Thérapeutique

Cannabis thérapeutique
Par Invité,

Aujourd'hui de nombreux malades fument du cannabis, pour se libérer de douleurs ou de nausées, pour retrouver l'appétit, pour se détendre, pour dormir. Beaucoup sont porteurs du VIH. D'autres sont atteints d'hépatites, de cancer, de sclérose en plaque, d'arthrite, souffrent de crise d'épilepsie, ou encore d'autres maladies. Il est clair que le cannabis ne permet pas de soigner aujourd'hui des affections aussi complexes et qu'il n'est pas efficace notamment contre le sida, mais il permet à beaucoup de soulager des effets secondaires, de la maladie ou des traitements.
 
Source: Actu Paris
Ses vertus thérapeutiques ont à tel point été démontrées par leur utilisation qu'un certain nombre de pays ont fini par faire évoluer leur législation pour tolérer son utilisation à des fins médicales. C'est le cas par exemple du Canada, de la Suisse, de la Belgique, des Pays-Bas, de la Grande-Bretagne, mais aussi d'un certain nombre d'Etats américains (la Californie, l'Arizona, l'Alaska, Hawä, le Maine, le Nevada, l'Oregon, Washington), aujourd'hui en conflit avec la Cour Suprême des Etats-Unis, qui entend faire respecter son interdiction totale. En France en revanche, la situation paraît largement bloquée. Mais il nous a semblé utile quand même de faire un rapide état des lieux, non seulement des indications thérapeutiques ou des formes d'utilisation (illégales) qui semblent se dégager au fil des années, mais de la loi française et de la jurisprudence, et des initiatives associatives qui se font jour.
 
Ce tour d'horizon trop rapide ne remplacera pas ce dont nous avons besoin : un cadre législatif susceptible de valider l'usage médical du cannabis au lieu de le rejeter dans l'ombre ; un marché qui nous garantisse des produits à teneur stable, qui ne soient pas coupés de toutes sortes de substances ; un contexte qui favorise la recherche et la formation des médecins à son utilisation rigoureuse. Il n'a pas non plus pour but de faire sous quelque forme que ce soit la promotion d'un usage illégal d'une drogue illégale. Mais il est temps de commencer à faire état des pratiques de bon nombre de malades et des résultats de bon nombre de chercheurs étrangers. Depuis quinze ans, la liste d'indications thérapeutiques de cette plante ne cesse de s'étendre. Notre idée est plutôt de vous aider à établir un dialogue fructueux avec votre médecin, pour qu'il puisse vous conseiller sur la meilleure démarche thérapeutique.
 
Les indications thérapeutiques
Jusqu'en 1954, le cannabis est considéré comme une plante médicinale. Il possède des vertus analgésiques (il apaise des douleurs), anti-spasmodiques (sclérose en plaque), anti-convulsives (épilepsie), anti-inflammatoires, anti-vomitives, broncho-dilatatrices (asthme), vasodilatatrices (glaucome), relaxantes et somnifères. Les dernières recherches le mentionnent comme possible agent thérapeutique contre des maladies neuro-dégénératives (maladie de Parkinson). Ses qualités anti-prolifératives ont été démontrées en permettant la rémission de tumeurs cancéreuses au cerveau. Il n'a aucune activité antivirale ou antirétrovirale, et ne peut donc pas soigner à proprement parler le sida, mais il peut améliorer grandement la qualité de vie en diminuant de manière remarquable les symptômes et/ou les effets secondaires des traitements lourds.
 
Sa propriété la plus reconnue depuis longtemps est de stimuler l'appétit, et de redonner plaisir à manger. De nombreuses études mettent en évidence depuis longtemps un lien entre consommation de cannabis et augmentation de l'appétit et ce, même à long terme. Il permet donc de lutter contre la cachexie (une maigreur extrême) et de favoriser la prise de poids.
 
Les dernières recherches de GW Pharmaceutical (un laboratoire anglais qui travaille uniquement sur le cannabis thérapeutique) ont permis de prouver qu'il est possible d'annuler l'effet psychoactif tout en préservant l'intégralité des effets thérapeutiques. Beaucoup de personnes ne voulant pas en subir les effets psychoactifs pourraient quand même bénéficier des effets thérapeutiques. Il ne faut pas croire que plus on est « stone », plus « cela soigne ».
 
Les contre-indications
La plupart des effets du cannabis sont facilement gérables ; aucun décès n'a été constaté à cause d'un surdosage de cannabis. En théorie, le rapport entre dose efficace et dose létale est de 1 à 40 000 ; comparé à l'aspirine, pour laquelle ce rapport est de 1 à 9, cela fait du cannabis un produit qui pourrait être prescrit par un médecin.
 
Le cannabis peut favoriser cependant des crises d'anxiété ou de paranoäa pouvant nécessiter dans certains cas (rares) une prise en charge psychiatrique lourde (on parle de psychose au cannabis). Précisons bien qu'il y a des périodes de fragilité (dépression, etc.) où le cannabis peut être plus risqué à utiliser. Il est important, avant d'envisager un usage thérapeutique régulier, de bien connaître ces risques afin de les prévenir ou de les minimiser. Toutefois, le cannabis est souvent aussi utilisé par les usagers de drogues comme « stimulant de la bonne humeur », et c'est là le paradoxe.
 
Fumé, et à plus forte raison mélangé à du tabac pour le consommer sous forme de « joint » ou de cigarette, il présente les mêmes types de risques ou de contre-indications que l'usage du tabac. Il existe des formes galéniques et /ou des modes de consommation qui permettent de pallier cet inconvénient, mais ils ne sont pas toujours accessibles en dehors des essais thérapeutiques menés par des laboratoires.
 
Galéniques et formes d'utilisation
Le cannabis est le plus souvent utilisé sous forme de résine (haschisch, « shit ») ou de feuilles séchées (« herbe »). Il peut être fumé, mélangé à du tabac ou non. La pipe permet de fumer du cannabis en petite quantité sans le mêler à du tabac. Sous forme fumée, le produit agit très rapidement, pour une durée moyenne, ce qui peut s'avérer adéquat pour soulager des nausées ou des douleurs.
 
Sous forme ingérée (tisanes, thé, gâteaux), le produit agit plus lentement mais pour une durée beaucoup plus longue. Attention, les effets psychotropes sont différents et beaucoup plus puissants à dosage égal que consommé fumé. Contrairement à la formule fumée, les hallucinations sont fréquentes, difficiles à gérer et parfois redoutables.
 
Certaines personnes recourent à des vaporisateurs utilisés en aromathérapie, mais de façon expérimentale. Ce mode d'administration, comme celui des spray actuellement développés dans les essais thérapeutiques, permet d'exploiter toutes les propriétés de la plante, sans pâtir des problèmes liés à la fumée.
 
Les essais thérapeutiques
En France
En juin 2001, Bernard Kouchner, alors ministre délégué à la Santé, annonçait des expérimentations thérapeutiques sur le cannabis en France. Deux programmes hospitaliers de recherche clinique ont depuis été attribués au service de médecine interne du centre Monte-Cristo (Hôpital européen Georges-Pompidou), dirigé par le Pr. Le Jeune, et au service de neurologie du Pr. Catherine Lubetzki à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Ces essais sont en cours et sont toujours ouverts (voir Protocoles 28 qui sortira début mai).
 
En Grande-Bretagne
Début mars 2003, le laboratoire britannique GW Pharmaceuticals et le fabricant d'aérosols français Valois ont annoncé leur intention de mettre sur le marché anglais, dès la fin de l'année, le premier médicament à base de cannabis. Ce produit est dans sa dernière phase d'étude en Angleterre et attend son autorisation de mise sur le marché. Il s'agit d'un spray sublingual faisant l'objet d'une dizaine d'essais cliniques.
 
Que dit la loi en France ?
Le cannabis est classé parmi les stupéfiants depuis la convention de Genève en 1925, il s'agit donc d'une substance dont l'usage, la cession (le don), l'incitation, la vente et la production sont interdits. La loi française en matière de drogue est inspirée des conventions internationales qui classent le cannabis parmi les substances vénéneuses dépourvues de tout intérêt médical. C'est pour cette raison que l'utilisation du chanvre à des fins thérapeutiques reste si difficile en France.
 
Actuellement, la législation française, qui date du 31 décembre 1970, punit l'usage de cannabis de deux mois à un an de prison et jusqu'à 3 800 euros d'amende, et la cession ou l'offre en vue d'une consommation personnelle de cinq ans de prison et environ 76 000 euros d'amende. La cession est également punie par la loi.
 
Se fournir en cannabis en France, au marché noir, ou bien à l'étranger vous met donc en situation d'illégalité. L'autoproduction (la culture de plants de cannabis à la maison ou dans votre jardin) n'est pas non plus autorisée. Au minimum, elle peut vous faire tomber sous l'accusation d'usage ; si les quantités cultivées paraissent importantes, vous risquez d'être accusé de trafic.
 
Il faut noter que le trafic est punissable d'une condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité, ce qui place, en droit, la question des drogues au même niveau que celles du terrorisme et du proxénétisme (lois d'exception). Ce genre de condamnation peut donc être un motif de refus de suspension de peine.
 
Enfin, il faut rappeler une mesure législative toute récente, qui n'est pas sans conséquence pour les personnes faisant usage de cannabis ou de n'importe quel stupéfiant : en janvier 2003, l'Assemblée nationale a adopté une loi punissant la conduite automobile « sous l'influence de stupéfiants » de deux ans de prison et 4500 euros d'amende. Or il est important de savoir que la consommation de cannabis peut laisser des traces dans les urines jusqu'à sept semaines.
 
La jurisprudence
En mai 2001 le Tribunal administratif de Paris rejetait une requête déposée par le MLC (Mouvement de Légalisation Contrôlée), concernant l'importation de dix kilogrammes d'herbe de cannabis destinés à soulager les douleurs de dix personnes atteintes de maladies incurables. Le rejet invoquait une incompatibilité avec la Convention internationale de 1961 qui réprime l'importation de substances classées comme stupéfiantes, et déniait d'autre part au MLC la capacité à exercer un « contrôle scientifique et administratif » sur l'usage de cannabis à des fins médicales.
 
Le 12 septembre 2002, un Marseillais de 50 ans, séropositif depuis dix-sept ans, a été condamné par le Tribunal correctionnel de sa juridiction à dix mois de prison avec sursis et cinq ans de mise à l'épreuve pour avoir cultivé du cannabis. Ses 34 plants ont été saisis et détruits par la police. Epuisé par un traitement de vingt comprimés par jour, il fumait tous les deux ou trois jours pour retrouver l'appétit. Il a fait appel.
 
Le 27 juin 2002, un arrêt qui fait jurisprudence a été rendu par la Cour d'appel de Papeete, en Polynésie française. Celle-ci a relaxé un homme de 55 ans, paraplégique, qui confectionnait des tisanes au cannabis pour calmer ses douleurs. Le Tribunal de Grande Instance l'avait condamné à six mois de prison pour avoir détenu 305 pieds de cannabis dans son jardin. Mais la Cour d'appel s'est appuyée sur l'article 122-7 du code pénal qui spécifie « n'est pas pénalement responsable la personne qui face à un danger actuel accomplit un acte nécessaire à la sauvegarde de la personne » pour relaxer sa « consommation de cannabis [...] nécessaire à la sauvegarde de la santé ».
 
PRISAM (Patients et Réseaux d'Information Sur une Alternative Médicale)
L'association PRISAM milite pour la reconnaissance de l'usage thérapeutique du cannabis. Son but est de mettre en place un réseau d'information et d'entraide regroupant patients et médecins. Peuvent en devenir adhérentEs :
les personnes souffrant de maladies, douleurs ou effets secondaires pour lesquels le cannabis peut être employé,
les membres du corps médical.
 
Son principe est de faire en sorte que les médecins de patients qui demandent à être soignés avec du cannabis interdit en France les adressent vers des confrères à l'étranger. Dans les pays où le cannabis thérapeutique est légal, sa prescription se fait de façon très prudente, en fonction d'un diagnostic médical précis, et ne peut être faite que par des professionnels du sujet.
 
Deux réseaux PRISAM existent déjà : l'un, en région Rhône-Alpes, travaille avec des médecins suisses ; l'autre, en Bretagne, travaille avec des médecins anglais. Une troisième antenne est en cours de constitution en Ile-de-France, et ses membres pourront s'adresser à des médecins belges ou hollandais.
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Quand le cannabis apaise la douleur
Par Invité,
Au coeur de divers développements thérapeutiques actuels, vient de faire la preuve de son efficacité pour calmer la douleur chez les malades atteints de sclérose en plaques. Les résultats de cette nouvelle série d'essais cliniques - présentés au cours d'un congrès scientifique, à Exeter (Grande-Bretagne) - sont plus probants que le premier programme, dont les résultats, publiés en novembre dernier, montraient que les patients traités au tétrahydrocannabinol, la substance active du cannabis, étaient enthousiastes, mais ceux qui avaient pris des placebos s'étaient aussi sentis mieux... Selon un chercheur de l'école de médecine de Plymouth, les derniers résultats sont une « encourageante preuve des effets bénéfiques à long terme des pilules au cannabis ».
 
Source: Le Parisien
 
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Du cannabis dans le cerveau
Par Invité,
Le cerveau des personnes souffrant de psychoses - comme les schizophrènes -, produit de six à huit fois plus d'anandamide que celui des personnes saines, selon une étude réalisée par Markus Leweke, de l'Université de Cologne en Allemagne et des chercheurs de l'Université de Californie. Pour les scientifiques, cette molécule naturelle qui a des vertus analogues au cannabis pourrait aider les malades à se protéger des crises.
 
Source: Les Nouvelles
 
« L'origine de cette augmentation est encore obscure » souligne Stéphane Potvin, chercheur au département de psychiatrie de l'Université de Montréal et du centre de recherche Fernand-Seguin à l'Hôpital Louis-H. Lafontaine. « Cette surproduction d'anandamide a peut-être une origine génétique, et pourrait être responsable des accès de psychoses. Ou bien, au contraire, la production d'anandamide est une réponse du cerveau lorsque le patient en pleine crise libère un excitant, la dopamine » explique-t-il. L'anandamide servirait à calmer le système nerveux central. C'est vers cette deuxième version que penchent les auteurs qui ont présenté leur étude à la National Cannabis and Mental Illness Conference à Melbourne, en Australie.
 
Les chercheurs ont en effet noté que les schizophrènes les plus atteints sont aussi ceux dont le niveau d'anandamide est le moins élevé. Ce "cannabis naturel" ne viendrait donc pas provoquer les psychoses. Au contraire, à un certain degré de la maladie, il semble que les patients ne soient plus capables d'en secréter assez. Les scientifiques pensent donc que l'anandamide est libéré par le cerveau pour aider le corps humain à contrôler les symptômes.
 
Si l'anandamide joue un rôle dans la réponse du cerveau, pourquoi ne pas en stimuler les effets avec l'aide de son cousin, le cannabis ? Pas si simple. En effet, parmi les schizophrènes, ceux qui consomment le plus souvent cette drogue ont aussi des taux d'anandamide les plus bas, d'après l'équipe internationale. « Les schizophrènes qui consomment du cannabis font plus de rechutes », dit M. Potvin. Le THC (tétrahydrocannabinol), l'ingrédient actif de la drogue bien connue, se fixe aux même récepteurs du système cannabinoäde du cerveau que l'anandamide. Mais la concurrence paraît mal venue. « Pour augmenter le niveau d'anandamide, il faudra trouver un autre moyen que d'agir sur le récepteur », croit Stéphane Potvin.
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Du cannabis plein la tête !
Par Invité,
Les effets euphorisant et relaxant du cannabis, tu les connais, soit parce que tu les a testés , soit parce qu'on t'en a parlé. Mais est-ce que tu sais comment le cannabis agit une fois qu'il a pénétré dans ton corps ? Du sang au cerveau, on te raconte tous !
 
 
Source: Ta Sante
 
Le cannabis contient des tas de molécules chimiques dont la THC. Sa concentration est variable en fonction de la forme sous laquelle tu consommes le cannabis : dans l'herbe (marijuana) elle est relativement basse (2 à 5%), dans la résine (haschich) elle est intermédiaire (10%). Mais il y a des variantes. Le taux de THC de la résine de cannabis varie par exemple selon le pays producteur (Maroc, Afghanistan…). En plus, de nouvelles variétés apparues en France depuis quelques années présentent désormais des taux de cannabis bien plus concentrés (jusqu'à 22% pour l'herbe et 31% pour la résine).
 
Une fois que tu as fumé, il faut très peu de temps (moins de 10 minutes !) pour que le THC contenu dans le cannabis passe dans ton sang. Ensuite, il met le cap vers son tissu favori, à savoir ton cerveau. Evidemment, plus tu fumes régulièrement, plus le THC s'accumule dans ta tête et met du temps à être évacué… Dans ton cerveau, le THC peut se fixer sur des zones multiples (sur des récepteurs) et donc perturber les zones contrôlant différentes fonctions : mémoire, attention, équilibre, mouvement, humeur, appétit, douleur, émotions. C'est pour ça que fumer du cannabis peut te procurer plusieurs effets à la fois. Par exemple, les troubles de la mémoire et de l'attention souvent rapportés après consommation chronique de cannabis pourraient être liés à la fixation du THC sur des récepteurs différents situés dans le cortex et dans l'hippocampe.
 
Encore dans le cerveau, le THC active la libération d'un messager chimique (un neurotransmetteur) appelé la dopamine. C'est cette molécule qui met en place le circuit de récompense et qui te procure la sensation de plaisir. C'est-à-dire que pour te « féliciter » d'avoir fumé, ton cerveau te laisse dans un état de plaisir. C'est surtout comme ça que se crée la dépendance psychologique... Ton cerveau te trompe donc !
 
Article deja paru dans CannaWeed: Du cannabis plein la tête !
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La Schizophrénie : une maladie imaginaire ?
Par Invité,
La tendance actuelle est de reprocher au cannabis de favoriser l'apparition de la schizophrénie chez le consommateur, mais qu'est ce réellement que la schizophrénie ?
 
Voila une petite réflexion fort intéressante, mais dont je ne peux garantir l'objectivité...
 
 
Le mot "schizophrénie" porte la résonance scientifique d'un pouvoir aveuglant qui semble lui donner une crédibilité inhérente. Dans Molecules of the Mind - The Brave New Science of Molecular Psychology (Molécules de l'esprit - La psychologie moléculaire : une téméraire nouvelle science) le professeur de journalisme Jon Franklin de l'Université de Maryland nomme la schizophrénie et la dépression : "deux formes classiques de maladies mentales" (Dell Publishing Co., 1987, p. 119). D'après l'article de fond du Time magazine du 6 juillet 1992, la schizophrénie est la "plus diabolique des maladies mentales" (p. 53).
 
Source : https://www.antipsychiatry.org/fr-schiz.htm
On peut lire dans cet article de Time magazine : "un quart des lits des hôpitaux américains sont occupés par des patients atteints de schizophrénie" (p. 55). Des livres et des articles comme ceux-ci ainsi que les faits auxquels ils font référence (tel que "le quart de lits des hôpitaux sont occupés par des schizophrènes") trompent la plupart des gens en leur faisant croire qu'il existe réellement une maladie appelé "schizophrénie". La schizophrénie demeure un des grands mythes de notre temps.
 
Dans son livre Schizophrenia - The Sacred Symbol of Psychiatry (La schizophrénie - Symbole sacré de la Psychiatrie), Thomas S. Szasz, M.D., professeur de Psychiatrie, écrit : " A vrai dire, la schizophrénie n'existe pas." (Syracuse University Press, 1988, p. 191). Dans la conclusion de leur livre Schizophrenia - Medical Diagnosis or Moral Verdict? (La schizophrénie - Diagnostic médical ou verdict moral ?), Theodore R. Sarbin, Ph.D., professeur de Psychologie de l'Université de Californie à Santa Cruz, qui a passé trois années à travailler dans des hôpitaux psychiatriques, et James C. Mancuso, Ph.D., professeur de psychologie à l'Université de l'État de New York à Albany, écrivent : " Nous sommes parvenus à la fin de notre voyage. Nous avons essayé d'établir entre autres que le modèle de la schizophrénie, concernant des façons d'agir non désirables, manque de crédibilité. L'analyse nous mène inéluctablement à la conclusion que la schizophrénie est un mythe." (Pergamon Press, 1980, p. 221). Dans son livre Against Therapy (Contre la thérapie), publié en 1988, le psychanalyste Jeffrey Masson, Ph.D., écrit : "Il y a une prise de conscience quant aux dangers inhérents à la classification d'une personne dans une catégorie médicale telle que celle de "schizophrénie" et de plus en plus de gens commencent à se rendre compte qu'une telle entité n'existe pas." (Atheneum, p 2). Plutôt que d'être une authentique maladie, la soi-disant schizophrénie est une catégorie générale englobant pratiquement tout ce qu'un être humain peut faire, penser ou ressentir d'inacceptable pour les autres ou pour les soi-disant schizophrènes eux-mêmes. Il y a peu de soi-disant maladies mentales qui n'ont pas à un moment ou un autre été nommées "schizophrénie". Puisque la schizophrénie est un terme qui couvre presque tout l'ensemble de ce qu'une personne peut penser ou faire d'inacceptable, il est difficile de la définir objectivement. Typiquement, les définitions de la schizophrénie sont vagues ou contradictoires. Par exemple, lorsque j'ai demandé à un médecin, directeur adjoint d'un hôpital psychiatrique d'Etat, de donner une définition du terme "schizophrénie", il m'a répondu, très sérieusement : "dédoublement de la personnalité - c'est la définition la plus commune." Par contre, une brochure publiée par l'Alliance Nationale pour les Malades Mentaux, intitulée "What is Schizophrenia?" ("Qu'est-ce la schizophrénie ? ") affirme : "La schizophrénie n'est pas le dédoublement de la personnalité." Dans son livre Schiz-o-phre-nia : Straight Talk for Family and Friends, (La schizophrénie : parlons-en franchement, entre amis et en famille) publié en 1985, Maryellen Walsh écrit : "La schizophrénie est une des maladies les plus mal comprises au monde. La plupart des gens pensent qu'elle signifie le dédoublement de la personnalité. La plupart des gens ont tort. La schizophrénie n'est pas la division de la personnalité en des parties multiples." (Warner Books, p.41). Le Manuel Diagnostique et Statistique des Désordres Mentaux de l'Association Psychiatrique Américaine (APA) (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders), deuxième édition, connu aussi sous le nom de DSM-II, publié en 1968, définit la schizophrénie comme la manifestation de "troubles caractéristiques de la pensée, de l'humeur ou du comportement" (p. 33). Un des problèmes d'une telle définition est qu'elle est si vaste que presque n'importe quel comportement considéré comme indésirable ou anormal, c.-à-d., toute soi-disant maladie mentale, peut y être incluse. Dans l'avant-propos au DSM-II, Ernest M. Gruenberg, M.D., D.P.H., Président du Comité de l'Association Psychiatrique Américaine sur la Nomenclature, écrit : "Considérez, par exemple, le désordre mental classé dans le Manuel comme "schizophrénie"... Même s'il l'avait tenté, le Comité n'aurait pas pu se mettre d'accord sur une définition de ce désordre." (p. ix). La troisième édition du Manuel Diagnostique et Statistique des Désordres Mentaux (DSM-III) publié en 1980, était aussi assez franche quant à l'imprécision du terme. On y lit en effet que : "Les limites du concept de "schizophrénie" sont vagues" (p. 181). La version révisée publiée en 1987, le DSM-III-R, contient une formulation semblable : "Il devrait être noté qu'aucun trait seul n'est invariablement présent ou perçu uniquement dans la schizophrénie" (p. 188). Le DSM-III-R ajoute au sujet d'un diagnostic apparenté, le désordre schizo-affectif : "Le terme "désordre schizo-affectif" a été utilisé de beaucoup de façons différentes depuis son introduction comme un sous-type de la schizophrénie et représente un des concepts les plus confus et les plus controversés dans le système de classification psychiatrique" (p. 208).
 
Particulièrement remarquable dans le climat intellectuel dominant aujourd'hui où l'on considère que la maladie mentale a des causes biologiques ou chimiques est ce que le DSM-III-R déclare au sujet des causes physiques de ce concept passe-partout de "schizophrénie". Il précise qu'un diagnostique de schizophrénie "est donné seulement à partir du moment où il ne peut pas être établi qu'un facteur organique a initié et entretenu le désordre" (p. 187). Dans l'édition de 1987, le Manuel Merck de diagnostic et de thérapie fait ressortir cette définition donnée dans le seul cas où le comportement en question n'est "pas d– à un désordre mental organique" (p. 1532).
 
Ceci doit être mis en contraste avec une formulation du psychiatre E. Fuller Torrey, M.D., dans son livre Surviving Schizophrenia: A Family Manual (Survivre à la Schizophrénie : un Manuel pour la famille), publié en 1988. Il y écrit : "La schizophrénie est une maladie du cerveau, sans aucun doute désormais reconnu comme telle." (Harper & Row, p. 5). Evidemment, si la schizophrénie est une maladie du cerveau, alors est-elle organique. Cependant, la définition officielle de la schizophrénie, maintenue et publiée par l'Association Psychiatrique Américaine dans son Manuel Diagnostique et Statistique des Désordres Mentaux avait, pendant des années, spécifiquement exclu de cette définition toute condition pouvant présenter des causes organiques. Ce ne fut qu'en 1994, à la publication de DSM-IV, que l'exclusion des conditions biologiques a été supprimée de la définition de la schizophrénie. Dans Survivre à la Schizophrénie, le Dr. Torrey reconnaît que "les théories prédominantes dans la psychanalyse de la schizophrénie tenant compte de l'interaction familiale étaient prédominantes dans la Psychiatrie américaine." (p. 149), ceci pouvant expliquer cela.
 
Dans le numéro de Nature du 10 novembre 1988, le chercheur en génétique Eric S. Lander de l'Université de Harvard et du M.I.T. a résumé la situation ainsi : "Le juge de la Cour Suprême Américaine, feu Potter Stewart, a déclaré dans un jugement célèbre rendu à propos de l'obscénité que, bien qu'il ne puisse donner une définition rigoureuse de la pornographie : "Je la reconnais quand je la vois". Les psychiatres en sont au même point quant au diagnostic de la schizophrénie. Quelques quatre-vingt ans après que ce terme ait été inventé pour décrire une condition dévastatrice qui implique une dissociation entre les fonctions de la pensée, de l'émotion et du comportement, il n'existe toujours aucune définition universellement acceptée de la schizophrénie" (p. 105).
 
D'après Dr. Torrey dans son livre Survivre à la schizophrénie, la soi-disant schizophrénie inclut plusieurs types de personnalités largement divergentes. Parmi celles-ci se trouvent les "schizophrènes paranoädes" qui ont des "hallucinations et/ou des "illusions" de tendance "délire de persécution" ou "délire de grandeur" ; les "schizophrènes hébéphréniques" chez lesquels "des illusions bien développées sont habituellement absentes" ; les "schizophrènes catatoniques" qui ont tendance à être caractérisés par "la rigidité, la stupeur et souvent le refus de parler " ou, autrement dit, la tendance à rester assis dans un état d'immobilité non-réactive (contrairement aux schizophrènes paranoädes qui ont tendance à être soupçonneux et agités) ; et les "schizophrènes simples" qui présentent une "perte d'intérêt et d'initiative", comme les "schizophrènes catatoniques" (bien que dans un état moins grave) et qui, contrairement au "schizophrènes paranoädes", ne présentent ni "illusions ni hallucinations". (p. 77).
 
L'édition 1968 du Manuel Diagnostique et Statistique des Désordres Mentaux DSM-II de l'Association Psychiatrique Américaine, indique qu'une personne qui est très heureuse (expériences de "l'exaltation") peut être classée comme schizophrène pour cette raison ("Schizophrénie, type schizo-affectif excité") ; de même pour une personne très malheureuse ("Schizophrénie, type schizo-affectif dépressif") (p. 35). Le DSM-III-R, dans son édition de 1987, indique qu'une personne peut être "diagnostiquée" comme schizophrène parce qu'elle n'affiche ni joie ni tristesse ("aucun signe d'expression affective") (p. 189), ce que le Dr. Torrey, dans son livre, nomme la schizophrénie simple ("le blocage des émotions") (p. 77). D'après le professeur de Psychiatrie Jonas Robitscher, J.D., M.D., dans son livre The Powers of Psychiatry (Les pouvoirs de la Psychiatrie), les gens qui font un va et vient entre joie et tristesse, les soi-disant maniaco-dépressifs, ou ceux qui souffrent du "désordre bipolaire de l'humeur", peuvent aussi être appelés schizophrènes : "Bien de cas diagnostiqués comme schizophrènes aux Etats-Unis seraient diagnostiqués comme maniaco-dépressifs en Angleterre ou en Europe de l'Ouest" (Houghton Mifflin, 1980, p. 165.) Ainsi les "symptômes" supposés ou les caractéristiques définissant la "schizophrénie" sont-ils très larges, définissant en effet les gens comme schizophrènes parce qu'ils ont des illusions ou non, parce qu'ils ont des hallucinations ou n'en ont pas, qu'ils sont agités ou catatoniques, sont heureux, tristes, ou ni heureux ni tristes, ou font un va et vient entre bonheur et tristesse". Puisqu'aucune cause physique de la "schizophrénie" n'a été trouvée, comme nous le verrons bientôt, cette "maladie" peut être définie seulement quant à ses "symptômes", lesquels sont, comme vous pouvez le constater, omniprésents. Ainsi l'avocat Bruce Ennis écrit-il dans son livre Prisoners of Psychiatry (Les prisonniers de la Psychiatrie) : "La schizophrénie est un terme si vaste et couvre une si grande variété de types de comportements qu'il y a peu de gens qui ne pourraient pas, à un moment ou à un autre, être considérés comme schizophrènes" (Harcourt Brace Jovanovich, Inc., 1972, p. 22). Des personnes obsédées par certaines pensées ou se sentant contraintes d'exécuter certaines actions, telles que se laver les mains à maintes reprises, sont considérées comme souffrant d'une maladie psychiatrique spécifique habituellement nommée "désordre obsessionnel compulsif". Cependant, d'autres personnes ayant des pensées obsessionnelles ou des comportements compulsifs ont aussi été classées comme schizophrènes (par exemple, par Dr. Torrey dans son livre Surviving Schizophrenia, pp. 115-116).
 
Dans son livre Surviving Schizophrenia (Survivre à la schizophrénie), le Dr. Torrey reconnaît franchement l'impossibilité de définir ce qu'est la "schizophrénie". Il y écrit : "Nous avons réussi à définir la plupart des maladies de l'espèce humaine... Dans presque toutes, on peut trouver quelque chose de visible ou de mesurable, qui peut être utilisé pour définir la maladie et la distinguer des états normaux. Il n'en va pas ainsi avec la schizophrénie ! Jusqu'à présent, nous n'avons rien qui puisse être mesuré et nous permette de dire : "Oui, voilà la schizophrénie". A cause de ça, la définition de la maladie est une source de grande confusion et de débats" (p. 73). Ce qui me laisse perplexe est la question de savoir comment arriver à réconcilier cette formulation du Dr. Torrey avec une autre qu'il fait dans le même livre cité plus haut et que je retranscris plus complètement ci-dessous : "La schizophrénie est une maladie du cerveau, et désormais sans aucun doute reconnu comme telle. C'est un entité scientifique et biologique réelle, aussi clairement reconnue que les entités scientifiques et biologiques telles que diabète, sclérose en plaques et cancer." (p. 5). Comment peut-on avancer avec certitude que la schizophrénie est une maladie du cerveau alors que nous ne savons pas même pas ce qu'est la schizophrénie?
 
La vérité est que l'étiquette schizophrénie, comme celles de "pornographie" ou de "maladie mentale", exprime le rejet de ce sur quoi on a collé une étiquette et rien de plus. Comme la "maladie mentale" ou la "pornographie", la "schizophrénie" n'existe pas dans le même sens que le cancer et les maladies du coeur, mais seulement dans la mesure où le "bien" et le "mal" existent. Comme avec toutes les autres soi-disant maladies mentales, un diagnostic de "schizophrénie" reflète les valeurs ou les idées de celui qui en parle ou qui établit un diagnostique sur le comment une personne "devrait " être, souvent associé avec la fausse (tout au moins non prouvée) supposition que la pensée, les émotions ou le comportement résultent d'une condition biologique anormale.
 
Si l'on considère le grand nombre de façons dont le mot a été utilisé, il est clair que la "schizophrénie" n'a pas de signification particulière autre que celle de dire : "je n'aime pas ça". C'est pour cela que je perds un peu de respect pour les professionnels de la santé mentale quand je les entends utiliser le mot schizophrénie d'une manière qui indique qu'ils pensent qu'il s'agit d'une véritable maladie. Pour la même raison je perdrais le respect pour la perspicacité ou l'intégrité intellectuelle de quelqu'un après l'avoir entendu admirer les "nouveaux vêtements de l'empereur". Alors que la définition läque de la schizophrénie, intrinséquement contradictoire, peut avoir quelque sens, l'utilisation du terme "schizophrénie" d'une façon qui indique que l'on pense qu'il s'agit d'une vraie maladie équivaut à admettre qu'on ne sait pas de quoi on parle.
 
Beaucoup de "professionnels" de la santé mentale et autres chercheurs "scientifiques" persistent cependant à croire que la "schizophrénie" est une authentique maladie. Ils sont comparables à la foule qui admirait les "nouveaux vêtements de l'empereur", incapable ou peu disposée à voir la vérité parce que beaucoup d'autres avant eux y avaient cru.. Un coup d'oeil sur les articles inscrits sous l'article "Schizophrénie" dans l'Index Medicus, index des périodiques médicaux, révèle à quel point le mythe de la schizophrénie est désormais répandu. Puisque ces "scientifiques" croient que la "schizophrénie" est une véritable maladie, ils essaient de lui trouver des causes physiques. Ainsi le psychiatre William Glasser, M.D., écrit-il dans son livre Positive Addiction (Accoutumance positive), publié en 1976 : "La schizophrénie a tellement l'air d'être une vraie maladie que des scientifiques éminents se perdent à chercher son remède." (Harper & Row, p. 18). C'est un effort idiot, parce que ces soi-disant "éminents scientifiques" ne peuvent pas définir la "schizophrénie" et en conséquence ne savent pas ce qu'ils recherchent.
 
D'après trois professeurs de Psychiatrie de l'Université de Stanford : "Deux hypothèses ont dominé la recherche du substrat biologique de la schizophrénie." Ils affirment que ces deux théories sont (1) l'hypothèse de la transméthylènisation et (2) l'hypothèse de la dopamine. (Jack Barchas, M.D., et al., "L'hypothèse amino-biogénique de la schizophrénie", paru dans Psychopharmacology : From Theory to Practice, La psychopharmacologie : de la théorie à la pratique, Oxford University Press, 1977, p. 100.) L'hypothèse de la transméthylènisation se base sur l'idée que la "schizophrénie" pourrait être causée par la "formation aberrante d'amines méthylènes", semblables dans leurs effets à la mescaline, drogue du plaisir hallucinogène, au sein du métabolisme des soi-disant schizophrènes. Après avoir examiné plusieurs tentatives pour tenter de vérifier cette théorie, ils concluent: "Plus de deux décades après la présentation de l'hypothèse de la transméthylènisation, aucune conclusion ne peut être tirée au sujet de sa pertinence ou de son rôle dans la schizophrénie" (p. 107).
 
Le professeur de Psychiatrie Jerrold S. Maxmen M.D. de l'Université de Columbia, décrit succinctement la seconde principale théorie biologique de la "schizophrénie", celle de la dopamine, dans son livre The New Psychiatry (La Nouvelle Psychiatrie), publié en 1985 : "(...) beaucoup de psychiatres croient que la schizophrénie provient d'une activité excessive du système récepteur-dopamine... les symptômes de la schizophrénie résultent des récepteurs partiellement saturés par la dopamine" (Mentor, pp. 142 & 154). Mais dans l'article cité plus haut écrit par trois professeurs de Psychiatrie de l'Université de Stanford, on peut lire que "la confirmation directe que la dopamine est impliquée dans la schizophrénie continue d'échapper aux chercheurs" (p. 112). En 1987, dans son livre Molecules of the Mind, le Professeur Jon Franklin écrit (en résumé) : "L'hypothèse de la dopamine était fausse" (p. 114).
 
Dans ce même livre, le Professeur Franklin décrit de façon efficace les efforts menés pour trouver d'autres causes biologiques à la soi-disant schizophrénie : "Comme toujours, la schizophrénie était la maladie de l'index. Pendant les années 40 et 50, des centaines de scientifiques étaient occupés à tester des échantillons des réactions du corps et des fluides chez les schizophrènes. Ils ont testé la conductivité de la peau, les cellules cultivées de la peau, analysé le sang, la salive, la transpiration et se sont penchés pensivement sur les éprouvettes d'urine schizophrène. Le grand résultat de toute cette activité fut la publication d'une série continue d'avis annonçant que telle ou telle différence avait été trouvée. Un des premiers chercheurs, par exemple, avait proclamé avoir isolé une substance dans l'urine des schizophrènes qui faisait que les araignées se mettaient à tisser des toiles tordues. Un autre groupe pensait que le sang des schizophrènes contenait un métabolite défectueux de l'adrénaline qui était la cause des hallucinations. Un autre encore proposa l'idée que la maladie était causée par un manque de vitamines. De tels développements ont fait les grands titres des journaux qui ont suggéré, ou ont franchement prédit, que l'énigme de la schizophrénie était finalement résolue. Malheureusement, aucune des découvertes n'a tenu sous la lumière d'examens minutieux." (p. 172).
 
D'autres efforts pour prouver la base biologique de la "schizophrénie" ont été menés avec l'utilisation de scanners de cerveaux de jumeaux identiques dont un seul était considéré comme schizophrène. Ils démontrent en effet que le soi-disant schizophrène a des lésions du cerveau qui ne sont pas présentes chez son jumeau identique. Le défaut de ces études est que le "schizophrène" en question a invariablement consommé des médicaments néfastes, appelées neuroleptiques, un soi-disant traitement pour sa soi-disant schizophrénie. Ce sont ces neuroleptiques néfastes, et non la soi-disant schizophrénie, qui sont la cause des dommages au cerveau. N'importe quel personne soignée avec ces drogues révélera de tels dommages. Endommager les cerveaux de personnes assez excentriques, odieuses, imaginatives, ou mentalement dysfonctionnelles pour être classées schizophrènes au moyen de drogues que l'on croyait (à tort) dotées de propriétés antischizophréniques est l'une des plus tristes et des plus indéfendables conséquences de la croyance répandue aujourd'hui dans le mythe de la schizophrénie.
 
Dans The New Harvard Guide to Psychiatry (Le nouveau guide Harvard de la Psychiatrie), publié en 1988, Seymour S. Kety, M.D., professeur émérite de Neuropsychiatrie et Steven Matthysse, Ph.D. professeur associé de Biopsychologie, tous deux membres de la Faculté de Médecine de Harvard, prédisent qu'"une lecture impartiale de la littérature récente ne fournit pas l'éclaircissement espéré sur les hypothèses de la catécholamine, ni l'émergence d'évidences d'autres différences biologiques qui pourraient caractériser les cerveaux des malades mentaux" (Harvard University Press, p. 148).
 
La croyance aux causes biologiques de la soi-disant maladie mentale, y compris la schizophrénie, n'est pas l'expression d'une attitude scientifique mais plutôt celle d'un désir d'éviter de reconnaître les causes expérimentales et environnementales d'un comportement asocial ou d'une détresse existentielle. L'échec répété des efforts pour trouver des causes biologiques à la soi-disant schizophrénie suggère que la "schizophrénie" appartient seulement à la catégorie des pensées ou comportements socialement/culturellement inacceptables plutôt qu'à celle de la biologie ou de la "maladie" où beaucoup de gens la situent..
 
 
L'AUTEUR, Lawrence Stevens est un avocat qui tout en exerçant son métier a pris la défense de "malades" psychiatriques. Ses brochures n'ont pas de copyright.. Vous êtes libre d'en faire des copies.
 
 
MISE A JOUR (1998) : "L'étiologie de la schizophrénie est inconnue... On a souvent prétendu que la schizophrénie avait une base bioneurologique. La théorie la plus remarquable est l'hypothèse de la dopamine énonçant que la schizophrénie est due à un surplus d'activité dans les parcours dopaminergiques du cerveau... Les études les plus récentes se sont concentrées sur les caractères structurels et utilitaires anormaux au moyen de la radiologie ou d'autres méthodes d'examen du cerveau des schizophrènes et des populations du contrôle. Aucune découverte ou théorie ne permettent jusqu'à présent d'expliquer l'étiologie et la pathogénie de cette maladie complexe." Michael J. Murphy, M.D., M.P.H., Associé Clinique en Psychiatrie, Faculté de Médecine de Harvard ; Ronald L. Cowan, M.D., Ph.D., Associé Clinique en Psychiatrie, Faculté de Médecine de Harvard et Lloyd I.. Sederer, M.D., Professeur Associé de Psychiatrie Clinique, Faculté de Médecine de Harvard, dans leur manuel Modèles psychiatriques, (Blueprints in Psychiatry), Science Blackwell, Inc., Malden, Massachusetts, 1998), p. 1.
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Acide ajulémique : un nouveau cannabinoäde analgésique sans "ivresse".
Par Invité,
Un des objectifs de longue date des recherches sur les cannabinoädes a été la découverte de puissants analogues synthétiques de substances naturelles qui pourraient être développés comme médicaments utiles sur le plan clinique. Cela nécessite, entre autres, qu'ils soient exempts des effets psychotropes qui caractérisent l'usage récréatif du Cannabis.
 
Source: Chanvre-info.ch
Le moteur derrière cet objectif a été la longue histoire de l'usage du Cannabis comme substance médicale, en particulier dans le traitement de la douleur et de l'inflammation. Alors que peu de composés apparaissent avoir ces propriétés, l'acide ajulémique (AJA), également connu sous le nom de CT-3 et IP-751, est un candidat potentiel qui pourrait atteindre cet objectif. Sa structure chimique est dérivée de celle du métabolite principal du Delta(9)-THC, le principal composant psychotrope du Cannabis. Dans les études pré-cliniques, il a démontré la plupart des nombreuses propriétés des médicaments anti-inflammatoires non-stéroädiens (AINS) ; cependant, il semble être exempt d'effets secondaires indésirables. Les premiers essais à court terme chez des sujets humains sains, de même que chez des patients souffrant de douleurs neuropathiques chroniques, ont démontré l'absence totale d'action psychotrope. De plus, il s'est avéré être plus efficace que le placebo pour réduire ce type de douleur, tel que mesuré par l'échelle visuelle analogique. A la différence des analgésiques narcotiques, aucun signe de dépendance n'a été observé après suppression de la substance à la fin de la période de traitement d'une semaine. Les données sur son mécanisme d'action ne sont pas encore complètes ; cependant, l'activation des PPAR-gamma et la régulation de la production d'éicosanoäde et de cytokine apparaissent comme importantes pour ses effets thérapeutiques potentiels.
 
 
Département de Biochimie et de Pharmacologie Moléculaire, Ecole de Médecine de l'Université du Massachusetts, 364 Plantation St., Worcester, MA 01605, Etats-Unis.
 
 
 
 
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Le cannabis est il un produit doppant?
Par Invité,
Les propriétés sédatives et anxiolytiques du principe actif du cannabis, le delta-9 tétrahydrocannabinol (THC), sont connues depuis des millénaires. Cette connaissance empirique a été confirmée ces dernières années par une meilleure compréhension des mécanismes d'action du THC.
 
 
Source : Formulabo.com
Au niveau neuronal, il induit une diminution intracellulaire du potassium et une augmentation du calcium. Cela se traduit par une altération des capacités d'exocytose de certains neurotransmetteurs, dont le glutamate. Par ailleurs, il est désormais bien établi que les zones du cerveau dans lesquelles le THC exerce ces effets sont les mêmes que celles où agissent les médicaments sédatifs et les bêtabloquants, substances également utilisées dans la pratique du dopage.
 
 
 
 
Les propriétés sédatives du cannabis sont recherchées par les athlètes, les jours précédant les compétitions pour favoriser l'endormissement, un souci majeur pour ces sportifs de haut niveau. Dans les disciplines sportives nécessitant un état de relaxation important au cours de la compétition, ce qui est le cas pour tous les sports d'adresse (tir, équitation, etc.), les propriétés anxiolytiques du cannabis sont également très attractives. En conséquence, et bien que le cannabis puisse être responsable d'une diminution des performances biomécaniques, il est utilisé par les sportifs de haut niveau pour son aptitude à améliorer les performances psychologiques ; il est donc logique qu'il soit proscrit au même titre que certaines classes de médicaments destinés à se substituer aux méthodes naturelles de préparation psychologique.
 
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Cannabis sur ordonnance
Par Invité,
https://www.cannaweed.com/upload/server_7/35091.jpg[/img]Après les Pays-Bas, précurseurs en la matière, c'est au tour de la Catalogne de légaliser l'usage thérapeutique du cannabis. En effet, dans cette région du Nord-Est de l'Espagne, le cannabis devrait bientôt être délivré sur ordonnance pour soulager certains malades. Un véritable pas en avant dans le traitement de la douleur.
 
 
Source: TiscaliLa responsable en charge de la santé pour la Catalogne, Marina Gelli, a ainsi présenté une proposition à la ministre espagnole de la santé, Elena Salgado, afin que les pharmacies des hôpitaux puissent délivrer de la marijuana à certains patients. Effet recherché : atténuer la douleur.
 
Ce projet-pilote s'adresse avant tout aux malades atteints de cancer et de sclérose en plaques, qui endurent de fortes douleurs et souffrent aussi d'effets secondaires - pertes d'appétit, nausées.
 
Contrôle médical strict
 
A l'origine de cette mesure : une déclaration du ministère de la santé, dont l'annonce officielle devrait avoir lieu prochainement. Quant à la mise en place de l'usage thérapeutique du cannabis, elle se fera sous contrôle médical très strict. En outre, le médicament utilisé ne contiendra pas de la marijuana pure, mais seulement un extrait de la plante.
 
Avant de commencer ce projet pilote, le ministère se penche actuellement sur de nombreuses études scientifiques afin de garantir que le médicament soit "aussi efficace que possible pour chacun". Si les études donnent le feu vert à l'utilisation dans les hôpitaux, la vente du cannabis à usage thérapeutique pourrait être autorisée, plus tard, dans les pharmacies de ville, en dehors des hôpitaux.
 
Efficacité en jeu
 
Tel est le plan du gouvernement de la région catalane qui confirme toutefois que toute mesure ultérieure dépendra de l'efficacité du médicament. En ce qui concerne la mise en Å“uvre possible de ce projet, la date évoquée est, au plus tôt, septembre prochain. Ainsi, l'autorisation de mise sur le marché du médicament pourrait être soumise à des contrôles sévères.
 
En Europe, seuls les Pays-Bas ont jusqu'à présent légalisé l'usage thérapeutique du cannabis.
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Les "paradis artificiels" à l'assaut des tumeurs
Par Invité,
lundi 12 juillet 2004, 14h00
Les "paradis artificiels" à l'assaut des tumeurs
 
Du cannabis contre les cancers ? A l'occasion du congrès Eurocancer qui vient de se dérouler à Paris, le Dr Stéphane Vignot, cancérologue à l'hôpital Saint-Louis, fait le point sur l'éventuel intérêt thérapeutique des cannabinoädes, sur les cellules cancéreuses.
 
 
Source : Destination SantéLe premier travail concernant l'activité anti-tumorale du THC, principal composé du cannabis date de 1975. Ce n'est pas d'hier ! Mais ensuite, et jusqu'en 1995, aucune étude n'a été menée sur le sujet. Depuis lors, des expériences chez l'animal ont été entreprises. Mais comme l'explique le Dr Stéphane Vignot, "nous n'en sommes qu'au début des expérimentations, car beaucoup de retard a été pris".
 
Ces travaux paraissent cependant prometteurs. "Plusieurs études ont montré que l'administration de cannabinoädes de synthèse chez la souris, provoquait une régression notable des tumeurs cancéreuses. Les cannabinoädes semblent favoriser l'apoptose -c'est-à-dire de mort cellulaire programmée n.d.l.r.- par une voie biochimique impliquant les récepteurs aux cannabinoädes". Intéressant... Mais il s'agit de travaux pré-cliniques, c'est-à-dire menés sur des animaux. Ils ne peuvent donc être transposés directement à l'homme.
 
Aujourd'hui cependant, une étude dite de phases I / II est en cours en Espagne. "Voici enfin la première étude clinique. Les investigateurs travaillent sur des patients souffrant de tumeurs cérébrales agressives en rechute, en injectant directement dans la tumeur des cannabinoädes naturels. Les résultats seront disponibles d'ici 16 mois."
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Ce que soigne le cannabis
Par Invité,
Extrait de la revue "Sciences et Avenir" de novembre 2003 :
 
"Cannabis Sativa n'a rien d'un remède miracle. Mais il peut aider à soulager un grand nombre de symptômes. Et agir sur de graves maladies.
 
Nausées, manque d'apétit, migraine...NAUSEES, VOMISSEMENTS
- Indications : lors de traitements anticancéreux ou maladies virales, sida, hépatite C.
- Action : renforce l'action des cannabinoädes endogènes dont le rôle dans les circuits à l'origine des vomissements a été démontré.
- Administration : plutôt inhalé.
 
MANQUE D'APPETIT
- Indication : multithérapies antihépatite C, anti-VIH, maladie d'Alzheimer.
- Action : stimule l'appétit, c'est l'un ses effets les mieux connus et approuvés.
- Administration : inhalé.
 
DOULEURS
- Action : dans la moelle épinière, les cannabinoädes stimulent des récepteurs biologiques spécifiques, les CB1, et interagissent avec des systèmes opiacés, inhibant le transfert de l'information douloureuse. De plus, le cannabis a des effets sur les douleurs que les opiacés n'atteignent pas.
- Administration : inhalé.
 
MIGRAINES
- Action : blocage de la sérotonine (neurotransmetteur) et libération de béta-endorphines. L'acide ajulémique, l'un des composant du cannabis, serait même plus efficace que l'aspirine (acide acétylsalicylique) et la cortisone.
- Administration : inhalé.
 
SPASMES, CONVULSION
- Indication : sclérose en plaques, épilepsie.
- Action : assez discutée et ayant donné lieu à très peu d'essais cliniques.
- Administration : avalé ou inhalé.
 
ANXIETE
- Action : renforce l'effet des cannabinoädes endogènes, très présents dans les amygdales (la région du cerveau impliquée dans la peur), permettant de dépasser les souvenirs traumatiques. A également une action relaxante et somnifère.
- Administration : inhalé à faible dose. Des deux cannabinoädes majeurs, le CBD serait celui qui exerces l'action antistress. Le THC aurait un effet opposé, anxiogène. Eviter donc le Marinol (100% de THC) et les fortes doses, surtout à l'ingestion, qui engendrent des effets hallucinatoires.
 
INFLAMMATIONS
- Action : inhibition de la prostaglandine, mise en jeu d'autres récepteurs spécifiques aux endocannbinoädes, les CB2, sur les cellules hématopoäétiques (impliquées dans la défense de l'organisme contre les infections) et blocage de la libération des glutamates. Les cellules immunitaires sont réprimées, ce qui calme le feu de l'infection.
- Administration : inhalé ou avalé.
 
GLAUCOME
- Action : fait baisser la pression artérielle dans la rétine.
- Administration : inhalé, application de pâte de feuilles de cannabis. (Utilisé depuis la nuit des temps pour ce qui reste la cause de cécité la plus commune.)
 
ASTHME
- Action : effet bronchio-dilatateur sur les bronchioles des poumons.
- Administration : inhalé ou avalé.
 
CANCER
- Action : les cannabinoädes semblent envoyer des messages biochimiques au cellules cancéreuses provoquant leur mort cellulaire (l'apoptose) et limitant leur prolifération.
- Administration : aucune pour l'instant, ces résultats ayant été obtenus in vitro ou sur des animaux par administration intratumorale."
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Quelles solutions si votre enfant fume du cannabis ?
Par Invité,
Pourquoi les adolescents fument-ils de plus en plus souvent du cannabis ? Quels sont les risques liés à cette consommation et comment réagir en tant que parents ? Réponses de Pascal Hachet, psychologue clinicien, praticien au Point Ecoute de Creil et auteur de "Ces ados qui fument des joints" (éd. Fleurus).
 
 
Source : e-sante.beQu'est ce que le cannabis ?
 
Le cannabis est une substance psychoactive se présentant sous la forme d'une plante appelée aussi «chanvre indien». Celle-ci est consommée sous différentes formes : les feuilles et fleurs séchées donnent la marijuana, la résine du cannabis donne le haschich, l'huile, enfin, est une préparation plus concentrée en principe actif, consommée généralement au moyen d'une pipe. Considéré comme un stupéfiant par la loi française, le cannabis est censé avoir divers effets sur les fumeurs : principalement une détente musculaire et une sensation d'ivresse.
De plus en plus d'adolescents fument des «joints».
 
Quelle est l'ampleur de ce phénomène, notamment au collège et au lycée ?
 
Depuis une dizaine d'années, la consommation de cannabis connaît une augmentation importante à la fois au lycée et au collège. Pour les collégiens, ce phénomène est une nouveauté, car au début des années 90, la première «fumette» commençait seulement vers 16, 17 ans. Maintenant, cet âge s'est abaissé à 14 ans. Il n'est pas rare non plus de voir des jeunes qui fument du cannabis à 10 ou 11 ans, même si dans la majorité des cas il s'agit d'un phénomène de mimétisme qui ne donnera pas lieu à une répétition de l'usage. Au total, on considère actuellement que 1 à 2 millions de jeunes fument du cannabis au moins une dizaine de fois dans l'année.
 
Quelles sont les risques de dépendance au cannabis ?
 
Sur le plan physique, ils sont inexistants, mais pas sur le plan psychologique. D'ailleurs, l'absence d'accoutumance ou d'effet de manque comme pour les psychotropes ou l'héroäne est un des arguments avancés par leurs fumeurs pour justifier leur consommation et demander une dépénalisation ou même une légalisation du cannabis. Par contre, il faut prendre en compte l'éventuelle dépendance psychologique vis à vis du produit, même si ce problème ne touche pas les fumeurs occasionnels ou réguliers qui prennent par exemple un «joint» par jour. Seuls sont concernés environ 3 % des fumeurs qui sont véritablement dépendants et donc toxicomanes. L'existence sans le produit devient alors insupportable.
 
Quels sont les signes visibles de la consommation de cannabis ?
 
Ce sont les fameux «yeux rouges», les pupilles dilatées, en général une certaine ébriété de l'humeur. Mais une des propriétés du cannabis est d'amplifier l'état d'âme existant, ce qui veut dire qu'un adolescent angoissé verra son mal-être s'aggraver après avoir fumé. Les autres signes visibles sont l'augmentation de l'appétit, la somnolence, la baisse des performances intellectuelles, notamment de la capacité de mémorisation, ceci uniquement chez les personnes qui fument régulièrement du cannabis – un joint tous les jours pendant plusieurs mois -. A l'usage des parents, un autre signe possible peut être une ponction régulière sur l'argent de poche, environ 15 ou 30 euros par semaine, ce qui correspond au prix d'une barrette de cannabis (5g), qui permet de faire de 5 à 10 cigarettes de cannabis.
 
Comment doivent réagir les parents qui découvrent du cannabis dans la chambre de leur enfant ?
 
Dans tous les cas, les parents doivent être fermes sur un certain nombre d'attitudes. Ceci dit, cette fermeté, qui peut passer par une suppression de l'argent de poche, doit coexister avec une attitude d'écoute et de bienveillance. Les parents doivent privilégier le dialogue afin de rechercher avec lui si la consommation de cannabis est le signe d'une difficulté à communiquer et plus globalement d'un mal être. Le tout est de savoir si la consommation de cannabis est une expérience parmi d'autres pour se détacher des parents ou s'il s'agit d'une plaque de béton vissée sur des problèmes vécus par l'adolescent. De manière générale, la drogue doit faire précocement l'objet d'un débat familial. Qu'est ce que vivre avec des substances qui modifient le comportement ou ce que l'on ressent ? Faut-il s'en alarmer ? Y-a-t-il des risques ? Comment se situer dans la polémique sur la dépénalisation etc…
 
En effet, le cannabis sera bientôt légalement toléré, mais sous conditions définies dans un projet de loi qui fait l'objet actuellement (2/2003) de débats parlementaires.
 
En attendant, l'usage de cannabis est toujours interdit par la loi. Le Parquet de la Jeunesse peut citer un jeune de moins de 18 ans à comparaître devant le Tribunal de la Jeunesse où le Juge peut décider de peines allant de la simple admonestation au placement.
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Quelques applications cannabiques dans la medecine
Par Invité,
Pour la plupart des gens, le cannabis présente, littéralement, des centaines d'utilisations thérapeutiques telles que :
Asthmen, Emphysème, Glaucome, Tumeurs, Nausées...
 
 
Source: Green-house.chAsthme :
Fumer du cannabis (ce que l'AMA appèle la "drogue brute") serait bénéfique à 80% des asthmatiques et prolongerait considérablement leur longévité, par rapport aux médications actuelles toxiques comme par exemple la Théophylline que l'on prescrit aux enfants. Le Dr. D. Tashkin déclara le 12 décembre 1989 qu'"il est connu que prendre quelques bouffées de marijuana peut arrêter une crise d'asthme majeure". L'utilisation du cannabis par les asthmatiques remonte à des milliers d'années. Les lésions liées au THC pouvant être provoquées par la fumée du cannabis dans les poumons, ne contiennent pas de radioactivité contrairement aux lésions provoquées par le tabac.
 
Emphysème:
Le Dr Tashkin a utilisé de la marijuana sur des patients souffrant d'emphysème et a admis que cela leur faisait du bien à cause de l'ouverture et de la dilatation des passages
 
Glaucome:
Aux Etats-Unis, 14% des cas de cécité sont la conséquence du glaucome, une perte progressive de la vision. Le cannabis serait deux à trois fois plus efficace que tous les médicaments actuels dans la réduction de la pression oculaire. Il est sans effets secondaires toxiques pour les reins et le foi, et ne fait courir aucun risque de "mort soudaine" au contraire des syndromes associés aux préparations pharmaceutiques oculaires légales (en goutte) contre le glaucome. La plupart des ophtalmologues de Californie conseillent à leurs patients atteint de glaucome de consommer de la "marijuana de la rue" en sus des médicaments légaux, mais toxiques, qu'ils leurs prescrivent, soit pour ses propres vertus, soit pour en atténuer l'effet des premiers.
 
Tumeurs :
Prolifération anormale de cellules, aboutissant à une surproduction tissulaire. Des chercheurs de la faculté de Médecine de Virginie ont découvert que le cannabis était un produit d'une grande efficacité dans la réduction de nombreux types de tumeurs, soit bénignes, soit malignes (cancéreuses).
 
Nausées :
Les traitements de chimiothérapie contribuent à influencer sur le cancer et le sida, mais ils présentent des effets secondaires pénibles, notamment des nausées. "La marijuana est le meilleur agent pour contrôler les nausées dans la chimiothérapie cancéreuse" d'après le Dr. T. Ungerleider, responsable du programme de recherche sur la marijuana et le cancer de 1979 à 1984. C'est également vrai dans le cas du sida et des nausées dues au mal de mer ou de l'air.
 
Epilespsie, sclérose en plaques, douleurs dorsales, spasmes musculaires :
Le cannabis est bénéfique à environ 60% des épileptiques. L'extrait de cannabis se montre encore plus efficace que le Dilantin (anti-épileptique fréquement prescrit, mais dont les effets secondaires peuvent être graves). "Le cannabis est propbablement l'anti-épileptique le plus puissant connu à nos jours en médecine et peut servir de traitement pour de nombreuses formes d'épilepsie (mais pas toutes)" pouvait-on lire dans Medical World News en 1971. Les crises sont alors moins fréquentes et moins fortes que chez les patients prenant des produits pharmaceutiques. Fumer de la marijuana soulage profondément les personnes souffrant de sclérose en plaques, maladie qui affecte le système nerveux et se traduit par une faiblesse du tonus musculaire, des tremblements, etc. Enfin, le cannabis, fumé ou même appliqué en cataplasme, est aussi le meilleur relaxant musculaire, le meilleur antispasmodique et le meilleur traitement des douleurs dorsales, si l'on excepte la morphine.
 
Effets désinfectants, antibiotiques et antibactériens :
Les jeunes plants de chanvre, avant bourgeonnement, permettent l'extraction du CBD (acide cannabidiolique). Il existe de nombreuses application antibiotiques des cannabidiols, y compris dans le traitement de la blennorragie (maladie sexuellement transmissible, due au gonocoque). Une étude en Floride en 1900 semble aussi indiquer leur utilité dans le traitement de l'herpès. Eléments acides du tétrahydrocannabinol, les cannabidiols sont inversément proportionnels, en quantité, au THC présent dans la plante, et donc plus acceptables pour les prohibitionnistes parce qu'ils ne permettent pas de "planer". Pour presque chaque affection susceptible d'être soignée à la téramycine, les dérivés du cannabis ont fait mieux, d'après une étude tchèque conduite en 1952-1955. En 1989, les Tchèques publiaient encore des rapports sur les techniques de culture du chanvre pour obtenir une plante riche en cannabidiols.
 
Arthrite, herpès, fibrose kystique et rhumatismes :
Le cannabis est un analgésique local. Jusqu'en 1937, presque tous les emplâtres, les cataplasmes de moutarde ou autres, et les onguents musculaires, comportaient des extraits de cannabis. Jusque dans les années 1960, en Amérique du Sud, on traitait les rhumatismes avec des feuilles de chanvre et/ou avec des terminaisons florales chauffées dans de l'eau ou de l'alcool et placées sur les articulations douloureuses. En fait, cette forme de traitement par les simples herbes est encore largement utilisée dans le Mexique rural, en Amérique centrale et en Amérique du Sud, ainsi que par les latinos de Californie, afin de soulager les douleurs de l'arthrite. Le contact direct avec le THC tue le virus de l'herpès, d'après une étude de l'Université de Floride du Sud (Tampa) menée en 1990 par le Dr. G. Lancz, qui avertit néanmoins que "fumer de la marijuana ne guérira pas un herpès". Cependant, des rapports semblent indiquer une plus grande rapidité de dessiccation et de guérison des lésions après application locale d'inflorescences "fortes" trempées dans de l'alcool à friction et broyées en pâte.
 
Expectorant :
Le cannabis est le meilleur expectorant naturel pour nettoyer les poumons des goudrons, poussières et phlegmes associés à l'usage du tabac. La fumée de la marijuana dilate effectivement les voies aériennes, les bronches et permet l'admission de davantage d'oxygène dans les poumons. Le cannabis est également le meilleur dilatateur naturel des minuscules conduits menant aux alvéoles pulmonaires, et il peut convenir pour cet usage à environ 80% de la population (les 20% restant manifestant parfois des réactions négatives mineures). Beaucoup de coureurs de fond estiment que l'usage du cannabis nettoie leurs poumons et leur donne une meilleure endurance.
 
Sommeil et relaxation :
Le cannabis abaisse la pression sanguine, dilate les artères, et réduit la température corporelle d'un quart de degré, ce qui contribue à atténuer le stress. Les personnes qui fument du cannabis le soir disent en général mieux dormir ensuite. Contrairement au Valium, le cannabis ne potentialise pas les effets de l'alcool. On estime que le cannabis pourrait remplacer plus de 50% du Valium, Librium, Thorazine et autres somnifères. Ces neurotoxines délivrées sur ordonnance sont des produits chimiquement voisins des pesticides et du gaz neurotoxique "sarin".
 
Stress et migraines :
Le cannabis est le meilleur traitement pour lutter contre le stress. La réaction la plus courante à une "intoxication au cannabis" est un état calme, légèrement euphorique, dans lequel le temps ralentit et où la sensibilité à la vue, aux sons et au toucher est exaltée. Contrairement à l'abus des benzodiazépines, il n'y a pas de danger d'accoutumance maladive. Alors que le tabac contracte les artères, le cannabis les dilate. Les migraines étant le résultat de spasmes artériels combinés avec un état trop détendu des veines, les changements vasculaires induits dans les méninges par le cannabis les font en général disparaître.
 
Appétit :
Les consommateurs ont souvent (mais pas toujours) une stimulation de l'appétit. Ce qui fait du cannabis un excellent médicament contre l'anorexie. Fumer de la marijuana peut rendre la bouche plus sèche. C'est la meilleure manière de s'assécher le palais de façon non toxique. Cet usage pourrait remplacer les composés hautement toxiques de Probathine (médicament contre l'hyper salivation). Le cannabis pourrait aussi se montrer utile dans le traitement des ulcères peptiques.
 
Sida, dépression et autres usages médicaux fondamentaux :
L'un des effet bien connu du THC est son côté euphorisant. Les utilisateurs jamaicains reconnaissent ses effets bénéfiques pour la méditation, la concentration, l'élévation de la conscience et la création d'un état de bien-être et d'affirmation de soi. Ce mode d'ajustement des attitudes, renforcé par un meilleur appétit et un meilleur repos représente parfois toute la différence entre "mourir du sida" et "vivre" avec le sida. Le cannabis soulage les petites douleurs, et aussi certaines des grandes et pourrait contribuer au mieux-être des gens âgés, affligés de maux comme l'arthrite, l'insomnie et les infirmités débilitantes. Il leur permettrait de profiter de la vie avec à la fois plus de dignité et de confort.
 
Comme application médicinale du cannabis, on relèvera la guérison des blessures, la relaxation musculaire, l'effet analgésique, l'effet fébrifuge, et l'aide sans équivalent qu'il apporte lors d'accouchements. Mais il en compte des centaines d'autres.
 
 
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Cannabis et troubles psychotiques, quel lien étiologique ?
Par Invité,
Du cannabis contre les troubles psychotiques La nature du lien entre cannabis et troubles psychotiques n'est pas totalement élucidée. Des études épidémiologiques transversales ont montré que les personnes souffrant de troubles psychotiques consommaient plus fréquemment du cannabis que la population générale.Il a longtemps été considéré que cette association était expliquée par l'hypothèse selon laquelle le cannabis est consommé à visée auto-médicatrice des symptômes psychotiques. Cette hypothèse a été récemment remise en cause.
 
Des troubles psychotiques favorisés par le cannabis Plusieurs études prospectives menées sur la population générale ont montré que l'exposition au cannabis était associée à un risque accru de développer un trouble psychotique. Une relation dose-effet entre exposition au cannabis et risque de psychose a été mise en évidence. Cette association est indépendante de facteurs de confusion potentiels, tels que l'usage d'autres toxiques ou la pré-existence de symptômes psychotiques. Les mécanismes cérébraux impliqués dans cette association sont mal connus ; ils pourraient concerner des dysrégulations des systèmes de transmission cannabinoäde et dopaminergique.
 
Source: E2MED
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Nouvelle-Zélande – L'usage thérapeutique du cannabis
Par Invité,
Bien que proscrit par la loi, le recours au cannabis serait de plus en plus fréquent pour les personnes âgées souffrantes.Atténuer la douleur, faciliter le sommeil, lutter contre le stress et la dépression, etc. Les motivations des seniors néo-zélandais à consommer du cannabis sont multiples mais ont pour point commun une raison médicale. Ajouté par exemple à du beurre ou du lait, le chanvre aurait des vertus thérapeutiques très appréciées des personnes âgées qui y voient un palliatif efficace à leurs médicaments traditionnels.
 
La loi ne l'entend pourtant pas ainsi. Quel que soit l'usage fait du cannabis, il est strictement interdit en Nouvelle-Zélande d'en importer, cultiver, posséder et vendre. Les personnes âgées se fournissent au marché noir, ce qui leur pose un cas de conscience bien compréhensible.
 
Elles se battent pour faire reconnaître par la loi les vertus thérapeutiques de la marijuana. En vain pour l'instant, 19 d'entre elles ayant même été jugées l'an dernier pour possession illégale de cannabis. Un comité médical vient toutefois de demander officiellement au gouvernement britannique d'autoriser la commercialisation d'un spray au cannabis à pulvériser sous la langue.
 
Source: Senior Actu
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Chamamisme et thérapeutique, mythe ou réalité
Par Invité,
Les 7emes etats généraux de l'éthique se sont tenus hier, à l'institut européen d'écologie de Metz.
Le théme retenu était original: "Chamamisme et thérapeutique, mythe ou réalisté".Peu connu du grand public, le chamanisme a fait pourtant irruption ces dérniéres années sous nos latitudes en répondant à des attentes "thérapeutique" exprimées par des personnes sinon en détresse du moins en quête d'un bien être, d'un équilibre perturbés par diverses raisons.
Une nouvelle voie, parfois pour des guersisseur qui propsent des séances au cours desquelles les techniques proposées conduisent à un "voyage intérieurs" posant souvent bien des questions.
Forcément chez nous, l'utilisation de pratiques enracinées sous d'autres horizons dans la tradition comme l'Amérique du Sud, ou l'Afrique, interoge dans la mesure ou cet effet de mode marginal sont toujours possibles.
L'ambition des rencontres de Metz était justement d'apprécier les bases originelles du chamanisme, d'en décortiquer les réalités et les attentes qui s'y attachent dans notre culture occidentale. En suggérant, ainsi que le souligne le docteur Jaques Florentin, président de la société francaise d'éthnopharmacologie qui organisait la manifestation
"Une annalyse pluridisciplinaire propre à enrichir le débat en le sitiant d'un point de vue scientifique et légal"
"Il est bon en tous cas de mettre en opposition les points de vue grâce au regard de spécialiste venus d'horizons divers", remarque le Pr Richar Lioger, président de l'université de metz et éthnologue, autour d'un ouvrage intitulé La folie du chaman, histoire de l'éthnopsychanalyse.
 
Le chamanisme, fait social ou religion, ou transfert dévoyé d'un art où l'ambition premiére et noble est de donner un sens aux evenements pour agir sur eux.
Le colloque à quoiqu'il en soit lancé le débat en s'ouvrant à des discussions passionnantes et passionnées.
Le Dr weigner a parlé par ailleur des aspects chimique et pharmacologique des plantes médicinales, hallucinogénes pour certaines d'entre elles, utilisés dans les rites chamaniques traditionels.
Un ethnologue suisse, le Pr Ghasarian, à planché sur le néo-chamanisme occidental et le Pr Jean marie Pelt, est intervenu en homme de science et hummaniste.
 
Républicain lorrain 11/06/2004
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Du cannabis plein la tête !
Par Invité,
Les effets euphorisant et relaxant du cannabis, tu les connais, soit parce que tu les a testés , soit parce qu'on t'en a parlé. Mais est-ce que tu sais comment le cannabis agit une fois qu'il a pénétré dans ton corps ? Du sang au cerveau, on te raconte tous !Le cannabis contient des tas de molécules chimiques dont la THC. Sa concentration est variable en fonction de la forme sous laquelle tu consommes le cannabis : dans l'herbe (marijuana) elle est relativement basse (2 à 5%), dans la résine (haschich) elle est intermédiaire (10%). Mais il y a des variantes. Le taux de THC de la résine de cannabis varie par exemple selon le pays producteur (Maroc, Afghanistan…). En plus, de nouvelles variétés apparues en France depuis quelques années présentent désormais des taux de cannabis bien plus concentrés (jusqu'à 22% pour l'herbe et 31% pour la résine).
 
Une fois que tu as fumé, il faut très peu de temps (moins de 10 minutes !) pour que le THC contenu dans le cannabis passe dans ton sang. Ensuite, il met le cap vers son tissu favori, à savoir ton cerveau. Evidemment, plus tu fumes régulièrement, plus le THC s'accumule dans ta tête et met du temps à être évacué… Dans ton cerveau, le THC peut se fixer sur des zones multiples (sur des récepteurs) et donc perturber les zones contrôlant différentes fonctions : mémoire, attention, équilibre, mouvement, humeur, appétit, douleur, émotions. C'est pour ça que fumer du cannabis peut te procurer plusieurs effets à la fois. Par exemple, les troubles de la mémoire et de l'attention souvent rapportés après consommation chronique de cannabis pourraient être liés à la fixation du THC sur des récepteurs différents situés dans le cortex et dans l'hippocampe.
 
Encore dans le cerveau, le THC active la libération d'un messager chimique (un neurotransmetteur) appelé la dopamine. C'est cette molécule qui met en place le circuit de récompense et qui te procure la sensation de plaisir. C'est-à-dire que pour te « féliciter » d'avoir fumé, ton cerveau te laisse dans un état de plaisir. C'est surtout comme ça que se crée la dépendance psychologique... Ton cerveau te trompe donc !
 
Source: tasante
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Le lien entre consommation de cannabis et schizophrénie semble se confirmer
Par Invité,
La thèse scientifique selon laquelle la consommation de cannabis accroît les risques de développer une schizophrénie semble se confirmer, selon de récentes études internationales présentées jeudi à Paris par l'Inserm.A l'occasion de l'inauguration d'une exposition sur le cannabis à la Cité des Sciences et de l'Industrie à Paris, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a présenté une actualisation de son expertise collective de 2001 sur le cannabis.
Ces études récentes "semblent montrer que les risques de schizophrénie augmentent avec le consommation de cannabis, avec sa précocité et son niveau", selon l'Inserm.
L'Institut précise cependant que ce stupéfiant est "un des très nombreux facteurs de causalité ni nécessaire, ni suffisant, qui conduisent à la survenue" de cette maladie.
Ces travaux montrent "que le risque de présenter des symptômes schizophréniques est supérieur lorsque l'on a consommé du cannabis au moment de l'adolescence, et que le cannabis pourrait avoir une certaine spécificité dans l'émergence de troubles schizophréniques comparativement à d'autres drogues récréatives".
"Le lien entre schizophrénie et consommation de cannabis demeure une question majeure de santé publique", selon l'Institut.
Une étude néerlandaise a ainsi montré que "l'influence du cannabis est d'autant plus importante quand les sujets présentent déjà des symptômes plus sévères".
Selon le travail d'une équipe néo-zélandaise, "le risque de schizophrénie était supérieur en cas de consommation précoce comparé au risque chez les sujets débutant leur consommation à 18 ans".
"Comparés à des sujets n'ayant jamais consommé de cannabis plus d'une ou deux fois, les sujets en ayant consommé au moins trois fois à l'âge de 15 ans ou 18 ans ont un risque quatre fois supérieur de présenter des symptômes schizophréniques à l'âge de 26 ans", selon l'Inserm commentant cette étude.
Les études récentes n'ont en revanche pas permis de conforter la théorie de l'escalade selon laquelle la consommation de cannabis entraînerait un risque accru d'usage ultérieur d'autres drogues, dont l'héroäne.
A propos d'éventuels effets somatiques de ce stupéfiant (troubles cardio-vasculaires, cancers,...), les chercheurs ont besoin d'études épidémiologiques avant de tirer des conclusions, selon l'Inserm.
 
Source: Cegetel
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21%  La proportion de garçons de 18 ans fumant régulièrement du cannabis.
Par Invité,
Selon une enquête européenne, dont le volet français a été confié à l'Inserm (l'Institut national de la santé et de la recherche médicale) et menée auprès de 16 000 lycéens, il apparaîtrait que 21% des garçons de 18 ans consomment régulièrement du cannabis, soit quasiment autant que l'alcool (22%). Au même âge, les filles sont "seulement" 7% à en prendre, idem pour l'alcool. La notion de régularité implique une consommation sur le rythme d'une fois tous les trois jours.
 
Source: LExpansion
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Vive la Phytothérapie Sri Lankaise
Par Invité,
3497 12/05/2004
ASIE / SRI LANKA
LOIS
THE AUSTRALIAN
Le ministre Tissa Karaliyadde a annoncé que la loi sur le cannabis pourrait prochainement être assouplie, afin d'autoriser la culture de cette plante à des fins thérapeutiques, dans la mesure où elle fait figure d'ingrédient clé dans le domaine de la médecine traditionnelle.
 
 
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Enfin du Sativex
Par Invité,
3490 01/01/2004
U. E. / GB
MEDECINE
REUTERS
La société GW Pharmaceutical a annoncé que l'autorisation pour la vente du Sativex, un médicament à base de cannabis, avait été repoussée, en raison de la surcharge de travail de la commission d'examen, à mi-2004, et en aucun cas pas avant la fin du mois de juin.
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Reportage de TSR (Télévision Suisse Romande) "Cannabis sur ordonnance"
Par Invité,
Je vous le concède , il y a pire dans la vie d'une équipe TV que de devoir passer huit jours en Hollande pour y enquêter sur le Cannabis, même à usage médical…
 
 
Regardez ici le reportage « le cannabis prescrit comme médicament ? » (15:43 min.) [Voir Source]Mais ce reportage comportait à l'évidence quelques récifs cachés dans la nature même de la plante à la réputation toujours aussi « sulfureuse »,
mais aussi dans le formidable "non-débat" qui agite actuellement notre pays sur la question. En fait, nous ne voulions surtout pas tomber sur un terrain miné du type : trois pétards avant d'entrer en classe peuvent-ils empêcher un adolescent de se concentrer sur autre chose que les narines velues de son prof de chimie ? faut-il dépénaliser, légaliser, dépénélégaliser ou alors simplement couper la tête des fumeurs de joints ?
Pleins d'écueils, je vous le disais….
 
La seule solution étaient donc de nous attacher à cette étonnante nouvelle et à elle seulement : Depuis le 1er septembre du cannabis est délivré sur ordonnance par les pharmacies hollandaises …
Ah bon ? Sur quelle base ? quelles études ? Pour quelles maladies ? Par qui ? Et c'est remboursé par l'assurance ? Et qui le fait pousser ?
Quand ? Où ? Comment ? Pourquoi ? toutes ces questions se résumant en une seule : Quel parcours du combattant le cannabis a t-il du emprunter pour atteindre, en hollande, la respectabilité d'un médicament?
Et au fait, est-ce vraiment un médicament ?
Réponses… dans le reportage !
 
A part ça, c'est vrai que c'est joli la Hollande, surtout quand on se paume.
Et je ne sait pas pourquoi mais c'est un pays ou l'on se paume facilement… peut-être à cause de cette désagréable habitude que les autochtones ont de planter des panneaux écrit en HOLLANDAIS sur le bord des routes ? Remarquez, cela a aussi un coté pratique, car quand les panneaux autoroutiers sont subitement écrit en ALLEMAND vous vous dites que vous êtes sûrement un petit peu gouré et que vous n'êtes pas encore couché….
 
James Burton, le cultivateur officiel du gouvernement, a failli de pas apparaître dans le reportage! Alors que nous avions convenu d'un premier rendez-vous de la banlieue de Rotterdam, il nous a laissé en rade au bord d'un canal
à quelques kilomètres de ses serres...
Impossible pendant plus de 2 heures de le joindre au téléphone alors qu'il devait nous guider pour arriver jusqu'à son repère secret ! Alors que nous allions repartir et tenter de rencontrer le second cultivateur officiel, une dernière tentative aussi machinale que désespérée nous mis enfin en contact avec cet américain qui ressemble à un docteur par devant et à un biker par derrière! Il eût été dommage de se priver d'un tel symbole…
 
Source : Phil Mundwiller@TSR.ch
 
 
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Le cannabis améliore la vision nocturne
Par Invité,
Sur la base d'observations rapportés par des pecheurs jamaicains et marocains,le dr Ethan Russo du Missoula(EU) et ses collegues d'espagne et du maroc ont etudié les effets du thc et du cannabis sur la vision nocturne.L'etude a examiné les resultats de l'administration de THC en double aveugle controlée par placebo à des doses allant de 2.5 à 20mg sur un sujet ainsi que sur trois sujets avant et apres avoir fumer du cannabis.Dans les 2 cas,une amelioration de la vision nocturne a été constatée apres l'administration de THC ou de cannabis.On suppose que les effets sont fonction de la dose et qu'ils sont gérés par l'intermediaire de récepteurs aux cannabinoides situés dans la retine.
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[Australie] Le cannabis autorisé par la justice!
Par Invité,
Un magistrat d'Alice Springs a épargné la prison à un entrepreneur en bâtiments après lui avoir autorisé de posséder et cultiver du cannabis dans un but médical. Nicholas Gallitch, 54 ans, a été à la place condamné à 28 jours de détention à domicile et au test anti-drogue aléatoire par le magistrat M. Warren Donald de la cour d'Alice Springs le 4 janvier. M. Donald a admis que fumer de la marijuana puisse avoir des effets positifs et a autorisé Gallitch à continuer de fumer pour soulager ses douleurs. "Ce sont les douleurs dont vous souffrez qui vous ont mené à violer la loi," a t-il déclaré lors de la sentence. Lors du procès en novembre, un médecin a témoigné que Gallitch avait essayé différents autres médicaments classiques pour ses douleurs dorsales -qui résultent de ses années de travail comme manÅ“uvre- mais ils n'étaient pas efficaces ou provoquaient des réactions allergiques. Les recherches sur l'effet médical de la marijuana ont également été présentées comme preuves. Après la sentence, Gallitch a déclaré qu'il devra être plus prudent à l'avenir quand il fumera de la marijuana. Il a indiqué qu'il l'utilisait seulement pour bien dormir la nuit. En février de l'année dernière, la Cour Suprême de Queensland a également autorisé que le cannabis soit utilisé pour soulager la douleur après avoir entendu l'affaire d'un homme de Mackay qui cultivait 150 plants de marijuana, qu'il a déclaré être pour son propre usage pour soulager ses douleurs dorsales.
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[Belgique] Le Cannabis d'euphorisant à médicament
Par Invité,
Le joint et la tasse de thé de cannabis font une entrée de plus en plus remarquée dans l'arsenal thérapeutique du médecin. Euphorisant subversif au XXe siècle, le cannabis est devenu un médicament reconnu en ce XXIe siècle.
Euphorisant
 
Dans l'Antiquité, les Scythes, un peuple de cavaliers, connaissaient déjà le cannabis. Ils en grillaient les fruits et respiraient la fumée dégagée, ce qui les amenait très vite à danser de façon débridée. Depuis des siècles, le cannabis, aussi appelé marijuana ou encore haschisch, est apprécié pour ses propriétés anesthésiantes et hallucinogènes. Cette drogue a toutefois autre chose à offrir.
 
 
4000 années d'expérience
 
En 2000 avant Jésus-Christ, l'empereur chinois Shen-Nung vantait déjà les vertus du cannabis comme remède contre la malaria, les rhumatismes, la constipation, les règles douloureuses et la goutte. De nos jours, les médecins le recommandent dans des cas bien précis, quand les médicaments classiques ne soulagent pas ou pas suffisamment.
Le cannabis est généralement fumé, au moyen d'une pipe, d'un narguilé ou, associé au tabac, dans un joint. Le thé de cannabis est aussi fréquemment utilisé en médecine. Voici quelques témoignages montrant l'effet bénéfique que le fruit du chanvre peut exercer dans la pratique médicale.
 
Ronald
 
Ronald a la sclérose en plaques. Le médecin qui s'occupe de sa rééducation lui avait recommandé le cannabis. Sceptique au début, Ronald est aujourd'hui convaincu. Avant d'aller dormir, il fume trois pipes de cannabis, contenant chacune 0,025 g de cannabis. "La spasticité et la douleur deviennent bien plus supportables et je dors mieux", explique-t-il. "Et je ne suis jamais stoned."
Plusieurs études ont montré que le cannabis peut apporter une aide dans le cas de la sclérose en plaques. L'une d'entre elles, menée auprès de 112 patients, a indiqué une diminution de la douleur chronique provoquée par la prise de cannabis. C'est principalement sur la spasticité qu'il exerce un effet positif. Pourtant, le cannabis ne fait pas l'unanimité auprès des médecins dans le cas de la sclérose en plaques. Ils estiment que trop peu d'études prouvent réellement son efficacité.
 
Marie
 
Marie a eu un cancer du sein à 34 ans et a dû subir une chimiothérapie. Après la deuxième séance, elle a voulu abandonner le traitement parce que les nausées étaient trop fortes. Son médecin généraliste lui a alors conseillé de boire chaque jour une tasse de thé de marijuana. Les nausées tant redoutées ne sont pas revenues lors des séances suivantes.
Le cannabis peut exercer une influence positive sur les plaintes provoquées par le cancer. Un de ses effets est l'augmentation de l'appétit, une donnée primordiale pour aider les patients qui ont perdu beaucoup de poids à remonter la pente. Le cannabis combat aussi les nausées. Il apporte un soulagement bienvenu quand les autres moyens ne suffisent pas.
 
Sophie
 
Sophie a 28 ans et souffre d'un cancer du col de l'utérus en phase terminale. Malgré la prise de fortes doses de calmants, elle a des accès de douleur insupportables parce que la tumeur a atteint les nerfs du bassin. Fumer quelques cigarettes de marijuana soulage nettement ses souffrances.
L'action du cannabis sur les douleurs nerveuses sévères est unique. De plus, le cannabis renforce l'effet des calmants à base de morphine, si bien que dans certains cas les doses de ceux-ci peuvent être diminuées.
 
Attention, le cannabis n'est pas en vente libre en Belgique. Vous ne le trouverez donc pas en pharmacie! Sachez aussi que la détention de plus de 3g de cannabis n'est pas légalement autorisée.
 
Source : e-sante.be Dr. Peter Mareen le 16/12/2003
 
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Un Allemand malade des intestins autorisé à cultiver du cannabis
Par Invité,
Un Allemand gravement malade des intestins a été autorisé à cultiver des plants de cannabis pour sa consommation thérapeuthique personnelle, a annoncé lundi un porte-parole du tribunal administratif de Berlin.
 
Selon l'association "le Cannabis comme médicament", basée à Cologne (ouest), il s'agit d'une première en Allemagne.
 
La décision du tribunal n'est pas encore entrée en vigueur, précise le porte-parole, car le patient réclame "une amélioration" de sa formulation.
 
Dans son jugement, le juge a estimé que les 56 plants de cannabis trouvés chez le patient, atteint depuis 21 ans de la maladie de Crohn, représentaient une quantité trop importante pour la consommation d'un seul individu.
 
Selon les experts, le cannabis peut aider à lutter contre les pertes d'appétit et les crampes douloureuses provoquées par cette maladie des intestins.
 
Le porte-parole du tribunal a tenu à préciser que l'autorisation ne s'appliquait qu'à ce cas particulier et ne devait pas être généralisée.
 
Source : BERLIN, 8 déc (AFP)
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