mrpolo 7 742 Posté(e) mars 31, 2016 Partager Posté(e) mars 31, 2016 Opportunité NB accorde une subvention de 990 000$ au producteur de cannabis médical Organigram. L’entreprise de Moncton compte créer plusieurs centaines d’emplois dans les prochaines années. Les ventes d’Organigram ont doublé en un an. L’entreprise embauche. -Acadie Nouvelle: Simon Delattre Une forte odeur imprègne l’intérieur des locaux hautement sécurisés. Organigram y produit depuis 2013 la seule marijuana médicinale autorisée en Atlantique. Le producteur a de beaux jours devant lui. L’aide financière de près d’un million de dollars devrait lui permettre d’assurer sa croissance à long terme. La subvention publique est conditionnée à la création d’emplois; 43 personnes travaillent actuellement dans l’usine, la direction s’est engagée à embaucher 113 employés supplémentaires d’ici trois ans. Le président-directeur général d’Organigram, Denis Arseneault, assure que les embauches pourraient être bien plus nombreuses en cas de légalisation du cannabis pour un usage récréatif, soit entre 200 et 300 nouveaux employés dans les prochaines années. L’industrie est bel et bien en plein essor. Organigram prévoit d'augmenter sa production dès novembre. -Gracieuseté. «Le marché est excellent, la croissance est fantastique! La valeur de nos actions a doublé en six mois», se réjouit le chef de la direction. Une première expansion de l’usine sera achevée au mois de novembre et comprendra de nouveaux emplacements de plantation, un laboratoire d’analyse et des bureaux additionnels. Brian Gallant a visité le site de production mercredi en compagnie du PDG Denis Arsenault. -Acadie Nouvelle: Simon Delattre Les ventes de l’entreprise passeront alors de 15 millions $ par an à plus de 25 millions $. Organigram proposera différents types d’emplois, de l’horticulture à la biochimie, en passant par le conditionnement des produits. Le gouvernement Trudeau a l’intention de légaliser et réglementer l’usage récréatif de la marijuana. Le commerce de cannabis médicinal représente 1,4 milliard $ de vente par an. En cas de décriminalisation, c’est un marché de 5 à 8 milliards $ qui s’ouvrirait aux producteurs. Pour le moment, le Canada ne compte qu’une trentaine de licenciés approuvés par Santé Canada. Organigram espère bien tirer son épingle du jeu en proposant 13 produits différents, tous certifiés biologiques. Elle suit de près le dossier et se prépare à devenir un gros joueur de cette industrie naissante. Une nouvelle expansion est envisagée pour le printemps 2017. «Ça prend des investissements de 30, 40 millions $, souligne M. Arseneault. Nous voulons être agressifs, ambitieux, et positionner Organigram pour mettre la main sur ces milliards.» Le premier ministre Gallant a visité le site de production mercredi. Il estime que la subvention sous forme de prêt à remboursement conditionnel permettra d’assurer que les emplois seront créés. Il affirme également que l’entreprise respecte toutes les réglementations de Santé Canada. Organigram prévoit d’augmenter sa production dès novembre. -Gracieuseté. Son gouvernement étudie différentes options en cas de légalisation généralisée. «Pour le moment, nous créons des emplois dans une industrie qui est extrêmement réglementée. Le gouvernement fédéral se penche sur la question de légalisation. C’est une juridiction fédérale, mais cela ne nous empêche pas de préparer le terrain pour être sûrs que les Néo-Brunswickois seront en sécurité», déclare Brian Gallant. De son côté, Denis Arseneault estime que cette subvention publique renforcera la crédibilité de sa société aux yeux des investisseurs. «Le gouvernement reconnaît que c’est une industrie avec du potentiel, cet investissement va nous permettre d’attirer du capital.» «Nous venons du Nouveau-Brunswick et nous sommes enthousiastes d’investir chez nous où il y a de la main-d’oeuvre qualifiée, des frais d’électricité faible et un coût de la vie abordable», ajoute le PDG. Par Simon Delattre Source: acadienouvelle.com Lien à poster Partager sur d’autres sites
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