La marijuana moins dangereuse qu'on ne le dit?


Messages recommandés

Une équipe de chercheurs américains de l'university of Pittsburgh Medical Center a mis en évidence que fumer du cannabis ne serait pas lié à des problèmes de santé physique ou mentale comme l'avancent beaucoup de scientifiques.

 

La légalisation du cannabis reste un sujet controversé, notamment aux États-Unis. Le mois dernier, l'Oregon est devenu le quatrième État à légaliser la consommation de marijuana récréative après l'Alaska, le Colorado et Washington.

Pourtant, de nombreuses études antérieures ont déjà montré qu'une consommation excessive pouvait entraîner beaucoup d'effets secondaires graves.

 

Selon le National Institutes of Health (NIH), l'utilisation chronique de cannabis peut augmenter le risque de dépression. En outre, à long terme, les consommateurs peuvent être confrontés à des problèmes respiratoires et cardiaques. Des risques de malformations sur les fœtus sont également avançés.

 

20150806-160832-g.jpg

Photo@RelaxNews

 

Deux autres études publiées dans The Lancet en 2004 et dans PLoS Med en 2006, indiquent que les jeunes adolescents qui utilisent le cannabis plusieurs fois par semaine, augmentent aussi la probabilité d'utiliser un jour d'autres drogues et de développer des psychoses, deux phénomènes qui peuvent compromettre la santé et l'insertion sociale à l'âge adulte.

 

Pour en savoir plus, des chercheurs de l'University of Pittsburgh Medical Center, dirigés par le professeur Jordan Bechtold, ont suivi 408 personnes de l'adolescence jusqu'à l'âge de 36 ans. Des interrogatoires ont été réalisés régulièrement durant toute cette période.

«Dans cette étude, nous avons cherché à savoir si les noirs, les blancs et les autres individus d'autres communautés qui avaient des modes différents de consommation de la marijuana présentaient des différences dans la survenue de problèmes de santé tels que l'asthme, l'hypertension artérielle, la dépression ou la survenue de psychoses», explique les auteurs de l'étude.

 

Les participants ont été divisés en quatre groupes en fonction de leur consommation de marijuana: les utilisateurs faibles ou inexistants (46 %), les utilisateurs chroniques précoces (22 %), ceux qui avaient commencé pendant l'adolescence (11 %) et ceux qui avaient également débuté pendant l'adolescence et qui continuaient à le faire (21 %).

 

«Ce que nous avons trouvé était un peu surprenant, a déclaré le professeur Jordan Bechtold. Après avoir contrôlé toutes les variables qui pouvaient fausser les résultats comme l'alcool, le tabac, l'utilisation de drogues dures et le statut économique, les résultats ont montré qu'il n'y avait pas de différence dans la survenue de problèmes de santé entre les utilisateurs chroniques de marijuana, ceux qui avaient commencé à l'adolescence, ceux qui avaient continué après et ceux qui n'en consommaient pas.»

 

Et l'auteur principal de l'étude de conclure: «Nous voulions contribuer à informer sur le débat concernant la légalisation de la marijuana, mais cela reste une question très complexe et une étude ne doit pas être étudiée isolément».

Les résultats ont été publiés dans la revue Psychologie of Addictive Behaviors.

 

Source: canoe.ca



This post has been promoted to an article

This post has been promoted to an article
  • Like 7
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Salut Polo,

 

Très intéressant comme article, par contre as tu une source ou le trouver?

 

J'ai chercher Plosmed, PAB (journal ou est publié l'article), NCBI etc... et aucune trace, je n'arrive pas à mettre la main sur le DOI.

 

Peut être s'agit-il d'une lettre ou d'une prewiev ou d'une Proof???

 

Merci.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

 

intéressante nouvelle, merci!

 

On peut trouver un abstract en anglais ici

 

 

 

Citation

 

Database: PsycARTICLES
[ First Posting ]
Chronic Adolescent Marijuana Use as a Risk Factor for Physical and Mental Health Problems in Young Adult Men.
Bechtold, Jordan; Simpson, Theresa; White, Helene R.; Pardini, Dustin
Psychology of Addictive Behaviors, Aug 3 , 2015, No Pagination Specified. https://dx.doi.org/10.1037/adb0000103

 

 

Abstract

Some evidence suggests that youth who use marijuana heavily during adolescence may be particularly prone to health problems in later adulthood (e.g., respiratory illnesses, psychotic symptoms). However, relatively few longitudinal studies have prospectively examined the long-term physical and mental health consequences associated with chronic adolescent marijuana use. The present study used data from a longitudinal sample of Black and White young men to determine whether different developmental patterns of marijuana use, assessed annually from early adolescence to the mid-20s, were associated with adverse physical (e.g., asthma, high blood pressure) and mental (e.g., psychosis, anxiety disorders) health outcomes in the mid-30s. Analyses also examined whether chronic marijuana use was more strongly associated with later health problems in Black men relative to White men. Findings from latent class growth curve analysis identified 4 distinct subgroups of marijuana users: early onset chronic users, late increasing users, adolescence-limited users, and low/nonusers. Results indicated that the 4 marijuana use trajectory groups were not significantly different in terms of their physical and mental health problems assessed in the mid-30s. The associations between marijuana group membership and later health problems did not vary significantly by race. Findings are discussed in the context of a larger body of work investigating the potential long-term health consequences of early onset chronic marijuana use, as well as the complications inherent in studying the possible link between marijuana use and health effects. (PsycINFO Database Record © 2015 APA, all rights reserved

 

 

 

  • Like 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites