Election 2007: Sarkozy Président


Messages recommandés

Salut à vous,

 

et bien depuis ma dernière visite je vois que ce post vit et c'est très bien.

Aller petit retour en douceur...c'est parti

 

L’inquiétante rupture tranquille de Monsieur Sarkozy.

 

La France est elle prête à voter en 2007 pour un néo-conservateur américain à passeport français ? Les partisans du candidat de l’UMP jugeront la question provocatrice et y verront, à l’approche, de l’élection présidentielle, une caricature injuste, exacerbée par l’approche de l’élection présidentielle.

Alors, convenons-en d’emblée. Nicolas Sarkozy sera, pour la gauche, un adversaire redoutable même si son palmarès électoral est bien moins riche qu’on ne l’imagine.

L’homme ne manque ni d’idées, ni de force de conviction, ni de capacité de séduction. Son énergie, son culot, son aplomb, son ambition, sa soif inextinguible de reconnaissance sociale et de pouvoir, sa résistance à l’adversité sont légendaires.

Son supposé « parler vrai » (parfois son parler crû mais lorsque Sarkozy est grossier, il dit parler comme les Français), son sens de la formule, son insolence étonnamment juvénile en font un « bon client » pour les média audiovisuels.

Avec Nicolas Sarkozy, ils capteront toujours un mot, une image, un clin d’œil, une provocation pour le sacro-saint « 20 heures ».

Orfèvre en communication méthodique et parfois impudique, l’homme a, de plus, su draper son implacable et froide quête du pouvoir dans une toge glamour (Nicolas-la-star-amie-des-stars y compris de celles dont l’exemplarité est discutable) sans laquelle il ne saurait –nous dit-on- y avoir de « saga politique » digne de ce nom.

Ce « sarko-show » est une arme de dissimulation massive, car celui qui ne cesse de prétendre vouloir « être jugé sur ses résultats » n’a pas son pareil pour masquer les piètres bilans de son action. Ceux d’un médiocre ministre de l’économie et des finances ou ceux d’un ministre de l’Intérieur survolté mais peu efficace : les violences faites aux personnes n’auront cessé d’augmenter en dépit de ses communiqués triomphants.

Mais l’échec n’atteint que rarement notre héros. Le plus souvent parce qu’il le noie dans le mouvement perpétuel : chaque fois qu’il se trouve en difficulté ou se voit obligé de se justifier de son action, le candidat de l’UMP se saisit d’un fait divers pour enfiler la combinaison qu’un Le Pen laisse parfois au vestiaire de « celui qui dit tout haut ce que les Français pensent tout bas ». Un jugement à l’emporte-pièce, une provocation suivie d’une polémique, le tout conclu par un sondage qui démontrerait que Sarkozy a les élites contre lui mais le peuple avec lui et le tour est généralement joué.

En cas de nécessité, si provocation et écran de fumée ne suffisent pas, Nicolas Sarkozy actionne le parachute de secours, celui de la défausse. Car celui qui se décrit comme un pieux catholique n’aime rien tant que battre sa coulpe sur la poitrine des autres : il n’est, par essence, jamais responsable. Ses erreurs, ses échecs ? C’est toujours la faute des autres. Non à Voltaire, rarement cité, mais à Chirac, à Raffarin, à Villepin etc, cibles sarkozyennes dont on se gardera cependant ici de prendre la défense véhémente. Ou en dernier ressort la faute aux juges. Glissements progressifs du volontarisme du Ministre de l’Intérieur. En 2002, il suffisait de lui donner les rênes de la police et de le laisser libre de mettre en œuvre une répression salutaire pour que l’insécurité soit enrayée. En 2006, le Ministre de l’Intérieur confesse son impuissance : son action remarquable est entravée par le laxisme des juges. Une seule conclusion s’impose : la vraie vie, celle de Nicolas Sarkozy bien sûr, mais aussi celle de la France, ne commencera qu’après son accession à l’Elysée. Ce document a le grand défaut de s’intéresser encore à la « France d’avant », celle où Nicolas Sarkozy peut encore être jugé sur ses actes et sur ses intentions déclarées, alors que lui ne se consacre plus qu’à la « France d’après », celle d’après le sacre selon lui annoncé.

Concurrent redoutable, donc, mais aussi respectable, citant ses sources d’inspiration, assumant jusqu’à l’automne 2006 tout à la fois son ambition et sa volonté de « rupture » avec un modèle français supposé exsangue, qu’il n’a cessé de caricaturer pour mieux le vilipender.

Le fait qu’au moment d’entrer en campagne électorale, lucide quant aux craintes que son tempérament et son improbable oxymore de « rupture tranquille » fait naître, Monsieur Sarkozy ait choisi de brouiller les pistes et de s’adresser à la « France qui souffre » ne doit pas faire illusion. L’infléchissement des discours indique seulement qu’après avoir été, avec l’appui (qui l’eût dit !) de François Fillon le fossoyeur du gaullisme social, le candidat de l’UMP s’est attaché provisoirement la plume –au demeurant talentueuse- d’un Henri Guaino que l’on avait déjà connu ardant dénonciateur de la « fracture sociale » en 1995. Le vernis ne tiendra pas. Car l’homme qui se dit pragmatique est d’abord un idéologue.

Respecter Nicolas Sarkozy, c’est se frotter à ses mots, à ses concepts, à leurs racines. L’homme n’est avare ni de discours, ni d’écrits. L’explorateur devra d’abord débroussailler l’accessoire : une littérature abondante consacrée au culte de soi, caractéristique d’un ego largement plus dilaté que la moyenne déjà élevée de ceux des hommes politiques ; il ne se laissera pas davantage abuser par ses revirements tactiques : le « pragmatisme sarkozyen » se nourrit de revirements spectaculaires comme en témoigne son reniement dans le dossier de la fusion Suez-GDF : après avoir s’être très solennellement engagé à ce que l’Etat ne privatise jamais GDF, le prétendant de la droite à l’Elysée n’aura pas attendu deux ans pour se révéler parjure !

Il nous faudra donc prendre Nicolas Sarkozy aux mots, aux idées, sans jamais nous livrer à des attaques personnelles –ce document n’en contient pas- et nous écartant des caricatures réductrices : « Sarko-facho » est un slogan à la fois stupide et contre-productif, car s’il est un danger pour une certaine conception de la République française laïque et sociale, Sarkozy n’est pas un danger pour la démocratie française en dépit d’une relation aussi « amicale » qu’intéressée et exigeante avec les propriétaires des grands médias français et d’une conception très particulière de la fonction ministérielle : Sarkozy n’a-t-il pas justifié auprès de ses proches au printemps 2004 son retour au Ministère de l’Intérieur par souci de se protéger des attaques … de sa propre famille politique en vue de sa future campagne présidentielle ?

Disons le clairement : le procès objectif que l’on peut instruire contre l’idéologue engagé en politique qu’est Nicolas Sarkozy est suffisamment lourd et digne de débats passionnés pour qu’il ne soit besoin de l’affubler –et l’affaiblir- de fantasmes ou de procès d’intention.

Ce que cet ouvrage cherche à démontrer est que non seulement, ne lui en déplaise, Nicolas Sarkozy est bien « libéral, atlantiste et communautariste » mais qu’il est devenu une sorte de filiale française de la Bush Cie, un néo-conservateur américain à passeport français.

Libéral, il l’est assurément depuis toujours et profondément. Mais contrairement à la légende qu’il entretient le candidat ne l’assume pas franchement et préfère se retrancher derrière des mythes.

Plutôt que de dire explicitement qu’il souhaite revenir sur la durée légale du travail et remettre en cause le droit du travail, Nicolas Sarkozy préférera affirmer qu’il souhaite, par exemple, que « celui qui veut travailler plus et gagner plus puisse le faire ». Ce qui, pris au pied de la lettre signifie que ce ne serait plus le chef d’entreprise mais le salarié qui fixerait son temps de travail ou que tout salarié à temps partiel serait en droit d’exiger de travailler à plein temps ! Sarkozy-le-libéral sait que la France ne l’est pas. Ou plus exactement il a tiré de l’expérience de la campagne présidentielle de Balladur en 1995 la conviction que le libéralisme pur ne pourrait jamais concerner plus d’une dizaine de pourcents d’électeurs.

Le libéralisme de Sarkozy s’est donc mué en libéralisme « populaire ». A Georges W. Bush, Nicolas Sarkozy ne s’est pas contenté d’emprunter les slogans ou la mise en scène (ah, cette intronisation du président de l’UMP avec un décor calqué sur celui de la campagne de

Bush …). Il lui a pris la méthode : « parler des problèmes des gens », à défaut d’avoir la moindre idée de la façon de les résoudre. Se servir des mots pour prétendre panser les maux. Décrire ce que l’on est incapable de guérir. Diagnostic claironné …, inefficacité à moitié pardonnée. Ainsi, en 2003, l’éphémère Ministre de l’Economie et des Finances se targue t-il de prendre en charge la « menace des délocalisations » et de répondre à l’angoisse -réelle- des Français. Un plan de « relocalisations » est annoncé en grande pompe, il n’aura aucun effet, l’emploi industriel restera le grand perdant de la législature mais peu lui chaut : Nicolas Sarkozy estime qu’il a « préempté le débat » et que les Français savent désormais qu’avec lui les délocalisations trouveront à qui parler …

A « W », le très libéral Nicolas Sarkozy aura aussi emprunté l’obsession de la fin de l’impôt progressif. L’emballage paraît toujours frappé au coin du bon sens : « éviter la fuite des capitaux » pour démanteler l’impôt de solidarité sur la fortune dont la suppression est pourtant étrangement absente du programme de l’UMP, « permettre à ceux qui travaillent d’en tirer les fruits » pour porter une réduction de l’impôt sur le revenu qui n’aura pleinement profité qu’aux 10 % des Français les plus aisés, accéder au vœu des Français de « transmettre leur patrimoine à leurs enfants à la fin d’une vie de labeur » pour mettre en œuvre la réforme de la taxation des donations et successions la plus inégalitaire jamais conçue !

Le libéralisme de Nicolas Sarkozy n’est ni la facette la plus originale -tous les libéraux du monde tiennent son discours- ni la plus inquiétante : on plaidera volontiers qu’une démocratie moderne a besoin de deux pôles, libéral-conservateur d’un côté, réformiste-progressiste de l’autre et que Nicolas Sarkozy, en dépit de ses faux-semblants partiels a le mérite de redessiner une ligne de clivage claire entre la droite et la gauche sur le plan économique et social.

Son atlantisme forcené, sa très grande complaisance pour ne pas dire sa fascination à l’égard de la politique extérieure de Georges Bush sont autrement plus graves.

N’acceptons pas l’écran de fumée que dresse « Sarkozy l’américain », formule qu’il revendique et dont il s’est dit « fier » lors de deux voyages aux Etats-Unis, en 2004 et en 2006.

Sarkozy se veut « l’ami des américains ». Pourquoi pas ? Qui se voudrait « l’ennemi des américains » ? Qui n’éprouve de la reconnaissance pour l’engagement qui fut le leur pour nous délivrer du joug nazi ? Qui refuse de lutter contre le terrorisme ? Qui n’est pas orphelin des Twin Towers ? Qui échappe à la dialectique attirance-rejet que suscite en chacun de nous un « American way of life » dont nous avons appris à connaître la grandeur autant que les servitudes ?

Mais ce qui pose problème, et qui doit faire débat en cette année 2007, c’est l’allégeance aveugle à une politique dite de lutte contre le terrorisme absurde et inefficace dont la guerre en Irak est la plus sanglante illustration.

On verra plus loin que dès 2004 les silences de Sarkozy sur l’intervention américaine en Irak autant que ses déclarations d’amour aussi naïves que déplacées envers « la musique et les films américains » avaient semé de trouble.

Mais ce n’était rien au regard de l’extravagant voyage du Ministre de l’Intérieur en septembre 2006. Le spectacle d’un candidat à la présidentielle supposé issu de la famille gaulliste quémander un rendez-vous dans un bureau attenant à celui du Président des Etats-Unis, dans l’espoir finalement exaucé, de rencontrer quelques minutes le grand homme, lui arracher une photo immortalisant l’instant et l’exhiber comme un trophée est un spectacle pénible pour tout Français nourri au lait de la « grandeur de la France » et de son « message universel ». Mais entendre un candidat majeur à la Présidence de la République critiquer aux Etats-Unis la politique étrangère -en l’espèce justifiée- et « l’arrogance » de son pays est proprement insupportable.

Tous les journalistes américains ont alors souligné la tonalité étonnamment farouchement « pro-américaine » et « pro-Bush » des propos de Monsieur Sarkozy, certains faisant remarquer non sans malice que le Ministre de l’Intérieur français s’était révélé plus ardent défenseur de la politique de Bush que beaucoup de parlementaires républicains eux-mêmes, troublés par les échecs à répétition des initiatives de leur dirigeant sur la scène extérieure, échecs qu’après une sévère défaite électorale Bush lui-même devra reconnaître fin 2006.

Dans une dépêche du 13 septembre 2006, l’AFP rapporte que selon un expert de la Brookings Institution cité par le Washington Post, « Sarkozy a eu le genre de rhétorique que l’on aurait attendu d’un responsable de l’administration Bush » !

Quant au Canard Enchaîné du 20 septembre 2006, il prête à Jacques Chirac -exceptionnellement cité ici- les propos suivants « Sarkozy a multiplié les maladresses aux Etats-Unis. Il s’est totalement aligné sur la politique américaine et sur Bush ( …) Bien loin du gaullisme et même des grandes traditions politiques et diplomatiques françaises ».

Libéral, atlantiste … et, toujours plus grave, communautariste.

C’est une évidence. Nicolas Sarkozy ne croit pas au « modèle républicain » d’intégration. De ses lacunes ou de ses échecs –malheureusement incontestables- il veut profiter pour non pas réformer ce « modèle », pour le rendre plus efficace, mais pour le démanteler. On verra plus loin, citations précises à l’appui, en dépit de ses dénégations récentes que le modèle que le patron de l’UMP a en tête est communautariste et confessionnel.

De ce point de vue le bilan du « ministre en charge des cultes » est lourd de menaces pour l’avenir : non content de mettre à mal la loi de 1905 et les fondements de la « laïcité à la française », Nicolas Sarkozy aura pactisé avec les islamistes de l’UOIF, favorisé l’ascension médiatique de Tarik Ramadan, fait preuve d’une étrange bienveillance à l’égard des sectes allant jusqu’à recevoir en grande pompe l’un des prosélytes le plus célèbre de l’église de Scientologie, l’acteur Tom Cruise.

Coupables écarts ! Erreurs isolées ? Non. Nicolas Sarkozy ne se contente pas de se livrer à un cynique marketing confessionnel à visée électorale. Comme Georges Bush, son action est théorisée : il compte sur les religions, toutes les religions y compris « fondamentalistes » et souvent « intégristes » pour réguler la vie en société, encadrer les jeunes et ramener l’ordre dans les quartiers.

On verra donc, tout au long des chapitres qui suivent où est la vraie source d’inspiration du candidat Sarkozy.

Elle n’est pas, ce serait respectable, authentiquement libérale (le libéralisme de Sarkozy empreinte à Hayek ou Friedman, pas à Tocqueville ou Aron). Elle enterre le gaullisme autant que l’héritage laïque et républicain.

La vraie Bible de Nicolas Sarkozy réside dans la pensée néo-conservatrice américaine.

Son vrai modèle ? Georges W Bush.

Plusieurs journalistes français ayant accompagné le Ministre de l’Intérieur aux Etats-Unis en septembre 2006, ont raconté l’anecdote suivante. On demande à Nicolas Sarkozy en quoi il se différencie de Georges Bush. La réponse fuse, mélange d’humour à l’américaine, de fausse modestie et de provocation : « il a été élu deux fois Président. Moi pas ».

Il s’agit certes, d’une boutade. Révélatrice, cependant. Spontanément, Nicolas Sarkozy ne voit rien qui le distingue de Georges Bush. Sauf que l’un a gagné deux fois une élection présidentielle. Et l’autre pas. Pas encore ? Nous voilà prévenus …

 

++

Indoormix

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Salut !

 

Voila pour vous.

Son discours est mythique. Liberté egalité fraternité ! C'est le seul à nous le rapeller, c'est la devise de notre pays il faut qu'elle le reste. Je pense que ce discours m'a définitivement convaincu, plus que ca, je vais militer pour le faire connaitre :)

 

Ici !

 

Face à un Sarko, une sego ou un le pen la difference est flagrante on sent le grand homme.

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Salut a toutes et tous,

 

perso ce que je vois depuis une 20ène d'annees que je suis de plus ou moins près la politique de ce pays c'est que le discourt est toujours le meme, soit diviser pour mieux regner.

Je ne blame personne mais ce que je lit ici est la meme chose sur tous les médias. Du blabla a longueur de temps pour endormir les gens et quand on s'arrete 5 minutes et que l'on regarde un peu le bilant ca fout la trouille, il n'y a rien au bout du compte.

 

Ce que font les uns les autres se depechent de le defaire dès qu'ils tiennent le pouvoir en mettant son electorat historique au premier plan et en assurant ses propres voix.

 

Alors honnetement si l'avenir de la france c'est la meme chose que les quelques decenies passees franchement je comprend tres bien ce qu'il c'est passe en 2002. Nous laisser le choix entre le pire et le moins pire ca nous mene ou ? A des gens qui crevent de froid en plein hiver, des femmes qui se font tabasser a longueur de journee, des gens qui cherchent du taff depuis x temps et que l'on fait passer pour des faignant, des boites qui ferment tous les jours ou de pauvres fumeurs d'herbe que l'on emmerde a longueur de journee ???...

 

Y en a trop j'en oublie, je sais que tout est relatif mais ca fait parti d'un tout il me semble.

 

Et au fond il reste qui ? Nous les electeurs soit disant responsables, la bonne blague, plutot que de regarder la television d'etat sortez vos cerveaux de leur boite un moment, depoussierez les et prenez un peu de recul que diable, quand je vois combien on nous prend pour des cons c'est incroyable en 2007. Mais par dessus tout ne pas comptabiliser les votes blancs, je ne vois pas en quoi ces votes auraient moins de valeurs que les autres, ce sont des gens inscrits sur les listes electorales et qui expriment une chose interessante tout de meme non ?

 

Le choix appartient aux citoyens, ou on continue a ecouter les conneries qu'on nous fait bouffer a longueur de journee et on vote bien comme il faut pour quelqu'un dont nous somme le dernier des soucies ou bien y a un tilt et tout change. Pour etre bien clair je n'appelle pas a la revolution d'aucune facon que ce soit, duemoins pas de la facon ou on l'entend mais ca serait un grand pas en avant si nos politique ne s'occupaient plus de leur electorat mais de l'interet general de notre pays.

 

Voila, suis desole pour la tartine surement indigeste mais s'engueuler et perdre de l'energie pour defendre un candidat ou un autre ca apparteint au passe, le monde a change, change encore et c'est pas fini alors on laisse le pouvoir a des institutions historiques ou on se sort les doigts...

Pour finir je dirais juste que j'ai bien peur que les 5 prochaines annees soient comme les 30 dernieres malgres le foin que l'on entend tous les jours.

 

Salutations a tous, cordialelement

... et noubliez pas, les promesses n'engagent que ceux qui les ecoute...

David.

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salut

 

 

perdre de l'energie pour defendre un candidat ou un autre ca apparteint au passe

 

On oblige personne à débattre et si des gens on envie de perdre de l'energie laisse les faire

 

J'aime bien la citation de pasqua (les promesses n'engagent que ceux...)^^

 

 

Pour bayrou rappelez vos tout demême que de robien est de l' UDF et à voté toutes les lois pour quelqu'un qui se veut courageux pourquoi ne l'a t il pas viré?

 

De plus le député Santini UDF rejoint et soutien devinné qui Sarkosy

 

François Bayrou a attaché son nom à des projets de loi emblématiques de la droite.

Il a été signataires de la proposition de loi déposée le 18 novembre 2003 sur le service garanti dans les transports publics réguliers de voyageurs.

Il a voté fin 2005 la prolongation de l’état d’urgence voulue par Nicolas Sarkozy.

 

Pendant 4 ans il a tout voté avec l’UMP, avant d’entrer en dissidence avec une fraction de son groupe suffisamment réduite pour que toutes les lois passent quand même ^^

 

Il n’a voté qu’une seule motion de censure contre un gouvernement de droite, celle que le Parti socialiste a déposée le 16 mai 2006 contre le gouvernement Villepin à l’issue de la crise du CPE

 

Et encore sur les 30 députés que compte son groupe parlementaire, seuls 10 l’ont suivi

En toute logique la censure n’était même pas une consigne de groupe

 

 

Je reprend une de ses phrases qu'il a prononcer contre sarko qui citais jaurès

"le renard met des plumes car il veut entrer dans le poulailler"

 

taper "bayrou ministre laicité éducation nationale" sur google et vous tombez sur une circulaire où il interdit le voile à l'école

C'est pas Jospin qui a eu courageusement recours au Conseil d'Etat pour ne pas trancher sur ce point

 

 

Votez bayrou c'est voté la droite il ne faudra pas se laissé trop attendire "mais heu.." est gentil mais c'est tout^^

 

++

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Lol ha bein tu vois je ne pensais pas citer Pasqua, mais alors pas du tout, et il faut debattre plus que jamais sur tout mais autrement que depuis 30 ans ou on retrouve les memes sujets, les memes problemes qui auraient dues etre regles depuis belle lurettes.

 

Tout ce que tu dis permet bien de voir a quel point l'obscurantisme est reel, c'est impossible d'avoir une idee precise de ce qu'il se passe dans ce pays et franchement c'est usant.

 

David

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Je me suis peut être un peu laisser attendrir Panthera mais de tout les candidats c'est celui qui me parait le plus honnete et républicain. Peut être que lui aussi est un renard mais je prendrai le risque car que faire sinon ? Attendre que le pays tombe en ruine ? car avec l'UMPS c'est ce qui nous attend.

 

Pour le voile je suis d'accord avec lui, l'ecole publique doit rester laic. C'est l'ecole de la republique, pas des religions. Pas de signe distinctif ostentatoire, c'est aussi valable pour les croix...

Pour le prolongement de l'etat d'urgence je ne suis pas du tout d'accord avec son vote effectivement.

 

Pour ce qui est de Santini et autres rats qui quittent le navire pour aller vers Sarko ca prouve bien qu'il géne. J'en conclu qu'il n'est pas de droite mais bel et bien centriste comme il le prétend.

L'udf (et Bayrou en personne à l'assemblée) s'est opposé violemment à certains points de la bien connu loi DADVSI.

D'autre part Bayrou le dit il ne se veux pas le président d'un parti mais des Francais. C'est pour Bayrou que je voterai pour les presidentielles pas pour l'udf. N'oubliez pas qu'il y a les legislatives (et la mon choix est loin d'être fait) !

 

Pour Bamb

 

Je suis partisan de la reconnaissance du vote blanc, en contrepartie de l’instauration du vote obligatoire. Il ne suffit pas de comptabiliser les votes blancs, ce qui est déjà le cas puisqu’ils sont actuellement assimilés à des votes nuls. Il faut aussi prendre en compte les bulletins blancs dans la détermination des suffrages exprimés.

 

Cela signifie que pour obtenir une majorité de premier tour, il faudra regarder l'ensemble de l'expression, le vote blanc en faisant partie. Peut-être découvrira-t-on alors que certains votes extrémistes n'étaient pas autre chose que des votes blancs. Un choix différent est un vote qui compte aussi.

 

Cela induit une conséquence pour l’élection présidentielle. Constitutionnellement, rien ne justifie la présence de seulement deux candidats au second tour de l’élection présidentielle.

 

Si on avait ouvert le principe qui vaut pour toutes les autres élections, c’est-à-dire la qualification au deuxième tour des candidats ayant atteint un seuil très important, par exemple 10 % des électeurs inscrits, il y aurait eu trois candidatures en 2002 et l’élection n’aurait pas eu le même visage.

 

Bayrou

 

Lien ici

 

D'autre part en opposition au "diviser pour mieux regner" il veux rassembler et faire travailler ensemble les differents partis politiques.

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Merci DesertEagle pour ta citation et d'eclairer tout le monde sur le fait qu'un referendum ne represente pas l'opinion de tout le monde et que comme le disait Deprosge je crois "La decromacratie n'est rien d'autre que la dictature des plus nombreux".

 

Maintenant assimiler des votes blancs a des votes nuls... Il faudrait peut etre que ca cesse un jour cette comedie quand meme. J'ai moi meme vote blanc au premier tour en 2002, j'ai pas a avoir honte vu que dans les programmes annonces il n'y avait aucun dans lequel je me reconnaissais et a bien regarder je dois pas etre le seul mais ca a change quoi ? Au 2eme tour j'ai fais comme une grande majorite pardis, j'ai pas vote pour Chirac mais contre Lepen et alors il c'est passe quoi depuis ?

 

Nos politiciens en ont tires des lecons, reflechis la dessus, proposes des options ? Non parce qu'il vaut mieux continuer a nous prendre pour des andouilles et nous faire culpabiliser a longueur de temps.

 

Pour imager ca en gros tous ce qu'il nous est propose une fois de plus c'est une bonne gifle et dans l'isoloir 2 bulletins, joue droite ou joue gauche.

 

C'est pathetique je sais et c'est peut etre parce que j'y crois plus que je pense ainsi mais quand on voit le monde dans lequel nous vivons et qu'il va falloir voter pour un des descendant ideologique de ceux qui nous y on mis ca met les boules un peu.

 

Cordialement.

 

David.

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Bonsoir à tous,

 

Pourquoi voter Sego ?

 

En dehors de toute idéologie politique, une femme présidente, une femme au pouvoir, cela sera une bonne chose. Rétablir la balance, balayer la tradition, avoir la vision d'une mère de famille au pouvoir.

 

Sur ses idées (je ne les citerai pas toutes):

- Renforcement de la R&D (recherche et développement): la France a beaucoup de retard dans ce domaine, la fuite des cerveaux est réelle, car les moyens financiers sont réduits.

 

- Favoriser l'investissement des entreprises: dire non aux actionnaires, magnifique idée (sortie sans doute d'une gauche à gauche de la gauche). En effet, pénaliser les entreprises qui écoulent les bénéfices des entreprises (à savoir multipliés par 30 en France depuis 1990) dans l'augmentation de la rémunération des actionnaires. Et diminuer les charges pour les entreprises qui investissent.

 

- Réforme de l'Etat, éviter les doubles postes, le gaspillage dans l'administration, bref accroître l'efficacité de cette dernière.

 

- Suppression du CNE, pour les jeunes s'était le CPE, peu de gens savent que le "CPE pour les + de 55ans", CNE, est actif, le supprimé c'est lutter contre la précarité du travail.

 

- Etats généraux avec les profs, bonne idée les gens sur le terrains pourront indiquer les choix à faire.

 

- Ecole à partir de 3ans obligatoire, le savoir, plus on en a mieux s'est, et commencer jeune facilite la suite.

 

- Plus de moyens pour les FACs: étant moi même étudiant en Fac, je dis oui haut et fort, la fac si dénigrée par l'Etat et les entreprises, doit devenir la filière d'excellence et non pas les grandes écoles et prépa, souvent réservées à une élite riche et pistonnée.

 

-Plus de moyens pour les hopitaux publics: santé la même pour tous, et non selon le porte-feuille (clinique privée).

 

- Rétablir le soins pour les étrangers sans papiers: ils sont des hommes, nous aussi alors pas de discrimination.

 

- Fermeté à l'égard des mineurs violents: la violence n'a pas d'âge...

 

- Limiter la garde à vue et prison préventive: la France aime mettre les gens en prison, par sécurité, avant même qu'ils ne soient jugé, inadmissible. Donc oui pour cette idée.

 

- Les idées environnementales et surtout la PAC mondiale: une gestion mondiale des ressources agricoles pour mieux cernées les problèmes et mieux répartir les ressources.

 

- Le non cumul des mandats: comment un homme peut gérer correctement plusieurs responsabilité s'il est tiraillé par différents milieux ?? Donc oui un seul mandant par élu.

 

- 49.3 supprimé pour les lois ordinaires: pouvoir ultime concédé par la constitution à l'éxécutif. Enlever ce point noir de la constitution qui transforme le Parlement en chambre d'enregistrement. Depuis 2002, le 49.3 n'a jamais été autant employé pour faire passer les textes lois. A savoir, en gros, l'article 49.3, permet de faire passer une loi sans débat au Parlement, à la demande du gouvernement.

 

- Présidence de la commission des finances à un élu de l'opposition: belle preuve de diversité.

 

- Démocratie participative: un rapprochement vers la démocratie, un soupçon de pouvoir redonné au peuple.

 

- Europe uni dans des projets importants et comuns.

 

- Gouvernement de la zone euro: enfin une idée permettant à l'Union européenne de se détacher des pressions des gouvernements des pays membres.

 

- Une défense organisée au niveau européen: la puissance militaire des pays membres est ridicule par unité, mais tous uni enfin l'Europe pourrait se faire entendre face aux USA et autres grandes puissances.

 

- Réforme de l'OMC, FMI et banque mondiale pour plus de développement humain et durable.

 

Ces quelques idées font que je voterai pour cette femme. Bien entendu, il y a encore des lacunes et il y a des bonnes idées chez certains autres candidats. Je pense à Bayrou, et la VI République. Et d'autres encore à la gauche de la gauche.

 

CiaCiao

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Hello ! je me permet de critiquer un petit point de ce "programme" !parce que j'ai rien d'autre à faire, je vous l'accorde ;) !

 

Suppression du CNE, pour les jeunes s'était le CPE, peu de gens savent que le "CPE pour les + de 55ans", CNE, est actif, le supprimé c'est lutter contre la précarité du travail.

J'ai fait un DUT et les 3/4 de mes camarades avec qui j'ai gardé contact ont été engagé en CNE...ca reste quelque chose qui est trés largement appliqué pour les jeunes et je rouve ca bien ! ils en étaient tous trés content...il faut savoir que quand tu sors d'étude (en particulier pour les bac+2 et bac+3), on te demande trés souvent de l'expérience avant de t'offrir un CDI. Et ca me parait légitime. Alors c'est soit on propose aux employeurs d'utiliser contrat qui est souple, avantageux et qui minimise les risques pour eux comme le CNE qui permet à l'étudiant d'acquérir de l'expérience, soit ce dernier doit passer par des stages pas forcément rémunérés pour acquérir cette précieuse expérience indispensable pour trouver un emploi...ce n'est que mon point de vue et je le partage ;-) !

 

 

ciao !!!

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- Rétablir le soins pour les étrangers sans papiers: ils sont des hommes, nous aussi alors pas de discrimination.

 

Alors là non.

 

L'idée est très bonne, je te l'accorde, mais il faut être un minimum pragmatique. Pour les étrangers sans papiers qui sont installés en France, je trouve ça normal. Cependant, le trou de la Sécu bat des records et il est à craindre que des immigrés viennent en France uniquement pour se faire soigner... Ca serait bien si on en avait les moyens, mais malheureusement c'est pas le cas.

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Le travail des jeunes sans expérience est bien difficile mais la création d'un contrat précaire ne résout pas le problème. Mais un CDI avec formation initiale, avec un allègement des charges pour l'employeur pour une période déterminée (par exemple 1an), est préférable.

 

En effet, le service de sécurité sociale français arrive à son terme. Ce sera un défi pour les années à venir.

 

 

CiaCiao

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Yep!

 

Alors c'est soit on propose aux employeurs d'utiliser contrat qui est souple' date=' avantageux et qui minimise les risques pour eux comme le CNE qui permet à l'étudiant d'acquérir de l'expérience, soit ce dernier doit passer par des stages pas forcément rémunérés pour acquérir cette précieuse expérience indispensable pour trouver un emploi[/quote']

Effectivement la première expérience est un gros problème, j'en vis l'amère expérience actuellement. Mais pourtant je ne suis d'accord avec aucune des deux solutions que tu avances.

 

Pourquoi doit-on minimiser les risques pour l'employeur et pas pour l'employé? Est-ce aux salariés de devoir assumer tous les risques économiques actuels en mettant en place une flexibilité accrue? Les riques ne doivent-ils pas être partagés également entre les entreprises et leurs salariés?

 

Ou alors si on décide flexibiliser à fond on mets en place les protections nécessaires, comme en Suède par exemple.

 

 

++

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Hello !

 

Pourquoi doit-on minimiser les risques pour l'employeur et pas pour l'employé?

une réponse rapide de droite relativement censée consisterai à dire que l'employeur créé de l'emploi pour l'employé...et non l'inverse...et une autre serait de dire que l'employé n'a encore aucune référence et qu'il n'est pas forcément stable...il doit faire ses preuves...

En bref, si le CNE est bien utilisé (sans abus aucun), ca parait être une super solution...l'employeur prends à l'essai et si ca lui convient, il embauche en cdd ou cdi...mais comme dit, si il n'y a pas d'abus...

 

Ou alors si on décide flexibiliser à fond on mets en place les protections nécessaires, comme en Suède par exemple.

tu peux développer stp ? ca m'interesse ! toutes ces questions sur le marché du travail vont imminament se poser à moi donc...

 

merci!

 

ciao!

 

ps:ET VA DONNER UN DIALOGUE DANS LE TOPIC DES FILMS ! CA FAIT 10 JOURS QU'ON T'ATTENDS !!! ;) !

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J'ai fait un DUT et les 3/4 de mes camarades avec qui j'ai gardé contact ont été engagé en CNE

............

on te demande trés souvent de l'expérience avant de t'offrir un CDI.

 

j'y crois pas que tu dise ca lantier^^

moi g un mon DUT l'anée derniere après mettre battu pendant plusieurs semaines contre le CPE

 

Faut savoir (pour ceux qui le savent pas) que le DUT est une formation professionallisante qui se termine d'ailleur par un stage de 10 semaines en entreprise

J'ai été embauché en CDI juste apres mon stage dans l'entreprise au je l'ai réalisé, puis je suis parti pendant la période d'essai pour continuer mes études

 

Ce que je veux dire par la c'est qu'un DUT est efficace dans son travail a l'issu de son stage et qu'il merite parfaitement un CDI(car l'entreprise a pu remarquer son utilité pendant le stage)

 

Alors déja etre pour le CNE c bizare car "(sans abus aucun)" ca n'existe pas et on peut te renvoyer pendant 2 ans comme ca .

Mais alors le jsutifier en plus pour des DUT c fou^^

 

Pour tester les gens avant le CDI y'a le CDD qui a un cout pour l'entreprise (normal si on veut pas prendre de risque , ca ce paye) , Le CNE ne coute rien a l'entreprise , au contraire....

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salut

 

 

(sans abus aucun)

 

;-):davb::davb::davb:;-):lol::lol::-P:-P :-D :-D :-D ;)

 

 

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Pour tester les gens avant le CDI y'a le CDD qui a un cout pour l'entreprise (normal si on veut pas prendre de risque , ca ce paye) , Le CNE ne coute rien a l'entreprise , au contraire....

 

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haha !

 

bon ok, mais je ne fais pas parti de ces gens qui croient que tous les patrons sont des méchants qui veulent abuser de leurs employés ! Je suis même prêt à le dire devant vous sans aucune honte, je suis persuadé que les cas d'abus sont MINORITAIRES ! notament dans les PME !

et je l'assume ! quel que soit le(s) prochain(s) smiley(s) de Panthera ! :supair: !

 

Pour Mounzi, je suis désolé de te dire ca, mais tout le monde n'a pas la chance de se faire embaucher à l'issu de son stage...et 10 semaines c'est franchement pas énorme quand tu arrive à une embauche dans une autre entreprise ! De plus, le DUT est une trés bonne formation, je suis d'accord avec toi, et pour un BAC+2, il reste trés efficace pour une embauche, par rapport aux DEUG ou BTS...

 

faut tout de même être pragmatique et réfléchir objectivement !

L'employeur à le choix entre un mec expérimenté ou un jeune sorti de l'école ! ben si tu favorise pas l'embauche du jeune en réduisant les contraintes pour l'employeur, son choix sera vite fait...

 

mais bon, encore une fois on est plus franchement dans le sujet initial et ma connaissance du sujet n'est pas trés approfondie...

 

ciao!

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