannabis pur est aussi nocif aujourd'hui pour les poumons que fumer 20 cigarettes, affirme une étude médicale britannique publiée lundi.
 
Lorsque le cannabis est mélangé au tabac, les effets sont bien pires, ajoute l'étude de la British Lung Foundation (Fondation britannique du poumon) intitulée "A smoking Gun" (une arme fumante).
 
Le goudron contenu dans le cannabis contient 50% de plus de carcinogènes (agents susceptibles de provoquer un cancer) que le tabac.
 
L'étude montre que les dangers liés à la consommation de cannabis sont plus élevés aujourd'hui que dans les années 1960, le cannabis étant "15 fois plus fort" qu'à cette époque avec un taux de plus en plus important de THC (tetrahydrocanabinol), substance psychoactive du cannabis. Conséquence, selon les auteurs du rapport, les études menées dans les années 1960 ne sont plus applicables aujourd'hui.
 
"Ces statistiques seront une surprise pour beaucoup de gens, en particulier ceux qui ont choisi de fumer du cannabis plutôt que du tabac pensant que le cannabis est moins dangereux pour eux", a commenté le docteur Mark Britton, président de la fondation.
 
"Il est vital que les gens soient totalement informés des dangers afin de pouvoir prendre leur décision en conscience et connaître les dommages que cela peut causer", a-t-il ajouté.
 
"Ce rapport ne porte pas sur l'aspect moral du bien et du mal concernant l'usage de cannabis mais est simplement destiné à s'assurer que chacun comprend clairement les risques respiratoires que cela comporte", a-t-il souligné.
 
"Les bouffées et volume d'inhalation avec le cannabis sont jusqu'à quatre fois plus importants qu'avec le tabac", a expliqué pour sa part la directrice de la fondation Helena Shovelton.
 
"En d'autres termes, vous inhalez plus profondément et retenez votre respiration avec la fumée plus longtemps avant de souffler" l'air resté dans les poumons. Le résultat, a-t-elle conclu, "est que plus de monoxyde de carbone et de goudron entrent dans vos poumons".
 
Source : Yahoo!Actualité du lundi 11 novembre 2002, 8h59
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Quand l'herbe est blanchie
Par Invité,
Voici un article, pas tout récent je l'admet , trouvé sur le site du Nouvel Obs, il date du 29/11/2001, qui correspond à l'édition papier N° 1934.
Ma politique sur le chanvre s'approche de celle exprimée dans l'extrait suivant :
 
1200 études scientifiques viennent d'être passées au crible pour aboutir à la conclusion suivante: les produits tirés du chanvre indien sont des drogues vraiment très, très douces...
 
Aucun décès par overdose n'a jamais été signalé. Cette drogue détermine bien une certaine dépendance, mais qui n'est pas de nature physique, et dont le syndrome de sevrage reste «de faible intensité».
Du reste, dans l'immense majorité des cas, cette dépendance s'avère «spontanément résolutive»: lorsque, au tournant de la trentaine, arrive l'âge de la vraie vie active et des responsabilités, on abandonne l'herbe sans même s'en apercevoir.
L'«ivresse cannabique» – qui concerne essentiellement, en proportion croissante il est vrai, les jeunes de 15 à 19 ans – se caractérise par la somnolence, l'euphorie, une sensation de bien-être et une «détérioration de la perception temporelle», mais ces symptômes sont toujours réversibles, n'entraînent aucune séquelle.
Les molécules actives «inhibent l'excitabilité neuronale», mais ne pénètrent pas le système nerveux central, et ne laissent donc aucune trace dans les synapses une fois l'intoxication passée. Certes, chez les consommateurs intensifs, on note une altération de la mémoire à court terme, mais «les recherches n'ont pas apporté la démonstration d'une persistance dans le temps de cette perturbation».
Enfin, l'usage du cannabis ne prédispose nullement au passage à l'héroäne, à la cocäne, au crack ou autres drogues dures.
Bref, c'est un authentique «brevet de drogue douce» que viennent de décerner les chercheurs de l'Inserm aux dérivés de cannabis sativa indica, alias chanvre indien, en publiant la semaine dernière une monumentale «expertise collective» intitulée: «cannabis, quels effets sur le comportement et la santé?» (1), commandée par la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT). Pour faire le tour de la question, et «dire la vérité aux jeunes, ce qu'on sait et ce qu'on ne sait pas», comme promis par Nicole Maestracci, présidente de la MILDT, une quinzaine de spécialistes de haut niveau ont épluché et synthétisé pas moins de 1 200 études scientifiques.
Sans réussir à y débusquer quoi que ce soit de vraiment très affolant pour les millions de jeunes consommateurs plus ou moins occasionnels d'herbe ou d'un des produits issus du chanvre, haschisch, skunk, pollen – leur point commun étant de contenir à des taux variables une soixantaine de cannabinoädes, dont surtout le delta-9-tétrahydrocannabinol, principale molécule active.On ne peut certes pas en conclure que l'usage du cannabis constitue une pratique tout à fait anodine.
Les auteurs de l'expertise collective affirment la nécessité de développer des études sur les effets à long terme de ces subs-tances complexes, dont la provenance clandestine empêche en outre de connaître la composition précise.
En effet, constatent les chercheurs, «peu de données existent dans la littérature sur les produits associés provenant du mode de culture (pesticides par exemple) ou du mode de préparation (colorants, paraffine, excréments d'animaux, huile de vidange...), dont la toxicité pourrait ne pas être négligeable». D'autre part, les produits de la combustion du cannabis sont indiscutablement cancérogènes, mais il est très difficile d'en distinguer les effets de ceux du tabac, habituellement fumé avec les feuilles de chanvre, et en quantité souvent plus importante, les adeptes de la marijuana cumulant souvent les deux «vices».
Autre sujet d'incertitude: les données épidémiologiques montrent que «les patients présentant certains troubles mentaux sont plus fréquemment consommateurs excessifs de cannabis». Par exemple, on trouve davantage de schizophrènes parmi les usagers du chanvre. Mais, comme pour l'Å“uf et la poule, où est la cause, où est l'effet? On ne sait pas si le cannabis entraîne (chez une très faible minorité de toute façon) ces troubles mentaux. Ou si, au contraire, la drogue constitue une sorte d'automédication spontanée de la part de ces patients.
Quant aux «effets cognitifs persistants chez les usagers chroniques», même si «la recherche n'a pas apporté jusqu'ici de résultats convaincants», les experts estiment indispensable de poursuivre les travaux. Pour voir si le fait de passer une partie de son temps dans les brumes cannabiques à l'âge de la scolarité et des apprentissages ne serait pas tout de même un peu préjudiciable.
Mais ces experts ne semblent pas trop y croire, estimant que de telles études devraient se faire «sur des populations particulièrement importantes», afin de pouvoir discerner «des effets limités».Il sera, de même, bien difficile de mettre en évidence d'autres effets du cannabis, allégués par de rares études, et sur les fumeurs très intensifs.
Comme «une diminution de la production des spermatozoädes et la présence de cycles sans ovulation chez la femme». On aura aussi le plus grand mal à percer le mystère d'une spectaculaire «psychose cannabique», avec «bouffées délirantes aiguës» et «hallucinations non verbales», qu'une équipe suédoise pense avoir caractérisée chez... 0,1% des gros consommateurs de cannabis.
En revanche, il est tout à fait avéré que, chez la femme enceinte, «les taux de cannabinols dans le sang fÅ“tal sont au moins égaux à ceux présents dans le sang maternel».
Le cannabis franchit la barrière, ce qui contrarie la croissance du bébé chez les consommatrices régulières, avec une diminution moyenne d'environ 100 grammes du poids à la naissance. Il paraît donc raisonnable de conseiller l'abstinence aux futures mamans. Et encore plus aux automobilistes: «Temps de réaction allongé, capacité amoindrie de contrôle de trajectoire, mauvaise appréciation du temps et de l'espace, réponses perturbées en situation d'urgence...» La conduite est évidemment aussi incompatible avec l'ivresse cannabique qu'avec l'ébriété ordinaire.
Et, pour confondre les coupables, les auteurs du rapport recommandent la mise au point de moyens de détection standardisés: à quand le cannabinotest?Reste un volet très important, à peine effleuré par le rapport de l'Inserm: les bénéfices thérapeutiques à attendre du cannabis. Plusieurs des travaux recensés ont consisté à faire souffrir un animal de laboratoire – par la chaleur, l'électricité, l'induction chimique de crampes abdominales –, puis à apprécier le soulagement apporté par une drogue. Or pour certains types de douleurs, illustrés par exemple par le «test de retrait de la queue» (soumise à une plaque chauffante), «le cannabis est trois fois plus puissant que la morphine». Une piste passionnante, à explorer d'urgence.
 
Source : FABIEN GRUHIER (1) Inserm, 430 p., 200 F (30,49 €); www.inserm.fr
Nouvel Observateur N° 1934 - 29/11/2001
 
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