Le « fléau », c’est la prohibition et ses partisans !

Le « fléau », c’est la prohibition et ses partisans !
Par mrpolo ,

Si nos responsables politiques n’ont jamais de mots assez forts pour évoquer le cannabis en employant des termes aussi graves qu'inappropriés tel que « fléau », comment qualifieraient-ils alors l’alcool ou le tabac, responsables à eux seuls de près de 100000 décès par an en France, sans parler des violences routières, sociales ou familiales générées par le premier ?

 

 

 

La stratégie de la peur adoptée par tous les gouvernements depuis le vote de la loi du 31 décembre 1970 sur les stupéfiants, n’est pas seulement une erreur mais une énorme duperie, et sans doute la démonstration de leur incompétence.

Depuis plus d’un quart de siècle, le CIRC s’emploie à dénoncer ces vils mensonges et toutes ces contre-vérités enfumant les Français sur la question de la politique des drogues.

 

Le constat est pourtant sans appel, la prohibition constitue bien l’un des plus terribles échecs du Droit national et international. Il n’est pas une journée sans que des faits viennent nous le rappeler.

 

Le dernier en date, c’est cette « fusillade » en plein cœur d’une cité marseillaise ce mardi, durant laquelle des policiers ont été mis en joue et intimidés par des individus munis d’armes lourdes alors que probablement se déroulait une transaction « stupéfiantes ».

En persistant à abandonner aux réseaux criminels un juteux marché, l’État et la plupart de nos politiques se rendent toujours plus complices de ceux-ci. À l’insécurité de la population riveraine, s’ajoute celle des usagers pris entre l’étau État/crime organisé, le premier s’apprêtant à institutionnaliser leur racket à l’aide d’amendes forfaitaires, et le second en se réjouissant sans doute des bonnes affaires à venir en l’absence de légalisation du marché.

 

La France est en marche… sur la tête, alors que l’heure semble bien à une profonde réforme du statut du cannabis. Tandis que la plupart de nos voisins se préparent économiquement à sa régulation récréative et thérapeutique, notre pays prend du retard en criminalisant toujours plus une population – la jeunesse – qu’il prétend par ailleurs vouloir protéger. Retard qu’il aura beaucoup de mal à combler.

 

Et ça n’est pas le nouveau discours confus dominant emmené par une certaine « addictocratie » toujours plus influente, qui permettra d’apaiser un contexte où l’hystérie côtoie la démagogie.

L’évidence est pourtant là : malgré une répression acharnée et une propagande éhonté, le cannabis est bien la plus populaire des drogues illicites et probablement la moins nocive dès lors qu’on en maîtrise l’usage en adoptant par exemple un mode de consommation à moindre risque tel que la vaporisation.

 

La vérité réside aussi dans le fait que son usage est désormais parfaitement intégré dans nos mœurs et que sa légalisation, inéluctable, finira bel et bien par s’imposer dans notre pays. L’opinion publique n’y est plus aussi formellement opposée que par le passé, d’autant plus qu’elle est acquise désormais à la prescription thérapeutique du cannabis annoncée voici quatre ans par le gouvernement précédent mais cependant inopérante depuis lors, au grand dame de milliers de patient(e)s que la plante pourrait soulager.

 

Fédération des CIRC

 

Source: blogs.mediapart.fr/kshoo

 

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