mrpolo 7 743 Posté(e) avril 17, 2017 Partager Posté(e) avril 17, 2017 Comme nous le révélons, les contrôles de stupéfiants vont être renforcés avec de nouveaux kits salivaires. Les accidents impliquant des conducteurs sous l'emprise de drogue augmentent. Illustration. La police va recevoir de nouveaux tests salivaires pour les contrôles de drogues, plus rapides. LP/Pierre-Antoine Lefort Lorsqu'il remonte des files de voitures, Maxime, motard au sein de la police parisienne, repère parfois «à l'odeur» un conducteur en train de fumer du cannabis, détectant de loin les effluves qui s'échappent depuis les fenêtres ouvertes du véhicule. Ce comportement, de plus en plus commun, est pourtant loin d'être anodin : d'après les dernières données officielles de la sécurité routière, 23 % des personnes décédées sur les routes en 2015 ont été tuées dans un accident impliquant un conducteur sous l'emprise de stupéfiants. Alors que ce lundi de Pâques est classé rouge dans le sens des retours, et que le mois de mars s'est traduit par une nette hausse du nombre d'accidents mortels, le ministère de l'Intérieur a décidé de renforcer les contrôles de drogue au volant. «Dans les prochaines semaines, les commissariats et les brigades de gendarmerie vont recevoir les nouveaux kits de tests salivaires», nous annonce un haut responsable de la sécurité routière. Ces tests permettent de détecter en quelques minutes si un conducteur a consommé du cannabis, de la cocaïne, des opiacés, de l'ecstasy ou des amphétamines. Mais la vraie nouveauté est que les contrôles seront désormais bien plus rapides qu'auparavant. A lire aussi: Cannabis au volant : des tests salivaires sans "cause préalable" Une nouvelle campagne télévisée de la sécurité routière A l'heure actuelle, un peu plus de 100 000 contrôles de stupéfiants sont effectués chaque année contre plus de 11 millions de contrôles d'alcoolémie. «Alors que nous ne faisions quasiment pas de dépistage de la drogue au volant il y a dix ans, on mesure désormais systématiquement si le conducteur est sous l'emprise de stupéfiants lorsque le test d'alcoolémie est positif», explique Maxime, le policier parisien. C'est que le risque d'avoir un accident mortel est multiplié par quinze si l'automobiliste a mélangé cannabis et alcool. «Le seul fait de conduire sous l'emprise du cannabis double le risque d'être responsable d'un accident mortel car cela réduit la vitesse de réaction aux situations d'urgence et provoque des effets sur la vigilance, souligne Didier Jayle, médecin addictologue et ancien président de la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie. J'ai déjà entendu des chauffeurs routiers me dire qu'ils prennent du cannabis car on n'a plus le droit de boire.» «Beaucoup de conducteurs ne savent pas qu'il est interdit de conduire après avoir pris de la drogue et que c'est un délit passible de deux ans de prison», explique le délégué interministériel à la Sécurité routière, Emmanuel Barbe. Ce rappel de la loi et des dangers encourus fera d'ailleurs l'objet d'une nouvelle campagne télévisée de la sécurité routière dans les semaines à venir. L'occasion aussi de rappeler que tout refus de se soumettre au test est équivalent à un test positif et que tous les usagers de la route sont concernés, y compris les cyclistes et les personnes qui accompagnent un élève conducteur en conduite accompagnée. A LIRE AUSSICONDUITE SOUS L’EMPIRE DE STUPÉFIANTS, Pourquoi la contre-expertise Un test bien plus rapide Jusqu'à présent, en cas de test positif à la drogue, le conducteur en cause était transporté auprès d'un médecin pour effectuer un prélèvement sanguin censé confirmer le premier test salivaire. «Une procédure très lourde en termes logistiques car il faut qu'un équipage de la police emmène le conducteur à l'hôpital et attende le résultat de la prise de sang», explique Maxime, motard de la police parisienne. Il suffira désormais au policier, lors du contrôle, d'effectuer sur place un second test salivaire de confirmation. «Cela permettra de multiplier les contrôles» estime la sécurité routière. A lire aussi: Stupéfiants au volant, attention le gouvernement serre la vis En 2015, selon les derniers chiffres disponibles, seulement 118 476 contrôles de stupéfiants au volant ont eu lieu. En cas d'accident mortel, le dépistage de drogue est obligatoire. Mais des dépistages inopinés peuvent être menés à n'importe quel moment, même quand le véhicule est à l'arrêt, moteur coupé. Enfin, un conducteur peut être contrôlé positif plusieurs heures après la prise de stupéfiants (plusieurs jours s'il s'agit d'amphétamines). Source: Le Parisien à noter: Plusieurs avocats automobile et permis de conduire vous défendent pour toute infraction de stupéfiants au volant (cannabis, cocaïne et autres drogues) dite conduite sous l’emprise de stupéfiants. comme le cabinet Benezra Ce message a été promu en article 6 Lien à poster Partager sur d’autres sites
lesuper 106 Posté(e) avril 24, 2017 Partager Posté(e) avril 24, 2017 Salut a vous Personnes a réagi ? Pourtant moi sa me fais vraiment flipper cette histoire la. Me faire choper plus de 24 h apres une consommation ect .... J'ai besoin de mon permis pour travailler tout les jours et j'ai l'impression que sa dérange personne en France ? +++ 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites
mrpolo 7 743 Posté(e) avril 24, 2017 Auteur Partager Posté(e) avril 24, 2017 Salut hélas non peu de réactions beaucoup ont juste pris note de cet état de fait, pourtant quelle injustice de traitement quand on voit qu'on est poursuivi après usage indépendamment de savoir si tu es encore sous influence ou pas.... voila pourquoi j'ai glissé un lien vers un cabinet d'avocat qui décrit bien la chose sur son site... amitiés 6 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Leukemia 132 Posté(e) avril 24, 2017 Partager Posté(e) avril 24, 2017 Salut,ça fout les boules, je me déplace énormément mais je ne fumes jamais avant de conduire, seulement le soir avant de me coucher. Savoir qu'on peut se faire chopper même 24h après, c'est nous tenir par les couilles. Et ça va pas aller en s'arrangeant ...++ 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
lesuper 106 Posté(e) avril 25, 2017 Partager Posté(e) avril 25, 2017 Re J'avais meme pas vus le lien pour le cabinet nickel je vais faire un tour mais c est pareil le cabinet c est simpa mais au final qui peux se le payer je pense que sa doit bien couter chere. Moi non plus pas de smoke avant de prendre le volant ... La si ils viennent de l avoir ils vont bientot commenc3r a faire joujou avec apres leur formations ... ++++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
niaouli 14 Posté(e) avril 25, 2017 Partager Posté(e) avril 25, 2017 Salut tout le monde, Le sujet est déjà dans les News mais c'est vrai qu'il y a eu assez peu de réactions... ces tests sont faits pour permettre à l'Etat de faire du chiffre et c'est pour cela que l'on est passé d'une sanction sous l'emprise à une sanction après usage qui n'a plus de sens mais qui facilite les p.v. Le but n'est plus de détecter celui qui a consommé dans les quelques heures précédant la conduite mais de trouver la moindre petite trace de THC, quitte à ce qu'elle remonte à plusieurs jours, afin de sanctionner le conducteur. C'est absurde mais tellement populaire... allez faire comprendre à un prohibitionniste arrieré que conduire après plusieurs heures n'est pas dangereux ! En attendant je flippe également, je n'ai pas envie que mon employeur me prenne pour un toxico chauffard, ni meme que l'on me fasse la morale. En 26 ans de conduite je n'ai jamais eu un seul accident. Le risque étant trop élevé je vais stopper ma conso mais ça m'énerve ! A+ 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites
lesuper 106 Posté(e) avril 25, 2017 Partager Posté(e) avril 25, 2017 Salut tout le monde, Le sujet est déjà dans les News mais c'est vrai qu'il y a eu assez peu de réactions... ces tests sont faits pour permettre à l'Etat de faire du chiffre et c'est pour cela que l'on est passé d'une sanction sous l'emprise à une sanction après usage qui n'a plus de sens mais qui facilite les p.v. Le but n'est plus de détecter celui qui a consommé dans les quelques heures précédant la conduite mais de trouver la moindre petite trace de THC, quitte à ce qu'elle remonte à plusieurs jours, afin de sanctionner le conducteur. C'est absurde mais tellement populaire... allez faire comprendre à un prohibitionniste arrieré que conduire après plusieurs heures n'est pas dangereux ! En attendant je flippe également, je n'ai pas envie que mon employeur me prenne pour un toxico chauffard, ni meme que l'on me fasse la morale. En 26 ans de conduite je n'ai jamais eu un seul accident. Le risque étant trop élevé je vais stopper ma conso mais ça m'énerve ! A+ Salut Je pense pas raiment que leur bute soit de faire du frique avec sa mais vraiment de nous tacler... parce que aux final il gagne pas beaucoup car avec sa. Mais la sanction est lourde surtout pour la suspension de permis .... Mais c est abuser enfin ... on peux rien y faire au final mais c est vraiment chiant. Pour tout les fumeurs de plus de 30 ans deja vos risques sont limiter mais un jeune comme moi de plus de 20 ans j'ai enormement de chance de me faire pincer. ++ 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
niaouli 14 Posté(e) mai 6, 2017 Partager Posté(e) mai 6, 2017 (modifié) Hello, Quant je parle de faire "du chiffre" ce n'est pas pour faire référence à l'aspect financier mais pour gonfler les statistiques. D'ailleurs ce que je viens de lire me conforte dans ce que je pense. Sur le site du fabricant narcocheck, il est précisé la chose suivante : Le test salivaire permet de réaliser un dépistage sur une période de temps très courte. Il est conçu pour savoir si une personne a consommé du cannabis durant les dernières heures, et non pour savoir si cette personne est consommatrice dans l'absolu. En effet, le but n'est pas de savoir si une personne a consommé un joint la veille au soir, mais si cette personne a fumé sur le lieu de travail ou lors d'une pause, ce qui représente un danger manifeste pour la sécurité du salarié, de ses collègues et du public. Temps de détection du cannabis dans la salive : quel que soit le test utilisé, le THC (principe actif du cannabis) ne peut en aucun cas être détecté plus de 4 à 6 heures dans la salive. Le seuil de détection extrêmement bas du test salivaire NarcoCheck permet d'exploiter pleinement cette fenêtre de temps. Le temps de détection de notre test sera donc de 4 à 6 heures après le dernier joint fumé, quel que soit le niveau de consommation. Pourquoi la maréchaussée n'utilise -t-elle pas les tests de ce fabricant ? Pourquoi chercher la moindre petite trace qui peut remonter à plusieurs jours si ce n'est pas pour faire du chiffre ? Le directeur de la société narcocheck souhaite meme qu'il y ait un débat sur le relèvement du seuil (l'article date de 2014) https://www.leparisien.fr/espace-premium/fait-du-jour/le-test-salivaire-doit-etre-un-outil-de-prevention-11-08-2014-4057499.php Bref il y a tant d'informations contradictoires que je n'y comprends plus rien... sinon qu'ils ont trouvé le moyen de coincer un grand nombre de consommateurs. A+ Modifié mai 6, 2017 par niaouli 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Messages recommandés