Brésil: la police lance la chasse aux trafiquants qui ont abattu un hélicoptère


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Si le cannabis était légalisé, «il y aurait plus de violence»

 

 

Il y a deux semaines, Daniel Vaillant, ex-ministre socialiste de l’Intérieur et actuel maire du XVIIIe arrondissement de Paris, proposait de légaliser la «consommation personnelle» de cannabis en encadrant production et importation. Qu’en pensent les dealers qui vivent pour l’instant de ce commerce illicite ? Quelle conséquence pour eux, pour les quartiers ? Pour le savoir, Libération a pu rencontrer trois trafiquants d’envergures différentes dans la banlieue lyonnaise. Sous couvert d’un total anonymat, ils répondent avec simplicité.

 

Source: Libération

 

 

 

Concurrence. Eric, la quarantaine, a commencé à 14 ans avec «des petites conneries de quartier», puis a gravi les échelons en gagnant la confiance «de gens plus importants». Après avoir parfois investi pour faire venir des cargaisons de cannabis d’Espagne, il se contente aujourd’hui de gagner de 3 000 à 4 000 euros par mois en prenant des risques limités. Il refourgue du cannabis par savonnettes. Sur la terrasse déserte d’un McDo de banlieue, il répond : «Si l’Etat veut mettre des coffee-shops [lieux de vente et de consommation légale et contrôlée aux Pays-Bas, ndlr], ce serait plus sûr de les installer dans des commissariats. Dans les quartiers où j’ai commencé à bidouiller, ça brûlerait tout de suite. Comme si quelqu’un s’installait sur ton territoire pour niquer ton marché : tu peux pas laisser faire.» Légal, le haschisch serait perçu comme un concurrent. Mais éliminerait-il pour autant les trafics clandestins ? «Je crois pas», répond Malik, artisan qui arrondit ses fins de mois en revendant du hasch à la barrette et en savonnettes. «Les fils à papa, poursuit-il, iraient peut-être acheter leur shit officiellement. Mais vous en trouveriez toujours en parallèle. Dans le tabac de ma ville, on vend des cigarettes, puisque c’est légal. Mais je peux vous en trouver juste à côté, à 3 euros le paquet. C’est comme dans la maçonnerie : vous trouvez des artisans très chers et très doués, et du travail au noir défiant toute concurrence. Le shit ferait pareil.»

 

Rachid, plus âgé, est grossiste, roule dans une voiture pourrie, mais gagne très bien sa vie. Il pense qu’une légalisation n’éliminerait qu’une partie du trafic. «Les marchés parallèles ont toujours existé pour tous les produits licites, dit-il. Le Viagra, on peut pas en acheter beaucoup à la fois en pharmacie, alors si tu veux baiser beaucoup, je peux te trouver une autre solution… Si le shit était légalisé, ceux qui veulent plus de 2 grammes continueraient de venir voir leur dealer. La seule conséquence c’est que ce serait moins cher.»

 

Ils sont unanimes là-dessus : la concurrence légale ferait baisser les prix. «Surtout si l’Etat vend de la qualité», précise Malik. Qui poursuit : «Les marges baissant, il faudrait en faire plus pour gagner la même chose, donc se battre pour maintenir son chiffre dans un marché réduit. Il y aurait plus de violence.» Ils ont pigé depuis longtemps que cette violence générée par les rivalités du business terrorise les habitants et pousse les pouvoirs publics à agir. «Ce serait préférable pour tout le monde qu’il n’y en ait pas, remarque Rachid, le grossiste. Mais il faut comprendre qu’on est dans une économie où il n’y a pas de contrats, pas de loi. Tout se fait à la parole. Ça dégénère quand quelqu’un vient sur ton marché ou quand il y a des promesses non tenues, des dettes non remboursées, de la marchandise de merde qui a été livrée.»

 

«Pesetas». Eric semble se lasser de ce jeu violent et lucratif. Il pense décrocher. «Jusque-là, soupire-t-il, une bonne étoile m’a suivi. Mais depuis un moment, je sens des ondes négatives. Des mecs autour de moi plongent, et surtout il y a ces merdeux à qui il faut faire de plus en plus mal pour pas qu’ils te chient dessus.» D’autres prendront la relève, il le sait : «Il y a tellement de pesetas à se faire, ça ferait tourner la tête à beaucoup.» Malik, de son côté, reste motivé et défend son activité. «Souterraine ou pas, dit-il, c’est une économie qui génère beaucoup d’argent depuis trente ans. De l’argent réinvesti en France, et qui fait travailler beaucoup de gens.» Il continue, grimaçant : «Si l’Etat nous remplace, il va nous donner des postes ? Convoyeur ? Vendeur ? Non. De toute façon, un bon commercial, si vous lui interdisez de vendre son produit, il en vendra un autre, c’est juste logique.»

 

Mais les alternatives rentables ne sont pas si nombreuses. Le trafic de cigarettes ? Il faut faire venir un plein semi-remorque pour se partager 100 000 euros. Marge pour laquelle il suffit de faire «monter» du Maroc 200 à 250 kilos d’un cannabis de moyenne qualité. Rachid prédit le développement d’une délinquance plus violente. «Je connais pas mal de jeunes qui avant montaient au braquage et qui aujourd’hui, en vendant leur kilo, se font tranquilles leurs billets. Si on leur enlève ça, ils retourneront aux bracos ou aux cambriolages.» Eric parie pour sa part sur l’augmentation de la consommation de cocaïne, phénomène qui a déjà commencé : «Comme tout le monde s’est mis au cannabis parce que c’est facile à trouver avec peu d’investissement, il y en a de plus en plus qui essaient la coke.» Pour s’installer sur un marché moins encombré.

 

«Saloperie». Une légalisation encadrée ne présenterait à leurs yeux qu’un seul avantage : le consommateur saurait ce qu’il achète. «Aujourd’hui, si tu ne connais pas bien ton dealer, tu peux acheter n’importe quelle saloperie», dit Malik. Rachid confirme, et prend l’exemple de la Hollande, où le «bon vieux marocain» se trouve dans les coffee-shops, et les produits de synthèse dans la rue. Il pense que l’Etat vendrait «des produits de meilleure qualité». Mais «prendrait sa pièce au passage». Alors, en bon commercial, il mise sur ces taxes qui plomberaient le prix du chichon officiel. Et conclut, dans une moue : «Si on travaille bien, l’Etat ne sera jamais concurrentiel.»

 

 

Par OLIVIER BERTRAND Lyon, de notre correspondant.

 

 

 

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Re,

 

hé,oui! il faudra compter avec les dealeurs des quartiers et cités qui ne sont pas prêts de lâcher leur lucratif business.

 

Ce qui est déroutant avec ces témoignages, c'est qu'ils cassent le scénario qu'ont imaginé les pro-légalisation qui proclament qu'elle est LE remède au problème, quand en fait, on a bien l'impression qu'elle ne risque pas d'éradiquer le trafic, ce qui est pourtant son argument n°1.

 

Ne serait-il alors pas plus judicieux de ne dépénaliser que la conso et l'auto-production personnelle, puisque de toute évidence le trafic ne disparaitra pas et que cette légalisation est ressentie comme une concurrence, voire une discrimination?

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Yop!!!

Bon, bah pas d'edit de post, et trop cassé pour revenir sur le débat précédant (l'est bonne l'amnesia, tombé sur un bon phéno indica) =)

 

D'acc avec toi ricco, mais il faut savoir que les dealers n'ont pas non plus que le seul et unique marché cannabique, le mien pour le teush peut me trouver un taser dans la journée, ou le lendemain, de la coc' dans les 2 jours, et un flingue quelconque dans la semaine, ou un modèle précis dans le mois, pour les nancéens qui connaissent le HDL, savez de quoi je veux parler...

 

Jrepasserais, promis,

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re tous!!!

 

je crois que ça confirme ce qu'on disait ou envisageait.

en rien une légalisation changerait la donne pour le business, les prix baisseraient, la qualité augmenterait mais les rivalités et la violence aussi.

le marché noir sera toujours présent sur les premières années de la légalisation (si jamais il y en a une).

au fil du temps je pense qu'il disparaitrait mais parce qu'il aura évolué sur autre chose bien plus lucratif (coke, braquage, etc...).

c'est un peu le coup du chien qui se mort la queue malheureusement!

tant qu'il n'y aura pas de vraie mesure pour sortir certaines classes sociales de l'ombre, la délinquance a encore de beaux jours devant elle.

 

Ne serait-il alors pas plus judicieux de ne dépénaliser que la conso et l'auto-production personnelle' date=' puisque de toute évidence le trafic ne disparaitra pas et que cette légalisation est ressentie comme une concurrence, voire une discrimination.[/quote']

je pense un peu comme toi, ça serait beaucoup plus judicieux de la part de l'état de dépénaliser la conso et la détention ainsi que l'autoproduction (qui elle ferait réellement diminuer le marché noir, comme c'est déjà un peu le cas)

 

mais comme tu dis le trafic ne disparaitra pas, on a trop longtemps laissé faire et c'est devenu une habitude voir même un travail.

le fait qu'ils le prennent comme une concurrence est a mon gout un peu trop abusif, dans le sens ou ce serait peut être les premiers a ouvrir leur coffee si on offrait des vrais avantages aux vendeurs déclarés!!!

 

bref, c'est un sujet délicat mais pour le bien de tous il faudrait peut être prendre les bonnes décisions, c'est a dire informer de la réalité du sujet, décriminaliser les consommateurs et les responsabiliser, il n'y a qu'en passant par une légalisation ou une grosse dépénalisation comme tu as dit RICCO que peut être le cannabis ne sera plus perçu comme un vice et un mal de notre société.

 

j'ai pas mal parlé de tout ça (profitant du sujet actualisé) avec mon entourage fumeur ou non, vieux ou jeunes, aisés, pauvres, de gauche ou de droite.

elle est assez bien perçue!

j'ai été assez étonné d'ailleurs et ça m'a donné confiance pour l'avenir de notre plante favorite!

 

voila pour moi!

 

++ les gens!!!

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Re,

 

 

Moué, je trouve qu'on raisonne à l'envers en se plaçant en victime de trafiquants que notre politique prohibitionniste a créé de toute pièce... si je suis votre logique la fin de la prohibition de l'alcool était une erreur vu tout les criminels quelle a amené à se reconvertir... :lol:

 

 

En fait plutôt que de partir dans un pavé stérile je vous suggère de jeter un oeil aux commentaire postés en réaction sur le site de libé, c'est trop simple de se soumettre à la volonté de ceux qui ont choisi l'illégalité comme fond de commerce, d'ailleurs il suffit de voir leur discours : l'herbe ils ont pas l'air de connaitre et la qualité du produit ils en ont rien à foutre et le disent ouvertement.

 

 

C'est pas le cannabis qui les intéresse, c'est l'argent, et prohibition ou pas c'est pas ça qui les limitera au cannabis !

 

Par contre le gosse de 14 ans qui commence à fumer des joints à la sortie du collège et se met à dealer pour payer sa conso... c'est bien la prohibition du cannabis qui va l'amener à devenir une petite frappe avant de gravir les échelons ?

 

 

++

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Re,

 

quoi que t'en pense, Neg, tu peux compter sur ce que disent ces gars, même si ça rentre pas dans tes convictions ou certitudes.

 

Tu as déjà visité l'immense banlieue parisienne? plus de 6 millions d'habitants à elle toute seule. Passe faire un tour dans les innombrables cités du 93, 94, 92, 78, etc... Des km2 de zone de non droit, où les flics passent en vitesse par peur de se faire caillasser ou agresser. Moi je connais très bien, c'est une partie de ma vie.

 

Il n'y pas que les dealeurs de France qui vivent du trafic, le réseau commence au Maroc avec le cultivateur, passe par les policiers ou les douaniers marocains, puis par les passeurs avec les hors-bords de compétition et arrive en Espagne. Rien qu'avant de passer en France, ce trafic fait vivre des milliers de personnes.

 

Mais une fois dans les quartiers et cités, le hasch marocain est l'unique source de revenus d'un nombre incalculable de familles. J'ai connu plusieurs potes qui n'avaient même pas 20 ans et qui faisaient déjà vivre toute leur famille avec le deal de hasch. Et toi tu penses que malgré tout on est à côté de la plaque et que l'on part dans un pavé stérile?

 

C'est là où l'on voit le décalage entre les belles théories et la réalité de la vie quotidienne.

 

A+

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Tu as déjà visité l'immense banlieue parisienne?

 

Oui, j'ai souvent fréquenté des gens de ce "milieu" et de diverses origines, et pas en tant que client... le trafic de stup n'est pas une nécessité (ça c'est ce qu'ils se plaisent à croire) mais une facilité pour eux, plus facile que de trimmer pour être payé 6 euros de l'heure, et ça je le comprends parfaitement.

 

Concernant la filière de production c'est justement dans l'intérêt du producteur, et du pays producteur, que de légaliser plutôt que de se faire exploiter par des trafiquants sans scrupules.

 

le hasch marocain est l'unique source de revenus d'un nombre incalculable de familles. J'ai connu plusieurs potes qui n'avaient même pas 20 ans et qui faisaient déjà vivre toute leur famille avec le deal de hasch.

 

Et c'est normal pour toi ? C'est bien comme ça, on change rien ? Et si ces familles vivaient toujours du commerce du hash mais légalement ?

 

Le seul argument qui puisse justifier qu'ils préfèrent rester dans l'illégalité c'est l'argent, le fait qu'un marché totalement dérégulé génère de plus grosses marges, et ils le disent clairement d'ailleurs... j'appelle pas ça de la survie mais de l'opportunisme.

 

Et toi tu penses que malgré tout on est à côté de la plaque et que l'on part dans un pavé stérile?

 

Non non le pavé stérile c'était pour moi, car quoi que je dise ce sera détourné ou je ne trouverai pas les bon mots, après tu le prend comme tu veux...

 

Edit : Après relecture, effectivement c'était ambigüe mais le coup du pavé stérile n'était pas à l'attention de mes détracteurs... je vous invitais juste à lire les commentaires sur l'article afin de m'éviter de partir dans un affreux pavé... stérile/chiant/peu avenant :lol:

 

Sur ce, vais m'en griller un, il porte sur les nerfs ce débat ^^

 

++

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re!

 

NEW_TIME_OUT_FROG.jpg

 

qui peut détenir la vérité?

on a tous plus ou moins raison en théorie mais les vrais incidences seront elles ce qu'on pense?

 

personnellement je pense comme RICCO sur le fait grossomodo que si c'est pas le cannabis ça sera autre chose d'illégal et d'autant plus lucratif pour vivre.

cela ne veut pas dire que je suis contre une légalisation bien au contraire, mais cet argument de l'assagissement des vendeurs de shit j'y crois pas.

 

il n'y a qu'en essayant qu'on pourra le savoir et j'espère vraiment avoir tort!

 

++

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Re,

 

Le seul argument qui puisse justifier qu'ils préfèrent rester dans l'illégalité c'est l'argent, le fait qu'un marché totalement dérégulé génère de plus grosses marges, et ils le disent clairement d'ailleurs... j'appelle pas ça de la survie mais de l'opportunisme.

Si on regarde bien, c'est tout à fait normal d'être opportuniste pour des personnes pour qui justement les opportunités de travail, de vivre mieux, ou plus honnêtement, manquent cruellement. La République a failli amigo, on en paye, et on paiera le prix encore longtemps, crois-moi, légalisation ou pas.

 

 

Sur ce, vais m'en griller un, il porte sur les nerfs ce débat ^^
perso ça va :-D

 

je me suis tapé une petite heure de natation cet après-midi. Rien de tel pour relaxer le plus speed des cannaweedeurs ;-):lol:

 

A+ et relax, on est entre potes ici :lol:

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  • 2 semaines après ...

Salut,

 

Je suis tombé sur un post du chasseur de mouton critiquant cet article de libé.

 

Je vous le soumet:

 

Cet article est fort interessant. Merci de l'avoir poste Classico.

 

Le commentaire que j'ai a en faire est le suivant:

 

Les trafiquants prétendent que si on leur prend "leur" marche' date=' ils se battront bec et ongles et n'hesiteront pas a user de violence pour conserver leur privilege. D'ou on conclue que la violence augmenterait si on ouvrait des lieux de vente legale.

 

Il y a une erreur dans ce raisonnement, et il y a aussi un aveu sur la nature du marche de la drogue. Je traiterait ces points plus bas apres une remarque preliminaire.

 

[b']Remarque preliminaire:[/b]

Ces trafiquants sont avant tout des bandits et ils essayent de se faire passer pour des commercants. On peut remarquer dans cet article que s'opposent deux forces: L'Etat et les bandits. Que la drogue soit legale ou pas, les bandits annoncent clairement qu'ils ne joueront pas le jeu. On les aura sur le dos quoi qu'il arrive. Seulement voila, Libe n'a interviewe que des gansters. Or il y a une part significative des dealers qui n'est representee par aucun de ces trois protagonistes: Les dealers honnetes et pacifiques; les meilleurs. Ce qu'on oublie c'est que ces fumiers sont avant tout des gens violents, a qui l'on fait un cadeau avec la prohibition. Les dealers qui s'imposent par la qualite de leurs produits, des prix competitifs, des services comme les renseignements sur des controles policiers, ou une regularite sans faille, et ne recourrent jamais a la violence autrement que pour se defendre contre elle, sont des personnes tout a fait frequentables. Je voulai aussi rendre hommage a ceux qui risquent leur liberte et s'imposent en malgre tout a eux meme une probite commerciale sans faille. Ces gens la exisent aussi. Et personne n'en parle jamais alors qu'ils sont loin d'etre une proportion negligeable.

 

L'erreur de raisonnement:

Ces dealers pensent que les consommateurs ne joueront pas le jeu de la legalite et resteront sur le marche noir. Quelle "uthopie" de leur part. Ces commerciaux de petite envergure travaillent sur l'un des rares marche de penurie encore existant dans ce monde. De fait, le cannabis est le seul produit agricole qu'il soit si dur de trouver dans les pays developpes (le safran aussi peut etre...). Dans un marche de penurie, il suffit d'avoir de de la drogue pour en vendre. Dans un marche de concurrence, il faut etre meilleur. La violence ne changera rien a ce phenomene. Les clients sauront toujours s'adresser au meilleur service, et le meilleur service ne peut s'obtenir que par le travail et la probite. Prenons l'alcool: Acheteriez vous de l'alcool artizanal au risque de vous rendre aveugle a cause du Methanal qu'il pourrait contenir? Acheteriez vous de l'alcool a la sauvette dans le rue au risque de vous faire refourguer une bouteille d'eau? Ces petits dealers pas tres malins pretndent que leur petit jeu d'Al Capone aurait toujours une veritable raison d'etre a la fin de la prohibition. Sous pretexte qu'ils sont dans le business nous devrions les croire? Moi je suis assez cale en economie et particulierement en commerce international, et je peux vous garantir que negliger la vlonte des clients, la demande, c'est la plus sure voie vers la banqueroute. Quand ces minables petites racailles se seront pris une legalisation sur le coin de la figure, leur milliers d'euros se transfomeront en RSA et en annees de prison s'ils veulent vraiment la guerre. Mais qui sait, peut etre pensent ils etre plus des durs a cuire que les mafiosis des annees 20. La barbarie des trafiquants de drogue (en l'occurence l'alcool) des annnees 20 aux us etait d'une toute autre dimension que la menace de ces trois cretins qui se prennent pour Sacrface. Pourtant la fin de la prohibition a signe l'arret de mort de leur trafic d'alcool quasi instantanement. On ne peut pas forcer les gens a acheter. Si les clients vous desertent, vous ets fini et c'est tout. Quand aux problematiques de territoires, je rigole... Qu'ils le gardent leur quartier pourri, on est au XXI eme siecle. Ils croient vraiment pouvoir nous empecher de nous fournir au village d'a cote? Soyons un peu serieux...

 

L'aveu.

Il est clair que cet article est une aveu de la part des trafiquants: La prohibition est leur gagne pain. Le simple fait qu'ils sortent les griffes face a la legalisation est l'aveu le plus clair qu'on a decouvert leur talon d'achille. En effet, comme la drogue est interdite et que "nul ne peut se prevaloir de propre turpitude", en cas de litige commercial, ils recourrent a la violence. En fait, la prohibition (ou la surtaxation a outrance, meme combat) est un magnifique cadeau pour toutes ces personnes violentes qui ne savent s'imposer que par la violence. Clairement, sur le marche legal, c'est la regle de la republique qui prevaut, sur le marche illegal, c'est la loi des petits caids qui prevaut. Je me demande bien quel principe de precaution peut justifier qu'on donne ce pain beni aux racailles. Mais surtout, je me demande jusqu'ou pourrait aller mon mepris pour ceux qui se rendent complice d'un tel chantage en nous servant du "mais legaliser mettrait les gangsters sur la paille et ils deviendraient encore plus violents. nous ne pouvons pas prendre un tel risque". Ces personnes seraient chiffes molles, des minables petits moins que rien: Des victimes nees... Je ne cede pas au chantage du gouvernement qui m'interdit de fumer et je meprise ceux qui ne choisissent de ne pas fumer pour cette raison precise. Il y a tout un tas de bonnes raisons de ne pas fumer. Mais laisser son choix se faire guider par un texte de loi arbitraire est a mon sens la preuve de lachete la plus evidente. Respecter ca, ca reviendrait a manque de respect pour ceux qui se sont battu contre tous les despotismes. Ces dealers ne sont pas d'honnorables personnes qui essayent de gagner leur vie en se rendant utile a autrui et en echangeant ainsi sur une base gagnant gagnant. Ce sont des requins qui vivent avec largesse d'un monopole que leur accordent l'Etat en les marginalisant. Comme ils sont marginaux on regarde ailleurs et laisse les moins violents se faire trucider pour ne garder que les tortionnaires et autres psychopathes. Elle est la verite qui devrait sauter aux yeux de tout le monde. La prohibition est le sponsoring de la violence. La marche libre et le droit sont le chemin de la paix (j'ai ben dit la paix, pas le bonheur la nuance me semble importante).

 

 

Je suis bien entendu du même avis.

Je n'arrive pas à comprendre comment on peut dire que les dealers seront violents si on légalise. On a pas une police pour les foutre en taule ? Pour surveiller les coffees ?

 

Parce que là les dealers ils seront facile à trouver si ils se mettent à voler/casser des magasins.

 

@+

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Je n'arrive pas à comprendre comment on peut dire que les dealers seront violents si on légalise. On a pas une police pour les foutre en taule ?

Bah, la police n'est même pas foutue de faire régner la loi dans pas mal de quartiers et cités. Comment leur demander d'arrêter les dealers quand les effectifs sont en baisse et qu'il existe pas mal de zones de non-droit?

 

Chasseur de mouton est complètement éloigné des réalités du terrain et assez c** pour être grave méprisant envers ceux qui ne partagent pas son point de vue -->

Mais surtout, je me demande jusqu'ou pourrait aller mon mepris pour ceux qui se rendent complice d'un tel chantage en nous servant du "mais legaliser mettrait les gangsters sur la paille et ils deviendraient encore plus violents. nous ne pouvons pas prendre un tel risque". Ces personnes seraient chiffes molles, des minables petits moins que rien: Des victimes nees...

Facile de s'exciter de la sorte derrière son clavier, c'est vraiment le privilège des minables.

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Salut Ricco :bigspliff:

 

Bah, la police n'est même pas foutue de faire régner la loi dans pas mal de quartiers et cités. Comment leur demander d'arrêter les dealers quand les effectifs sont en baisse et qu'il existe pas mal de zones de non-droit?

 

Ben pas de coffee dans les zones de non-droit.

Quand les clients comprendront qu'ils ont le choix entre acheter du superbe haschisch Afghan en coffee et de la merde en barre, ils arrêteront vite fait d'acheter de la merde aux dealers.

 

Si le trafic ne cesse pas ou ne se réduit pas drastiquement, c'est tout simplement parce que la légalisation a été mal faite et que les dealers sont encore compétitifs. Qu'ils vendent enfin de bons produits et moins cher que ce que propose l'état.

 

Chasseur de mouton est complètement éloigné des réalités du terrain et assez c** pour être grave méprisant envers ceux qui ne partagent pas son point de vue -->

 

Je te l'accorde, et je m'excuse d'avoir posté ce texte.

Je suis trop habitué à lire ce lascar ^^ à force je ne vois plus tous les passages où il s'excite. Je peux t'assurer qu'entre ces verbes assassins, il dit des choses très intéressantes parfois.

 

 

@+

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Bien évidemment, dans l'hypothèse (utopique pour l'instant) que l'Etat légalise le cannabis, pas de coffee shop dans les zones de non-droit. Les dealers et les racailles qu'ils emploient n'hésiteraient pas une seconde à y foutre le feu et à s'en prendre physiquement aux employés.

 

Ensuite je n'imagine pas non plus qu'un jeune de ces quartiers aille acheter du shit ailleurs qu'aux dealers qui sévissent dans les halls d'immeuble ou au coin de la rue. Ces zones de non-droit fonctionnent en vase clos. Des dizaines ou centaines de paires d'yeux et d'oreilles entendent et voient tout. A la moindre incartade c'est le rappel à l'ordre à coups de poings et coups de lattes dans la gueule, quand ce n'est pas à coup de batte ou de lame. Avec l'Omerta qui règne dans ces endroits, aucun souci pour les caïds. Personne, je dis bien personne, n'ose jamais les contrarier par peur de graves représailles sur soit ou sur sa famille.

 

D'ailleurs, j'aimerai bien voir chasseur de mouton traiter de chiffes molles ou de minables les gars qui sont obligés de supporter ces situations. Il ferait pas long feu avec son mépris à deux balles, crois-moi!

Il aurait le temps de méditer à l'hôpital sur le niveau de lâcheté de personnes obligées de vivre dans un climat de violence radicale sans aucune aide de la part de l'Etat et de sa police.

 

Si le trafic ne cesse pas ou ne se réduit pas drastiquement, c'est tout simplement parce que la légalisation a été mal faite et que les dealers sont encore compétitifs. Qu'ils vendent enfin de bons produits et moins cher que ce que propose l'état.

Attention à ne pas sous-estimer la capacité d'adaptation au marché de la part des dealers. S'ils s'aperçoivent que la savonnette ne fonctionne plus, ils sont tout à fait capables de monter la barre plus haut et de vendre des produits de bien meilleure qualité (ça existe du très bon shit marocain)

ou de faire comme à Naples où c'est la Camorra qui cultive la Weed et qui tient tout le marché de l'herbe (et des stupéfiants en général) de cette ville et de sa région.

 

Ceux qui ne veulent pas rentrer dans le rang finissent ainsi -->

 

https://www.youtube.com/watch?v=0FQ8leN38x4

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Ensuite je n'imagine pas non plus qu'un jeune de ces quartiers aille acheter du shit ailleurs qu'aux dealers qui sévissent dans les halls d'immeuble ou au coin de la rue. Ces zones de non-droit fonctionnent en vase clos. Des dizaines ou centaines de paires d'yeux et d'oreilles entendent et voient tout. A la moindre incartade c'est le rappel à l'ordre à coups de poings et coups de lattes dans la gueule, quand ce n'est pas à coup de batte ou de lame. Avec l'Omerta qui règne dans ces endroits, aucun souci pour les caïds. Personne, je dis bien personne, n'ose jamais les contrarier par peur de graves représailles sur soit ou sur sa famille.

 

Tu veux dire par là qu'un citoyen qui se fournit en cannabis dans sa cité n'a pas le droit d'aller s'en fournir ailleurs ? Si celui ci va se fournir dans la cité d'à coté, il se fait battre ?

 

Attention à ne pas sous-estimer la capacité d'adaptation au marché de la part des dealers. S'ils s'aperçoivent que la savonnette ne fonctionne plus, ils sont tout à fait capables de monter la barre plus haut et de vendre des produits de bien meilleure qualité (ça existe du très bon shit marocain)

 

Je ne pense pas sous-estimer la capacité d'adaption des dealers, bien au contraire. Ce que je sous estime, c'est notre capacité, la capacité des gouvernements, à mettre en place une législation performante qui mettrait fin au trafic de cannabis.

 

Pour que ça marche, il faut avant tout que la légalisation soit mondiale.

 

Je pense à tous les pays producteurs. Je pense à la jamaique, à la thailande, tous ces pays où on trouve une herbe spéciale qu'on pourrait faire importer en France. Il faut bien entendu que ces pays légalisent le cannabis et l'exportent.

 

Si on le fait bien, les dealers n'ont tout simplement aucune chance de rivaliser face à des circuits de distribution légaux.

 

L'alcool et le tabac sont d'assez bon exemple. Bon le tabac, de moins en moins vu la monté des prix (aujourd'hui +6%). Je n'ai pour ma part jamais eu l'occasion d'acheter une bouteille d'alcool sur le marché noir. Même si je suis persuadé que ça existe, c'est tellement mineur qu'on s'en fou un peu.

 

Ceux qui ne veulent pas rentrer dans le rang finissent ainsi

 

On le voit tous les jours dans les films d'action d'Hollywood, même en vrai, c'est dur de voir à quel point il est facile d'ôter la vie à quelqu'un. Une simple pression sur un bouton... Si il est facile d'ôter la vie, il est donc facile de faire pression par la menace.

 

Hélas...

 

C'est un peu l'avantage d'internet. On se dématérialise de nos corps, nous ne sommes "que" des esprits, des esprits anonymes. Impossible de se faire menacer ou tout simplement violenter. :bigspliff:

 

Enfin on se fait quand même agresser verbalement de temps en temps, on le voit bien sur notre propre forum... Enfin là je part en HS ^^

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Tu veux dire par là qu'un citoyen qui se fournit en cannabis dans sa cité n'a pas le droit d'aller s'en fournir ailleurs ? Si celui ci va se fournir dans la cité d'à coté, il se fait battre ?

C'est bien ça, on achète pas du shit aux dealers concurrents de la cité ou du quartier voisins. La territorialité et la rivalité qui en découlent sont extrêmement marqués dans les zones de non-droit. On appartient exclusivement à une cité ou à un quartier. Ceux d'à côté ne sont pas les bienvenus et chaque bande s'évite soigneusement, ou alors on se rencontre pour se battre.

 

 

Pour que ça marche, il faut avant tout que la légalisation soit mondiale.

+1

 

C'est totalement utopique, même si absolument réaliste et nécessaire.

 

 

Si on le fait bien, les dealers n'ont tout simplement aucune chance de rivaliser face à des circuits de distribution légaux.

 

L'alcool et le tabac sont d'assez bon exemple. Bon le tabac, de moins en moins vu la monté des prix (aujourd'hui +6%). Je n'ai pour ma part jamais eu l'occasion d'acheter une bouteille d'alcool sur le marché noir. Même si je suis persuadé que ça existe, c'est tellement mineur qu'on s'en fou un peu.

 

Justement dans le cas du tabac, on observe bien que l'augmentation des prix d'un produit pourtant légal et distribué dans des circuits officiels de l'Etat, à provoqué un énorme marché noir.

 

Pour ce qui est de l'alcool, il faut voir la ruée des français vers l'Espagne tous les week-end. Et je peux garantir que ce n'est pas pour acheter de l'huile d'olive ou du jambon serrano, mais pour se fournir en alcool et en tabac, moins chers et donc plus abordables pour les bourses restreintes.

 

[mode HS on]

C'est un peu l'avantage d'internet. On se dématérialise de nos corps, nous ne sommes "que" des esprits, des esprits anonymes. Impossible de se faire menacer ou tout simplement violenter.

 

Enfin on se fait quand même agresser verbalement de temps en temps, on le voit bien sur notre propre forum...

 

L'éducation, la politesse et le savoir-vivre ensemble sont indispensables. C'est évident qu'il est beaucoup plus facile d'être agressif sur le web que dans la rue, mais perso l'insulte facile ou le mépris affiché bien planqué derrière un avatar et un pseudo ne font que diminuer la crédibilité et la dignité de celui qui les utilise.

 

[mode HS off]

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En fait ce que je ne comprends pas, ou alors comprends malheureusement trop bien, c'est pourquoi tu refuses deux aspects importants de la légalisation:

- l'autoproduction, avec vente règlementée par les particuliers

- les forces armées (police & armée) de l'État, qui a, rappelons le, dans une démocratie (soit une écrasante majorité des pays occidentaux, mais certainement pas le monde dans tous ses recoins), le monopole de la violence légitime.

 

Ca ne résoudrait certainement pas les problèmes dans ces zones de non-droit, mais ce serait une excellente base. Rome ne s'est pas faite en un jour ...

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Mais je ne refuse rien, ni légalisation ni dépénalisation. J'oppose uniquement la réalité des faits actuels à la vision idyllique de la légalisation selon ses militants.

 

Pour résoudre les graves problèmes que vivent les habitants des zones de non-droit, il faudrait effectivement que la République reprenne ses droits. Mais pour l'instant on en est loin, et bien loin. D'ailleurs on peut même se demander si ça arrivera un jour.

 

l'autoproduction, avec vente règlementée par les particuliers

Ca n'empêchera absolument pas le marché noir.

 

En fait, c'est toi qui ne comprends pas la réalité de certains quartiers, ni la vie de leurs habitants. Il faut avoir vécu comme eux (et moi) pour saisir tout le sens de mes propos. Je ne défends pas les dealers ni les racailles, j'essaye seulement d'expliquer pourquoi je pense que ça ne marchera pas comme tu le conçois.

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Salut les gars ! :-D

sa débat sec par ici :-P et je suis d'accord avec la plupart d'entre vous .. :-) et un :bigspliff: pour toi RICCO

tout comme toi je pense qu'il faut avoir vécu ;-), et je suis d'accord avec ta fasson de pensée , bon débat et bonne fumette tout l'monde :-D:davb:

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Salut,

Je pense qu'il n'y a pas à tergiverser.

Je ne comprends pas la fausse discussion de RICCO. Car je suis sûr que tu rêves aussi de cette légalisation en ayant peur d'avoir tord, sur les résultats escomptés, pour toi mais surtout pour les générations à venir.

 

Il y a des libertés fondamentales, soit l'État (l'État quoi qu'on en dise c'est nous) les respecte, soit non. Ici comme au Bresil il faut apprendre des ses erreurs.

 

- pour le cannabis il ne les respecte pas, par méconnaissance, pour des enjeux politiques ou tout simplement par idéologie, religion, ...

Qu'est ce que ça entraîne ?

- des malades ne peuvent se soigner correctement (et c'est surtout pour eux qu'il faut agir vite). Je rappelle aussi que la France a fait un enjeu (car très mal placée à une époque), de chasser la douleur chez les malades.

- des gens se font arréter : bon ils connaissent le risque c'est le jeu. Mais des fois ça coûte cher. La liberté de penser à un prix.

- Quel exemple ! La république se doit d'être exemplaire, elle ne l'est pas.

Certes, ce n'est pas une raison pour dire "toi aussi tu l'as fait". Mais du coup elle est muette et muselée.

Ayant moi aussi habité (continuant d'ailleurs par choix ; je ne fuirai pas) dans la "zone". J'observe que je ne condamnerai personne. Un peu moi, par mon incapacité à faire bouger les choses plus vite, mais j'm ça. Oui, il y a des truands (il y en a même qui deviennent bio), il y en a qui abuse du système, ... mais n'est-ce pas le cas partout, dans toute communauté, je ne vois ici qu'enrichissement personnel ?

Les zones de non-droit sont partout pas seulement dans les favellas, les T-Ci et autres lieux qu'on aime à mettre en exergue.

 

Alors franchement, je ne demande rien, sauf qu'on arrête de me prendre pour un gros débile qui ne comprend rien même si on m'explique, j'en ai ras le fion de ces histoires débiles sur qui devrait céder en premier, de qui est l'oeuf ou la poule.

Donnez moi ces libertés et apprenez moi à vivre avec, si j'échoue ou si n'importe qui échoue, nous serons là pour l'aider. Nous apprendrons et progresserons.

 

Ça, par contre je dois avoir une expérience complètement différente de toi la-dessus :

 

L'éducation' date=' la politesse et le savoir-vivre ensemble sont indispensables. [/quote']

Oui, d'ailleurs je pense que juste l'éducation devrait suffire le reste parait tellement évident après.

C'est évident qu'il est beaucoup plus facile d'être agressif sur le web que dans la rue' date='[/quote']

Non, si j'étais de mauvaise fois je dirai que c'est même l'inverse.

 

mais perso l'insulte facile ou le mépris affiché bien planqué derrière un avatar et un pseudo ne font que diminuer la crédibilité et la dignité de celui qui les utilise.

Voilà, tu donnes la solution. C'est sûr que tu peux pas lui éclater la tronche ou même lui mettre la pression, mais franchement je préfère, c'est tellement facile de réveiller la bête et je préfère que les gens s'expriment. C'est tellement frustrant quand ils ne le font pas par peur de toi.

Et me faire insulter sur le web, ça me fait toujours rire. J'ai eut des fois envie d'insulter quelqu'un, mais me suis trouver tellement con que je ne l'ai jamais fait sérieusement.

 

Viva la libertad

 

S.

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Je ne comprends pas la fausse discussion de RICCO. Car

je suis sûr que tu rêves aussi de cette légalisation en ayant peur d'avoir tord, sur les résultats escomptés, pour toi mais surtout pour les générations à venir.

:-?

 

Commentaire qui prouve bien une vision étroite quand on oppose des arguments bien réels et qui dérangent quand ils ne vont pas dans la direction que vous souhaitez.

 

Encore une fois, je ne prends parti pour personne. Je m'étonne seulement que vous n'ayez pas intégré certaines réalités que vous semblez balayer du revers de la main en ne leur accordant aucun crédit. Vous affirmez que la légalisation du cannabis supprimera le marché noir, mais permettez-moi d'en douter fortement au vu de mon expérience et de des conditions de vie de dizaines de milliers de personnes qui ne survivent que grâce au système D et aux petits trafics (tabac, shit ...)

 

Avant de légaliser il faudrait s'attaquer aux problèmes sociaux, ce qui éviterait postérieurement un marché parallèle comme il existe actuellement avec le tabac. Réalité que personne ne peut nier. Le buralistes ne vivent plus de la seule vente de tabac et beaucoup ont mis la clé sous la porte depuis que le marché noir s'est emparé de ce juteux marché.

 

Ceci étant dit, je me suis déjà beaucoup exprimé sur le sujet (17 posts). Le débat restant toujours ouvert, j'invite d'autres membres à continuer la discussion mais sans moi. La diversité d'opinions est toujours enrichissante, n'hésitez pas à venir poster vos idées ou vos avis.

 

A+

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