D’où viendra le cannabis vendu dans nos pharmacies ?


Invité cheezo

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Invité cheezo

La France vient d'ouvrir la voie aux prescriptions de cannabis thérapeutique. Mais hors de question d'en cultiver. Pour se ravitailler, les pharmacies vont booster l'activité de plantations à l'étranger.

 

 

 

Se soigner avec du cannabis ? Depuis le 8 juin, la loi dit « pourquoi pas ». Mais sur ordonnance et sous forme de médicaments seulement. Après la publication d’un décret modifiant le code de la santé, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) peut désormais délivrer des autorisations de mise sur le marché (AMM) pour des anti-douleurs et stimulants d’appétit à base de chanvre. Reste une condition : abandonner toute ambition de made in France pour la fabrication de ces médicaments.

 

En France, du pavot à opium mais pas de cannabis

 

Pour l’instant, le gouvernement s’oppose farouchement à l’idée de planter légalement, sur le sol français, la plante interdite. « Même à visée thérapeutique, aucune opération de production nationale n’est envisagée », tranche Mayada Boulos, conseillère au cabinet de Marisol Touraine. Pourtant le décret signé par la ministre des Affaires sociales et de la Santé n’interdit pas « les opérations de fabrication de spécialités pharmaceutiques contenant du cannabis ». Un alinéa que le ministère commente avec prudence : « Par fabrication, on parle tout au plus des opérations d’emballage et de conditionnement. »

 

Pourtant, de la Champagne-Ardenne au Poitou-Charentes, la France cultive déjà du pavot à opium sur plus de 10 000 hectares. Grâce à ses champs tenus secrets, elle figure même parmi des premiers producteurs de morphine au monde, derrière le géant australien. Mais le gouvernement ne semble pas vouloir s’embarrasser de nouvelles plantations sensibles. Le Sativex, premier anti-douleur à base de cannabinoïde que pourront se procurer des patients français, sera donc anglais.

En Angleterre, on cultive dans le plus grand secret

Grâce à une dérogation spéciale accordée par le ministère de l’Intérieur britannique, la société GW pharmaceuticals a pu installer ses serres quelque part dans le sud de l’Angleterre. A l’image du pavot français, le cannabis utilisé pour soulager les personnes atteintes de sclérose en plaques s’y cultive dans le plus grand secret. Même les principaux partenaires du laboratoire n’ont pas plus d’informations sur la localisation des plantations. La compagnie Almirall, qui distribue le Sativex dans toute l’Europe, avoue ne disposer que de très peu de détails sur les conditions de production de cette matière première.

 

« Les plantes sont cultivées en milieu fermé, sous très haute-sécurité » élude Mark Rogerson de GW pharmaceuticals. « Il n’y a pas d’intermédiaire, pas de sous-traitant. Pour garder le contrôle nous faisons tout nous même », précise-t-il. Et les pratiques sont très éloignées de l’agriculture traditionnelle. Lumière, température, humidité : des logiciels évaluent et ajustent en permanence les conditions de production pour assurer une croissance et une qualité optimale. Le fruit de ces efforts millimétrés ? Des kilos de THC, dispatchés par dose d’environ 3 milligrammes dans chaque spray de Savitex. Sur les quantités totales de cannabis produites, le groupe garde là encore le mystère. Mais Mark Rogerson s’empresse de préciser : « Nos produits ne sont fournis à aucun chercheur extérieur. » Pour la plupart des laboratoires pharmaceutiques, le cannabis est un objet de recherche prisé.

 

Après le Sativex, le prochain médicament vendu en France pourrait être le Marinol, un dérivé du cannabis destiné à redonner de l’appétit aux personnes atteintes du Sida. Pour se le procurer, les pharmacies françaises devront cette fois chercher plus loin et se tourner vers un laboratoire coréen.

 

 

Source:https://www.terraeco.net/cannabis-pharmacie-vente-maladie,50238.html

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Hep,

 

Les "gros" nous coupent l'herbe sous le pied......en période de "crise", les autorités française se tournent vers la Corée alors que les compatriotes pourraient sortir la tête de l'eau si on leur accordait de la confiance.....

On est nombreux à produire de la matière de qualité, mais dans l'ombre, de peur de finir en prison alors que nos gouvernants engagent des tractations pour se fournir en matière à l'étranger......pour ceux qui ont lu Kafka, ils comprendront....

 

Comme disent certains, il est temps de faire place nette, de dégager tous les verreux qui nous gouvernent et de casser les accointances insupportables entre pouvoir et lobbies divers et variés.......la révolution couve, faites gaffe à vos miches....

 

Bon dimanche qd même......

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salut,

 

Pourtant, de la Champagne-Ardenne au Poitou-Charentes, la France cultive déjà du pavot à opium sur plus de 10 000 hectares. Grâce à ses champs tenus secrets, elle figure même parmi des premiers producteurs de morphine au monde, derrière le géant australien

 

 

ah ouai quand même :shock:

 

 

Il n’y a pas d’intermédiaire, pas de sous-traitant. Pour garder le contrôle nous faisons tout nous même »,

 

 

Le contôle? Vous vouliez dire monopôle? non?

 

 

 

:bye:

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Lu

 

En France, du pavot à opium mais pas de cannabis

 

Fuck la logique^^

 

En tout cas Sam le putois doit être content, il va récup toute la production FR...

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SALUT

 

Du pavot somnifère, on gratte les bulbe pour obtenir l'opium qui permet de faire de la morphine et de la codeine, on connaît bien... Ou même de l'héroine... Il est donc normal que les laboratoires le cultivent.

L'arrivée des médicaments à base de cannabinoides ouvrira une voie similaire, et je ne vois pas trop comment éviter que ce soit les labo qui prennent le bizness à venir... Enfin, compte-tenu des collusions existantes... On pourrait peut être même prédire que ce seront eux les fournisseurs des buralistes francais dans un futur dépénalisé, où par contre il sera toujours strictement illégal d'en faire soi-même... Comme le tabac...

Snifff... C'est pas les Amériques ici...

 

CIAO

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bonsoir

 

 

Comme disent certains, il est temps de faire place nette, de dégager tous les verreux qui nous gouvernent et de casser les accointances insupportables entre pouvoir et lobbies divers et variés.......la révolution couve, faites gaffe à vos miches....

 

 

 

 

tout à fait d'accord... je n'aurai pas mieux dit, mais ce qui me fait rire c'est que j'ai sous entendu la même chose sur le tchat il y a quelques jours... en donnant des exemples sur le fait que les lobbys font pression afin d'utiliser des produits ultra mauvais pour la santé ou utilisaient des subterfuges pour nous pousser à consommer afin de faire du fric, résultat les gens ont même pas eu le temps de se renseigner que je m'étais déjà fait insulter de conspirationnistes ou complotistes...

 

si je dis ça c'est pour faire comprendre que ces gens la "les lobbyistes" ils ont encore des beaux jours devant eux... hélas, un simple exemple tout c*n, le lobby carbone aux usa... qui permettait à chaque personne achetant un 4x4 d'avoir un crédit d’impôt "ou un truc comme ça" permettant de rembourser entièrement le 4x4.... à cette époque les usa ont connu un record historique d'achat de 4x4 "véhicule consommant beaucoup".... pourtant des 1000ers de personnes ont prévénu les gens de cette arnaque... on vous "donne" un 4x4 "ils achetaient le véhicule mais ils pouvaient direct le rembourser avec le crédit d’impôt" mais c'est le pays qui vont vous les payer, et la dette n'en sera pas moins grosse au contraire, au seul profit des multinationales et des lobbyistes... et bah ça a pas loupé avant qu'il y ai une grosse fuite de documents ils se faisaient insulter de conspirationnistes ou complotistes

 

les gens sont complètement endoctrinés.... vous pensez qu'ils vont ouvrir les yeux ? vous rêvez

 

ps: un trés bon documentaire est passé il y a quelques temps sur ce sujet, le lobby carbone

 

https://www.youtube.com/watch?v=mxMHb0pzby0

 

une "bande annonce" de ce documentaire, je le cherche depuis longtemps déjà sans arriver à mettre la main dessus, si vous y arrivez faites tourner svp ;)

Modifié par R.J
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Hell'O,

 

Sans trop nous écarter du cannabis, je souhaite partager cet article :

 

L'opium légal produit en France

 

La morphine, utilisée pour soulager les fortes douleurs, est extraite d'une plante, le pavot à opium. Malgré leurs efforts, les chimistes ne parviennent pas à la synthétiser à un coût acceptable. La France a donc choisi de cultiver le pavot. Une culture bien encadrée...

 

Quelque part en Champagne-Ardenne, à l'écart des routes et dans un lieu tenu secret, un champ cultivé s'étend à perte de vue. Bien alignées, des tiges droites coiffées de grandes fleurs solitaires arborent des pétales colorés, satinés, légèrement froissés. On se croirait dans un champ de coquelicots. Pourtant, s'il s'agit bien de plantes de la famille des papavéracées, cette variété-là a une réputation autrement plus fameuse. C'est du pavot à opium, Papaver somniferum, que l'on cultive ici ! Alentour et dans les régions du Centre et du Poitou-Charentes, plusieurs centaines d'autres parcelles sont consacrées à cette culture que l'on situerait plus volontiers en Birmanie ou en Afghanistan. Au total, elles couvrent une superficie de près de 10 000 hectares, soit environ celle de la ville de Paris.

Pourquoi cultive-t-on du pavot à opium d'une manière intensive ? Pour en extraire les principaux alcaloïdes* contenus dans cette plante : la morphine, utilisée comme sédatif et pour soulager les fortes douleurs, la codéine, un antitussif, la papavérine, un antispasmodique, et la thébaïne, qui sert à fabriquer des molécules de substitution. En effet, les chimistes n'arrivent toujours pas à égaler les performances de la biosynthèse de ces alcaloïdes dans le pavot.



Leader mondial

 

La morphine utilisée actuellement dans les hôpitaux provient ainsi en totalité de l'agriculture. Le saviez-vous ? La France produit et exporte aux quatre coins du monde les molécules issues de cette plante ! Depuis plusieurs années, elle dispute la place de leader mondial à l'Australie. Ce commerce, bien sûr, est tout à fait légal. Rien à voir avec la culture illicite du pavot dans le Croissant et le Triangle d'or, dont la morphine et l'héroïne, un dérivé chimique de la première, inondent le marché clandestin des stupéfiants. Le pavot à opium que l'on cultive en France est quant à lui destiné aux professionnels de la santé. Les alcaloïdes sont vendus sous forme de sels aux laboratoires pharmaceutiques internationaux qui les reconditionnent ensuite en solutés et autres comprimés à action immédiate ou prolongée selon les utilisations médicales. Actuellement, la production de sels d'alcaloïdes est environ d'une centaine de tonnes par an. Une grosse moitié reste en France, l'autre part à l'étranger.



Prise en charge de la douleur

 

C'est une société sous tutelle des ministères de la Santé et de l'Intérieur, Francopia, filiale de Sanofi-Aventis, qui centralise les activités de culture et de récolte du pavot, l'extraction des alcaloïdes, ainsi que leur commerce. Les quelque 900 agriculteurs impliqués sont soumis à des règles de discrétion et de confidentialité strictes. Ils sont triés sur le volet par Francopia. Les services du ministère de l'Intérieur veillent. En outre, la gendarmerie patrouille pendant la période de floraison. Une fois récoltée, sous bonne garde, la paille de pavot transformée en granulés est envoyée vers une usine d'extraction chimique dans le Gard.

 

Francopia gère le pavot à opium en France depuis les débuts de sa culture, en 1932. Vers le milieu des années soixante-dix, en réponse à une pénurie mondiale de morphine notamment, Simone Veil, ministre de la Santé de l'époque, avait décidé d'intensifier cette activité. L'objectif : parvenir à l'« autosuffisance morphinique », si l'on peut dire, et éviter les problèmes de provenance et de qualité de la morphine parfois douteuses. Autre point : la culture légale du pavot est une entreprise lucrative. Francopia, qui occupe 20 % à 25 % du marché mondial, réalise un chiffre d'affaires d'environ 60 millions d'euros.

 

Au début des années quatre-vingt-dix, nouveau tournant. Avec des années de retard sur les pays anglo-saxons, les réticences des médecins français concernant l'utilisation de la morphine finissent par s'estomper. « Le Congrès mondial de la douleur organisé à Paris, en 1993, a joué un rôle important, explique Alain Eschalier, qui dirige l'unité pharmacologie fondamentale et clinique de la douleur au CHU de Clermont-Ferrand. Ce congrès a aidé à une prise de conscience, à la fois des politiques et des médecins. Il allait conduire à une optimisation de la prise en charge de la douleur en France, qui fait désormais toute sa place à la morphine . » Résultats aussi rapides que sensibles : entre 1994 et 1995, selon un rapport de l'OMS, l'utilisation de morphine dans les hôpitaux français a plus que doublé. Répondant à une demande croissante de la part de l'industrie pharmaceutique, la culture du pavot a suivi. Le nombre de parcelles a augmenté, Francopia a mobilisé davantage d'agriculteurs. La culture du pavot semble donc un passage obligé pour disposer de morphine médicinale. Des centaines d'agriculteurs, des milliers d'hectares cultivés : ne sait-on pas en produire autrement que par l'agriculture ? Ne sait-on pas en fabriquer chimiquement, par un appareil plus léger ?



Dépendance et « morphinisme »

 

La chose étonne d'autant que les *****mistes, puis les chimistes s'intéressent au pavot à opium depuis des siècles. C'est le Français Armand Sequin, chimiste, homme d'affaires et banquier de Bonaparte, qui, au début du xixe siècle, réussit le premier à isoler le principe actif de cette plante. Peu après, et indépendamment, le pharmacien allemand Friedrich Wilhelm Sertürner l'isole lui aussi et découvre que ce principe actif est associé avec l'acide méconique dans le latex sec du pavot [1]. Il lui donne le nom de « morpium », en référence à Morphée, fils d'Hypnos, qui, dans la mythologie grecque, tenait à la main des fleurs de pavot et procurait aux hommes un repos paisible. Très vite, les médecins du xixe siècle voient dans la morphine un médicament miracle, une sorte de panacée pour soulager les fortes douleurs et guérir d'autres symptômes. L'apparition de la seringue hypodermique, dans les années 1850, allait ainsi conduire à son usage intensif, voire outrancier, en médecine. Un phénomène social nouveau se développe également : l'auto-injection abusive de drogue, notamment dans les cercles mondains.

 

C'est en période de guerre que cette utilisation outrancière est la plus saillante. Lors de la guerre de Sécession, par exemple, plus de 400 000 soldats traités à la morphine souffriront de troubles d'addiction. Dans la guerre qui oppose la France et la Prusse, en 1870, la morphine est abondamment utilisée. Pour les poilus de la Grande Guerre aussi. Conséquences : dépendance et « morphinisme », selon la terminologie en vogue, apparaissent en masse. Du coup, les médecins en reviennent, mais pour tomber dans l'excès inverse. La morphine subit alors une sorte d'ostracisme dans les hôpitaux.



Une synthèse difficile

 

Dans ce contexte, les efforts des chimistes et des biochimistes visant à mieux connaître la structure et les effets de cette molécule redoublent. On devrait dire plutôt « ces » molécules car on a longtemps cru que la morphine était composée de deux molécules associées. En 1925, après plusieurs années d'un travail laborieux, Robert Robinson, spécialiste britannique de la chimie des substances naturelles, parvient à établir sa formule chimique : une molécule unique composée de 17 atomes de carbone, 19 atomes d'hydrogène, 3 atomes d'oxygène et un atome d'azote [2]. Robinson sera récompensé par le prix Nobel de chimie en 1947.

Du point de vue de sa structure, la morphine est une molécule complexe, ce qui explique la difficulté des chimistes à la caractériser. Elle est composée de cinq anneaux portant quatre fonctions chimiques différentes. Trois de ces anneaux sont dans le même plan, l'un est un dérivé du benzène, et chacun des groupes fonctionnels possède une conformation tridimensionnelle spécifique. La conformation spatiale de la molécule est d'une importance cruciale du point de vue physiologique. Elle permet à la molécule de s'accrocher sur les récepteurs membranaires du système nerveux central.

Grâce au développement de la spectroscopie infrarouge et ultraviolette, Marshall Gates et Gilg Tschudi, de l'université de Rochester, proposent les premiers, en 1952, une méthode de synthèse [3], qui sera améliorée deux ans plus tard par l'équipe de David Ginsburg, de l'Institut de technologie d'Israël [4]. Aujourd'hui encore, les chimistes organiciens considèrent ces méthodes comme une prouesse . « Synthétiser de la morphine relève de l'art ! » lance, enthousiaste, Christian Marazano de l'Institut de chimie des substances naturelles à Gif-sur-Yvette.



Des rendements trop faibles

 

Ces succès dans les années cinquante sont importants, mais les méthodes se révèlent lourdes et coûteuses. Une trentaine d'étapes et de nombreux enzymes sont nécessaires, le rendement final est de quelques pour cent seulement. De plus, certaines molécules utilisées comme réactifs, telle la naphtaquinone, sont moins abondantes encore que la morphine naturelle ! En fait, c'est la structure tridimensionnelle de la molécule qui pose le plus de problèmes aux chimistes. De nombreuses étapes sont nécessaires pour reproduire les conformations des différentes parties de la molécule : les conformations non souhaitées produites à chaque étape expliquent les rendements faibles. Or, pour qu'une méthode de synthèse soit viable industriellement, elle ne doit pas dépasser six à huit étapes. Et les réactifs doivent être peu coûteux.

 

Depuis Gates et Ginsburg, les tentatives pour améliorer les méthodes de synthèse se sont donc succédé. Les différentes stratégies résident surtout dans le choix des molécules précurseurs, ainsi que la façon d'assembler les parties de la molécule. Ces dix dernières années, plus d'une quinzaine de méthodes ont été proposées. Mais une augmentation du rendement se fait souvent au détriment du nombre d'étapes et réciproquement. Actuellement, le meilleur rendement est de 29 % et s'obtient en une quinzaine d'étapes [5].

Voilà pourquoi la culture du pavot reste un passage obligé. Selon les méthodes, en effet, la morphine de synthèse revient de dix à cent fois plus cher que celle extraite du pavot, où elle est présente en grande quantité et facile à isoler. Du reste, si la morphine n'était pas une substance autant contrôlée, elle coûterait moins chère encore.

Pour Dirk Turner, chimiste à l'université de Californie, « il est très peu probable qu'une méthode de synthèse soit un jour plus compétitive que la culture du pavot. Pour cela, explique-t-il, il faudrait carrément inventer une nouvelle chimie ! »

 

Par Franck Daninos

 

Source : https://www.larecherc...1-05-2005-69854

 

P.S: Dans cet article il est cité Francopia , une recherche sur internet amène à : https://www.cepia-sanofi.com/web/api_intermediates_supplier/opiates_opioids_francopia ... Sanofi à pendant longtemps fourni l’héroïne à la Suisse pour leur salle de shoot....

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Hop,

 

N'oublions pas que notre morne pays avait un vrai savoir-faire quant à la culture du chanvre il y a bien longtemps, que beaucoup de chefs d'industrie ont fait fortune avec......jusqu'à ce que le plastique vienne le détroner.....

Je parle de chanvre à corde, mais sa culture est identique à celle du chanvre indien......

 

Bonne journée.......

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Hola !

 

Merci Hellvice pour l'article très intéressant !

 

la révolution couve, faites gaffe à vos miches....

 

... désolé mais ça fait juste 30 ans que j'entends ce riddim !

On reste avec une image résiduelle du Français révolutionnaires à la sauce 1789 ou 1969 sauf que la société individualisante est passée par là depuis ... et nous a changé en moutons bien dociles et malgré les problèmes divers, il reste pas mal d'herbe à brouter ! Donc à mon avis, c'est pas pour demain ...

 

N'oublions pas que notre morne pays avait un vrai savoir-faire quant à la culture du chanvre il y a bien longtemps

La perte de nos savoir faire et industrie est enclenchée depuis longtemps malheureusement ! On en voit les résultats aujourd'hui et malheureusement le temps qu'on se redresse, d'autres auront pris une telle avance que nous serrons toujours bien à la traine loin derrière.

Par contre, cette prohibition Française couplé avec l’engouement de l'autoproduction fait de nous un peuple qui devient de plus en plus "expert" en cannaculture. Cette expérience commune est à mon sens une force et une intelligence qui fera (je le souhaite fortement !) de nous des affranchis des lobby.

Connaissez vous le proverbe chinois disant : "Si tu donnes un poisson à un homme, il mangera un jour.

Si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours. "

...faites une transposition avec le cannabis !

 

En tous les cas, la weed que je fume ne viendra QUE de ma box (ou celle d'un poto) !

Je préfère m'abstenir ou arrêté plutôt que de brouter une autre herbe que la mienne !

 

J@h+

Modifié par Jah-sticK
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  • 4 semaines après ...

Désoler pour cette remonté de sujet, mais une petite remarque a faire, il est assez étonnant de lire qu'il n'y aurais pas de champs de cannabis alors qu'il y a environ 10 hectare (si c'est pa plus) de chanvre qui pousse dans le 77, et au milieu de se chanvre se trouve un autre champs entouré de grille et barbelés et la c'était plutôt du cannabis, j'ai pas trouver d'article qui en parle (il parle juste du chanvre) mais je l'ai vue sur place donc...

j'ai demander a un amis qui travaillait dan la recherche apparament le champs servais a expérimenter le cannabis thérapeutique.

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slt

 

.... et nous a changé en moutons bien dociles et malgré les problèmes divers, il reste pas mal d'herbe à brouter ! Donc à mon avis, c'est pas pour demain .

 

Petit 1 Je ,ne me RETROUVE PAS dans ta description, et je ne me considère pas comme un MOUTON.

Petit 2 C'est pas avec ce genre de discours, que nous changerons les choses un jour.

 

Je comprend mieux maintenant l'échec des CSC.

C'est bien dommage de penser ainsi car il reste bien des choses à faire.

 

chusssssss

 

 

 

 

 

 

 

..

Modifié par cananonyme
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Hop,

 

N'oublions pas que notre morne pays avait un vrai savoir-faire quant à la culture du chanvre il y a bien longtemps, que beaucoup de chefs d'industrie ont fait fortune avec......jusqu'à ce que le plastique vienne le détroner.....

Je parle de chanvre à corde, mais sa culture est identique à celle du chanvre indien......

 

Bonne journée.......

 

Salut à tous ! :fumette:

Merci de toutes ces info et du partage aussi des points de vue, même et surtout contradictoires.

J'ai trouvé un docu. qui s'intitule de manière grandiloquente : "le saviez-vous ?" et qui m'a appris des choses étonnantes, depuis confirmées pour certaines par d'autres sources. Ainsi, au XIX°s. ne pas vouloir cultiver de chanvre aux USA était passible d'une amende !!!

Puis vint la découverte du pétrole Dans un premier temps, on en rentabilisa la production en lui trouvant l'utilité des lampes à pétrole... Or Th. Edisson arriva et avec lui l'ampoule électrique. Dès lors, ça servait à quoi d'être exploitant de pétrole : en matière d'éclairage, la "fée électricité" avait damé le pion (et le fion :fook: ) (Ach ! je voulais essayer celui-là, mille excuses...) aux pas-encore-magnats du pétrole...

 

Or arriva monsieur Ford, qui inventa la voiture de grande consommation... Et il y eut accord entre fabricants de voitures et pétroliers : les machines marchaient avec le pétrole.

D'autre part, on trouva aussi rapidement des produits dérivés du pétrole, dont les plastiques et nouveaux tissus... Dès lors l'industrie textile du chanvre (comme le dit Manzion, cela fait longtemps, longtemps, longtemps qu'on a utilisé le chanvre et pas seulement pour fumer...) était une concurrente insupportable pour les exploitants des dérivés textiles du pétrole... Dans le même temps, la Prohibition s'arrêta aussi et l'on mit alors au ban le chanvre, qu'on rebaptisa "Marijuana", un mot mexicain, ce qui stigmatisa encore davantage la plante aux USA. Le reste du monde suivit... Tout cela s'est fait sur une petite cinquantaine d'années, même pas et ça s'est bien goupillé pour les futurs magnats du XX°s. Je ne pense pas qu'il y ait eu un "complot" organisé, mais la nouvelle logique économique qui se mettait en place, parmi une foultitude d'autres points convergents et répondant aux mêmes logiques d'exploitation (des sols, des gens, de la flore, etc...) était en train de triompher...

La première Bible a été faite avec du papier de chanvre. Les voiles, les cordages étaient en chanvre. De nombreux vêtements aussi. Si l'on continuait à produire du papier de chanvre, cela sauverait les forêts, en tout cas l'on couperait nettement moins d'arbres à papier...

Le GROS problème, pour les opposants à la légalisation de la culture du chanvre, c'est qu'entre une plante avec beaucoup de THC et une autre dont l'usage ne sera qu'industriel... Il n'y a pas de différence au premier abord, dans l'apparence. Il faut analyser pour la découvrir, mais à l’œil nu, peu de différence, d'après ce que j'ai lu et vu en film.

Vous voyez le problème ? Si on autorise à tout va la culture du chanvre industriel à tous les cultivateurs, impossible de vérifier qu'ils ne feront pas une partie de culture à usage récréatif...

Or il est écrit : "Tu es là pour en baver et pas pour prendre du plaisir à vivre", n'est-ce pas ? Surtout, tu es là pour consommer des tas de produits qui coûtent cher à produire, qu'on pourrait avoir autrement ou dont on pourrait se passer ou que l'on pourrait faire durer longtemps : la massification industrielle n'existe que pour le bénéfice de quelques uns (Aïe !!! Ca y est le côté alter et gaucho de la Pampa réapparaît ! J'y peux rien !) :)

On n'est pas sorti de l'auberge...

A moins que... Un jour prochain, il deviendra plus cher d'importer des 4 coins du monde que de produire soi-même... J'en suis convaincue.

Je me suis un peu égarée en fin de parcours. :-P

A bientôt de vous lire tous ! :pro:

Rudindica.

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Logique et politique ne font pas bon ménage.

Hi Tomzik !

Pas surprise du tout de te retrouver là !

On peut dire aussi, et ce n'est pas contradictoire avec ta remarque, que politique et logique économique ultra libérale (celle des néo-conservateurs de l'Ecole de Chicago, les "néo-cons") font très bon ménage...

A plus. Rudindica.

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