C’est un message populaire. kyu 2 978 Posté(e) janvier 5, 2016 C’est un message populaire. Partager Posté(e) janvier 5, 2016 Les Algues dans la culture organiqueParmi les ingrédients de base pour une culture organique réussieLes algues sont utilisées comme amendement et fertilisant depuis toujours dans l’agriculture, elles contribuent à l’équilibre nutritif dont ont besoin le sol et les plantes.Elles stimulent les réactions de défenses naturelles (SDN, Stimulateur de Défense Naturel, inducteur naturel des plantes), des plantes plus fortes résistant mieux aux ravageurs et aux maladies.L’apport d’algues est bénéfique pour les cultures, les plantes puisent plus de nutriments dans le sol pour produire davantage.Elles peuvent être ajoutées aux composts, substrats, arrosages, pulvérisations, Thés de Composts Aérés Activés (TCAA), Extraits fermentés (EF, purin ), Extrait Aérés Activés (EAA), Bokashi Activateur Enrichi (BAE),… pour amender, fertiliser les sols, nourrir les Micro-organismes, protéger les sols et les plantes en activant leurs Système de Défenses Naturelles (SDN).Elles contiennent une multitude de nutriments et micro-nutriments essentiels et assimilables mis à disposition pour une bonne croissance des plantes.La plupart des produits (naturels et synthétiques, fertilisation et protection) vendus dans le commerces destinés à la culture contiennent des algues.Pour les plus motivés en spoiler un travail très bien documenté sur les algues en agriculture Les extraits d'algues marines en agricultureDepuis longtemps, les algues sont utilisées dans les régions côtières comme fertilisants pour les sols. Leur utilisation est déjà mentionnée au XVI° siècle dans les fermes écossaises proches des côtes, et un peu plus tard en France (Bretagne) où cet amendement prendra le nom de goémon.Initialement employées entières, sous forme d'amendement organique, les algues sont actuellement de plus en plus utilisées sous forme d'extraits liquides. Les premières pulvérisations foliaires d'extraits d'algues sur les plantes ont eu lieu en 1950, époque où le concept de nutrition des plantes était encore fondé sur le principe que les racines étaient les organes d'absorption des éléments minéraux du sol et les feuilles ceux de l'assimilation carbonée. Bien que la nutrition foliaire soit déjà utilisée à cette époque pour corriger les carences en oligoéléments, elle ne s'est développée dans le cadre de la fertilisation générale des plantes que vers les années 1960, favorisant la vente d'extraits d'algues. Depuis cette époque, de nombreux essais ont été entrepris pour montrer l'efficacité de ces produits. Toutefois, beaucoup d'articles ont été écrits dans un intérêt plus commercial que scientifique, et doivent donc être considérés avec prudence. Divers effets phytoactifs de ces extraits d'algues marines ont cependant pu être mis en évidence malgré des résultats parfois irréguliers. Une synthèse bibliographique des effets observés suite à l'application de ces extraits sur les plantes cultivées a été réalisée par Jolivet et al. (1991). De nombreux effets bénéfiques y sont rapportés, tel l'amélioration du taux de germination, l'augmentation des rendements, l'augmentation de la résistance au froid, à certaines maladies, l'intensification de l'absorption des éléments minéraux du sol ou encore la durée de conservation des fruits.A l'heure actuelle, les mécanismes d'action de ces extraits ne sont pas connus de façon satisfaisante. Quels que soient leur origine, ou leur mode de préparation, ces extraits sont très complexes et renferment de nombreux éléments minéraux et constituants organiques. Aujourd'hui, on s'accorde à dire que les algues marines contiennent quatre types de composants particulièrement intéressants : (1) colloïdes, (2) acides aminés et éléments minéraux, (3) sucres et (4) phytohormones (New AG International, mars 2004). Une des caractéristiques des algues (à de rares exceptions près) est d'avoir une matrice polysaccharidique enserrant les cellules des thalles ( Bruneton, 1993). Les algues renferment également des polysaccharides de réserve (e.g. laminarine). Ces colloïdes sont principalement destinés à l'industrie agro-alimentaire pour leurs propriétés épaississantes et gélifiantes (acide alginique, agar-agar, alginates, carraghénanes,...). L'acide alginique possède des propriétés chélatantes.Le deuxième type de composants, les éléments minéraux et acides aminés, revêt une importance pour la nutrition humaine et la nutrition des plantes (dans le cas d'amendements organiques). En effet, la richesse de ces organismes en oligo-éléments et en vitamines suscite un intérêt grandissant dans les pays occidentaux ( Bruneton, 1993). Les bétaïnes, dérivées d'acides aminés, sont des molécules osmo-compatibles dont on a montré les effets bénéfiques lors de leur application sur les plantes pour l'adaptation au stress thermique, hydrique et salin ( McNeil et al., 1999 ; Mäkelä et al., 1999 ; Xing et Rajashekar, 2001).Les sucres simples dominants sont fréquemment des polyols : D-mannitol et le D-sorbitol. Il s'agit souvent de composés osmo-compatibles pour les cellules, résultant d'une adaptation au milieu salin. Le mannitol a également des propriétés chélatantes exploitables pour la nutrition minérale des plantes.Plusieurs phytohormones ont été identifiées dans des produits obtenus au départ d'algues marines. Ainsi, on trouve la présence d'auxines et cytokynines dans la plupart des extraits. La présence de gibbérellines a aussi été constatée dans les produits frais, mais leur activité chute drastiquement jusqu'à des niveaux négligeables suite au conditionnement. L'acide abscissique a également été identifié dans ces produits. Bien que le mode d'action des extraits d'algues ne soit pas entièrement élucidé, les effets observés suite à l'application de ces produits proviendraient essentiellement des phytohormones et des polysaccharides. Les phytohormones présentes en faibles quantités (principalement cytokinines) agiraient au niveau du développement des organes, tandis que les polysaccharides seraient impliqués dans la stimulation des réactions de défenses naturelles des plantes (éliciteurs). La présence de mannitol et d'acide alginique contribuerait également à l'absorption et la translocation des éléments minéraux grâce à leur propriété chélatante. Quant aux éléments minéraux présents dans les extraits d'algues, ils ne contribueraient que pour une portion insignifiante aux besoins de la plante traitée, vu la faible quantité de produit appliquée ( Jolivet et al., 1991).Mercier et al. (2001) ont ainsi pu montrer que les carraghénanes (polysaccharides constitutifs des parois cellulaires de diverses algues rouges) avaient un effet identique à celui de l'éliciteur connu de Phytophtora parasitica var. nicotianae sur des plants de tabacs. La laminarine (-1,3- glucane) s'est avérée être un éliciteur chez le tabac et augmenter la protection des feuilles de tabac envers la bactérie pathogène E. carotovora ( Klarzynski et al., 2000). Aziz et al. (2003) ont également pu mettre en évidence la fonction élicitrice de ce polysaccharide de réserve chez la vigne et ont pu montrer l'induction de la protection envers des pathogènes (en particulier Botrytis cinerea et Plasmopara viticola). De par cette fonction élicitrice, les extraits d'algues pourraient devenir un allié important dans la protection des cultures, dans un contexte grandissant de préoccupation de l'environnement.Les méthodes utilisées pour la préparation de ces extraits d'algues marines sont variées et font souvent l'objet de brevets. Elles ne sont donc décrites dans les publications que de manière sommaire et incomplète. Selon le procédé de fabrication (action de différentes températures, d'un milieu alcalin, de pressions variées) et l'espèce d'algue utilisée, le produit obtenu favorisera l'un ou l'autre des 4 composants principaux, tant en quantité qu'en qualité. En plus de cela, les extraits d'algues peuvent être commercialisés sous forme de mixtures avec des éléments minéraux, acides aminés et acides humiques. Mais ce n'est pas tout : un même produit pourra engendrer un effet différent selon la plante sur laquelle on effectue l'application et selon le stade de développement de la plante au moment de l'application.DéfinitionLes éliciteurs sont des molécules responsables de l'induction de mécanismes de résistance de la plante vis-à-vis d'un pathogène. La recherche a mis en évidence de nombreuses molécules inductrices non spécifiques. Il s'agit d'éliciteurs abiotiques (UV, détergents, métaux lourds,...) et de molécules d'origine parasitaire (oligomères de chitine, chitosane, glucanes, glycoprotéines, protéines,...). Les éliciteurs peuvent également être libérés de la paroi des cellules végétales sous l'effet d'enzymes du parasite. Mécanismes de défenseLes différents mécanismes de résistance mis en place peuvent être classés en deux catégories : (1) caractéristiques structurales agissant comme barrière physique à la progression du pathogène et (2) production de substances toxiques pour celui-ci. Modification des parois par des appositions de callose, de polyphénols, de protéines, de matières pectiques, de suber, de silice, de calcium et/ou de lignine. Production de phytoalexines. Le terme phytoalexine a été défini pour désigner des « molécules dont la synthèse est induite chez les végétaux en réponse à différents facteurs de stress et qui possèdent un pouvoir inhibiteur à l'égard d'un large éventail de microorganismes ». Leur structure chimique est variable (selon la position taxonomique de la plante) et la relation d'incompatibilité entre l'hôte et le pathogène est généralement associée à une synthèse rapide de ces phytoalexines. Protéines associées à la résistance. Suite à l'infection par différents pathogènes, on observe une accumulation de nouvelles protéines solubles, très résistantes, appelées protéines PR (Pathogenesis-Related). Ces protéines sont supposées interagir directement avec des composés structuraux ou des enzymes intervenant dans le pouvoir pathogène de l'agresseur. Les deux principales familles étudiées sont la -1,3-glucanase et la chitinase, ayant comme substrat les constituants majeurs des parois fongiques. On peut aussi trouver des inhibiteurs d'endo-polygalacturonases et des protéines antivirales. Réaction d'hypersensibilité. Il s'agit d'une réaction nécrotique se manifestant précocement lors de l'infection par des agents pathogènes. Très souvent, cette résistance n'est pas confinée au voisinage immédiat de la nécrose et s'étend aux autres parties de la plante (suggérant la production d'un signal), on parle alors de résistance systémique acquise (SAR). SignalisationLors du contact entre le récepteur de la plante-hôte et l'éliciteur, on observe le déclenchement de la production d'oxygène actif (H2O2, O2-, OH-), cette étape est appelée « choc respiratoire ». Cette synthèse provoque une peroxydation des lipides membranaires entraînant des flux transitoires d'électrolytes (influx de Ca2+ et K+) aboutissant à la mise en place des mécanismes de défense. Des messagers secondaires (H2O2, acide salicilique, méthyljasmonate, éthylène,...) interviennent dans la mise en place des réactions de défense aboutissant à la réaction hypersensible et/ou la synthèse de molécules de défense dans les cellules voisines. Source: https://www.memoireonline.com/02/08/908/m_mesure-efficacite-extraits-algues-vigne-activite-photosynthetique-analyses-chimiques2.html Que contiennent les AlguesTout ce dont vous avez besoin pour une culture organique se trouve en partie dans les alguesElles contiennent des éléments à ne pas négliger, une multitude de nutriments et micronutriments essentiels à une bonne croissance des plantes. Acides aminés essentiels et non essentielsAlanine, proline, leucine, arginine, Valine, Tryptophan, méthionine, Phenylalanine,… Un dérivé des acides aminés, la Bétaïne, interviendrait dans les réactions de protection au froid, au stress hydrique, elle améliore aussi la production de chlorophylle.Acides grasAcide stearic, palmitic, arachidic, linolenic, oleic,…EnzymesAcide Phospotase, ß-glucosidase, ß-galactosidase,…Minéraux et Oligo-élémentsAzote (N)Phosphore (P)Potassium (K)Bore, calcium, cuivre, germanium, fer, iode, magnésium, manganèse, molybdène, nickel, sélénium, souffre, zinc,…LipidesChlorophylle,…VitaminesA, B, C, D, E, H, KAcide folique,Cyanocobalamin,Riboflavine,… Polymères Laminarine, (Éliciteurs) Acides alginique (propriétés chélatantes) Les Polysaccharides sont des polymères (macromolécule) De nombreux exopolysaccharides (métabolites excrétés par des microbes, champignons, vers, mucus du ver de terre) jouent un rôle majeur - à échelle moléculaire - dans la formation, qualité et conservation des sols, de l'humus, des agrégats formant les sols et de divers composés « argile-exopolysaccharide » et composites « organo-minéraux. L'Aloé vera contient aussi des polysaccharides. Phytohormones (hormones végétales) Elles agiraient au niveau du développement des organes, et seraient impliquées dans la stimulation des réactions de défenses naturelles des plantes (éliciteurs, SDN stimulateurs des défenses naturels). Les éliciteurs (stimulants naturels) sont des molécules qui protègent les plantes des pathogènes, ces éliciteurs agissent en créant une barrière naturelle contre les pathogènes et produisent une substance toxique pour ceux-ci, ces molécules peuvent aussi s’activer lorsque les parasites relâchent leurs enzymes. Lors du contact avec les plantes les éliciteurs vont produire de l’oxygène on nomme cette étape ”choc respiratoire” Hormones de croissance Cytokinines, gibbérelline,... Comme dans l'eau de coco, les algues contiennent des Cytokinines Stimule la division cellulaire. Stimule la morphogenèse (initiation des pousses / formation des bourgeons) dans la culture tissulaire. Stimule la croissance des bourgeons latéraux - libération de dominance apicale. Stimule l'expansion des feuilles résultant de l'agrandissement cellulaire. Peut favoriser l'ouverture stomatique chez certaines espèces. Favorise la conversion des etioplastes en chloroplastes via la stimulation de la synthèse de la chlorophylle. Elles contiennent même des lipides, des levures et des hydrates de carbone. Les bienfaits des Algues Activateurs biologiques, fournissent de l’énergie aux Bactéries Bénéfiques et Champignons (sucre, nourriture appréciée au même titre que la mélasse) Riches en NPK Fixent le carbone et l'azote biologiquement (cyanobactérie) Boostent la croissance et la floraison Renforcent et stimulent les défenses naturelles des plantes (éliciteurs, SDN) Soutiennent l’apport en chlorophylle Améliorent le gout et les rendements Augmentent le débourrement des bourgeons ... Vous pouvez les ajouter à vos substrats en amendement, en pulvérisation, arrosage, TCAA, EF, BAE,... Elles amélioreront aussi la qualité de vos eaux. Quelques algues qui peuvent être utilisées en culture organique Les valeurs NPK ne sont présentes qu’à titre indicatif. Plus de valeur NPK c'est par ICI. SpirulineNPK: 0.0 / 0.9 / 1.6Micro-algue unicellulaire bleue-verte (cyanobactérie) cultivée en eau douceLa plus connue et surement la plus utilisée par les growers dans la culture organique. Kombu (Laminaria digitata) NPK: 2.2 / 0.35 / 3.5 Algues Brune, vert-olivâtre ou beige-olivâtre. Récoltés en mer. Extrêmement riche en potassium. Laminarine (éliciteur) 14% Acide Alginique Manitol 13% riche en sucre parfait pour nourrir la vie microbienne. konbu royal (Laminaria saccharina) NPK: 2.2 / 0.35 / 5 Algues Brune, vert-olivâtre ou beige-olivâtre. Récoltés en mer. Extrêmement riche en potassium. Soufre: 5% Sodium: 3% Laminarine (éliciteur) 16% Acide Alginique 18% Manitol 14% riche en sucre parfait pour nourrir la vie microbienne. kelp (ascophillum nodosum) NPK: 1.5 / 0.15 / 2.0 Algues brunes Récoltée en mer,Elle fait partie des plus utilisées dans la confection des gammes d’engrais synthétiques ou organiques sur le marché. Chlorelle (Chlorella) NPK: 0.6 / 0.4 / 0.2 Micro-algues unicellulaire vertes (photosynthétique) Cultivée en eau douce.Très chargée en chlorophylle et capable de former des associations symbiotiques (photo-symbiose) avec les plantes. Himanthalia Elongata NPK: 0 / 0.15 / 9 Algue brune récoltée en mer Acide Alginique: 16% Contient une haute quantité de potassium (K) Wakamé NPK: 0 / 0.4 / 4 Algue récoltées en pleine mer Nori NPK: 0 / 0.4 / 3 Algue rouge récoltées en mer Riche en protéines et Vitamines Klamath (Aphanizomenon flos-aquae, AFA) NPK: ? Micro-algue bleue-verte du lac Klamath, (cyanobactérie)La plus riche en micro-nutriments, reste un produit très chère. Agar agar NPK: 0 / 0.05 / 3.5 Algue rouge récoltée en mer, connue pour son pouvoir gélifiant.C'est une grande source de nutriments pour les Micro-organismes bénéfiques, vous pouvez en ajouter à vos inoculants microbiens (LAB, BAE, EM,…) ou à votre substrat pour une prolifération accrue des bactéries et champignons. Elle est aussi utilisée pour fabriquer les milieux gélosés contenant les nutriments nécessaires au développement du mycélium (culture de mycélium en milieu gélosé). Goémon (Varech) NPK: 2 / 0.35 / 6.5 Acide Alginique: 20% Manitol: 7.5% Algue rouge, brune ou verte récoltée en mer. Souvent utilisée en agriculture, riche en hormone de croissance et en potassium (K). Lithothamne et MaërlNPK: 0.0 / 0.5-3.5 / 0.4-2Ce sont deux produits différents venants de la même source, une algue rouge calcaire.Controversée pour sa méthode de récolte (le maërl, destruction des fonds marins) et son utilisation excessive (renouvellement dans la nature très faible contrairement à toutes les autres algues) dans toutes les chaines de notre industrie (alimentation, produit d’hygiène, agriculture,…) Elle nous a quand même sauvés lors d’épidémies de fièvre aphteuse dans les années 50 (bovins) (L. Daniel vétérinaire).En agriculture, on l’utilise dans de multiples applications, mauvaise odeur, apport de calcium/magnésium extrêmement élevé, baisse de l’acidité des sols, contre certains ravageurs (Thrips). Vous pouvez le remplacer par du carbonate de calcium qui en aura à peu près les mêmes taux/propriétés. Vous pouvez récolter des algues fraiches en hiver, Les plus fines (vertes, rouges) peuvent être déposées sur la surface du sol (hiver) et mélangées à la terre en surface (décomposition rapide). Les plus épaisses (brunes) auront un temps de décomposition très long (préférez des produits tout prêt déjà décomposé ou alors ajoutez-le à votre compost (6 mois min). Une possibilité les transformer et les multiplier par vous meme (recette a venir) Attention toutes les algues ne sont surement pas utilisables, avec des procédés de fabrication/préparation particuliers. Renseignez-vous bien avant transformation ou utilisation. Déjà prêtes en poudre, la Spiruline, le Kelp, la Chlorelle sont les plus administrées en culture organique.Attention le rapport qualité-prix et les taux NPK des différentes algues varient en fonction des récoltes, des revendeurs, du pays de provenance,… Renseignez-vous bien avant d’acheter. La plupart des algues (certifiées Ecocert) que vous trouverez sur les E-COMMERCES couteront en moyenne 25/35€ pour 500 gr.Des mélanges tout prêt de différentes algues sont aussi disponibles. En général ces mélanges sont plutôt efficaces et peuvent contenir de 2 à 5 algues différentes, de quoi diversifier les différentes sources d'apports. Astuce: Faite vos propres mélanges avec différentes algues. Un peu plus chère au départ mais en fin de compte la préparation dure plus longtemps, Et vous savez ce que vous y incorporez, Résultat: Un produit fini de qualité contrôlée.Le formidable pouvoir de duplication de certaines algues. En ajout à l’eau d’arrosage au préalable (12h), certaines algues (Spiruline, Klamath, …), se multiplieront (mitose) et augmenteront leurs capacités (BEV).Quelles que soient leurs utilisations (amendements, arrosages, pulvérisations, Extraits Fermentés ou Aérés, TCAA…), les algues sont bénéfiques et peuvent être utilisées pour tous les cycles de culture. Et vous, de quelle façon utilisez-vous les algues ? Partagez vos connaissances, articles, photos, découvertes,... sur le sujet ! 18 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
durga 791 Posté(e) janvier 5, 2016 Partager Posté(e) janvier 5, 2016 plop bah en voila un sujet qui m'interresse et bien fait en plus donc déjà un grand merci j'ai un peu pris par habitude d'ajouter spiruline et goémont dans mes subs et je confirme leur efficacités. je reste dans le coin coin histoire de au pire prendre d'autres habitudes @+ 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité kannamiel Posté(e) janvier 5, 2016 Partager Posté(e) janvier 5, 2016 hello suite a une invasion de varech j'ai fait un petit or brun maison,une tueries. 3/4 d'algue fraiche non rincé,1/4 de fumier de cheval bien décomposé et quel que corrosol en activateur. en un mois et demi s'etait prét il fonctionnent plutot bien,que j'en ai lancer un autre A+ Lien à poster Partager sur d’autres sites
hazetek 170 Posté(e) janvier 8, 2016 Partager Posté(e) janvier 8, 2016 Salut, ce sujet est intéressant, c'est vrai que faire soi même son mélange d'algues en fonction de ses besoins peut être plus efficace que de se procurer des mélanges tout prêts. Je comptais justement faire des essais sur ma prochaine session pour tester l'efficacité d'un PK organic home made. Mais bon c'est une autre histoire. Merci pour ce document en tout cas. Par contre, le Spoiler est buggé, je ne sais pas si du coup il manque des infos ou pas ? C'est toi même qui rédiges tout ça kyu ? @+ Lien à poster Partager sur d’autres sites
kyu 2 978 Posté(e) janvier 8, 2016 Auteur Partager Posté(e) janvier 8, 2016 (modifié) Plop Merci de votre intérêt pour le sujet n'hésitez pas a nous faire des photos de vos préparations ou autres. Salut, ce sujet est intéressant, c'est vrai que faire soi même son mélange d'algues en fonction de ses besoins peut être plus efficace que de se procurer des mélanges tout prêts. Je comptais justement faire des essais sur ma prochaine session pour tester l'efficacité d'un PK organic home made. Mais bon c'est une autre histoire. Merci pour ce document en tout cas. Par contre, le Spoiler est buggé, je ne sais pas si du coup il manque des infos ou pas ? C'est toi même qui rédiges tout ça kyu ? @+ Plop Pour les mélanges en ce moment je suis sur chlorelle, spiruline, kelp, klamath et konbu j'ai pas de photos pour le moment, je vous ferai ça ce week-end Pour le pk regarde ça ptetre que... Pour la rédaction oui c'est moi pas tout bien évidement y'a quelques infos dénichées a droite a gauche, bon je te dirais pas qu'on est repassés derrière non plus pour les fautes merci en tout cas de votre participation si vous avez des astuces a partager...! ++ edit: le spoiler vient d'être rétabli et certaines infos ont étés ajoutées, je vous laisse jeter un œil j'espère que y'aura pas d'erreur concernant les polysaccharides . ++ Modifié janvier 8, 2016 par kyu Lien à poster Partager sur d’autres sites
Weedy Gonzales 80 Posté(e) avril 13, 2016 Partager Posté(e) avril 13, 2016 Salut, Merci Kyu pour ces infos sur l'utilisation des algues. Bon la prochaine fois que je vais à la mer j'en récupère. Ainsi que des coquillages pour faire du Calphos. Les algues peuvent-elles aussi servir pour le développement racinaire ? A plus. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité kannamiel Posté(e) avril 13, 2016 Partager Posté(e) avril 13, 2016 (modifié) salut les algues servent a tout pour ceux qui sont loin de la mer,il peuvent acheter de l'or brun(original) surpuissant comme produit et plus besoin de trente six bouteilles A+ Modifié avril 13, 2016 par kannamiel Lien à poster Partager sur d’autres sites
Weedy Gonzales 80 Posté(e) avril 14, 2016 Partager Posté(e) avril 14, 2016 Salut Kannamiel, Ok, merci. Je prends note. Pourquoi pas pour l'or brun en dépannage. Mais dans l'idéal, je trouve plus sympa de faire ses préparations soi-même. Bonne journée. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
expectsys 38 Posté(e) avril 24, 2016 Partager Posté(e) avril 24, 2016 (modifié) Salut, merci pour cette montagne d' infos. Je prépare actuellement différents breuvages organiques pour un p'tit comparatif avec mes engrais commerciaux. Purin d'ortie / de fougère / de consoude / de prêle, des acide fulvique du lab du claphos entre autre. Dans ma prochaine préparation je voudrais intégrer l'algue. J'habite aux bord de la méditerranée ou l'on trouve sur les plages beaucoup de posidonie. je sais qu'on l'utilisais autrefois pour la vigne par contre je trouve pas grand chose à se sujet ! - Que contiennent elles ? - A votre avis, je peux l'utiliser comme amendement dans un thé oxygéné par exemple ? Merci encore pour le taf réalisé et à venir. Bert Modifié avril 24, 2016 par expectsys Lien à poster Partager sur d’autres sites
kyu 2 978 Posté(e) avril 26, 2016 Auteur Partager Posté(e) avril 26, 2016 Plop, Pourquoi pas pour la posidonie elle contiennent surement pas mal d'éléments commun aux algues présentées dans le premier post, apparemment elle serait entre la plante et l'algue. Pas vu encore de culture avec son utilisation, il y a des Algues plus employées que d'autres. Chose a prendre en compte lors d'un TCAA la composition et le processus de transformation de la posidonie Franchement pour un thé de compost la plupart du temps c'est Spiruline, kelp, chlorelle,... si tu utilises la posidonie il serait peut être mieux de s'en servir comme amendement. Sache qu'il n'est pas obligatoire de faire un TCAA avec des algues, d'ailleurs au lieu de faire des purins (extrait fermenté) autant faire un TCAA a base d'orties, consoude,... plus prudent quand les purins ne sont pas maitrisé (anaérobie). ++ 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
expectsys 38 Posté(e) avril 26, 2016 Partager Posté(e) avril 26, 2016 Plop, Pourquoi pas pour la posidonie elle contiennent surement pas mal d'éléments commun aux algues présentées dans le premier post, apparemment elle serait entre la plante et l'algue. Pas vu encore de culture avec son utilisation, il y a des Algues plus employées que d'autres. Chose a prendre en compte lors d'un TCAA la composition et le processus de transformation de la posidonie Franchement pour un thé de compost la plupart du temps c'est Spiruline, kelp, chlorelle,... si tu utilises la posidonie il serait peut être mieux de s'en servir comme amendement. Sache qu'il n'est pas obligatoire de faire un TCAA avec des algues, d'ailleurs au lieu de faire des purins (extrait fermenté) autant faire un TCAA a base d'orties, consoude,... plus prudent quand les purins ne sont pas maitrisé (anaérobie). ++ Yes, merci encore Je viens de lire ta réponse dans le poste culture organique extérieure à la même question que j'avais posée Je vais préférer les TCAA aux purins pardon extrait fermenté pour des questions pratiques, je suis sur une petite terrasse, je ne peux donc pas faire de grosse préparation et j'ai tendance à zapper de faire mes purins à temps ( et oui on se refais pas !) de plus j'ai bientôt plus de produits commerciaux (gamme bio-bizz bio-bloom top-max) que je ne compte pas renouveler. La nature m’offre à porté de main se dont mes bébé ont besoins et le travail passé me donnent encore plus de plaisir à les déguster Big-grow Bert Lien à poster Partager sur d’autres sites
kyu 2 978 Posté(e) avril 26, 2016 Auteur Partager Posté(e) avril 26, 2016 Plop Comme tu as peu de place, pourquoi ne pas faire des préparations comme les FPJ & FJ pour les engraissage qui eux prennent très peu de place et en plus sont conservable et TCAA tout les 15 jours pour l’apport microbien. Hâte de voir tous tes test ce mettre en place ++ 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
expectsys 38 Posté(e) avril 26, 2016 Partager Posté(e) avril 26, 2016 Yep, Effectivement c'est une bonne solution J'y pense sérieusement, je compile en se moment toutes les données du topic valeurs NPK afin de trouver avec quoi fabriquer car je veux utiliser de la recup essentiellement. Non pas que suis radin, j'ai juste pas un radis ( enfin si, il y en à aussi sur la terrasse !) plutôt pas une tune et chômage oblige, beaucoup de temps à consacrer à l'étude et résolution du problème. Merci pour les infos Big-grow Bert Lien à poster Partager sur d’autres sites
expectsys 38 Posté(e) mai 13, 2016 Partager Posté(e) mai 13, 2016 (modifié) Yep, De retour sur le topic des amis de la flores marine Après les nombreuses questions que je me suis posées, voilà enfin un premier retour sur la posidonie. On parle rarement de cette plantes, qui oscille entre algues et plantes marines et que tous les vacanciers retrouvent chaque été sur les plages de la Méditerranée. Moi c'est après avoir lu un article sur l'histoire des vignobles du sud de la France dans lequel il parle de l'utilisation de la posidonie comme fertilisant que j'ai commencé m'intéresser à elle. Plutôt difficile de trouver des informations sur son utilisation, alors voila se que j'ai réussi à dénicher. Tout d'abord la première chose qui m'a rassurée c'est de trouver des études en cours de l'autre côté de la Méditerranée sur l'utilisation de la posidonie dans l'agriculture Notamment un projet d’ étude pour : l’utiliser dans la fabrication d'un compost. Télécharger le document sur l’étude J'ai aussi déniché une étude sur : Carbone, azote, acide aminé, et hydrogène contenu dans la posidonie Si une bonne âme plus compétente veut bien jeter un œil pour me dire ce qu'il en pense Télécharger : Posidonie_carbonate_de_calcium.pdf Posidonie_carbone_azote_acidesamines.pdf De toute façon, moi je n’ai pas attendu les infos, encore une fois j'ai foncé tête baissée. Je l'ajoute depuis peu à des TCAA. Difficile de donner un résultat, beaucoup trop de mélange actuellement pour savoir réellement ce qui est bon, moins bon, ou très bon pour mes plantes, je peux juste vous dire qu'elles vont bien Big-grow Bert Modifié mai 13, 2016 par expectsys Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité kannamiel Posté(e) mai 13, 2016 Partager Posté(e) mai 13, 2016 plop, tu te prend trop la tête a vouloir faire le babylone avec ton NPK ,laisse ca a l'industrie les algue soit tu les composte ou tu les fait sécher et reduis en poudre,puis genre une cuillère a soupe par pot, la plante elle sait ce qu'elle a besoin et le prend toi,tu doit juste savoir ce qui agit,selon ton objectif,production ,rapidité ect.... si tu part sur une base trop azoté ta plante vas tiger,l'inter noeud vas s'allongé,si le taux d'azote est toujours trops haut la fleuraison seras retarder,puis si tu continue avec l'azote les téte seront aéré et feuillus et la fin serras longue,les tritri blanc ect... en bref tu foin,mais en quantité les algue c'est des sucre avant tout et des minéreaux,quand on connait les besoin du canna en calcium et magnesium,on court en chercher,puis c'est tres efficace contre les nuisible,par exemple t'auras pas d'araigné ou autre trip 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Lagertha 11 Posté(e) août 2, 2016 Partager Posté(e) août 2, 2016 (modifié) Bonjour. Je souhaiterais revenir sur le Lithothamne. J'ai vu dans la catégorie diagnostic que Kyu préconisait de s'en servir contre une attaque de Thrips. Le dosage que j'ai noté est de 1 cuillère à café rase pour un litre d'eau en pulvérisation foliaire. Quelqu'un a-t'il tester ce dosage ? Kyu j'imagine. Une seule fois ? J'ai vu sur d'autres forums (de jardinage) qu'ils préconisent de l'utiliser mais en poudrage et de préférence le matin avec la rosée où après qu'il ai plu. Et apparement, faut une poudreuse pour faire ça ... A part ça, j'ai trouvé (pour le moment): Les algues calcaires (ex.: le lithothamne ou le maêrl) contiennent également beaucoup de magnésium et d'oligo-éléments. Réduites en poudre, elles sont surtout utilisées pour augmenter le pH des sols trop acides et pour éliminer la mousse des gazons. Mais elles peuvent aussi être appliquées en poudrage sur les plantes pour renforcer la résistance contre les maladies cryptogamiques et certains insectes (acarien, mouche du poireau, mouche du chou, etc). Utilisez 200 à 300 grammes à l'are en poudrage ou mélangez à 20-30 litres d'eau. Attention, l'application des algues calcaires doit être réalisée tôt le matin ou le soir et uniquement sur le feuillage (pas sur les fleurs). Des poudrages trop fréquents peuvent entraver la respiration des plantes. Ne réalisez pas de traitements lorsque le temps est trop chaud et sec. Avant de généraliser le poudrage à l'entièreté d'une plante, il est conseillé de réaliser un essai sur une petite partie de la plante et de contrôler une semaine plus tard les éventuels dégâts (brûlures,…). Le poudrage de lithothamne éloigne également les fourmis. Donc 10g pour 1 litre ... Apparement, ça cole niveau dosage. Donc, si vous avez des retours sur le lithothamne, ça m'intéresse Modifié août 2, 2016 par Lagertha Lien à poster Partager sur d’autres sites
kyu 2 978 Posté(e) août 3, 2016 Auteur Partager Posté(e) août 3, 2016 Plop Lagertha Pas besoin de poudreuse, des fois ça peut légèrement boucher ton pulvérisateur mais rien de bien grave oui les thrips c'est fini depuis un moment Il ne disparaissent jamais a la première pulvérisation une bonne partie en tous cas souvent largement suffisante. 2/3 pulvé suffisent voir plus tout dépend de l'infestation. Une cuillère a café dans 250ml d'eau c'est bon pour moi Par contre plus trop pour sont utilisation pour les raisons citées dans le premier post. destruction des fonds marin pour une agriculture intensive, cryto acidification des sols,... d'autres produits font très bien le job mais n'ayant pas testé bicarbonate de potassium (carbonate de calcium) ++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
Lagertha 11 Posté(e) août 3, 2016 Partager Posté(e) août 3, 2016 Salut. Oui, j'ai lu trop tard les "mauvais côtés" de son utilisation. J'avais déjà commandé. J'ai 250gr. J'ai de quoi faire du coup Mais je n'en rachèterais plus ! Merci pour le dosage. Je le ferai ce soir. Bonne soirée Lien à poster Partager sur d’autres sites
kyu 2 978 Posté(e) août 3, 2016 Auteur Partager Posté(e) août 3, 2016 Re, Lors de la pulvérisation veilles bien a recouvrir le dessous et dessus des feuilles. Une question c'est pour une culture intérieur ou extérieur ? si c'est pour l'extérieur des fois c'est pas forcément nécessaire. ++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
Lagertha 11 Posté(e) août 4, 2016 Partager Posté(e) août 4, 2016 Re re Oui, j'avais fait dessus-dessous avec la décoction d'ail & savon noir. Je ferais pareil ... J'attend juste que le temps soit meilleur car je suis en out. Lien à poster Partager sur d’autres sites
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