Ex-UFCM-I Care

Intervenants et pros
  • Compteur de contenus

    2 106
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    71

Messages posté(e)s par Ex-UFCM-I Care

  1. Hey

     

    Le rapport annuel de l'OEFT ....

     

    Le cannabis est toujours la drogue illicite la plus consommée en Europe, selon l’OEDT

    En fin de semaine dernière, l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT) a publié son rapport annuel sur les drogues en Europe, qui donne un aperçu des principales tendances en matière de consommation de drogues dans l’UE.

     

    Selon les conclusions de ce rapport, le cannabis reste la drogue illicite la plus couramment consommée en Europe, avec environ 8% (22,6 millions) d’adultes européens (âgés de 15 à 64 ans) estimés en avoir consommé au cours de l’année écoulée. On estime qu’environ 1,3% des adultes de l’UE (3,7 millions de personnes) en consomment quotidiennement ou presque.

     

    Les saisies de cannabis ont également atteint leur niveau le plus élevé depuis dix ans, représentant une part importante de l’ensemble des saisies de drogues dans l’UE.

     

    En 2021, 816 tonnes de résine de cannabis ont été saisies, ainsi que 256 tonnes d’herbe de cannabis, indiquant que le cannabis est largement disponible sur le continent.

    Parallèlement, environ 566 000 infractions liées à la consommation ou à la possession de cannabis ont été signalées dans l’UE en 2021 (soit une augmentation de 10 000 par rapport aux chiffres de 2020), ainsi que 100 000 infractions liées à l’offre.

     

    L’Espagne représente 66% du nombre de saisies de cannabis dans l’UE et un peu moins des trois quarts (74%) de toutes les saisies de plantes de cannabis dans l’UE, en fonction du poids.

     

    L’ampleur de la consommation de cannabis en Europe

    Le rapport présente également la prévalence de la consommation de cannabis et les modes de consommation en Europe.

    Les pays où la prévalence de la consommation de cannabis est la plus élevée sont les suivants : La République tchèque (11,1%), l’Espagne (10,6%), la France (10,6%), les Pays-Bas (10,4%), la Croatie (10,2%) et l’Italie (10,2%), suivis de l’Allemagne (8,8%) et de la Finlande (8,2%).

     

    Si l’on s’intéresse plus particulièrement à la consommation de cannabis chez les jeunes adultes, on estime que 15,3 millions de personnes âgées de 15 à 34 ans ont consommé du cannabis l’année dernière, les hommes étant généralement deux fois plus susceptibles de déclarer avoir consommé du cannabis que les femmes.

     

    Parmi les 15-24 ans, 8,6 millions (18,2%) auraient consommé du cannabis au cours de l’année écoulée, et 4,5 millions (9,6%) au cours du mois précédent.

    Si l’on examine la prévalence de l’usage chez les plus jeunes (15-34 ans), la République Tchèque est également le pays où la prévalence de l’usage est la plus élevée (22,9%), suivie de l’Italie (20,9%), de la Croatie (20,3%), de la France (19,2%), des Pays-Bas (19,2%) et de l’Espagne (19,1%).

     

    Le cannabis et son impact sur la santé publique

    Le cannabis serait à l’origine de près d’un tiers des admissions en traitement de la toxicomanie en Europe. On estime à 97 000 le nombre de personnes qui suivront une forme quelconque de traitement de la toxicomanie pour des problèmes liés à la consommation de cannabis en 2021. Parmi ces personnes, 83% sont des hommes et seulement 17% des femmes, et un peu plus de la moitié d’entre elles déclarent consommer du cannabis quotidiennement.

     

    Le rapport indique qu’il est nécessaire de mieux « comprendre les types de problèmes rencontrés par les consommateurs de cannabis, ainsi que les voies d’orientation et les options de traitement disponibles pour ceux qui ont des problèmes liés au cannabis ».

     

    Il souligne également les défis posés par les « nouveaux produits du cannabis », qui peuvent contenir des cannabinoïdes synthétiques et des niveaux élevés de THC, ainsi que de l’hexahydrocannabinol (HHC),le premier cannabinoïde semi-synthétique signalé dans l’UE et qui a été identifié dans les deux tiers des États membres.

     

    Nouvelles politiques et avancées vers la réforme

    Ces résultats interviennent alors que cinq États membres de l’UE (République tchèque, Allemagne, Luxembourg, Malte et Pays-Bas) et la Suisse introduisent, ou prévoient d’introduire, de nouvelles approches pour réglementer l’offre de cannabis à usage récréatif.

     

    Ces changements « soulignent la nécessité d’investir dans le suivi et l’évaluation afin de comprendre pleinement leur impact sur la santé et la sécurité publiques », indique l’OEDT dans un communiqué de presse à l’occasion du lancement du rapport.

     

    Malte est entrée dans l’histoire en 2021 en devenant le premier pays de l’UE à légaliser le cannabis à usage récréatif pour les adultes. En vertu de la loi, les adultes sont autorisés à transporter jusqu’à 7g de cannabis et à cultiver 4 plantes pour leur usage personnel.

     

    S’adressant aux médias locaux la semaine dernière, Karen Mamo, responsable de la politique, de la recherche et de la réduction des risques et membre de l’autorité pour l’usage responsable du cannabis (ARUC), a déclaré que les changements apportés à la loi pour permettre « l’usage responsable du cannabis » dans certaines limites n’ont pas normalisé l’usage du cannabis, ni encouragé les gens à commencer à consommer cette drogue.

     

    À l’instar de Malte, de plus en plus de pays européens cherchent à s’éloigner de la criminalisation pour adopter une approche de santé publique en matière de politique des drogues. Il est de plus en plus évident que les politiques punitives sont inefficaces pour prévenir la consommation de drogues et qu’elles exacerbent même le risque de dommages.

     

    Il y a ensuite les avantages économiques qu’un marché réglementé du cannabis pourrait apporter. Avec 22,6 millions de consommateurs, un rapport publié l’année dernière par les analystes de Prohibition Partners estime que le marché européen du cannabis pourrait valoir jusqu’à 11,6 milliards d’euros.

     

    Stephen Murphy, cofondateur et directeur général de Prohibition Partners, a averti que le marché illicite « profite » de la forte demande de cannabis en Europe et pourrait exposer les consommateurs à des risques accrus.

     

    « L’OEDT a toujours fourni des recherches solides sur la consommation de drogues, en particulier de cannabis, mais le manque d’intégration avec d’autres agences gouvernementales de l’UE a fait que la plupart de ces données n’ont donné lieu qu’à peu ou pas d’action », a-t-il déclaré à Cannabis Health.

     

    « L’augmentation des poursuites s’accompagne également d’un changement significatif dans les services de police en Europe, qui ont adopté une approche plus libérale à l’égard du cannabis, préférant réserver leurs ressources aux crimes graves et aux questions de police. »

     

    « Le rapport montre clairement que la demande croissante de cannabis parmi les Européens est exploitée par le marché illicite, ce qui accroît les risques pour les consommateurs. »

    Il a ajouté : « Ce qui est positif dans un sens, c’est l’augmentation du nombre de consommateurs qui cherchent à se faire soigner pour abus de drogues, même s’il est évident que des recherches supplémentaires sont nécessaires à ce sujet. Cependant, les politiques actuelles en matière de drogues ont permis la mise en place de chaînes d’approvisionnement toxiques qui exacerbent le besoin de traitement ».

     

    Pour en savoir plus sur le rapport européen sur les drogues, cliquez ici.

     

    https://www.newsweed.fr/cannabis-drogue-plus-consommee-europe/?fbclid=IwAR04_ycmm3GUFoGq72tQiQjvPHU5u2bykO1jdMuM4M7i7d7rkoxs6IjJ-Aw

     

    @+++

     

    :bye:

     

     

     

     

    Quand on sort de la prohibition il existe tellement de solution pour améliorer la vie

     

    0.20230626_100434 - copie.jpg

    • Like 4
    • Thanks 1
  2. Hey

     

    Il y a des jours comme ça ou je me dis que je suis vraiment verni .... Moi qui "étudie la bêtise" (c'est un de mes centres d’intérêts pour ceux qui me connaissent pas ....) je dois dire que la ....

    Bravo et Merci Manu ...

     

    Cannabis : les amendes « pourront être payées immédiatement », par carte ou en liquide, annonce Macron

    Emmanuel Macron a annoncé que les amendes forfaitaires pour consommation de cannabis pourront être réglées directement auprès des agents afin d’éviter les impayés.

     

    CANNABIS - A la veille de son déplacement à Marseille, Emmanuel Macron s’est exprimé dans les colonnes de La Provence dans un entretien dévoilé ce dimanche 25 juin. À cette occasion, le président a évoqué la consommation de cannabis et annoncé qu’il sera désormais possible de payer les amendes forfaitaires pour consommation ou possession auprès des agents de police.

    Ce paiement doit pouvoir être « immédiat, par carte bancaire ou en liquide », a affirmé Emmanuel Macron qui se rend trois jours à la Cité phocéenne.

    Estimant « inacceptable » qu’avec les règlements décalés par télépaiement seules 35 % de ces amendes soient effectivement réglées, le chef de l’État précise avoir demandé au ministre de l’Intérieur « de préparer un décret pour la fin de l’été » et que d’ores et déjà « on a commencé à équiper les agents de 5.000 terminaux de paiement ».

    https://www.huffingtonpost.fr/france/article/cannabis-les-amendes-pourront-etre-payees-immediatement-par-carte-ou-en-liquide-annonce-macron_219725.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR0Q3nisbWtz6eEhoDITmwbEV85Fu3fX4S1_7gqI9HgNJgj1xbHpjjQ453I#Echobox=1687724514

    @++

    :bye:

     

    b2493f69420bbea516be16a1b7dc5b86.jpg

    • Like 3
    • Haha 4
  3. Hey

     

    https://www.drogues.gouv.fr/cbd-le-nouvel-arrete-est-paru

     

    6) Cette interdiction est justifiée à titre principal par des motifs de santé. Outre une teneur en THC plus importante dans les fleurs et les feuilles brutes qui les rapproche des stupéfiants, les risques liés à la voie fumée sont établis ; en particulier, de nombreux éléments cancérigènes proviennent de la combustion des substances organiques. En outre, s’il subsiste à ce jour des incertitudes sur les effets pour la santé de la consommation de produits à base de CBD, des études scientifiques ont montré que le CBD agissait au niveau du cerveau sur les récepteurs à la dopamine et à la sérotonine en faisant ainsi un produit psychoactif à part entière. Sa consommation peut donc avoir des effets psychoactifs, de sédation et de somnolence. Chez l’homme, des interactions entre le CBD et des médicaments de type anti-épileptiques, anticoagulants, ou immunosuppresseurs ont été mises en évidence. De ce fait, des traitements médicamenteux, notamment pour certaines pathologies, pourraient être impactés à cause des interactions méconnues avec le CBD.

     

    https://www.conseil-etat.fr/actualites/cbd-annulation-de-l-arrete-interdisant-la-vente-des-fleurs-et-feuilles-de-cannabis-sans-proprietes-stupefiantes

     

    ça reste quand même relativement flou mais le chemin est tracé ...

     

    @++

     

    :bye:

    • Like 1
    • Haha 1
    • Sad 1
  4. Hey

     

    Pas emballé non...

     

    Ce qui fait la richesse d'un forum se sont ses échanges.

    Ce qui fait vivre le forum se sont les forumeurs actifs, ils peuvent s'exprimer plus ou moins bien, dire des conneries ou des choses pertinentes.....

    Faire un "classement" des posts n'est, selon moi, pas une bonne idée mais je ne détiens pas la vérité et comme toi je suis un forumeurs.

    De plus à mettre en place je ne sais pas si c'est vraiment simple, mais la question qui me taraude en fait c'est :

    qui décide que tel ou tel commentaire vaut mieux qu'un autre

    qui décide de faire passer au second plan les commentaires, peut être pas toujours très opportuns, mais qui participent à la vie du forum, a son essence, à ce qui le constitue ....

    et puis voila, le petit exercice intellectuel ne me dérange pas...

     

    Il m'arrive aussi de me dire : "Mais non"  .... et puis certains commentaires même s'il ne sont pas "utiles" à la question posée sont parfois plein d'humour, c'est aussi ça Cannaweed.

     

    @++

     

    :bye:

     

     

    Shadok-cest-tout-pour-aujourdhui.jpg

    • Like 7
    • Thanks 1
    • Haha 1
  5. Hey

     

    Reste plus qu'à attendre ..... Combien de temps ???? 3615 Mme Irma ....

     

    Légalisation du cannabis : « La moins mauvaise des solutions », pour le sénateur Devinaz, auteur d’une proposition de loi

    Le sénateur socialiste, Gilbert-Luc Devinaz a déposé une proposition de loi visant à légaliser la consommation récréative du cannabis. Le texte cosigné par une partie de son groupe et les écologistes propose notamment de créer une « Agence nationale de contrôle et de gestion du cannabis ».
     

    La légalisation du cannabis c’est un peu l’Arlésienne du Sénat. Un débat qui revient épisodiquement au Palais du Luxembourg avec le même dénouement : un rejet massif de toute proposition en ce sens.

     

    Il y a quelques jours, c’est le sénateur socialiste du Rhône, Gilbert-Luc Devinaz qui a déposé une proposition de loi « autorisant la légalisation de la consommation récréative de cannabis et encadrant sa production et sa vente ». Le texte est cosigné par une partie des sénateurs socialistes et par des écologistes. Il fait suite à une tribune publiée dans le journal Le Monde, le 10 août 2022, portée par trente et un sénateurs socialistes. Le texte appelait alors à lancer un processus de concertation sur la légalisation du cannabis avant le dépôt d’une proposition de loi.

    « Je suis dans mon rôle de sénateur en apportant au Parlement ce débat issu des territoires »

    « On a mis un peu de temps à déposer la proposition de loi », reconnaît Gilbert-Luc Devinaz qui explique s’être emparé du sujet après un débat « apaisé » sur ce sujet à Villeurbanne en 2020 à l’époque où il était encore conseiller municipal. « Je suis dans mon rôle de sénateur en apportant au Parlement ce débat issu des territoires. Des territoires qui ne voient que les inconvénients de la consommation de cannabis, c’est-à-dire les points de deal et l’insécurité. La légalisation est la moins mauvaise des solutions », estime-t-il.

    Le sénateur a bien conscience que le débat est miné politiquement en France et que sa proposition de loi est à contrecourant des politiques publiques actuelles. « La drogue, c’est de la merde, on ne va pas légaliser cette merde », martelait le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin en 2020. Il y a quelques jours, le patron de LR, Éric Ciotti préconisait de « placarder le nom de ceux qui sont arrêtés en possession de stupéfiants » sur le site du ministère de l’Intérieur et d’augmenter l’amende forfaitaire pour usage de stupéfiants de 200 euros actuellement, à 1000 euros.

    « Il y a une répulsion en France vis-à-vis du cannabis »

    Cette semaine, comme s’y était engagé le ministre de la Santé, François Braun, les produits à base d’hexahydrocannabinol (HHC) dont la structure chimique est proche de celle du THC (la substance psychotrope du cannabis), ont été classés sur la liste des stupéfiants par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), après plusieurs semaines de commercialisation en vente libre.

     

    « Il y a une répulsion en France vis-à-vis du cannabis. Elle remonte à mai 68, lorsque la classe politique a été ébranlée par ses propres enfants qui en fumaient. On a associé cette révolte au cannabis depuis », regrette Gilbert-Luc Devinaz.

     

    Au sein de sa propre famille politique, le débat divise également. Interrogée par publicsenat.fr, au mois d’août dernier, Catherine Conconne, sénatrice de Martinique, s’opposait radicalement à la dépénalisation ainsi qu’à la légalisation. « Le cannabis est une drogue néfaste pour la santé. Trouvons les moyens de proposer aux personnes mal dans leur peau autre chose qu’un psychotrope avec des conséquences qui sont avérées », appuyait-elle.

     

    En 2015, sous le quinquennat de François Hollande, la proposition de loi de la sénatrice écologiste Esther Benbassa visant à légaliser le cannabis avait été rejetée unanimement par le groupe socialiste de l’époque. Ce qui faisait dire à Esther Benbassa l’année dernière au moment de la parution de la tribune : « C’est vrai que les socialistes réfléchissent à ce genre de loi quand ils sont dans l’opposition, mais c’est bien qu’ils aient changé d’avis. »

    Sortir du procès en laxisme

    Dans les motifs, de la proposition de loi de Gilbert-Luc Devinaz, composée de six articles, rappelle que 18 millions de Français ont déjà consommé du cannabis malgré son interdiction. « Dans ce contexte, nous devons sortir du procès en laxisme fait régulièrement aux tenants d’une évolution du cadre légal ».

     

    Sur le modèle de la légalisation du cannabis pratiquée au Canada, le texte prévoit la création « d’une Agence nationale de contrôle et de gestion du cannabis ». Un établissement public placé sous la tutelle des ministères de la Santé et de l’Agriculture auquel serait confié le monopole de la production et de la distribution des produits du cannabis. Cette agence délivrerait des licences pour la production, la distribution, la vente au détail, le contrôle de la qualité des produits du cannabis et la prévention liée à leurs usages.

     

    L’entrée en vigueur de la proposition de loi est fixée au 1er janvier 2030. D’ici là, le cannabis serait dépénalisé. Dans « cette période transitoire », il serait produit par des exploitants agricoles et par des « cannabis social clubs », des associations de loi de 1901 agréées par l’Agence de nationale de contrôle et de gestion du cannabis » en attendant la vente dans des magasins spécialisés. Ces « cannabis social clubs » pourront se voir retirer l’agrément s’ils ne remplissent pas certaines obligations de sensibilisation et de prévention sur les dangers sanitaires et sociaux. La vente de cannabis serait interdite aux mineurs. Sa publicité serait aussi prohibée en dehors des débits de vente et de consommation.

     

    Les auteurs de la proposition de loi évaluent les recettes de la légalisation, financées par la taxation des produits, à 5 milliards d’euros, mobilisés pour la prévention la réinsertion « des petites mains du trafic » et le développement économique.

    « Aucune politique répressive n’est parvenue à faire baisser la consommation »

    « Nous avons besoin d’une approche pragmatique et légaliste sur ce sujet et pas d’une surenchère de la droite qui campe sur des positions morales. Aucune politique répressive n’est parvenue à faire baisser la consommation. Et c’est quand même très compliqué de faire de la prévention quand le produit est interdit et énormément consommé », soutient le sénateur écologiste, Thomas Dossus, signataire de la proposition de loi et auteur d’un amendement en faveur de la légalisation du cannabis rejeté lors du dernier projet de loi de financement de la Sécurité sociale.

     

    Le groupe écologiste du Sénat était à l’initiative cette année d’une proposition de résolution largement adoptée, en faveur du développement de la filière chanvre et d’une meilleure réglementation du CBD. La France est d’ailleurs le troisième producteur mondial et le premier producteur européen de chanvre avec seulement 22 000 hectares répartis sur de nombreux territoires.

     

    Pas de date à ce stade pour l’examen de la proposition de loi de Jean-Luc Devinaz qui devra attendre les élections sénatoriales avant d’être inscrite à l’ordre du jour de la session ordinaire 2023-2024 dans la niche parlementaire socialiste ou écologiste.

     

    https://www.publicsenat.fr/actualites/societe/legalisation-du-cannabis-la-moins-mauvaise-des-solutions-pour-le-senateur-devinaz-auteur-dune-proposition-de-loi?fbclid=IwAR3w1F2gpVx7qT7hLQJuipuDCbg1RXW1IdwEBpWsZYcnSBvGxMhwiMHsVDw

     

    @+++

     

    :bye:

     

     

    44957772-36526367.jpg

    • Like 4
    • Thanks 3
  6. Hey

     

    Nouveau Bulletin.

     

    Bonne lecture.

     

    Bulletin de l’IACM du 18 juin 2023

    Science/Homme : Le cannabis peut être utile dans le trouble anxieux généralisé

    Selon une étude prospective portant sur 302 patients souffrant d’un trouble anxieux généralisé du UK Medical Cannabis Registry, un traitement au cannabis peut améliorer leurs symptômes. Les principaux résultats de l’étude menée par des chercheurs de l’Imperial College Medical Cannabis Research Group à Londres, au Royaume-Uni, étaient des changements dans les questionnaires sur le trouble d’anxiété généralisée-7 (GAD-7) à 1, 3 et 6 mois par rapport à la ligne de base.

    « Des amélioration de l’anxiété, de la qualité du sommeil et de la qualité de vie ont été observées à chaque moment. » Trente-neuf participants (13 %) ont signalé 269 événements indésirables au cours de la période de suivi. Les auteurs ont conclu que la prescription de médicaments à base de cannabis chez les patients atteints de trouble anxieux généralisé « est associée à des améliorations cliniquement significatives de l’anxiété avec un profil de sécurité acceptable dans un contexte réel ».

    Rifkin-Zybutz R, Erridge S, Holvey C, Coomber R, Gaffney J, Lawn W, Barros D, Bhoskar U, Mwimba G, Praveen K, Symeon C(, Sachdeva-Mohan S, Rucker JJ, Sodergren MH. Données sur les résultats cliniques des patients anxieux traités avec des médicaments à base de cannabis au Royaume-Uni : une étude de cohorte du UK Medical Cannabis Registry. Psychopharmacologie (Berl). 2023 14 juin [sous presse].

    Science/Homme : La consommation de cannabis pendant la grossesse peut ne pas avoir d’effets négatifs sur les capacités cognitives des enfants

    Selon une étude portant sur 2868 enfants, l’exposition au cannabis par leur mère pendant la grossesse n’a eu aucun effet significatif sur les résultats des tests neuro psychologiques à l’âge de 10 ans. Les chercheurs du département d’anesthésiologie du Columbia University Vagelos College of Physicians and Surgeons à New York, aux États-Unis, comprenaient des enfants nés entre 1989 et 1992, dont les mères ont fourni des informations sur la consommation de cannabis pendant la grossesse.

    Sur les 2868 enfants de cette cohorte, 285 (10 %) ont été exposés au cannabis prénatal. Les enfants exposés ont obtenu des scores similaires aux enfants non exposés. Dans le test de résultat primaire, appelé CELF (Clinical Evaluation of Language Fundamentals). En outre, la consommation de cannabis n’a pas été associée à des résultats secondaires ou à des risques de déficit clinique dans les évaluations neuro psychologiques, le Peabody Picture Vocabulary Test (PPVT), la liste de contrôle du comportement de l’enfant (CBCL), l’évaluation McCarron du développement neuromusculaire (MAND), les matrices progressives colorées (CP Les auteurs ont conclu qu' »après ajustement pour les covariables sociodémographiques et cliniques », l’exposition prénatale au cannabis « n’a pas été associée à de pires résultats aux tests neuropsychologiques à l’âge de 10 ans ou à des traits autistiques à 19 à 20 ans ».

    Isik OG, Guo L, Whitehouse AJO, Li G, Ing C. Résultats neurodéveloppementaux chez les enfants après une exposition prénatale à la marijuana. Paediatr Perinat Epidemiol. 2023 7 juin [sous presse].

    Science/Homme : Le cannabis peut réduire l’agitation chez les personnes ayant reçu un diagnostic de démence selon une étude contrôlée par placebo

    Dans une étude croisée contrôlée contre placebo avec 21 participants âgés en moyenne de 85 ans, le cannabis n’a eu aucun effet sur le comportement et la qualité de vie, mais a réduit l’agitation à la fin du traitement. Les chercheurs de l’Institute for Health Research de l’Université de Notre Dame Australia à Fremantle, aux États-Unis, ont utilisé un extrait de cannabis avec un rapport de 3 à 2 pour le THC et le CBD pendant 18 semaines et un placebo. Quatre enquêtes, recueillies à sept reprises, ont été utilisées pour mesurer les changements dans les symptômes neuropsychiatriques de la démence, de la qualité de vie et de la douleur.

    Aucune différence significative n’a été observée entre le placebo et le cannabis pour le comportement, la qualité de vie ou la douleur, à l’exception d’une diminution de l’agitation à la fin du traitement en faveur du cannabis. Les résultats qualitatifs suggèrent une amélioration de la relaxation et du sommeil chez certaines personnes. Il n’y avait que des effets secondaires « minimaux ».

    Timler A, Bulsara C, Bulsara M, Vickery A, Jacques A, Codde J. Examen de l’utilisation de la médecine à base de cannabidiol et de delta-9-tétrahydrocannabinol chez les personnes ayant reçu un diagnostic de démence vivant dans des établissements de soins résidentiels pour personnes âgées : Résultats d’un essai croisé randomisé en double aveugle. Australas J Ageing 2023 15 juin [sous presse].

    Science/Homme : La nabilone peut être utile dans les vomissements persistants dus à des troubles gastro-intestinaux selon une série de cas

    Selon une série de cas de 7 patients, la nabilone, un dérivé synthétique du THC, peut être utile dans les vomissements causés par des troubles gastro-intestinaux. Les patients ont prescrit du nabilone à St. L’unité de réadaptation intestinale de Mark (janvier 2017 à septembre 2022) a été examinée rétrospectivement par des enquêteurs de l’hôpital Universitario 12 de Octubre à Madrid, en Espagne. Parmi les raisons des vomissements figuraient la gastroparésie, la maladie de Crohn, l’insuffisance surrénale et la dysmotilité intestinale. Tous les patients n’ont pas répondu aux médicaments standard. Ils ont reçu 1 ou 2 mg de nabilone deux fois par jour.

    La durée médiane du traitement était de 9 jours. En ce qui concerne l’efficacité de la nabilone, 3 sur 7 ont eu une amélioration symptomatique. En termes d’effets secondaires, 4 patients sur 7 ont signalé une certaine incidence sous le traitement, comme des maux de tête, des étourdissements, de la somnolence, des étourdissements ou des hallucinations. Les auteurs ont conclu que « la nanolone a amélioré les symptômes chez près de la moitié des patients, bien que les effets indésirables soient apparus dans plus de 50 % ».

    Olmedo Moreno C, Holman R, Naghibi M, Donnelly S, Culkin A, Malcom L, Vernon N, Gabe S. Utilité de la nabilone comme antiémétique dans les vomissements persistants dus à des troubles gastro-intestinaux réfractaires. Rev Esp Enferm Dig 2023 Jun 14 [dans la presse].

    Science/Homme : Le cannabis peut réduire l’anxiété selon les auto-déclarés des patients

    Les données de 184 patients recueillies par le biais d’une application ont montré que l’inhalation de cannabis peut réduire l’anxiété. Les enquêteurs d’Aurora Cannabis Inc. à Edmonton, au Canada, ont analysé un ensemble de données englobant trois des produits à fleurs séchées les plus couramment utilisés dans l’anxiété.

    La consommation de cannabis a entraîné une diminution significative des scores d’anxiété chez les hommes et les femmes et l’efficacité était similaire entre les trois cultivars. Le dosage optimal global pour l’ensemble de la cohorte était de 9 à 11 inhalations pour les mâles et de 5 à 7 inhalations pour les femelles, avec une certaine variation de dosage selon les différents cultivars, sexes et groupes d’âge.

    Minhas M, Lunn SE. Examen naturaliste des effets anxiolytiques du cannabis médical et des différences de sexe et d’âge associées dans une cohorte canadienne. J Cannabis Res 2023;5(1):20.

    Science/Homme : Le CBD peut réduire la pression artérielle dans l’hypertension selon une étude contrôlée contre placebo

    Dans une étude contrôlée contre placebo avec 16 volontaires atteints d’hypertension non traitée CBD à une dose de 150 mg trois fois par jour réduit la pression artérielle et la raideur artérielle. Les chercheurs du département de physiologie intégrative de l’École de médecine de l’Université de Split, en Croatie, ont mesuré la pression artérielle, la variabilité de la fréquence cardiaque et la raideur artérielle pendant 24 heures.

    Bien que l’activité physique, les habitudes de sommeil et la variabilité de la fréquence cardiaque aient été comparables entre les 2 groupes, la rigidité artérielle, la pression artérielle systolique (5 mmHg) et la pression artérielle moyenne (3 mmHg) étaient toutes significativement plus faibles sur 24 heures avec le cannabidiol par rapport au placebo. Ces réductions étaient généralement plus importantes pendant le sommeil.

    Dragun T, Brown CV, Tulppo MP, Obad A, Dujić Ž. L’influence du cannabidiol oral sur la pression artérielle ambulatoire de 24 heures et la raideur artérielle dans l’hypertension non traitée : une étude pilote croisée en double aveugle, contrôlée par placebo. Adv Ther 2023 8 juin [sous presse].

    Science/Homme : le THC peut être utile dans le traitement de la fibromyalgie

    Selon un examen des dossiers de 120 patients atteints de fibromyalgie traités dans un cadre interdisciplinaire multimodal, les 62 participants recevant du THC ont montré une plus grande amélioration des symptômes que ceux qui ne recevaient pas de THC. Ils ont été soignés au Schmerzzentrum Inn-Salzach à Burghausen, en Allemagne.

    « Dans les paramètres de l’intensité de la douleur, de la dépression et de la qualité de vie, il y a eu une amélioration significative dans l’ensemble du groupe pendant le séjour (p < 0,001), qui a été significativement plus importante grâce à l’utilisation de THC », ont noté les auteurs. « Les résultats fournissent des indications que le THC peut être considéré comme une alternative médicale en plus des substances précédemment recommandées dans diverses lignes directrices. »

    Bettstetter H, Schäfer A. [Tetrahydrocannabinol (THC) chez les patients atteints du syndrome de fibromyalgie (FMS) : Une étude rétrospective des changements dans la douleur, des variables psychométriques et de la consommation d’analgésiques pendant la thérapie interdisciplinaire de la douleur multimodale (IMPT)]. Schmerz 2023 8 juin [sous presse].

    Science/Homme : L’interaction médiée par le cytochrome P450 des cannabinoïdes avec d’autres médicaments a été étudiée chez des adultes en bonne santé

    Les extraits de cannabis ont été utilisés pour évaluer quantitativement les interactions pharmacocinétiques potentiales cannabinoïdes-médicaments chez 18 adultes en bonne santé à l’École de pharmacie de l’Université de Washington, aux États-Unis.

    D’une manière aléatoire (séparée par au moins 1 semaine), un brownie contenant 1) aucun extrait de cannabis (éthanol/placebo), 2) extrait de cannabis dominant du CBD (640 mg de CBD+20 mg de THC) ou 3) extrait de cannabis dominant THC (20 mg de THC et pas de CBD) a été administré. Après 30 minutes, les participants ont consommé un cocktail de médicament contre le cytochrome P450 (CYP) composé de caféine ( métabolisée dans le foie par le CYP1A2), de losartan (CYP2C9), d’oméprazole (CYP2C19), de dextrométhorphane (CYP2D6) et de midazolam (

    Le brownie CBD+THC a inhibé l’activité CYP2C19>CYP2C9>CYP3A>CYP1A2 (mais pas le CYP2D6) par rapport au placebo d’oméprazole, de losartan, de midazolam et de caféine de 207 %, 77 %, 56 % et 39 %, respectivement En revanche, le brownie au THC n’a inhibé aucun des CYP. Le brownie CBD+THC a augmenté l’activité du THC de 161 %, ce qui est compatible avec le CBD qui inhibe la libération orale du THC médiée par le CYP2C9.

    Bansal S, Zamarripa CA, Spindle TR, Weerts EM, Thummel KE, Vandrey R, Paine MF, Unadkat JD. Évaluation des interactions cannabinoïdes médiées par le cytochrome P450 chez les participants adultes en bonne santé. Clin Pharmacol Ther 2023 14 juin [sous presse].

    Nouvelles en bref

    Science/Homme : Les patients atteints de cancer aimeraient parler du cannabis à leur médecin

    Selon une enquête menée auprès de 46 patients atteints de cancer, dont 17 étaient des consommateurs actuels de cannabis, les symptômes les plus courants pour lesquels les participants consommaient du cannabis étaient la douleur (9 sur 17), l’anxiété (9 sur 17) et l’insomnie (9 sur 17). De nombreux participants utilisant du cannabis n’avaient pas parlé de cannabis à leur médecin (9 sur 17), mais aimeraient le faire.

    Division d’oncologie gynécologique, Université de Calgary, Canada.

    Black KA, Bowden S, Thompson M, Ghatage P. Utilisation de cannabis chez les patients atteints d’un cancer gynécologique dans un centre canadien de cancérologie. Gynecol Oncol Rep 2023;47:101210.

    Science/Animal : le CBD peut prévenir les migraines épisodiques et chroniques comme les états

    Selon un modèle murin de migraine, le CBD peut être efficace « dans la prévention des états épisodiques et chroniques ressemblant à la migraine avec un risque réduit de causer des maux de tête à la surutilisation des médicaments ».

    Département des sciences biomédicales, Charles E. Schmidt College of Medicine, Florida Atlantic University, Boca Raton, États-Unis.

    Sturaro C, et al. Douleur 2023 9 juin [sous presse].

    Science/Animal : Le CBD et le bêta-caryophyllène peuvent améliorer les symptômes du syndrome de Dravet

    Dans un modèle murin de traitement du syndrome de Dravet avec du bêta-caryophyllène ou des troubles du comportement atténués par le CBD, « mais, encore une fois et en général, des résultats supérieurs ont été obtenus lorsque les deux cannabinoïdes ont été combinés ».

    Instituto Universitario de Investigación en Neuroquímica, Departamento de Bioquímica y Biología Molecular, Facultad de Medicina, Universidad Complutense, Madrid, Spain.

    Alonso C, et al. Neuropharmacologie 2023:109602.

    Science/Homme : La symptomatologie affective de base influence les effets subjectifs aigus des concentrés de cannabis

    Les résultats d’une étude portant sur 54 consommateurs de cannabis suggèrent que « l’effet de base modère les effets aigus de l’utilisation ad libitum de concentrés de THC et de CBD de sorte que les symptômes affectifs préexistants modulent l’intensité des expériences subjectives de drogue ».

    Département de psychologie et de neurosciences, Université du Colorado Boulder, États-Unis.

    Martin-Willett R, et al. Exp Clin Psychopharmacol 2023 8 juin [sous presse].

    Science/Animal : L’activation du récepteur CB2 peut améliorer la douleur inflammatoire

    Dans une étude portant sur des souris en tant qu’agoniste synthétique des récepteurs aux cannabinoïdes-2, la « nincinception inflammatoire chez la souris par le biais d’un mécanisme neuronal dépendant de la CB2 qui nécessite des récepteurs CB2 des neurones sensoriels périphériques ».

    Programme en neurosciences, Université de l’Indiana, Bloomington, États-Unis.

    Guenther KG, et al. Neuropharmacologie 2023:109601.

    Science/Cellules : Une combinaison d’un extrait de houblon et de CBD peut réduire l’inflammation

    Une étude sur les macrophages soutient « le potentiel du CBD combiné à des phytomolécules provenant d’une source non cannabinoïde, comme le houblon, pour le traitement des maladies inflammatoires ».

    Sanity Group GmbH, Berlin, Allemagne.

    Dammann I, et al. Nat Prod Bioprospect 2023;13(1):19.

    Science/Animal : L’administration de THC pendant l’adolescence peut avoir un effet durable sur le cerveau

    Une étude sur des rats indique « qu’une légère exposition au THC pendant l’adolescence laisse une marque persistante sur la structure et la fonction du cerveau d’une manière dépendante du sexe. Certains des changements trouvés ici ressemblent à ceux observés dans les études humaines et soulignent l’importance d’étudier les effets spécifiques au sexe dans la recherche sur les cannabinoïdes. »

    Département de psychobiologie, École de psychologie, Université nationale d’enseignement à distance (UNED, Madrid, Espagne.

    Orihuel J, et al. Eur Neuropsychopharmacol 2023;74:47-63.

    Science/Animal : Le THC modifie les niveaux du récepteur CB1 de manière dose-dépendante

    Les résultats d’une étude sur des rats « démontrent que les niveaux chroniques de CB1R Δ9-THC modifiés en fonction de la dose dans l’ensemble du cerveau et l’activité locomotrice en plein champ ».

    Département de pharmacologie et de toxicologie, École de médecine et des sciences biomédicales Jacobs, Université de Buffalo, États-Unis.

    Freeman-Striegel L, et al. Science de la vie 2023:121825

    Science/Homme : La consommation de drogues peut ne pas avoir d’effet sur l’efficacité globale des neuroleptiques

    Une étude portant sur 144 patients atteints de schizophrénie « a montré que la consommation de médicaments ne semble pas affecter l’efficacité globale de l’amisulpride, de l’aripiprazole et de l’olanzapine chez les patients atteints de SSD. Cependant, l’amisulpride peut être un choix particulièrement approprié pour les patients âgés qui consomment des médicaments. »

    Division de la psychiatrie, Hôpital universitaire de Haukeland, Bergen, Norvège.

    Alisauskiene R, et al. Gen Hosp Psychiatry 2023;83:185-193.

    Science/Animal : L’exercice peut moduler la densité des récepteurs CB1 dans certaines régions du cerveau dans la maladie de Parkinson

    Selon un modèle de rat de la maladie de Parkinson, l’exercice régulier peut réduire les effets néfastes de la maladie de Parkinson sur la densité des récepteurs CB1 dans certaines régions du cerveau (substantia nigra, hippocampus).

    Unité de neuropsychiatrie translationnelle, Université d’Aarhus, Aarhus, Danemark.

    Binda KH, et al. Brain Res 2023;1814:148436.

    Science/Animal : Le THC peut avoir des effets anti-allodyniques chez les rats neuropathiques

    Les résultats d’une étude sur des rats « indiquent qu’une seule dose de THC produit un effet antiallodynique chez les personnes atteintes de NP (douleur neuropathique) qui sont tolérantes à la morphine, agissant principalement sur les cellules ON des voies de douleur descendantes, mais pas sur les cellules OFF ».

    Unité de psychiatrie neurobiologique, Département de psychiatrie, Centre de santé de l’Université McGill, Université McGill, Montréal, Canada.

    Pearl-Dowler L, et al. Prog Neuropsychopharmacol Biol Psychiatrie 2023:110805.

     

    @+

     

    :bye:

     

     

    340150446_900889757794399_5852330383625156569_n.jpg

    • Like 1
    • Thanks 3
  7. Hey

     

    Allemagne, République Tcheque, Luxembourg ..... La France à la ramasse .....

     

    Le Luxembourg votera sur la légalisation du cannabis d’ici fin juin

    Vote de la légalisation du cannabis au Luxembourg en juin

     

    Prévue dans l’accord de coalition 2018-2023, la légalisation du cannabis au Luxembourg «sera débattue et votée en séance publique lors de la semaine du 26 juin», indique dorénavant la Chambre des députés sur son site Internet.

     

    Dans un premier temps, le Grand Duché prévoit d’autoriser les résidents majeurs à cultiver chez eux jusqu’à quatre plantes, à partir de graines. Les plantes ne devront pas être visibles depuis l’espace public. La consommation devra également se faire à domicile sous peine de se voir affliger une amende pouvant atteindre 250 euros et la possession de cannabis en public ne devra pas dépasser 3 grammes.

     

    La phase suivante sera consacrée à l’élaboration d’une chaîne de production et de vente de cannabis contrôlée par l’État. À cette fin, un projet pilote sera mis en place pour réguler la vente de cannabis au Luxembourg, qui sera réservée aux résidents de plus de 18 ans, avec un maximum d’achat de 5 grammes de cannabis par jour dans la totalité des futurs magasins et de 30 grammes par mois. Certains produits comme des pré-roulés ne seront pas autorisés à la vente pour favoriser la consommation en vaporisation.

     

    2 licences de production sont pour l’instant prévues. Elles alimenteront 14 points de vente qu’il reste à créer. La vente de cannabis dans les lieux publics restera interdite et les lieux de consommation type coffee-shops ne seront pas autorisés.

     

    Des sanctions seront prévues pour les personnes qui ne respecteraient pas les règles, comme le passage de la frontière luxembourgeoise avec du cannabis et quel que soit le pays de provenance, la possession de plus de 5 grammes en public ou la vente ou le don à des personnes mineures ou non-résidentes au Luxembourg.

     

    L’étude sera suivie par l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT) et différentes institutions de recherche de santé publique du pays pour vérifier si le dispositif « permet d’améliorer la protection de la santé publique sur le plan national, notamment par un contrôle de qualité de produits consommés par un public très large, et si les nouvelles stratégies de prévention permettent de limiter l’usage, d’endiguer les recettes et le développement de la criminalité organisée, de libérer des capacités et ressources au niveau de la réduction de l’offre et la lutte contre la criminalité organisée et de réduire les contacts, à ce jour incontournables, des usagers avec les milieux criminels. »

     

    Le Luxembourg a mis en place un site internet avec tous les détails du projet de légalisation.

     

    https://www.newsweed.fr/luxembourg-vote-legalisation-cannabis-fin-juin/?fbclid=IwAR1EW-NDGnnR7zIOy1ekmPjuc1vpGFhHHQAuwXwPKicOzGv5IPpSjQb48rg

     

    @+++

     

    :bye:

     

     

     

    c169bb97af4afd96c94304490728b.jpg

    • Like 7
    • Thanks 1
  8. Hey

     

    Des nouvelles de République Tchèque.

     

     

    La légalisation du cannabis en République Tchèque sera-t-elle actée en 2024 ?

    Le ministre de la santé de la République tchèque, Vlastimil Válek, a jeté le doute sur l’ambitieux projet du pays : faire approuver un marché commercial légal du cannabis pour adultes et à le mettre en place d’ici 2024.

     

    Exprimant sa position au média local ZdraveZpravy.cz la semaine dernière, M. Válek a déclaré qu’il attendait « que ses collègues allemands » partagent leur projet de loi, mais aussi de voir comment la Commission européenne (CE) réagit aux propositions allemandes.

     

    Cette déclaration mesurée tranche avec celles du coordinateur antidrogue du pays, Jindřich Vobořil, la « locomotive de la réforme » en République tchèque, qui reste déterminé à poursuivre la mise en place d’un marché commercial malgré le fait que l’Allemagne ait revu ses ambitions à la baisse face au refus de la Commission européenne.

     

    Aller de l’avant

    Lors d’un discours prononcé en mai à l’occasion de Cannabis Europa Londres 2023, et quelques semaines plus tard lors du Sommet du cannabis à Prague, M. Vobořil a réitéré son engagement à « lancer un marché entièrement réglementé ».

     

    Début avril, la République tchèque a déclaré avoir approuvé une nouvelle stratégie antidrogue jusqu’à 2025, qui comprend l’introduction d’un marché du cannabis strictement réglementé, un  » groupe d’experts  » étant chargé de régler les détails de la réglementation.

     

    M. Vobořil, qui travaille actuellement sur cette stratégie, a déclaré qu’il souhaitait que la Chambre des députés approuve le projet de loi d’ici la fin de l’année, ce qui permettrait d’établir le marché en 2024.

     

    En vertu des réglementations proposées, les entreprises pourront entrer sur le marché commercial du cannabis par le biais d’une licence conditionnelle payante, qui coûtera aux vendeurs 50 000 CZK (2 200 €) par an. La même somme s’appliquerait à une parcelle de culture de 200 mètres carrés.

     

    Les pharmacies pourront vendre du cannabis sans payer de droits, tandis que les citoyens pourront cultiver une surface maximale de 3 mètres carrés pour leur usage personnel.

    Un système d’enregistrement des consommateurs est également envisagé, qui limiterait la quantité qu’une personne peut acheter par mois, bien qu’il soit entendu que le nombre de licences délivrées ne serait pas limité.

     

    La volonté de prendre des risques

    Après que l’Allemagne a renoncé à créer un marché commercial, la République tchèque est désormais « seule dans sa quête » pour devenir le premier pays d’Europe à le faire.

    Le refus probable de la Commission européenne, qui a poussé l’Allemagne à élaborer une stratégie différente, aurait également incité le gouvernement tchèque à la prudence.

    S’adressant aux médias locaux, M. Válek a déclaré : « J’attends des collègues allemands qui tentent quelque chose de similaire. Ils n’en sont pas encore là, et ils nous ont promis de nous montrer le projet de loi, sur lequel, bien sûr, la CE doit donner un avis positif, parce qu’il s’agira d’une certaine percée en Europe ».

     

    Selon le directeur général d’Astrasana Czech, Tomas Ryska, M. Vobořil n’est pas aussi découragé par la menace d’un refus de la CE.

     

    « Ce que Jingrich a dit à Londres, et ce qu’il m’a dit lors de nos conversations privées, c’est qu’à l’heure actuelle, le gouvernement est prêt à prendre le risque, parce qu’il n’est même pas garanti que l’UE crée réellement des problèmes liés à ce type de contestation juridique. »

     

    « Ils ont été confrontés à une situation similaire l’année dernière lorsqu’ils ont préparé la mise à jour de la législation concernant la limite de THC, qui est passée de 0,3 % à 1 %. »

     

    « Des rumeurs circulaient selon lesquelles l’UE allait intervenir et qu’il y aurait des problèmes. Cela ne s’est jamais produit. Personne n’a jamais contacté la République tchèque à cause de cette augmentation. »

     

    « Ils pensent donc que la situation pourrait être similaire, mais ils sont, à ce stade, prêts à prendre le risque. »

    Afin de clarifier les raisons pour lesquelles la CE a repoussé les propositions de l’Allemagne et quelles orientations ont été fournies, Business of Cannabis a contacté le syndicat, dont la réponse complète est publiée en fin d’article.

     

    Opposition interne

    Outre les menaces extérieures de la CE, il existe des problèmes potentiels en interne. M. Válek a rappelé qu’il n’y avait pas de consensus au sein de la coalition des cinq partis en ce qui concerne la réforme du cannabis. Actuellement, les principales objections au projet de M. Vobořil ont été soulevées par les démocrates-chrétiens (KDU-CSL).

    M. Ryska poursuit : « La plupart des membres du gouvernement sont très favorables à ces initiatives. Ils les soutiennent. Cependant, un petit groupe de membres du parti chrétien s’y oppose. »

     

    « Leur position ne reflète pas l’ensemble du parti ; elle ne reflète qu’un petit groupe très influent, deux membres qui sont censés devenir les chefs du parti. »

    Business of Cannabis croit également savoir que cette opposition est probablement motivée par les intérêts d’un petit nombre d’entreprises pharmaceutiques de premier plan. Cette influence est également considérée comme le principal moteur des récents efforts controversés visant à limiter la vente de produits à base de CBD dans le pays, sur lesquels le gouvernement a ensuite fait marche arrière.

     

    Réponse complète de la Commission européenne à Business of Cannabis

    Pourriez-vous nous éclairer sur les orientations que la directrice générale Monique Pariat a données à Thomas Steffen le 14 novembre 2022 et le 18 janvier 2023 ?

    La directrice générale Monique Pariat a rencontré le 14 novembre 2022 et le 18 janvier 2023 Thomas Steffen, secrétaire d’État du ministère fédéral allemand de la santé, et le 16 novembre 2022 Klaus Holetschek, ministre bavarois de la santé et des soins, pour discuter de l’initiative allemande concernant la légalisation du cannabis, sur la base du premier document sur les points clés adopté en octobre 2022. Comme nous n’avons pas encore reçu la demande officielle de consultation de l’Allemagne, nous ne pouvons pas faire d’autres commentaires à ce stade.

     

    Quelle est la position actuelle de la Commission européenne vis-à-vis des pays qui souhaitent légaliser l’usage récréatif du cannabis ?

    Nous ne pouvons pas commenter les discussions nationales spécifiques. Toutefois, nous sommes au courant et nous suivons de près l’évolution de la situation dans les États membres, notamment pour comprendre l’impact des changements dans les politiques relatives au cannabis. Il s’agit notamment de l’impact sur la santé, la criminalité, l’environnement ou les aspects sociaux.

     

    Pour rappel, il est important de considérer le cadre législatif de l’UE en matière de drogues. La législation européenne (décision-cadre 2004/757/JAI du Conseil) oblige les États membres à prendre les mesures nécessaires pour faire en sorte que les infractions liées au trafic de stupéfiants, y compris le cannabis, soient punissables.

    Cette loi prévoit des sanctions pénales minimales pour le trafic de stupéfiants. La consommation personnelle de drogues n’est pas couverte et il appartient aux États membres de décider de la manière de traiter la consommation personnelle de drogues, y compris de cannabis.

     

    En vertu de la législation européenne, la culture de la plante de cannabis est également interdite, à quelques exceptions notables près. Le cannabis peut être cultivé soit en cas de droit/autorisation spécifique, par exemple pour la production de médicaments dérivés de plantes de Cannabis, soit en cas d’exclusion du champ d’application de la « consommation personnelle », cette question étant laissée à l’appréciation des États membres.

     

    En outre, la culture de plantes de chanvre (variétés de cannabis à faible teneur en THC) est autorisée dans le cadre de la politique agricole commune de l’UE (variétés sélectionnées pour leur teneur en tétrahydrocannabinol (THC) inférieure ou égale à 0,3 %).

     

    https://www.newsweed.fr/doutes-legalisation-cannabis-republique-tcheque/?fbclid=IwAR1GWP4CciYrsmC4YZ4ow24hpIEfycllXv6aV8Gxoz3oCMpXX2BB9GYIH6w

     

    @+++

     

    :bye:

     

     

     

    679f189918e72f437bb061389f69f411.jpg

    • Like 2
    • Thanks 2
  9. Hey

     

    Oups ....

     

    Il y a 9 heures, ZeMandarine a dit:

    J'comprends le point de vu, après le fameux principe de précaution avec de la drogue quelle soit douce ou dur, de base...

     

    Alors non, je suis désolé mais je ne suis absolument pas d'accord avec ce que tu dis.

     

    Premier point : le principe de précaution c'est la réduction des risques et des dommages ....

     

    D’où la vaporisation pour éviter la combustion.

     

    Et ce principe de précaution a permis d'épargner de nombreuses vies ainsi que la souffrance des familles

     

    (La mise à disposition de matériels stériles pour les usagers de drogues en pleine épidémie VHC et pandémie VIH).

     

    Deuxième point : il n'y a pas de drogues dures ou douces, c'est l'usage qu'on en fait qui fait la dangerosité, il sera toujours moins dangereux de consommer une drogue "dite dure" de façon modérée et maitrisée qu'une drogue "dite douce" avec un usage compulsif.

     

    Il y a 9 heures, ZeMandarine a dit:

    le mighty soit disant "breveté" pour un usage médical

     

    Le Mighty n'est pas breveté pour un usage médical, il est avec le Volcano le seul vaporisateur ayant un "agrément thérapeutique" c'est pas tout à fait la même chose.

     

    Il y a 9 heures, ZeMandarine a dit:

    j'aime à penser qu'en essayant d'avoir une vie saine on réduit significativement les potentiels problemes.

     

    :plusun:

     

    @+

     

    :bye:

     

    • Like 1
  10. Hey

     

    il y a 57 minutes, franck95 a dit:

    pensez vous que mon idée est bonne et réalisable.

     

    Oui au 2 Questions.

     

    il y a 57 minutes, franck95 a dit:

    Je n'ai qu'un seul espace et pas de possibilité de mettre de plante dehors. Je pense aussi, peu être à tord, que reproduction libre laissera la place a plus de diversité génétique.

     

    oui tu peux faire comme ça (aussi) surtout si tu n'es pas un peu habitué à la reproduction, pour un premier run en mode "feignant" ça va le faire .....

    Sauf que tu ne maitrise rien de tes croisements.

     

    il y a 57 minutes, franck95 a dit:

    Mon plan sur le papier est le suivant: lancer mes graines et laisser faire!

     

    En voila une idée qu'elle est bonne ....

     

    il y a 57 minutes, franck95 a dit:

    Je me pose des questions au sujet du meilleure ratio male femelle car je veux garder une diversité génétique

     

    Alors je vais te le faire "old school", d'autres forumeur @Nassmou (par exemple) qui font des graines, vont surement t'expliquer d'autres façons de faire (mais chacun son expérience et sa façon de faire hein .....)

     

    Perso je sélectionne le meilleurs mâle je ne garde que lui .... je garde toutes les femelles quelques soit le phénotype. Mais surtout je récolte le pollen et je maitrise la pollinisation en choisissant les fleurs de la couronne basse (ce qui te permet quand même d'avoir un peu de weed ....)

    (Mais la tu n'es plus en mode feignant et ce genre de manipulation quand on débute c'est complexe .... Voir le dernier JDC du même @Nassmou )

     

    https://www.cannaweed.com/forums/topic/240124-jdc-perpétuel-de-test-lumineux-et-reproduction-super-skunk-régulière-en-première-partie/page/5/

     

    il y a 57 minutes, franck95 a dit:

    je voudrais aussi joindre l'utile à l'agréable et faire du hash avec les plantes.

     

    Super bonne idée .....

     

    bon run, fais nous un JDC qu'on puisse suivre et te conseiller dans cette nouvelle aventure ....

     

    @++++

     

    :bye:

     

     

     

     

    • Like 5
  11. Hey

     

    Bon bah je vais ouvrir la chasse du mois .... Lets go.

     

    va falloir que tu passes faire un tour par la Kerob because j'ai pas trouvé les infos concernant la variété de cette photo très intéressante.

     

    Edit :

    TANGIE COOKIE #2 -

     

    breeder

    Beuh-Chat Seed Company

    à voir sur le JDC

     

    .

    Phyllotaxie verticillé en flo

     

    DSC_1642.thumb.JPG.37abbb1c7bd49add417906b3a25f5552.JPG

     

    @+++

     

    :bye:

    • Like 6
  12. Hey

     

    Le projet Allemand et ses villes test aurait il influencé nos élus régionaux ...

     

    Tribune. Des élus et associations appellent à « expérimenter un modèle local de légalisation du cannabis »

    Des personnalités et élus de tous bords politiques, dont Yannick Jadot, Gaspard Koenig et Gil Averous, et des associations demandent le droit d’expérimenter localement un modèle de légalisation encadrée de production, vente et consommation de cannabis. Un appel à l'initiative du maire de Bègles (Gironde), Clément Rossignol Puech.

    Notre pays est le plus gros consommateur de cannabis en Europe, avec près d’un million de fumeurs quotidiens, de plus en plus jeunes. Face à ce constat, la législation encadrée de la production, de la vente et de la consommation de cannabis apparaît désormais comme la seule option pertinente, objective et rationnelle pour la France.

     

    Nous invoquons le droit d’expérimenter localement un modèle de légalisation encadrée de production, vente et consommation de cannabis. Cette expérimentation, nous l’envisageons collective, participative, en lien avec les territoires et encadrée par l’État. Nous voulons construire cette expérimentation en partenariat notamment avec les acteurs du médico-social, de la prévention santé, des filières locales de maraîchage et de transformation agricole et sur un panel diversifié de consommateurs-volontaires majeurs.

     

    Cette volonté exprimée du droit à l’expérimentation locale fait suite à la publication de deux rapports officiels, très récents, appelant à la légalisation encadrée de la consommation de cannabis. Ces rapports ont été publiés par l’Assemblée nationale le 5 mai 2021 et par le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) le 24 janvier 2023.

     

     Pourquoi s’entêter dans un modèle français ultra-répressif de prohibition qui ne fonctionne pas ? 

     

     

    De nombreux pays dans le monde ouvrent et encadrent la production et la consommation de cannabis. Ces expériences donnent à voir des réalités de mise en œuvre très différentes. Pourquoi toujours s’entêter, pour des raisons de postures politiques, dans un modèle français ultra-répressif de prohibition qui ne fonctionne pas ? Au contraire, construisons le modèle français de légalisation encadrée du cannabis.

     

    L’engorgement des prisons et des tribunaux, les économies parallèles responsables de troubles et d’insécurité dans nos quartiers, une jeunesse mise en danger faute d’accompagnement adapté… Voilà les résultats de la politique répressive française. Nous en sommes persuadés, il est grand temps de mener une politique volontariste et courageuse de légalisation encadrée. Par ce dispositif, nous entendons permettre une réduction de la consommation de cannabis et une réduction de la criminalité. Aussi, nous affirmons que ce dispositif doit être fortement accompagné par un engagement en faveur de la santé publique et une meilleure prévention des conduites addictives.

     

    La réalité française, ce sont en effet des quartiers entiers qui croulent sous le trafic et des tribunaux engorgés.

    La réalité française, ce sont encore des produits qui ont évolué et mettent en danger des consommateurs, avec des taux de THC (tétrahydrocannabinol, substance active du cannabis) désormais bien trop élevés.

     

    La réalité française, ce sont enfin des consommateurs contraints de consommer en toute illégalité. Alors même que, dans les pays qui ont opté pour la légalisation encadrée du cannabis, une grande partie des fumeurs préfèrent se fournir dans des lieux légaux proposant des substances contenant des taux de THC plus raisonnables et une traçabilité des produits consommés.

     

    Pourquoi légaliser l’usage du cannabis ? Le trafic de cette substance étant évalué à près de 4 milliards d’euros par an dans l’Hexagone, il est facile d’imaginer la manne financière que cela pourrait représenter pour l’Etat français. Celle-ci pourrait alors être injectée dans une politique de prévention bien plus ambitieuse au même titre que pour la consommation de tabac ou d’alcool. Dans cette dynamique, toute la filière médico-sociale sera mise à contribution, ainsi que l’ensemble des acteurs intervenant auprès de la jeunesse.

     

     Le trafic de cette substance étant évalué à près de 4 milliards d’euros par an, il est facile d’imaginer la manne financière pour l’État français 

     

     

    Les avantages attendus sont nombreux et doivent nous enjoindre à sauter le pas comme nombre de pays et États. Parmi ceux-là, nous pouvons compter des produits en vente d’une qualité contrôlée, la réduction du marché noir, des économies parallèles et de la consommation. Mais également, la création de toute une filière économique légale donnant la part belle à l’agriculture biologique et aux circuits courts. C’est tout un savoir-faire agricole français qu’il s’agit de réhabiliter. Nous gardons en mémoire, que la Creuse fut un haut lieu de production du chanvre.

     

    Nous sommes des acteurs publics et privés qui, en responsabilité, souhaitons faire évoluer le système pour la protection et le bien-être de nos concitoyennes et concitoyens. Notamment, compte-tenu des enjeux, tant de santé publique que de tranquillité publique et de vivre-ensemble.

     

    Nous souhaitons construire un modèle correspondant aux besoins, aux attentes et aux capacités à faire réellement pour nos territoires, un modèle local qui fonctionne vraiment. Nous comptons être en mesure d’évaluer l’impact de notre expérimentation, tant en matière de santé publique que de lutte contre le trafic de drogue.

     

    (La ville de Bègles s’engage sur cette question. Nous vous invitons à venir y réfléchir à nos côtés, à construire l’expérimentation locale, à l’occasion d’une table ronde le 15 juin prochain à 18h au Centre régional de Formation de la Croix Rouge (22-25 rue des Terres Neuves à Bègles). Pour toute information : cabinet.maire@mairie-begles.fr ou 05 56 49 88 88

    Si vous aussi vous souhaitez rejoindre la dynamique en signant cette tribune, rendez-vous sur le site : mairie-begles.fr)

     

    Les premiers signataires :

    · Clément Rossignol Puech, Maire de Bègles

    · Gil Avérous, Maire de Châteauroux, Président de Châteauroux Métropole

    · Patrick Baudoin, Président de la Ligue des droits de l’Homme

    · Julien Bayou, Député de Paris

    · Christian Ben Lakhdar, Economiste, professeur des universités à l’Université de Lille

    · Amine Benyamina, Président de la Fédération française d'addictologie

    · Bruno Bernard, Président de la métropole du Grand Lyon

    · Christophe Bex, Député de la Haute-Garonne, président du groupe d’études cannabis à l’Assemblée nationale

    · Bruno Béziade, Conseiller départemental de la Gironde

    · Yann Bisiou, Maître de conférences en droit à l’Université de Monptellier, président d’honneur de L630

    · Benoît Biteau, Paysan, agronome, Député Européen

    · Jouany Chatoux, Porte-parole de l’Association Française des Producteurs de Cannabinoïdes

    · Renaud Colson, Maitre de conférences en droit à Nantes Université

    · David Cormand, Député européen

    · Eric Correia, Président Grand Guéret

    · Philippe Dauzan, Directeur Nouvelle Aquitaine d’Addictions France

    · Monique De Marco, Sénatrice de la Gironde

    · Raphael De Pablo, Producteur de CBD, fondateur de la Ferme Médicale

    · Karima Delli, Députée européenne

    · Jonathan Denis, Responsable d’une association engagée sur la fin de vie

    · Romain Dostes, Vice-Président en charge de la politique des ainés département de la Gironde

    · Cécile Duflot, ancienne Ministre

    · Pierre-Yves Geoffard, Professeur, Ecole d'Economie de Paris

    · Farid Ghehioueche, Président de l'ENCOD, Fondateur de Cannabis Sans Frontières

    · Hervé Gillé, Sénateur de la Gironde

    · Nicolas Hachet, Avocat

    · Laurence Harribey, Sénatrice de la Gironde

    · Nadine Herrati, Adjointe à la Maire de Gentilly

    · Yannick Jadot, Député européen

    · Caroline Janvier, Députée du Loiret, rapporteuse mission d’information cannabis

    · Françoise Jeanson, Médecin, Vice-Présidente en charge de la Santé et de la Silver économie région Nouvelle-Aquitaine

    · Amine Kessaci, Président de l’association Conscience

    · Gaspard Koenig, Philosophe et écrivain

    · Julie Laernoes, Députée de la Loire-Atlantique

    · Fabienne Lopez, Présidente de l'association Principes Actifs

    · Noel Mamère, Ecologiste

    · Ludovic Mendés, Député de la Moselle

    · Christian Metairie, Maire d’Arcueil

    · Aminata Niakaté, Conseillère de Paris

    · Sarah Perrin, Docteure en sociologie, chercheuse en sociologie et en santé publique

    · Valérie Petit, Enseignante-chercheuse, ancienne députée

    · Marie Pochon, Députée de la Drôme

    · Loic Prud’homme, Député de la Gironde

    · Jacques Raynaud, Médecin, conseiller départemental de la Gironde

    · Caroline Roose, Députée européenne

    · Alain Rousset, Président Région Nouvelle-Aquitaine

    · Michele Rubirola, Médecin, 1ère adjointe au maire, en charge de la santé, Ville de Marseille

    · Nicolas Thierry, Député de la Gironde

    · Marine Tondelier, Secrétaire Nationale EELV

    · Marie Toussaint, Députée européenne

    · Anne Vignot, Maire de Besançon

    · Association NORML France

    · Collectif d'information et de recherche cannabique (CIRC)

     

    https://www.lejdd.fr/politique/tribune-des-elus-et-associations-appellent-experimenter-un-modele-local-de-legalisation-du-cannabis-136451?s=09

     

    @+++

     

    :bye:

     

     

    20170118_104308Sans_titre.jpg

    • Like 2
    • Thanks 4
  13. Hey

     

    Bulletin de IACM du 4 juin 2023

    États-Unis : le Minnesota devient le 23e État à légaliser l'usage du cannabis pour les adultes

    Le Minnesota est devenu le 23e État du pays à légaliser le cannabis récréatif pour les adultes après que le gouverneur Tim Walz a signé la loi le 30 mai. À partir du 1er août, la consommation et la possession de cannabis seront décriminalisées et la culture de plantes de cannabis à domicile deviendra légale pour les personnes âgées de 21 ans et plus. L'État commencera également à effacer les condamnations liées au cannabis du casier judiciaire des habitants du Minnesota au mois d'août. Mais il faudra attendre au moins un an pour que les ventes au détail commencent.

    La signature du projet de loi a marqué un tournant pour le Minnesota, qui a légalisé le cannabis médical il y a près de dix ans, mais qui a vu les efforts visant à autoriser le cannabis récréatif échouer à plusieurs reprises au Capitole de l'État. "Cela a été un long voyage", a déclaré M. Walz. "Je peux assurer aux habitants du Minnesota qu'ils ont beaucoup réfléchi. Beaucoup de choses que nous avons apprises dans d'autres États ont été incorporées dans notre façon de procéder.

    StarTribune du 30 mai 2023

     

    Science/Homme : Le cannabis pourrait réduire les symptômes et la consommation d'opioïdes dans la sclérose en plaques

    Des chercheurs du Dent Neurologic Institute de Buffalo, aux États-Unis, ont procédé à une analyse rétrospective des dossiers médicaux de 141 patients atteints de sclérose en plaques et recevant du cannabis. Le médicament était bien toléré et soulageait la douleur et la spasticité.

    Les patients ont connu une amélioration considérable de leurs symptômes après avoir commencé à consommer du cannabis médical, le soulagement de la douleur (72 % des patients) et de la spasticité (48 % des patients) et l'amélioration du sommeil (40 % des patients) étant les plus fréquents. L'utilisation concomitante d'opioïdes a diminué de manière significative après l'initiation au cannabis, comme en témoigne la baisse significative des équivalents quotidiens en milligrammes de morphine chez les patients auxquels des analgésiques opioïdes ont été prescrits. La diminution de la consommation de relaxants musculaires et de benzodiazépines n'était pas significative.

    Rainka MM, Aladeen TS, Mattle AG, Lewandowski E, Vanini D, McCormack K, Mechtler L. Multiple Sclerosis and Use of Medical Cannabis : A Retrospective Review of a Neurology Outpatient Population.Int J MS Care. 2023:111-117

     

    Science/Homme : Le cannabis chez les patients atteints de la maladie de Parkinson présente une bonne sécurité à long terme

    Dans une analyse rétrospective des données de 76 patients souffrant de la maladie de Parkinson, la consommation de cannabis s'est avérée sûre et n'a pas eu d'effets préjudiciables sur la progression de la maladie. Les chercheurs du département de neurologie du centre médical Sheba à Tel-Hashomer et de l'école de médecine Sackler de l'université de Tel-Aviv, en Israël, ont inclus des patients qui avaient consommé du cannabis médical à plante entière sous licence pendant au moins un an. Ils ont été comparés à un groupe apparié qui n'a pas reçu de cannabis.

    La dose mensuelle médiane de cannabis était de 20 g, avec un pourcentage médian de THC de 10 et un pourcentage médian de CBD de 4. Il n'y avait pas de différences significatives entre le groupe cannabis et le groupe témoin en ce qui concerne l'évolution des stades. Une analyse statistique n'a pas montré d'aggravation relative des symptômes psychotiques, dépressifs ou cognitifs rapportés par les patients à leurs médecins traitants au fil du temps dans le groupe cannabis.

    Goldberg T, Redlich Y, Yogev D, Fay-Karmon T, Hassin-Baer S, Anis S. Sécurité à long terme du cannabis médical dans la maladie de Parkinson : A retrospective case-control study. Parkinsonism Relat Disord. 2023:105406.

     

    Science/Homme : Le CBD montre une efficacité à long terme dans l'épilepsie

    Le programme d'accès élargi au cannabidiol, lancé en 2014, a fourni l'extrait de cannabis CBD Epidiolex aux patients souffrant d'épilepsie résistante au traitement. Dans l'analyse finale groupée de 892 patients traités jusqu'en janvier 2019 (exposition médiane de 694 jours), réalisée par PANDA Neurology à Atlanta (États-Unis), le traitement au CBD a été associé à une réduction de 46 % à 66 % de la fréquence mensuelle médiane des crises.

    Le CBD a été bien toléré. Environ 50 % des patients ont connu une réduction d'au moins 50 % des types de crises convulsives et non convulsives et des spasmes épileptiques à presque tous les intervalles. Les auteurs ont noté que "ces résultats montrent un effet favorable de l'utilisation à long terme du CBD" chez les patients souffrant d'épilepsie résistante au traitement et pouvant présenter divers types de crises convulsives et non convulsives.

    Flamini RJ, Comi AM, Bebin EM, Chez MG, Clark G, Devinsky O, Hussain SA, Lyons PD, Patel AD, Rosengard JL, Sahebkar F, Segal E, Seltzer L, Szaflarski JP, Weinstock A. Efficacité du cannabidiol dans les types de crises convulsives et non convulsives associées à des épilepsies résistantes au traitement dans le cadre du programme d'accès élargi. . Epilepsia. 2023 May 26. [in press]

     

    Science/Homme : Le CBD peut être un complément utile dans le traitement des enfants atteints d'infirmité motrice cérébrale

    Des chercheurs du service de chirurgie orthopédique pédiatrique de l'hôpital et des cliniques de Stanford, aux États-Unis, ont cherché à décrire les schémas d'utilisation du CBD et l'efficacité perçue dans la population pédiatrique souffrant d'infirmité motrice cérébrale. Sur 119 participants, 17 % ont approuvé l'utilisation du CBD et 83 % l'ont refusée. Avant le traitement, les participants du groupe CBD avaient un état fonctionnel plus mauvais et une qualité de vie liée à la santé plus faible.

    Le CBD a été perçu comme le plus efficace pour améliorer la santé émotionnelle, la spasticité et la douleur. Cinquante pour cent des patients du groupe CBD avaient subi une intervention chirurgicale au cours des deux années précédentes et la plupart d'entre eux ont constaté un bénéfice général dans le contexte postopératoire. Les effets secondaires les plus fréquents étaient la fatigue et l'augmentation de l'appétit. La plupart des participants n'ont noté aucun effet secondaire (60 %).

    Seltzer RA, Langner JL, Javier NM, Kaur J, Shafau AL, Ezeonu T, Bryson X, Hastings K, Tileston K, Vorhies JS. Cannabidiol Use Patterns and Efficacy for Children Who Have Cerebral Palsy. Orthopedics:1-5.

     

    Science/Homme : La consommation de cannabis est associée à un risque plus faible de développement d'une stéatose hépatique

    Dans une cohorte de 2622 participants, les consommateurs passés et actuels de cannabis avaient une prévalence plus faible de stéatose hépatique (foie gras). Cette étude transversale a été réalisée à partir des données du cycle 2017-2018 de la NHANES (National Health and Nutrition Examination Study) par des chercheurs du département d'échographie de l'hôpital général du Central Theater Command à Wuchangqu, Wuhan, Chine.

    Les proportions de personnes n'ayant jamais consommé de cannabis, de consommateurs antérieurs et de consommateurs actuels étaient respectivement de 46 %, 35 % et 19 %. Par rapport aux personnes n'ayant jamais consommé de cannabis, les consommateurs passés et actuels avaient une prévalence plus faible de stéatose hépatique (P = 0,2 et P = 0,05, respectivement). Dans le modèle ajusté à la consommation d'alcool, la consommation actuelle de cannabis était un facteur prédictif indépendant d'une faible prévalence de la stéatose hépatique chez les personnes dont la consommation d'alcool n'était pas élevée. L'association entre la consommation de cannabis et la fibrose hépatique n'était pas significative dans les analyses statistiques.

    Du R, Tang XY, Yang C, Gao WH, Gao SJ, Xiang HJ, Yang L. Marijuana use is inversely associated with liver steatosis detected by transient elastography in the general United States population in NHANES 2017-2018 : A cross-sectional study. PLoS One. 2023;18(5):e0284859.

     

    Science/Homme : Une enquête révèle que les patients souffrant de douleurs tirent profit de la consommation de cannabis

    Une étude menée auprès de 969 participants à une enquête transversale en ligne auprès de personnes se plaignant de douleurs chroniques a montré les bienfaits du cannabis dans une grande variété de troubles douloureux. Les chercheurs du département d'anesthésiologie et de médecine périopératoire de l'école de médecine et de dentisterie de l'université de Rochester, aux États-Unis, ont invité les participants à participer à l'étude par l'intermédiaire d'un courrier électronique distribué aux listes de diffusion des groupes de défense des patients et des fondations qui s'occupent des personnes souffrant de douleurs chroniques.

    Sur les 969 personnes interrogées, 46 % ont déclaré prendre actuellement des cannabinoïdes contre la douleur, 22 % en avaient déjà pris et 32 % n'en avaient jamais pris. Les participants ont déclaré utiliser les cannabinoïdes pour traiter une grande variété de douleurs chroniques. Ceux qui prennent actuellement des cannabinoïdes (par rapport à ceux qui en prenaient auparavant) ont plus souvent déclaré (1) d'importantes améliorations dues aux cannabinoïdes dans tous les types de douleur, y compris les douleurs chroniques superposées particulièrement difficiles à traiter (par exemple, les douleurs pelviennes), (2) des améliorations dans les symptômes comorbides (par exemple, le sommeil), et (3) une moindre interférence des effets secondaires.

    Gewandter JS, Edwards RR, Hill KP, Wasan AD, Hooker JE, Lape EC, Besharat S, Cowan P, Le Foll B, Ditre JW, Freeman R. Cannabinoid Therapy : Attitudes et expériences des personnes souffrant de douleur chronique. . Clin J Pain. 2023;39(6):249-258.

     

    Science/Homme : Le cannabis pourrait être utile dans la maladie de Parkinson

    Une étude rétrospective des dossiers de 69 patients atteints de la maladie de Parkinson et traités au cannabis dans le cadre d'une pratique clinique normale a montré que la plupart d'entre eux présentaient un certain effet thérapeutique. L'étude a été menée par des chercheurs de l'école de pharmacie et de sciences pharmaceutiques de l'université de Buffalo, aux États-Unis. La plupart des patients ont été initialement certifiés pour une teinture 1:1 (THC/CBD).

    87 % des patients (n = 60) ont constaté une amélioration de l'un ou l'autre symptôme après le début du traitement au cannabis. Les symptômes les plus fréquemment améliorés étaient les crampes/dystonies, la douleur, la spasticité, le manque d'appétit, la dyskinésie et les tremblements. Après avoir commencé à prendre du cannabis, 56 % des utilisateurs d'opioïdes (n = 14) ont pu diminuer ou arrêter leur consommation d'opioïdes, avec une moyenne quotidienne d'équivalent en milligrammes de morphine passant de 31 au départ à 22 lors de la dernière visite de suivi.

    Aladeen TS, Mattle AG, Zelen K, Mesha M, Rainka MM, Geist T, Myers B, Mechtler L. Medical Cannabis in the Treatment of Parkinson's Disease. Clin Neuropharmacol. 2023 mai-juin 01;46(3):98-104.

     

    Nouvelles en bref

    Science/Homme : La consommation problématique de cannabis n'a pas augmenté après la légalisation du cannabis au Canada

    Selon une vaste enquête, "le risque de consommation problématique de cannabis ne semble pas avoir augmenté au cours des deux années qui ont suivi la légalisation du cannabis au Canada. Les disparités en matière d'usage problématique ont persisté, certaines minorités raciales et certains groupes marginalisés présentant un risque plus élevé".

    École des sciences de la santé publique, Université de Waterloo, Canada.

    Fataar F, et al. Drug Alcohol Rev. 2023 May 3. [sous presse].

    Science/Homme : La consommation de cannabis n'a pas d'influence sur la progression de la BPCO

    Selon une vaste étude prospective, dans laquelle la plupart des participants ont été suivis pendant au moins quatre ans, "ni la consommation ancienne ni la consommation actuelle de marijuana, quelle que soit la quantité consommée au cours de la vie, n'ont été associées à des signes de progression de la BPCO ou à son développement".

    Division de médecine pulmonaire et de soins intensifs, département de médecine, école de médecine David Geffen, université de Californie à Los Angeles, États-Unis.

    Barjaktarevic I, et al. Chronic Obstr Pulm Dis. 2023 May 16. [in press]

    Science/Cellules : Plusieurs cannabinoïdes naturels ont des effets antimélanome

    "En évaluant pour la première fois les propriétés préliminaires anti-mélanome, anti-mélanogène et anti-tyrosinase du CBN et du CBC et en confirmant des effets similaires pour le CBD et le CBG, cette étude peut élargir l'utilisation du CBD et, en particulier, des phytocannabinoïdes mineurs dans de nouveaux produits cosméceutiques pour les soins de la peau."

    Département de cosmétologie, Université des technologies de l'information et de la gestion de Rzeszów, Pologne.

    Gaweł-Bęben K, et al. Pharmaceuticals (Basel). 2023;16(5):648.

    Science/Animal : Les cannabinoïdes pourraient être utiles dans le traitement du mélanome

    Dans une étude menée sur des souris, les chercheurs "ont pu démontrer que les cannabinoïdes réduisent la viabilité cellulaire de plusieurs lignées cellulaires de mélanome, déclenchent l'apoptose par la voie apoptotique intrinsèque en libérant du cytochrome c et en activant des caspases, et n'interfèrent pas avec les thérapies ciblées couramment utilisées". L'apoptose est une forme de mort cellulaire programmée.

    Centre de recherche Otto-Loewi pour la biologie vasculaire, l'immunologie et l'inflammation, division de pharmacologie, université médicale de Graz, Autriche.

    Richtig G, et al. . Biology (Bâle). 2023;12(5):706.

    Science/Cellules : L'infusion de feuilles de cannabis pourrait être utile dans le traitement du cancer du sein

    Dans une étude portant sur des cellules humaines de cancer du sein, les chercheurs ont montré le potentiel antiprolifératif de l'infusion de feuilles de cannabis "en tant que thérapie alternative pour le traitement et la gestion du cancer du sein, comme le montre sa modulation des métabolismes du glucose, des lipides, des acides aminés, des vitamines et des nucléotides, tout en induisant simultanément la mort cellulaire" dans les cellules de cancer du sein.

    Département de pharmacologie, École de médecine clinique, Faculté des sciences de la santé, Université de l'État libre, Afrique du Sud

    Erukainure OL, et al. . Heliyon. 2023;9(5):e16156.

    Science : Les protéines de graines de chanvre peuvent provoquer des allergies avec une corrélation croisée avec la noisette

    "Notre étude identifie donc les vicilines et les édestines comme des allergènes potentiels des graines de chanvre et met en évidence une possible réactivité croisée avec la noisette. La pertinence clinique de cette réactivité croisée entre les graines de chanvre et les noisettes doit être étudiée plus avant chez les personnes allergiques aux noisettes."

    Nantes, unité d'allergologie, Angers, France.

    Beriziky P, et al. Food Res Int. 2023;169:112932.

    Science/Human : La prévalence des acouphènes pourrait être plus élevée chez les consommateurs de cannabis que chez les non-consommateurs

    Selon une analyse des données de l'enquête nationale sur la santé et la nutrition (National Health and Nutrition Examination Survey), "la prévalence des acouphènes gênants était significativement plus élevée chez les consommateurs de cannabis que chez les non-consommateurs".

    École de médecine Keck de l'université de Californie du Sud, Los Angeles.

    Reyes Orozco F, et al. Otol Neurotol. 2023 May 31 [in press]

    Science/Animal : Le cannabis pourrait être utile aux chiens souffrant de troubles compulsifs

    "La combinaison d'un traitement au cannabis et à la mélatonine avec un programme de réhabilitation a permis d'améliorer les symptômes d'un chien souffrant de troubles compulsifs.

    Département de médecine vétérinaire et de production animale, Université Federico II, Naples, Italie.

    Sacchettino L, et al. Res Vet Sci. 2023;160:26-29.

    Science/Animal : Le CBD peut réduire l'allodynie mécanique causée par un agent chimiothérapeutique

    Dans une étude menée sur des souris, des chercheurs ont découvert que le CBD pouvait atténuer l'allodynie mécanique causée par l'agent chimiothérapeutique paclitaxel.

    Département de pharmacodynamie, Collège de pharmacie, Université de Floride, Gainesville, États-Unis.

    Ortiz YT, et al. Pharmacol Rep. 2023 May 27. [sous presse].

    Science/Animal : Le bêta-caryophyllène pourrait être utile dans le traitement des infections des voies urinaires

    Selon une étude menée sur des souris, le composé cannabinoïde bêta-caryophyllène peut réduire l'inflammation de la vessie et les infections des voies urinaires.

    Département de microbiologie et d'immunologie, Université Dalhousie, Halifax, Canada.

    Dickson K, et al. Molecules. 2023;28(10):4144.

    Science/Animal : L'activation du récepteur CB1 réduit le tonus des artères du cerveau

    Selon une étude réalisée sur des porcs, l'activation du récepteur CB1 peut réduire le tonus vasculaire cérébral indépendamment des changements dans le métabolisme du cerveau.

    Département des sciences biomédicales vétérinaires, Western College of Veterinary Medicine, Université de Saskatchewan, Saskatoon, Canada.

    Morse CJ, et al. Microvasc Res. 2023:104550.

    Science/Cellules : Le CBD peut protéger les cellules nerveuses contre les dommages causés par des substances chimiques indépendantes des récepteurs cannabinoïdes

    Des cellules nerveuses de type dopamine intoxiquées par le paraquat ont été utilisées comme modèle pour étudier la protection des cellules nerveuses par le CBD. Les chercheurs suggèrent que cela pourrait être pertinent pour le traitement de la maladie de Parkinson : "En raison de ses puissants effets antioxydants et antiapoptotiques, le CBD offre une utilité thérapeutique potentielle dans le traitement de la MP (maladie de Parkinson)".

    Équipe de recherche en neurosciences, Institut de recherche médicale, Faculté de médecine, Université d'Antioquia (UdeA), Colombie.

    Mendivil-Perez M, et al. ACS Chem Neurosci. 2023 May 23. [sous presse].

    Science/Homme : L'expression du récepteur CB2 dans le cancer du sein pourrait avoir une importance pronostique

    La surexpression du récepteur CB2 dans les tissus du cancer du sein est associée au pronostic de la maladie. Les auteurs notent que "le CB2 pourrait être une nouvelle cible pour le diagnostic et le traitement du cancer du sein".

    Département du laboratoire central, hôpital des Trois Gorges de l'université de Chongqing, université de Chongqing, Wanzhou, Chine.

    Song Q, et al. Cancer Med. 2023 23 mai. [in press]

    Science/Animal : L'antagonisme du récepteur CB1 peut être utile dans l'hyperplasie bénigne de la prostate

    Selon une étude menée sur des rats, l'antagonisme du récepteur CB1 peut être utile dans l'hyperplasie bénigne de la prostate "grâce à ses effets anti-prolifératifs, antioxydants et anti-inflammatoires".

    Département de pharmacologie et de toxicologie, Faculté de pharmacie, Université King Abdulaziz, Jeddah, Arabie saoudite.

    Eid BG, et al. Biomol Biomed. 2023 May 19. [sous presse].

    Science/homme : Le CBD concomitant n'a pas d'impact sur l'efficacité du diazépam en spray nasal pour les crises d'épilepsie

    Les résultats d'une étude menée auprès de patients souffrant de crises d'épilepsie "suggèrent que le CBD n'altère pas la sécurité et l'efficacité du diazépam en spray nasal et soutient l'utilisation concomitante chez les patients appropriés".

    Harvard Medical School et Boston Children's Hospital, Boston, États-Unis.

    Peters JM, et al. Epilepsy Behav. 2023;144:109248.

    Science/Animal : Le CBD pourrait atténuer le sevrage de la morphine

    Selon une étude menée sur des souris, le CBD "atténue l'expression de l'aversion conditionnée pour un lieu induite par un sevrage de morphine précipité par la naloxone grâce à l'activation des récepteurs 5-HT1A". Les auteurs ont conclu que "le CBD peut être une alternative thérapeutique pour prévenir la rechute de la dépendance aux opioïdes en diminuant les changements affectifs négatifs induits par le sevrage".

    Département de pharmacologie, école de médecine de Ribeirão Preto, université de São Paulo, Brésil.

    Souza AJ, et al. Behav Brain Res. 2023;450:114504.

    Science/Humanité : Certaines personnes pourraient présenter un risque génétique de développer à la fois une schizophrénie et de consommer du cannabis

    Selon les analyses génétiques, "un sous-groupe d'individus pourrait présenter un risque génétique élevé de développer un trouble psychotique et de consommer du cannabis".

    NORMENT, Centre de recherche sur les troubles mentaux, Division de la santé mentale et de la toxicomanie, Université d'Oslo, Norvège.

    Cheng W, et al. Lancet Psychiatry. 2023;10(6):441-451.

    Science/Animal : Le CBD et le tramadol peuvent agir de manière additive sur la douleur neuropathique

    Dans une étude menée sur des rats, les chercheurs ont constaté une interaction pharmacologique additive entre le CBD et l'opioïde tramadol sur la douleur neuropathique associée au diabète expérimental.

    Laboratoire de pharmacologie de la douleur, département de pharmacologie, université fédérale du Paraná, Curitiba, Brésil.

    Evans AA, et al. Cannabis Cannabinoid Res. 2023 May 19 [in press]

    Science/Animal : Des doses élevées de CBD bien tolérées

    Une étude menée sur des rats ayant reçu jusqu'à 150 mg de CBD par kilogramme de poids corporel a montré que ces doses étaient "bien tolérées".

    ToxStrategies, Inc, Wilmington, États-Unis.

    Henderson RG, et al. Food Chem Toxicol. 2023;176:113778.

    Science/Animal : Une plante médicinale chinoise inhibe les niveaux de FAAH

    Selon une étude menée sur des rats, la pilule chinoise Xiaoyao améliore la dépression en inhibant les niveaux d'acide gras amide hydrolase dans le cerveau, augmentant ainsi les niveaux d'endocannabinoïdes.

    State Key Laboratory of Bioactive Substance and Function of Natural Medicines, Institute of Materia Medica, Chinese Academy of Medical Sciences/Peking Union Medical College, Beijing, Chine.

    Zhang ZW, et al. J Ethnopharmacol.2023;313:116555.

    Science/Animal : La combinaison d'un cannabinoïde et du tramadol augmente la réduction de la douleur

    Dans une étude sur des rats, la combinaison d'un cannabinoïde synthétique (WIN55212) avec le tramadol a augmenté les effets analgésiques.

    Faculté de pharmacie, Université de Yarmouk, Irbid, Jordanie.

    Haddad M, et al. Neuroreport. 2023;34(8):441-448.

     

    https://cannabis-med.org/fr/bulletin/bulletin-de-lacm-du-4-juin-2023?fbclid=IwAR3_b5EjHIAg4b6vSznGeAPm5fhG_RhMGLKuRu8fIc1wc8j_ldBzgbR3kVg

     

    @+++

     

    :bye:

     

     

    affiche-les-shadoks-sante.jpg

    • Like 1
    • Thanks 2
  14. Hey

     

    Te crucifier ne ferait pas avancer les choses.

     

    Il y a 2 heures, Alexion a dit:

    Sauf qu'après 3 semaines, la beuh semble toujours remplie de chlorophylle, elle déchire la gorge

     

    Il y a 2 heures, Alexion a dit:

    Ma question est la suivante, est-il possible de la récupérer et d'améliorer son goût ? 

     

    Il y a 2 heures, Alexion a dit:

    J'ai été cherché un vrai bocal étanche et j'ai réhydraté la beuh (qui à mon avis a séché trop longtemps au cause du manque d'étanchéité du contenant) au moyen de pelures de banane (ça tombe bien, c'est de la banana kush cake ^^) et ai donc recommencé l'affinage avec plus de sérieux

     

    Tu avais fais une bonne manucure ou tu as fais comme le reste (à l'arrache) ??

    (désolé je pose la question qui, tu le verras plus tard dans ta progression, a de l'importance, un bon curing c'est avant tout un bon séchage un bon triming...)

     

    Tu n'as après tout que 35 grs d'une weed pas terrible mais qui, selon toi "fait sont taf".... Bah consomme la telle que, c'est pas comme si tu avais 300 grs....

    Tu n'arriveras pas à améliorer ton curing ....

    Because : A un moment La méthode de culture et le tout "à l'arrache" ne peuvent pas se rattraper sur un curing ....

     

    @++

     

    :bye:

     

     

     

     

     

     

     

    Devise-Shadok-con.png.4f668d5d15475eff5be008f4493c71c7.png

    • Like 2