Ex-UFCM-I Care

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Messages posté(e)s par Ex-UFCM-I Care

  1. Hey

     

    il y a 25 minutes, FranckyVincent a dit:

    qu'en est il avec les autres molécules classées en tant que stupéfiant mais consommées dans des médicaments? Style morphine par exemple?

     

    Les patients qui utilisent les opiacés ou autres benzo sont normalement prévenu du risque d'accident par leurs médecins et du fait que les assurances ne les couvriront pas.

    Avec la Morphine ou la méthadone tu as un accident de la route tu es "à poils", pas d'assurance.

     

    Je ne vais pas rentrer plus loin dans le débat.

    Pour moi pas de discutions :

    Tu es défoncé??

    ça tombe bien, ta mère ta fabriqué avec des pieds, c'est la bonne occasion pour t'en servir ...

     

    @+++

     

    :bye:

     

     

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  2. Hey

     

    Bonne question .... Bien malin celui qui sait .... J'ai appelé Mme Irma mais même elle refuse de se prononcer ....

     

    Le cannabis médical va-t-il bientôt se généraliser en France ?

    En 2021, la France a engagé une expérimentation médicale sur le cannabis thérapeutique. Tous les feux sont au vert, mais les autorités vont-elles oser sauter le pas ?

     

    « On a déjà vu des expérimentations ne jamais aboutir. » Le professeur Nicolas Authier, président du comité scientifique sur le cannabis médical, craint que l’expérimentation en cours ne soit jamais généralisée en France.

     

    Depuis mars 2021, 2600 patients ont été inclus pour suivre un traitement à base de cannabis. Cette généralisation, si elle voyait le jour, pourrait concerner entre 100 000 et 300 000 patients en France. Pour cela, il faudrait que le Parlement français et les autorités de santé osent franchir le Rubicon. Le sentier est escarpé puisque la plante de cannabis est un stupéfiant et que le sujet polémique est hautement inflammable.

     

    L’hypothèse d’une généralisation prochaine est venue de la Direction générale de la santé (DGS).

     

    En avril 2023, elle a émis l’idée d’une entrée dans le droit commun de ces médicaments à base de cannabis dès 2024. Pour Nicolas Authier, chef du service de pharmacologie médicale au CHU de Clermont-Ferrand, « c’est une bonne nouvelle, parce que pour l’instant, on n’avait pas beaucoup de signaux positifs ». En attendant, l’expérimentation a été prolongée d’un an, jusqu’en mars 2024.

     

    « Pendant les deux premières années de l’expérimentation, la DGS n’a ni soutenu le dispositif, ni anticipé une généralisation. C’est pour cela qu’on est sur une année de prolongation. En revanche, il semblerait qu’elle ait pris le sujet à bras-le-corps depuis le début de l’année. Un calendrier sur la sortie de l’expérimentation a été diffusé », résume Aurélien Bernard, spécialiste des questions liées aux cannabis, fondateur du site newsweed.fr.

     

    Cependant, le temps presse. Si d’autres patients veulent pouvoir profiter des principes actifs du cannabis en 2024, il va falloir que la généralisation soit discutée au Parlement avant la fin de l’année.

     

    « Fin juin, début juillet au plus tard, il faut qu’on dispose de textes consolidés afin qu’ils puissent être intégrés au futur Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), qui sera discuté en octobre. Si ces textes ne sont pas intégrés dans le PLFSS voté avant la fin de l’année, alors on sera coincé et on sait qu’il ne se passera rien en 2024. On risquerait de partir sur une quatrième année d’expérimentation », alerte le professeur Nicolas Authier.

     

    Le délai est très court et à part des paroles, le président du comité scientifique n’a aucune garantie tangible. Nous avons interrogé la DGS pour savoir si une application dans le droit commun était prévue pour 2024. Sans le dire explicitement, elle semble intégrer cette hypothèse : « Les prochains travaux porteront sur la définition des contours de la période intermédiaire à prévoir jusqu’à la mise en œuvre effective du dispositif, du parcours patient, ainsi que de la procédure d’autorisation des acteurs et des produits. »

     

    Une expérimentation commencée en 2021

    En France, une réflexion sur l’usage du cannabis dans un cadre médical est engagée depuis 2018. Un comité scientifique temporaire a été mis en place et s’est très vite positionné en faveur de l’utilisation de ces nouveaux médicaments. C’est donc l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) qui a lancé cette expérimentation en 2021.

     

    Par rapport au reste du monde, la France est à la traîne. Le cannabis médical est prescrit dans 38 États des États-Unis, avec une réflexion amorcée depuis les années 1990. En 1999, le Canada s’est lancé dans cette voie. Le cannabis thérapeutique est légal en Israël depuis 2001, depuis 2003 aux Pays-Bas. La Suisse a légiféré en 2011, la République Tchèque en 2013, l’Australie en 2016 et l’Allemagne s’est positionnée en faveur de ce traitement en janvier 2017.

     

    Toutefois, la délivrance des médicaments à base de cannabis est extraordinairement contrôlée. Chaque pays signataire doit respecter les traités internationaux de contrôle des drogues et en référer à l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS).

     

    Depuis 2021, ce sont donc 2600 patients qui ont intégré le programme de l’ANSM en France. Certains en sont sortis et 1650 patients étaient encore suivis par les structures hospitalières volontaires en mai 2023. Au total, 1722 professionnels de santé ont été formés.

     

    L’expérimentation ne concerne que cinq indications thérapeutiques :

     

    • douleurs neuropathiques réfractaires (c’est-à-dire résistantes aux médicaments)
    • effets indirects de la chimiothérapie comme les nausées et la perte d’appétit
    • épilepsie réfractaire
    • soins palliatifs
    • sclérose en plaque.

     

    « On n’est pas plus bête qu’un autre pays »

    « Cette expérimentation est particulière, car ce n’est pas une étude de recherche classique sur l’efficacité du produit. Cette étude vise plutôt à tester la faisabilité de ce traitement en termes de fabrication, de transport, de prescription par le médecin, de délivrance par la pharmacie, de sécurité en termes d’effets indésirables ou de dépendance, ou encore de relais en ville », détaille Emmanuelle Kuhn, médecin de la douleur au sein du CHU de Nantes et présidente du Comité de lutte contre la douleur.

     

    « L’expérimentation nous permet de voir qu’on va y arriver, on n’est pas plus bête qu’un autre pays, se réjouit le professeur Nicolas Authier. Ce sont des patients qui ont des pathologies sévères, douloureuses, ils comprendraient difficilement qu’on leur dise que c’est fini. Politiquement, ça serait délicat d’arrêter. »

     

    Selon le président du comité scientifique, « une quatrième année d’expérimentation n’apporterait rien, si ce n’est une embolisation des structures hospitalières, parce qu’on a du mal à inclure de nouveaux patients vu qu’on n’arrive pas à passer le relais auprès de nos collègues médecins généralistes ».

     

    C’est le principal point noir de cette expérimentation : la faible implication des médecins de ville. Seuls 139 sont engagés dans l’expérience. Pour eux, les lourdeurs administratives semblent trop importantes.

     

    On leur demande de remplir un registre pour chaque patient. Ils doivent suivre une formation. Les contraintes intrinsèques à l’expérimentation ont freiné le relais avec les médecins généralistes. Mais si cette contrainte saute, ça fera comme pour tous les médicaments : si on prescrit un médicament qui fonctionne à l’hôpital, le médecin traitant reprendra la main.

    Professeur Nicolas Authier, chef du service de pharmacologie médicale au CHU de Clermont-Ferrand.

     

    Pour Karine Pansiot, pharmacienne membre du comité scientifique, « il est nécessaire en effet de développer le relais en ville » pour une « meilleure équité d’accès aux traitements ». Elle forme le vœu que « cette année supplémentaire permettra […] l’adhésion de nouveaux prescripteurs, en particulier des médecins généralistes ».

    « Ça peut changer la vie, y compris des enfants » Certains médicaments sont riches en CBD, d’autres en THC, et pour une troisième catégorie de produits, il s’agit d’un mélange des deux. Ces médicaments sont des huiles se consommant par voie orale.

     

    Les cannabinoïdes

     

    Le cannabis contient de très nombreux composants (près de 500) ; les cannabinoïdes représentant la principale classe. Les principaux cannabinoïdes sont :
    - le tétrahydrocannabinol (THC) : classé parmi les substances hallucinogènes, il est responsable des effets psychoactifs stupéfiants et d’une partie des activités thérapeutiques de la plante.
    - le cannabidiol (CBD) : il est psychoactif mais il n’induit pas les effets psychodysleptiques du THC. Il présente également un intérêt thérapeutique.
    (Source : ministère de la Santé)

     

    « Ces traitements ne permettent pas de guérir, mais d’apaiser notamment certaines douleurs », indique le professeur Nicolas Authier.

    « Les doses efficaces sont obtenues en moyenne dès les trois premiers mois de l’expérimentation. On note une amélioration ressentie de leur état de douleur, qualifiée d’importante à très importante pour environ 40% des patients, incluant leur capacité à effectuer des activités, à bien dormir… », résume Emmanuelle Kuhn, médecin de la douleur.

     

    Ces traitements s’adressent à des patients dont les médicaments ne fonctionnent pas ou plus. « On a des patients qui ont vu diminuer la fréquence de leur épilepsie alors qu’ils faisaient des crises tous les jours », explique le professeur Authier qui a vu ces médicaments « changer la vie » de patients, « y compris d’enfants ».

     

    Pour le docteur Kuhn, du CHU de Nantes, il est évident qu’« il faut poursuivre », même si ce « nouveau traitement n’est pas dénué d’effets indésirables comme des troubles de la concentration, de la somnolence, des diarrhées… »

     

    Un avis partagé par la pharmacienne et membre du comité scientifique, Karine Pansiot puisque « la majorité des [patients interrogés] ont vu leur qualité de vie améliorée. Il m’apparaît alors indispensable de pouvoir continuer à leur fournir des médicaments sécurisés […] ».

     

    Des fournisseurs étrangers

     

    Dans le cadre de l’expérimentation française, les médicaments étaient jusque-là fournis gracieusement par des entreprises étrangères : États-Unis, Israël, Canada… L’Assurance maladie n’a donc rien déboursé depuis 2021.

     

    Avec la prolongation de l’expérimentation, ces dernières ont demandé une rétribution. L’ANSM n’est plus responsable de la sélection des fournisseurs, « c’est la DGS qui est désormais l’autorité compétente en la matière via des marchés publics. Les médicaments utilisés ne seront donc plus fournis à titre gratuit par les entreprises participantes », prévient Karine Pansiot du comité scientifique.

     

    Mais ils ne proviendront toujours pas d’entreprises françaises, qui sont totalement hors course pour le moment. Seulement cinq ont obtenu des licences de recherche sur le cannabis médical. « Elles peuvent faire pousser du cannabis, mais elles sont obligées de détruire les récoltes une fois les fleurs récupérées », précise Aurélien Bernard de newsweed.

     

    La biotech Overseed a été la première du pays à obtenir l’autorisation délivrée par l’ANSM de développer la recherche et le développement sur la plante et la conception de médicaments. « Il m’a paru intéressant de positionner un projet ambitieux, en avance de phase par rapport à la réglementation », confie à Enquêtes d’actu Hugues Péribère, le fondateur de la start-up.

     

    Cet ingénieur agronome de formation espère pouvoir vendre ses produits dès que le DGS lui aura donné accès au marché. « Ce sera a priori pour le premier semestre 2024, puisque le calendrier de la DGS est connu. Espérons qu’il soit tenu », escompte Hugues Péribère.

    Vers la création d’une filière française ?

     

    Dans cette perspective, nombreux sont ceux qui souhaitent voir naître une filière française de production, aujourd’hui inexistante. « Il faudra entre deux et trois ans », selon le professeur Nicolas Authier.

     

    Cela prend du temps de produire du cannabis médical, « parce que cette plante hybridée par des gens talentueux l’a été pour le marché récréatif [consommation pour le plaisir, NDLR], mais pas dans un objectif agronomique ou médical. Il faut faire ce travail agronomique pour stabiliser des variétés […]. Pour produire un médicament de qualité médicale, il faut le faire en démontrant qu’on peut apporter une répétabilité et une fiabilité dans les opérations menées », explique Hugues Péribère.

     

    L’émergence de cette filière nationale est « un des objectifs de l’ANSM », affirme le docteur Emmanuelle Kuhn médecin au CHU de Nantes, afin de contrer de possibles difficultés d’approvisionnement. « Il existe un point de vigilance sur la sécurisation de la continuité du traitement, comme cela a été le cas pendant la crise du Covid avec d’autres traitements par exemple », poursuit Emmanuelle Kuhn.

     

    Mais tant qu’il n’y aura pas de cadre réglementaire clairement identifiable, « les investisseurs seront frileux », prévient Aurélien Bernard de newsweed : « Lâcher 10 millions d’euros, alors qu’on ne sait pas s’il y aura un circuit de distribution, ça serait un peu cavalier. Le marché sera d’abord ouvert aux opérateurs étrangers, parce qu’ils ont l’expérience et les capitaux. »

     

    Xavier Saiz, secrétaire du syndicat des professionnels du chanvre, regarde avec inquiétude les entreprises étrangères passer devant les structures françaises. Il doute que les producteurs français puissent avoir les reins assez solides pour respecter toutes les normes de sécurisation et de qualité.

     

    Est-ce qu’ils vont avoir les moyens d’investir 1 ou 2 millions d’euros pour répondre à ces appels d’offres ? Ça va être compliqué. Les entreprises étrangères, avec l’avance qu’elles ont, sont déjà capées pour. Xavier Saiz,syndicat des professionnels du chanvre.

     

    Il demande un « allégement des contraintes » pour permettre à davantage d’entreprises françaises de se lancer. Si c’était le cas, « il y aurait cinq entreprises au minimum qui pourraient fournir les produits avec un suivi de traçabilité. C’est assez frustrant. »

     

    Xavier Saiz a mis au point trois logiciels (cannatracking) qui permettent de rendre transparentes et infalsifiables toutes les analyses, tout en garantissant une traçabilité complète du producteur au patient final.

     

    Le secrétaire du syndicat professionnel du chanvre demande notamment l’obtention de licences THC temporaires.

     

    Hugues Péribère reconnaît que « le nombre de contraintes est considérable », mais ce sont celles des produits stupéfiants. « Chaque feuille de plante est suivie, tracée. Quand vous détruisez une plante, elle doit être identifiée. […]

     

    On est sur des sites sécurisés, contrôlés, des établissements qui font l’objet de réglementations bien particulières gérées par l’Agence du médicament », rappelle Hugues Péribère, fondateur d’Overseed.

     

    Vers une légalisation du cannabis ?

     

    Si la France est à ce point en retard, c’est peut-être dû au fait qu’« il y a une confusion avec le cannabis récréatif dans la tête des décideurs politiques », involontaire ou entretenue, reconnaît le spécialiste Aurélien Bernard.

     

    Le professeur Nicolas Authier est bien obligé de constater qu’« il y a quelques médecins et scientifiques qui n’échappent pas à des positions dogmatiques et ont du mal à prendre du recul ».

     

     

     

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    https://actu.fr/societe/enquete-cannabis-medical-va-t-il-bientot-se-generaliser-aux-patients-francais_59614804.html

     

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  3. Hey

     

    En vous lisant je me dis que la méthode "old school" était, est beaucoup, beaucoup plus simple.....

    Il faut juste un congélateur et 2 ou 3 bacs de glace de 1 litre (genre style cote d'or à la fraise mais après l'avoir consommé hein, ne pas mettre la glace à la fraise dans l'ice (rigolez pas on sait jamais)) même pas besoin de piler ou de péter la glace, il suffit de la mettre dans l'eau et regarder fondre en prenant la température de l'eau (important d'avoir le thermomètre qui va bien ....).

    Perso des que l'eau est à la bonne température je retire les glaçons et je commence le travail, entre chaque passe je remet les glaçons.

     

    ça donne ça (bon, la l'eau n'était pas encore au top, mais c'est juste pour vous montrer le principe et vous pouvez voir que l'eau est à moins d'1 degrés alors que les blocs de glace ne sont pas encore fondu).

     

     

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  4. hey

     

    Des filtres à café carrément.... Tu as de la chance de pas avoir perdu trop de résine (collée dans le filtre)....

     

    pour bien sécher un Ice :

    Tu enlèves un maximum d'eau avec un sopalin sans presser la résine.

    Tu la places dans du papier sulfurisé et dans du riz pour 48 à 72 heures au frigidaire, (le riz va absorber l'humidité résiduelle). En fonction de ton travail, plus tu auras retiré d'eau, plus la phase d’absorption sera courte.

     

    Il y a 3 heures, Coco&Co a dit:

    Du coup, il me semble déjà possible de le presser à la bouteille chaude et d'en faire des boules. Mais je lis souvent sur ce topic dire d'attendre plusieurs jours / semaines pour ne pas qu'il moisisse, devrais-je ronger encore mon frein

     

    c'est toi qui voit, le hash c'est comme la weed, il y a le curing.....

    Le travailler et le consommer trop tôt n’enlèvera rien à sa puissance mais tout (oui j’exagère un peu) à ses qualités gustatives .... Tout dépend de ton niveau d'exigence.

     

    Pour que ton Ice moisisse il faudrait que tu ais mal travaillé et qu'il reste des poches d'humidité dans la résine.

     

    Fais un pressage à froid et oublie ton Hash quelques semaines (idéalement 3 mois) travaille le 1 semaine à 10 jours avant sa consommation ...

    Tu verras ça n'aura plus rien a voir avec ton Hash sorti de sac.

     

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    Bulletin de l’IACM du 21 mai 2023

     

    Science/Homme : Le cannabis peut être utile dans le traitement de la fibromyalgie

    Selon une analyse des données de 306 patients atteints de fibromyalgie dans le registre du cannabis médical du Royaume-Uni, le traitement au cannabis a été associé à une amélioration de la qualité de vie liée à la santé mondiale. La recherche a été menée par des chercheurs du Medical Cannabis Research Group du Department of Surgery and Cancer de l’Imperial College London, au Royaume-Uni.

    L’utilisation médicale du cannabis « a été associée à l’amélioration des symptômes spécifiques à la fibromyalgie, en plus du sommeil, de l’anxiété et de la qualité de vie liée à la santé. Ceux qui ont signalé une consommation antérieure de cannabis semblaient avoir une plus grande réponse. »

    Wang C Erridge S, Holvey C, Coomber R, Usmani A, Sajad M, Guru R, Holden W, Rucker JJ, Platt MW, Sodergren MH. Évaluation des résultats cliniques chez les patients atteints de fibromyalgie : analyse du registre du cannabis médical du Royaume-Uni. Brain Behav. 2023:e3072.

     

    Science/Homme : Le cannabis peut améliorer la qualité de vie des personnes souffrant de maladies chroniques

    Selon une étude observationnelle portant sur 3148 patients, qui recevaient du cannabis pour toute indication, le traitement était associé à une amélioration de la qualité de vie liée à la santé. Des chercheurs du Centre for Human Psychopharmacology de la Swinburne University of Technology à Melbourne, en Australie, et d’autres institutions scientifiques en Australie ont fait état de patients dans un réseau de cliniques médicales spécialisées entre décembre 2018 et mai 2022.

    Les types de produits à base de cannabis et la teneur en cannabinoïdes variaient au fil du temps en fonction du jugement clinique du médecin traitant. L’âge moyen était de 56 ans au départ avant le traitement. La douleur chronique non cancéreuse était l’indication la plus courante pour le traitement (69 %), suivie de la douleur cancéreuse (6 %), de l’insomnie (5 %) et de l’anxiété (4 %). Après avoir commencé le traitement par le cannabis médical, les patients ont signalé des améliorations significatives par rapport à la ligne de base sur les 8 domaines d’un questionnaire sur la qualité de vie liée à la santé et ces améliorations ont été pour la plupart soutenues au fil du temps.

    Arkell TR, Downey LA, Hayley AC, Roth S. Évaluation du cannabis médical et de la qualité de vie liée à la santé. JAMA Netw Open. 2023;6(5):e2312522.

     

    Science/Homme : Le cannabis peut être efficace dans la douleur liée au cancer

    En utilisant les données du Registre du cannabis du Québec, les chercheurs canadiens et irlandais ont constaté des améliorations significatives de la douleur de 358 patients atteints de cancer. Des diminutions statistiquement significatives ont été observées à un suivi de 3 mois, 6 mois et 9 mois sur la douleur la pire et la plus moyenne.

    Les souches équilibrées THC:CBD ont été associées à un meilleur soulagement de la douleur par rapport aux souches à prédomineur de THC et de CBD. Les chercheurs ont conclu que « les données du monde réel de ce grand registre prospectif et multicentrique indiquent que la MC est un traitement complémentaire sûr et efficace pour le soulagement de la douleur chez les patients atteints de cancer ».

    Aprikian S, Kasvis P, Vigano M, Hachem Y, Canac-Marquis M, Vigano A. Le cannabis médical est efficace pour la douleur liée au cancer : Résultats du Registre du cannabis du Québec. BMJ Support Palliat Care. 2023:spcare-2022-004003.

     

    Science/Homme : La réduction de la douleur par l’hydromorphone opioïde n’a été que légèrement améliorée par une faible dose de THC oral dans une étude contrôlée par placebo

    Selon une étude portant sur 37 patients ayant reçu un diagnostic d’arthrose du genou, une dose fixe de 10 mg de THC en plus de 4 mg d’hydromorphone, les chercheurs de l’Université Johns Hopkins à Baltimore, aux États-Unis, n’ont noté que le « bénéfice minimal » du THC oral (dronabinol). Il s’agissait d’une étude à double insu, randomisée et contrôlée par placebo. Les participants ont reçu (1) placebo-placebo, (2) hydromorphone (4 mg)-placebo ; (3) dronabinol (10 mg)-placebo et (4) hydromorphone (4 mg)-dronabinol (10 mg).

    Aucun effet analgésique significatif n’a été observé pour la gravité de la douleur clinique ou le fonctionnement physique dans toutes les affections médicamenteuses. Les auteurs ont noté que « une peu d’amélioration de l’analgésie par l’hydromorphone par le dronabinol a été observée sur les indices de douleur évoqués ». Les effets secondaires de la combinaison d’hydromorphone et de dronabinol ont produit des effets indésirables plus modérés que le placebo et l’hydromorphone seul. Seules les performances cognitives altérées par l’hydromorphone.

    Campbell CM, Mun CJ, Hamilton KR, Bergeria C, Huhn AS, Speed TJ, Vandrey R, Dunn KE. Évaluation à l’intérieur du sujet, à double insu, randomisée, contrôlée par placebo de la combinaison du cannabinoïde dronabinol et de l’hydromorphone opioïde chez les adultes souffrant de douleur chronique. Neuropsychopharmacologie. 2023 18 mai [sous presse].

     

    Science/Homme : Le CBD peut être un traitement adjuvant efficace chez les adultes atteints d’épilepsie focale résistante aux médicaments

    Selon une étude de cohorte observationnelle et prospective menée auprès de 44 patients adultes atteints d’épilepsie, le traitement par CBD a montré un avantage supplémentaire. Les chercheurs de l’Université nationale Arturo Jauretche de Buenos Aires, en Argentine, ont inclus des patients atteints d’épilepsie focale pharmacorésistante pendant au moins 6 mois.

    Après avoir commencé le traitement par le CBD, 5 % des patients sont devenus exempts de convulsions, 32 % des patients ont réduit leurs crises de plus de 80 % et 87 % des patients ont réduit 50 % de leurs crises mensuelles. Onze pour cent ont présenté une diminution de moins de 50 % de la fréquence des crises. La dose quotidienne finale moyenne était de 335 mg de CBD oral. Les auteurs ont écrit qu' »à la fin de l’étude, nous avons constaté chez la plupart des patients une amélioration significative de la qualité de vie, dans tous les éléments évalués ».

    Kochen S, Villanueva M, Bayarres L, Daza-Restrepo A, Gonzalez Martinez S, Oddo S. Le cannabidiol comme traitement adjuvant chez les adultes atteints d’épilepsie focale résistante aux médicaments. Epilepsie comportement. 2023;144:109210.

     

    Science/Homme : Les patients atteints de crises myocloniques-atoniques ont profité du CBD

    Dans une étude multicentrique menée en Argentine, le CBD a réduit les crises chez les enfants atteints d’épilepsie avec des crises myocloniques-atoniques (EMAtS) (n = 22) et le syndrome de Sturge Weber (SWS) avec des crises myocloniques-atoniques (n = 4). Le CBD a été ajouté à des doses allant de 8 à 40 mg par kilogramme et par jour. L’efficacité a été évaluée en comparant la fréquence des crises avant et après le début du traitement par le CBD.

    Après un suivi moyen de 19 mois, 15 des 26 patients qui ont reçu du CBD complémentaire ont eu une diminution des crises de plus de 50 % et trois sont devenus sans crises. Les 11 patients restants ont eu une réduction de 25 à 50 % des crises. Les auteurs ont écrit que « les crises de gouttes, y compris les crises myocloniques-atoniques et les crises tonico-cloniques généralisées, ainsi que les absences atypiques et le statut non convulsif epilepticus ont bien répondu au CBD ».

    Caraballo RH, Reyes Valenzuela G, Fortini S, Espeche A, Gamboni B, Silva W, Semprino M, Fasulo L, Chacón S, Gallo A, Galicchio S, Cachia P. Cannabidiol chez les enfants atteints d’épilepsie résistante au traitement avec convulsions myocloniques-atoniques. Epilepsie comportement. 2023;143:109245.

     

    Science/Homme : Le cannabis peut être efficace dans le syndrome de Tourette selon une étude rétrospective

    Des données rétrospectives ont été recueillies pendant jusqu’à 9 ans sur la consommation de cannabis, évaluant les caractéristiques de la maladie et l’influence du cannabis chez les patients atteints du syndrome de Tourette traités dans l’unité des troubles du mouvement du centre médical de Tel-Aviv, en Israël.

    Vingt-cinq patients ont participé à l’étude. La durée moyenne de la consommation de cannabis médical était de 4 ans (intervalle de 0,5 à 10 ans). La majorité des patients (96 %) consommaient du cannabis principalement, mais pas exclusivement, par inhalation de méthodes telles que le tabagisme ou la vaporisation de l’inflorescence séchée. Le cannabis a conduit à une réduction subjectivement signalée des tics (réduction moyenne de 75 %) et des symptômes associés aux comorbidités courantes de la maladie.

    Anis S, Zalomek C, Korczyn AD, Lassman S, Rosenberg A, Gurevich T. Utilisation autorisée de cannabis médical dans le syndrome de Gilles de la Tourette : un suivi rétrospectif à long terme. Cannabis Cannabinoid Res. 2023 12 mai [sous presse].

     

    Science/Homme : Le CBD réduit la sévérité du sevrage de la nicotine

    Dans une conception ouverte, croisée avec 20 utilisateurs de cigarettes électroniques, l’administration orale de 320 mg de CBD a réduit la gravité du sevrage. L’étude a été présentée par des chercheurs du Département des sciences psychologiques de l’Université de l’Arkansas à Fayetteville, aux États-Unis, de l’Université du Texas, de l’Université du Mississippi et de Canopy Growth du Canada. Les participants ont déclaré des symptômes après une période d’abstinence de 4 heures sur la cigarette électronique par rapport à l’abstinence en l’absence de CBD.

    Après avoir contrôlé les expectaences positives du CBD des participants, les résultats étaient cohérents avec les hypothèses, suggérant que le CBD réduisait à la fois la gravité des symptômes de sevrage de la nicotine et l’anxiété de l’état pendant l’abstinence de la cigarette électronique.

    Gournay LR, Petry J, Bilsky S, Hill MA, Feldner M, Peters E, Bonn-Miller M, Leen-Feldner E. Le cannabidiol réduit la gravité du sevrage de la nicotine et l’anxiété de l’État pendant une période aiguë d’abstinence de la cigarette électronique : une nouvelle étude ouverte. Cannabis Cannabinoid Res. 2023 11 mai [sous presse].

     

    Science/Homme : Le CBD peut être aussi efficace que la mélatonine dans les troubles du sommeil

    Dans une étude menée aux États-Unis auprès de 1793 adultes présentant des symptômes de troubles du sommeil, 15 mg de CBD par voie orale étaient aussi efficaces que 5 mg de mélatonine pour améliorer le sommeil. Les chercheurs de Californie, de Pennsylvanie et du Maryland aux États-Unis ont chargé les participants de recevoir un approvisionnement de 4 semaines de 1 des 6 produits (toutes les capsules) contenant soit 15 mg de CBD, soit 5 mg de mélatonine, seuls ou en combinaison avec du CBN (cannabinol) ou du CBC (cannabichromene).

    Toutes les formulations présentaient un profil de sécurité favorable (12 % des participants ont signalé un effet secondaire et aucun n’était grave) et ont conduit à des améliorations significatives des troubles du sommeil. La plupart des participants (56 % à 75 %) dans toutes les formulations ont connu une amélioration cliniquement importante de la qualité de leur sommeil. Il n’y a pas eu de différence significative en effet, cependant, entre 15 mg d’isolat de CBD et les formulations contenant 15 mg de CBD et 15 mg de CBN, seuls ou en association avec 5 mg de CBC. Il n’y a pas non plus eu de différence significative d’effet entre 15 mg d’isolat de CBD et les formulations contenant 5 mg de mélatonine, seules ou en combinaison avec 15 mg de CBD et 15 mg de CBN.

    Saleska JL, Bryant C, Kolobaric A, D’Adamo CR, Colwell CS, Loewy D, Chen J, Pauli EK. L’innocuité et l’efficacité comparative des formulations de cannabinoïdes non psychoactifs pour l’amélioration du sommeil : un essai contrôlé randomisé en double aveugle. J Am Nutr Assoc. 2023:1-11.

     

    Science/Homme : le CBD peut réduire les symptômes comportementaux dans la démence

    Dans une étude portant sur 20 patients atteints de démence et de symptômes comportementaux et psychologiques graves, de faibles doses de CBD ont amélioré les symptômes. Une étude menée par des chercheurs de la Faculté des sciences de la santé de l’Université Aristote de Thessalonique, en Grèce. Dix d’entre eux ont été affectés à un traitement médical habituel, tandis que dix ont été affectés à un traitement de six mois avec le CBD.

    L’évaluation de suivi a montré une amélioration significative des symptômes chez tous les patients qui ont reçu le CBD, et aucune amélioration ou une amélioration limitée dans le groupe témoin, quelle que soit la neuropathologie sous-jacente de la démence.

    Alexandri F, Papadopoulou L, Tsolaki A, Papantoniou G, Athanasiadis L, Tsolaki M. L’effet du cannabidiol 3 % sur les symptômes neuropsychiatriques dans la démence – Suivi de six mois. Clin Gerontol. 2023:1-8.

     

    Science/Homme : Le cannabis peut être utile dans le traitement des femmes souffrant de douleurs pelviennes myofasciales

    Les chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique à Vancouver, au Canada, ont mené une étude transversale sur les réponses au questionnaire de patientes atteintes de douleur pelvienne myofasciale provenant de deux centres de douleur pelvienne tertiaire. Sur les 135 participants, 57 % étaient des consommateurs de cannabis et 43 % étaient des non-utilisateurs.

    La plupart des utilisateurs consommaient du cannabis quotidiennement, (48 %) par voie orale (66 %) ou en fumant (61 %), et ont évalué le cannabis comme efficace pour soulager la douleur pelvienne. 64 % des non-consommeurs de cannabis ont répondu qu’ils seraient prêts à utiliser du cannabis pour la douleur pelvienne. Le manque d’informations et les effets indésirables potentiels étaient les raisons les plus courantes de la réticence à l’utiliser. Environ 3 répondants sur 4 étaient prêts à essayer l’application vaginale ou vulvaire de produits à base de cannabis pour les douleurs pelviennes.

    Yang EC, Koenig NA, Gong M, Brotto LA, Barr AM, Lee T, Yong PJ, Geoffrion R. Préférences en matière de consommation de cannabis chez les femmes souffrant de douleurs pelviennes myofasciales : une étude transversale. Eur J Obstet Gynecol Reprod Biol X. 2023;18:100192.

    Nouvelles en bref

    États-Unis : Les États ont généré plus de 15 milliards de dollars de recettes fiscales grâce aux ventes légales de cannabis

    Depuis 2014, lorsque les ventes ont commencé au Colorado et à Washington, les politiques de légalisation ont fourni aux États une nouvelle source de revenus. Jusqu’à la fin de 2022, les États ont déclaré un total combiné de plus de 15 milliards de dollars de recettes fiscales provenant des ventes légales de cannabis à usage adulte. En 2022, les États de légalisation ont généré plus de 3,5 milliards de dollars de recettes fiscales sur le cannabis grâce aux ventes à usage adulte. En plus des revenus générés pour les budgets à l’échelle de l’État, les villes et les villes ont également généré des centaines de milliers de dollars de nouveaux revenus provenant des taxes locales sur le cannabis à usage adulte.

    Projet de politique sur la marijuana

    Science/Animal : Le CBD peut être un antidépresseur à action rapide

    Selon des études menées sur des souris, le CBD peut être un « antidépresseur avec une action et une efficacité plus rapides que » la sertraline.

    Instituto de Neurociencias, Universidad Miguel Hernández, Alicante, Espagne.

    García-Gutiérrez, et al. Pharmacol de façade. 2023;14:1171646.

    Science/Cellules : Le CBD peut être neuroprotecteur dans les cultures des cellules cérébelleuses

    Les cellules nerveuses du cervelet ont été traitées avec un agent neurotoxique. Et le CBD est protégé contre ces dommages.

    Laboratorio de Mecanismos de Neurodegeneración y Neuroprotección and Instituto de Investigaciones Biológicas Clemente Estable, Montevideo, Uruguay.

    Echeverry C, et al. . Cannabis Cannabinoid Res. 2023 8 mai [sous presse].

    Science/Homme : Un extrait de CBD a été bien toléré chez les patients atteints d’un cancer de la prostate

    Dans une étude de phase 1, l’extrait de cannabis Epidyolex en doses quotidiennes de 600 et 800 mg était sûr et tolérable chez les patients atteints d’un cancer de la prostate.

    Département de médecine, Division d’oncologie médicale, Université du Kentucky, Lexington, États-Unis.

    Myint ZW, et al. Cancers (Bâle). 2023;15(9):2505.

    Science/Cellules : L’activation du récepteur CB1 peut supprimer la croissance des métastases cérébrales du mélanome

    Des expériences avec des échantillons de mélanome métastatique humain ont montré que l’activation du récepteur CB1 peut supprimer sa croissance.

    Département de biochimie et de biologie moléculaire, Instituto Universitario de Investigación Neuroquímica, Université Complutense de Madrid, Espagne.

    Costas-Insua C, et al. Cancers (Bâle). 2023;15(9):2439.

    Science/Cellules : Le CBD peut être un traitement adjuvant prometteur pour les tumeurs mammaires positives au récepteur des œstrogènes

    Des études avec des cellules cancéreuses du sein positives pour les récepteurs aux œstrogènes ont montré que le CBD, lorsqu’il était combiné à l’anastrozole et au létrozole, ne provoquait aucun effet bénéfique par rapport aux inhibiteurs isolés de l’aromatase. En revanche, lorsqu’il est combiné avec l’exemestane, inhibiteur de l’aromatise, le CBD a potentialisé ses effets pro-mortelle.

    UCIBIO/REQUIMTE, Laboratoire de biochimie, Département des sciences biologiques, Faculté de pharmacie, Université de Porto, Portugal.

    Almeida CF, et al. Cancers (Bâle). 2023;15(9):2517.

    Science/Cellules : le CBD et le CBG ainsi que la curcumine et la pipérine montrent des effets anticancéreux

    En utilisant : les chercheurs sur les cellules cancéreuses ont trouvé une synergie thérapeutique d’une triple combinaison de CBD/CBG, de curcumine et de piperine.

    Département de génétique et de bioingénierie, Faculté d’ingénierie, Université Yeditepe, Istanbul, Turquie.

    Yüksel B, et al. Pharmacol de façade. 2023;14:1145666.

    Science/Cellules : le CBD peut soulager l’inflammation du système nerveux

    Des études avec des cellules montrent que le CBD soulage la neuroinflammation et atténue la douleur neuropathique en ciblant la protéine FKBP5.

    Département d’anesthésiologie, succursale de Lequn, Premier hôpital de l’Université de Jilin, Changchun, Chine

    Wang X, et al. Le Cerveau Se Bhav Immunitaire. 2023:S0889-1591(23)00126-5.

    Science/Homme : La consommation de cannabis n’augmente pas les événements cardiovasculaires selon une revue et une méta-analyse

    Selon un examen, le risque d’événements cardiovasculaires indésirables, y compris l’infarctus aigu du myocarde et l’accident vasculaire cérébral « ne présente pas d’augmentation significative avec l’exposition au cannabis. Cependant, il faut faire preuve de prudence lors de l’interprétation des résultats en raison de l’hétérogénéité des études. »

    Département de médecine, Faculté de médecine, Université Chulalongkorn, Bangkok, Thaïlande.Theerasuwipakorn N, et al. Toxicol Rep. 2023;10:537-543.

    Science/Homme : Les niveaux d’endocannabinoïdes circulant sont augmentés chez les patients atteints de cachexie cancéreuse

    Selon une étude portant sur 36 patients souffrant de cachexie cancéreuse circulant et les niveaux actuels d’endocannabinoïdes étaient significativement plus élevés que ceux des patients témoins atteints d’autres maladies. Les auteurs ont écrit que chez les patients atteints de cachexie cancéreuse, « l’AEA en circulation peut jouer un rôle dans l’anorexie, tandis que le 2-AG peut jouer un rôle dans les taux sériques de triglycérides ».

    Division de physiologie, Département de nutrition, École supérieure d’humanité et de sciences de la vie, Université Tokyo-Kasei, Tokyo, Japon.

    Ota K, et al. Clin Nutr ESPEN. 2023;55:20-29.

    Science/Homme : Les consommateurs de cannabis avaient un faible risque de stéatose hépatique

    Dans un échantillon représentatif à l’échelle nationale de 2622 participants, la consommation actuelle de cannabis était inversement associée à la stéatose (souliver gras). « La physiopathologie n’est pas claire et nécessite des études plus approfondies. Aucune association significative n’a été établie entre la consommation de marijuana et la fibrose hépatique, quelle que soit l’utilisation passée ou actuelle. »

    Département d’échographie, Hôpital général du commandement du théâtre central, Wuchangqu, Wuhan, Hubei, Chine.

    Du R, et al. PLoS One. 2023;18(5):e0284859.

    Science/Homme : La consommation de cannabis n’a eu aucun effet sur la progression de la MPOC

    Selon une grande étude intitulée SPIROMICS, « les participants avec ou sans MPOC (maladie pulmonaire obstructive chronique), ni le tabagisme de marijuana antérieur ou actuel d’une durée de vie n’a été associé à des signes de progression de la MPOC ou de son développement ».

    Médecine, Université de Californie à Los Angeles, Californie, États-Unis.

    Barjaktarevic I, et al. Chronic Obstr Pulm Dis. 2023 16 mai [sous presse].

    Science/Animal : Le CBD peut être utile dans l’hypertension pulmonaire

    Les résultats de l’étude sur des rats suggèrent que le CBD peut soulager la fibrose ventriculaire droite et « peut agir comme un traitement adjuvant » pour l’hypertension pulmonaire.

    Département de physiologie expérimentale et de physiopathologie, Université médicale de Białystok, Pologne.

    Krzyżewska A, et al. Biochim Biophys Acta Mol Basis Dis. 2023:166753.

    Science : Prix du cannabis dans les clubs sociaux en Espagne

    Les prix moyens des fleurs de cannabis sont d’environ 6 € pour 1 g de fleurs et d’environ 8 à 9 € pour 1 g de résine dans les clubs sociaux espagnols de cannabis.

    Centre de recherche interdisciplinaire sur les toxicomanies, Département de psychiatrie et de psychothérapie, Centre médical universitaire de Hambourg-Eppendorf, Allemagne.

    Manthey J, Obradors-Pineda A. Drug Alcohol Rev. 2023 14 mai [sous presse].

    Science/Homme : Le cannabis peut ne pas avoir d’effets négatifs sur la cognition

    Dans une étude qui a suivi les adultes vivant avec le VIH pendant une période allant jusqu’à 10 ans, « les taux de déclin cognitif et les problèmes fonctionnels ne variaient pas en fonction de la consommation moyenne de cannabis ». La consommation récente de cannabis a été liée à une pire cognition.

    Département de psychiatrie, Université de Californie San Diego, États-Unis.

    Watson CW, et al. SIDA Behav. 2023 8 mai [sous presse].

    Science/Animal : Inhibition de la dégradation des endocannabinoïdes peut-être neuroprotectrice dans la démence

    Selon une étude menée auprès de souris, l’inhibition de la dégradation des endocannabinoïdes par l’inhibition de la FAAH a montré des effets neuroprotecteurs dans la démence frontotemporale.

    Departamento de Bioquímica y Biología Molecular, Facultad de Medicina, Instituto Universitario de Investigación en Neuroquímica, Universidad Complutense, Madrid, Spain.

    Santos-García I, et al. J Neuroinflammation. 2023;20(1):108.

    Science/Animal : Le CBD peut atténuer l’inflammation parodontale

    Une étude menée sur des rats montre que le CBD atténuait la parodontite et l’inflammation.

    Laboratoire clé d’État des maladies buccodentaires, West China Hospital of Stomatology, Université du Sichuan, Chengdu, Chine.

    Chen H, et al. J Rés. parodontal 2023 4 mai [sous presse].

    Science/Homme : Le risque de schizophrénie chez les consommateurs de cannabis peut être plus élevé chez les jeunes hommes que chez les jeunes femmes

    Les chercheurs ont examiné environ 6,9 millions de personnes ayant environ 45 000 cas de schizophrénie. Le risque de développement de la schizophrénie était de 2,5 chez les hommes contre 2,0 chez les femmes. Chez les hommes de 16 à 20 ans, le risque était de 3,8 contre 1,8 chez les jeunes femmes.

    Centre de recherche sur la santé mentale de Copenhague – CORE, Centre de santé mentale de Copenhague, Hôpital universitaire de Copenhague, Danemark.

    Hjorthøj C, et al. Psychol Med. 2023:1-7.

    Science/Homme : Le CBD à faible dose a été inefficace pour réduire la douleur post-urétéroscopie

    Selon une étude contrôlée par placebo, 20 mg de CBD pendant 3 jours après l’uroscopie n’était pas supérieur au placebo pour réduire la douleur.

    Département d’urologie, Université de Caroline du Nord, États-Unis.

    Narang G, et al. J Urol. 2023;209(4):726-733.

    Science/Animal : Une combinaison de CBD et d’hypothermie peut augmenter les effets neuroprotecteurs chez les nouveau-nés atteints d’encéphalopathie hypoxique

    Les effets du traitement des rats nouveau-nés à la suite d’une lésion hypoxique-ischémique avec le CBD dans des conditions hypothermiques ont été étudiés. Lorsqu’ils sont utilisés ensemble, le CBD et l’hypothermie ont amélioré l’excitotoxicité, le stress oxydatif et l’inflammation du cerveau, réduit le volume de l’infarctus cérébral et réduit l’étendue des dommages histologiques.

    Institut de recherche sur la santé de Biocruces Bizkaia, Barakaldo, Espagne.

    Alvarez FJ, et al. eNeuro. 2023;10(5):ENEURO.0417-22.2023.

    Science/Animal : Le CBD injecté par périphérique réduit la douleur neuropathique

    Le cannabidiol injecté par périphérie réduit la douleur neuropathique chez la souris et cet effet a partiellement impliqué les récepteurs 5-HTA1 et TRPV1.

    Département de pharmacologie, Institut des sciences biologiques, Belo Horizonte, Brésil.

    Aguiar DD, et al. Biochem Biophys Res Commun. 2023;660:58-64.

     

    @++++

     

    :bye:

     

     

     

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  6.  

    Hey

     

    :plusun: avec l'ami @Savoibien ....

     

    Juste quand même .....

     

    Il y a 21 heures, Beluga a dit:

    La solution autre serait de le cuisiner mais je suis pas fan 

      

    Ouf .... parce que cuisiner du mauvais shit de quartier ou du H CBD qui vient d'une boutique et dont tu ignore tout de la provenance (ou à peu prêt) ça n'est pas la meilleurs idée que tu aurais eu ....

     

    Je remarque de plus en plus ce genre de tentatives "chelous" pour "sauver" des récoltes ou essayer d'améliorer un mauvais produit, et c'est vrais que, comme tous, j'ai expérimenté et plongé des fois dans des trucs improbables, mais pas à ce level ....

     

    Reste qu'un mauvais produit même mélangé à un autre de meilleurs qualité restera un sous produit ....

     

    @Savoibien j'étais pile poil en train de faire le post donc ....

     

    Il y a 2 heures, Savoibien a dit:

    Par contre mélanger cbd et thc est plutôt intéressant dans l'idée d'un effet d'entourage.

     

    à fond, mais perso ce genre de mixe je le fait avec des huiles, Huile de THC d'un coté, Huile de CBD de l'autre.

     

    Il y a 2 heures, Savoibien a dit:

    est ce que tu connais des ratio cbd/thc plus intéressant que d'autres pour passer des douleurs musculaires (qui chez moi son plutôt intense en ce moment).

     

    Pour les douleurs musculaire un ratio 1 pour 1 c'est top, le CBD décontracte et le THC agit sur la douleurs .... (un 20% CBD X 20% THC est idéal (de mon expérience))

     

    Il y a 2 heures, Savoibien a dit:

    J'ai acheté un chichon "iceO" cbd chelou avec une sorte de graisse végétale qui traine dans le bloc 🤢 mais le machin est à 50% annoncé de cbd et franchement ça me pose, et si je fume une mèche de ma zeb derrière je sent la douleur a mon épaule qui s'estompe grandement, mais je me dis qu'il doit y avoir des dosages particuliers à respecter, peut-être. Si tu a quelque chose à en dire ...?

     

    Bah si tu veux moi je boycott les boutiques, soit je fais un pied ou deux de weed à dominance CBD et je gere sous forme huileuse, soit je consomme les fleurs CBD en vaporisation.

    à 50% de CBD du chichon .... en extraction huileuse avec une weed à 8% CBD pour 1 de THC je suis arrivé à extraire à 47% CBD pour 4 de THC .... et c'est de l'huile donc plus concentré que le Hash .... pour arriver à des pourcentages comme celui que tu annonces c'est forcement un produit "fabriqué" ....

     

    Le THC agit sur la douleurs, donc normal qu'avec une weed un peu forte les douleurs s'estompent et le fait d'avoir consommer du CBD avant peu aider ....

     

    @+++

     

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  7. Hey

     

    Il y a 3 heures, CannaPB_R66 a dit:

    le Cese est favorable

     

    Oui .... mais n'a aucuns pouvoirs décisionnels .... Avis consultatif rien de plus.

     

    Il y a 3 heures, CannaPB_R66 a dit:

    une majorité à l'assemblée à voté en faveur de la légalisation

     

    Non jamais un projet de légalisation n'a eu la majorité à l'Assemblée Nationale et n'a été présenté à l'UE par la France.

     

    Tu dois confondre avec la mission parlementaire qui a été menée à l'assemblée et qui, à l’époque, avait reçu un accueil favorable par les députés mais la tentative de projet de légalisation proposée ensuite n'est pas passée .... Depuis l'assemblée n'est plus la même, difficile de savoir ce qui se passerait actuellement avec le nouveau déséquilibre des forces politiques en place (désolé si hors charte).

     

    Le seul vote qui a eu la majorité absolu lors de la précédente mandature est celui pour l’expérimentation du cannabis thérapeutique et ne concerne pas les usages sociaux du cannabis.

     

    @+

     

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  8. Hey

     

    Prévisible ....

     

    Le ministre de la santé annonce l’interdiction du HHC

    Le ministre de la santé François Braun annonce une prochaine interdiction de l’Hexahydrocannabinol (HHC). L’interdiction devrait être effective dans quelques semaines.

     

    Le HHC, qui était jusqu’à présent dans une zone grise, devrait être interdit prochainement. Le HHC ou Hexahydrocannabinol est présent naturellement dans les graines de cannabis et dans les plants mâles mais en très petite quantité. Pour obtenir des quantités suffisantes, le HHC est fabriqué avec un processus d’hydrogénation à partir d’extraits de cannabis THC ou CBD. Le HHC vendu en ligne ou dans les magasins physiques est donc considéré comme un cannabinoïde semi-synthétique

     

    Extrait sous forme de spray, le HHC est ensuite pulvérisé sur de l’herbe ou de la résine CBD. Il peut également se consommer sous forme de cigarette électronique. Son effet se situerait entre celui du CBD et du THC. Découvert dans les années 40 par Roger Adams, le HHC a connu récemment un regain d’intérêt en tant qu’alternative légale au THC. Le produit controversé a rapidement envahi les shops et les salons du CBD. Certains distributeurs et magasins en ligne se sont spécialisés dans les produits à base de HHC.

    En octobre dernier, l'Union des professionnels du CBD (UPCBD) s’était prononcé contre la commercialisation du HHC.

     

    Le Ministre François Braun a annoncé sa probable interdiction dans les prochaines semaines, le HHC devant être classé comme produit stupéfiant. Il est donc temps de finaliser vos achats de HHC.

     

    « Est-ce que c’est un produit stupéfiant ? C’est une question qui est posée en particulier à l’Agence de sécurité du médicament. C’est un produit qui entraine une addiction forte avec des effets psychotropes importants. Ils profitent d'une faille de classification. Ils ne sont pas classés comme produits stupéfiants. Je pense très honnêtement qu'ils le seront rapidement maintenant. Il y a un trou dans la raquette qu'il faut combler rapidement pour ne plus avoir cette vente libre qui est tout à fait anormale. Je pense que c'est une affaire de semaines » a déclaré le ministre de la santé invité sur la chaine Francinfo. François Braun s'était déjà prononcé contre la légalisation du cannabis en octobre dernier.

     

    https://softsecrets.com/fr/article/le-ministre-de-la-sante-annonce-linterdiction-du-hhc?fbclid=IwAR2gLsPwbBPeRpU85ZCWwEuh9PQrwdrDZiWYTHI0-qieiQDhj5tAuw7fNZA

     

    @+++

     

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  9. Hey

     

    Perso j'ai installé le "pack" Avast : VPN, antitrack, antimalware & "clean up" .... Prix raisonnable .... Et très satisfait ....

    Je peux vous assurer que les notifications "anti traçage" quand je suis sur cannaweed sont systématiques (à chaque connexion déconnexion) ....

     

    Par contre depuis 1 Mois avec le VPN je n'ai plus accès à Netflix (sauf en le déconnectant), peut être est ce du à la nouvelle politique anti partage ....

    Peut être @OGlix  aura une autre explication, ou pas ....

     

    @++

     

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  10. Hey

     

    Comme je l'ai dit cela vient d'une expérience que j'ai faite après en avoir longuement discuté avec des pro de l'extraction au canada et aux Pays Bas.

    C'est d'ailleurs après et à cause de ces entretiens que j'ai fait l'expérience.

    Pour faire court on en est venu la à cause de la différence entre deux lots de Hash (même variété, même lieu de production) dont un était tellement supérieur à l'autre qu'on c'était posé la question d'essayer de comprendre pourquoi.

    La seule différence qu'il y avait eu entre les deux lots c'est que l'un d'entre eux avait était contaminé par un pollen "extérieur" à la plantation, toutes les plantes étaient couvertes de graines et de résine, le rendement très bon et le Hash exceptionnel, avec des effets anti douleurs qu'on ne retrouvaient pas dans le premier lot "non contaminé", des arômes plus prononcés et des effets physique plus intenses.

    Je n'ai donc pas de lien, juste que ce Hash que j'ai fait avec une plante pollinisée et "graineuse" a produit, ce qui, pour moi, est le meilleurs Hash que j'ai produit en 25 ans ....

    Après en avoir discuté avec un professeur en Pharmacognosie (science des plantes) à la Faculté de pharmacie de Strasbourg, elle est tombée d'accord avec nous sur le fait que la plante ayant achevé son cycle complet son "full spectrum" était différent chimiquement d'une plante n'ayant pas fini son cycle.

     

    @+++

     

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  11. Hey

     

    Il y a 3 heures, Rhiox a dit:

    Du coup là je continu en espérant que la totalité de la box n as pas été pollinisé et si c est la cas je cut ou je fini la maturation en me disant "toute façon le mal est fait "

     

    Si elles graines toutes, fini le run, passe tout en Ice'O .... Tu verras, si tu gères bien la confection de ton H, tu auras un shit haut de gamme, meilleurs que beaucoup d'autres parce que la plante aura fait son cycle complet. (Je viens d'en faire l'expérience sur un run précédent sur une plante herma que j'ai gardé après l'avoir pollinisé, aucunes autres plantes n'avaient été affecté.)

     

    @+++

     

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  12. Hey TEAM CannaWeed

     

    Il y a 1 heure, TEAM CannaWeed a dit:

    Merci aux participants et aux votants et rendez vous pour la photo du mois de Mars 2023

     

    euuuhhhhhh Alors c'est le sondage du mois de Mars donc peut être que, pour la photo du mois, le RDV serait plutôt en Mai non???? .... (vu qu'Avril est terminé ....)

     

    Bien joué @bob67 & bravo @OGlix

     

    @++

     

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  13. Hey Beuze Z Hache

     

    Bien vu .... Je vais transmettre à la "new team" qui s'occupe des trads ....

    Bon c'est pas pour me jeter des fleurs mais quand c'était nous ce genre de coquille n'est jamais arrivé ..... :siff:

    Du coup je vais engueuler Kim .... :fumette:

    Bah oui hein faut bien trouver un(e) coupable .... :b2::jesors::dejadehors:

     

    @+++

     

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  14. Hey

     

    Bulletin IACM du 7 mai 2023

     

    États-Unis : le Delaware deviendra le 22e État à légaliser le cannabis récréatif

    Le Delaware deviendra le 22e État à légaliser le cannabis récréatif après que son gouverneur ait autorisé la loi de deux projets de loi déjà adoptés par la législature. Le gouverneur John Carney a déclaré qu’il ne opposerait pas son veto à un projet de loi qui permettra aux particuliers de plus de 21 ans de posséder jusqu’à une once (environ 28 g) de cannabis pour la consommation personnelle, et à un deuxième projet de loi qui verrait l’État délivrer 30 licences commerciales de vente au détail au cours des 16 prochains mois par le biais d

    La législation prévoit également des dispositions relatives aux quantités de cannabis concentré et aux produits contenant 750 milligrammes ou moins de THC. Les législateurs du Delaware ont adopté les deux textes législatifs en mars 2023.

    UPI du 22 avril 2023

     

    Science/Homme : Selon une enquête, le cannabis peut être utile dans les troubles du sommeil

    Selon une enquête australienne appelée CAMS-20, le cannabis s’est avéré utile dans les troubles du sommeil. L’étude a été menée par des chercheurs de l’Université de Sydney, Lambert Initiative for Cannabinoid Therapeutics. Lorsqu’on leur a demandé de préciser jusqu’à sept conditions différentes qu’ils traitaient avec du cannabis médical, un total de 1030 (64 %) répondants ont choisi un trouble du sommeil, avec un trouble de l’insomnie (85,5 %), des troubles du mouvement liés au sommeil (26 %) et des troubles respiratoires liés au sommeil (11,1 %) sont les sous-types les plus courants Seuls 165 (16,8 %) répondants ont sélectionné un trouble du sommeil autodéclaré comme principal problème de santé traité.

    La plupart des répondants ont signalé une réduction de la consommation de benzodiazépines et d’alcool depuis le début du cannabis médical. Les analyses statistiques ont montré que les répondants qui utilisaient principalement des voies d’administration inhalées et l’utilisation concomitante de cannabis médical pour la douleur, la santé mentale et/ou un trouble de consommation de substances, ou un trouble gastro-intestinal, étaient significativement plus susceptibles d’utiliser également du cannabis médical pour traiter un trouble du sommeil autodéclaré.

    Suraev A, Mills L, Abelev SV, Arkell TR, Lintzeris N, McGregor IS. Modèles de consommation de cannabis médical pour les troubles du sommeil en Australie : résultats de l’enquête transversale CAMS-20. Nat Sci Sleep. 2023;15:245-255.

     

    Le cannabis peut réduire la douleur chronique selon une étude observationnelle

    Une analyse intermédiaire de l’étude observationnelle des cliniques CA par l’École de pharmacie de la Faculté de médecine et de santé de l’Université de Sydney, en Australie, a révélé que le cannabis peut réduire la douleur chronique sinon réfractaire du traitement. Les patients se sont fait prescrire du cannabis médicinal par un médecin, contenant divers ratios de THC et de CBD.

    La cohorte globale de la douleur chronique, et en particulier les produits équilibrés CBD:THC, ont été associés à une réduction significative des scores d’intensité de la douleur, 22 % des patients ayant déclaré une réduction cliniquement significative de l’intensité de la douleur. Les patients du sous-ensemble de l’arthrite (n = 199) ont signalé une réduction significative des scores d’intensité de la douleur dans l’ensemble, et en particulier pour ceux qui prennent des produits équilibrés et au CBD uniquement. D’autres résultats en matière de qualité de vie, y compris les scores d’interférence de la douleur et d’impact de la douleur, ont été considérablement améliorés.

    Schubert EA, Johnstone MT, Benson MJ, Alffenaar JC, Wheate NJ. Cannabis médicinal pour les patients australiens souffrant de douleurs réfractaires chroniques, y compris l’arthrite. Br J Douleur. 2023;17(2):206-217.

     

    Science/Homme : Le cannabis peut être efficace dans le traitement de la douleur liée au cancer

    Selon une analyse des données de 358 patients cancéreux recueillis auprès de patients qui faisaient partie du Registre du cannabis du Québec. Les participants ont rempli des questionnaires avant le début du cannabis médical et lors de suivis de 3 mois, 6 mois, 9 mois et 12 mois.

    Des diminutions statistiquement significatives ont été observées à un suivi de 3 mois, 6 mois et 9 mois pour la pire douleur, la douleur moyenne, la gravité globale de la douleur et l’interférence de la douleur. Les souches équilibrées THC:CBD ont été associées à un meilleur soulagement de la douleur par rapport aux souches à prédomineur de THC et de CBD.

    Aprikian S, Kasvis P, Vigano M, Hachem Y, Canac-Marquis M, Vigano A. Le cannabis médical est efficace pour la douleur liée au cancer : Résultats du Registre du cannabis du Québec. BMJ soutient les soins palliumaux. 2023 mai 2 :spcare-2022-004003.

     

    Science/Homme : Le CBD n’a eu aucun effet pertinent sur le THC inhalé selon une étude contrôlée par placebo

    Dans une étude menée au Royaume-Uni auprès de 46 consommateurs sains et peu fréquents de cannabis, différentes doses de CBD inhalé n’ont eu aucun effet pertinent sur les effets psychologiques et cognitifs du THC inhalé. Il y a eu une première visite de base suivie de quatre visites d’administration de médicaments, au cours de laquelle les participants ont inhalé du cannabis vaporisé contenant 10 mg de THC et soit 0 mg (0:1 CBD:THC), 10 mg (1:1), 20 mg (2:1), ou 30 mg (3:1) CBD, dans un ordre aléatoire et contrebalancé. La recherche a été menée par des chercheurs du National Addiction Centre de l’Institut de psychiatrie, de psychologie et de neurosciences du King’s College de Londres.

    Le THC (0:1) a été associé à une altération du rappel verbal retardé et a induit des symptômes psychotiques positifs sur la PANSS (échelle du syndrome positif et négatif). Les auteurs ont noté que ces « effets n’ont été significativement modulés par aucune dose de CBD. De plus, il n’y avait aucune preuve que le CBD module les effets du THC sur d’autres mesures cognitives, psychotiques, subjectives, agréables et physiologiques. » Ils ont déclaré qu’ils « ont trouvé aucune preuve que le CBD protège contre les effets indésirables aigus du cannabis ».

    Englund A, Oliver D, Chesney E, Chester L, Wilson J, Sovi S, De Micheli A, Hodsoll J, Fusar-Poli P, Strang J, Murray RM, Freeman TP, McGuire P. Le cannabidiol rend-il le cannabis plus sûr ? Un essai aléatoire, à double insu, croisé du cannabis avec quatre ratios CBD:THC différents. Neuropsychopharmacologie. 2023;48(6):869-876.

     

    Science/Homme : Environ un tiers des patients souffrant de douleurs chroniques en Californie consomment du cannabis après la légalisation générale

    Environ 35 % des patients souffrant de douleur chronique en Californie consomment du cannabis après la légalisation, contre 23 % des patients sans douleur chronique. Des chercheurs de Kaiser Permanente Northern California, Division of Research, Oakland, et de l’Université de Californie ont comparé les patients avec et sans douleur chronique sur des mesures de consommation de cannabis médicale, non médicale, liée à la douleur et liée à la santé mentale sur la base de symptômes autodéclarés.

    Les patients souffrant de douleur chronique (CP) ont signalé une utilisation médicale plus élevée l’année dernière (35 %) par rapport aux patients sans PC (23 %), une utilisation liée à la douleur de l’année dernière (30 % contre 16 %) et une utilisation liée à la santé mentale l’année dernière (25 % contre 19 %). Les auteurs ont conclu que « par rapport aux patients sans PC, les patients atteints de PC étaient plus susceptibles de consommer du cannabis pour des raisons liées aux symptômes médicaux et douloureux au cours de la dernière année. L’utilisation pour l’année écoulée des symptômes de santé mentale ne différait pas entre ces deux groupes. »

    Karmali R, Does MB, Gordon N, Sterling SA, Young-Wolff K, Sidney S, Campbell CI. La consommation de cannabis pour des raisons médicales chez les patients d’un grand système de soins de santé californien après la légalisation de l’usage non médical. J Stud Alcool Drogues. 20 avril 2023 [sous presse].

     

    Science/Homme : Des doses élevées de CBD peuvent influencer les niveaux d’anandamide dans le sang

    Selon une étude contrôlée par placebo menée par des chercheurs britanniques dirigée par le groupe sur la toxicomanie et la santé mentale du département de psychologie de l’Université de Bath, de fortes doses de CBD peuvent avoir une influence sur les niveaux d’anandamide dans le plasma sanguin. Les personnes répondant aux critères du trouble de la consommation de cannabis et de la tentative d’arrêt du cannabis ont été randomisées à une administration de 28 jours avec un placebo (n = 23), 400 mg de CBD par jour (n = 24) ou 800 mg de CBD par jour (n = 23).

    Ils ont noté un effet de 800 mg de CBD par rapport au placebo sur les taux d’anadamide depuis le départ et le jour 28 après ajustement pour tenir compte de la consommation de cannabis. Les comparaisons par paires ont indiqué que les taux d’anadamide ont diminué de manière inattendue de la valeur de base au jour 28 dans le groupe placebo, mais n’ont pas changé dans le groupe CBD 800 mg. Il n’y avait aucune preuve d’un effet de 400 mg de CBD par rapport au placebo. Les changements dans les niveaux d’anandamide n’ont pas été associés aux résultats cliniques du trouble lié à la consommation de cannabis.

    Hua DY, Hindocha C, Baio G, Lees R, Shaban N, Morgan CJ, Mofeez A, Curran HV, Freeman TP. Effets du cannabidiol sur les niveaux d’anandamide chez les personnes atteintes d’un trouble de consommation de cannabis : résultats d’un essai clinique randomisé pour le traitement du trouble de consommation de cannabis. Psychiatrie transl. 2023 ;13(1):131.

     

    Science/Homme : le CBD peut réduire la pression artérielle dans l’hypertension

    Dans une étude croisée contrôlée contre placebo portant sur 70 patients souffrant d’hypertension primaire légère ou modérée, qui n’ont pas été traités ou qui ont reçu des médicaments standard, il a été démontré que le CBD réduisait la pression artérielle. Les chercheurs de l’hôpital universitaire de Split, en Croatie, ont chargé les participants de recevoir soit 5 semaines de CBD oral, soit un placebo. Après une période de lavage, les patients ont été passés à la thérapie alternative.

    L’administration de CBD a réduit la pression artérielle moyenne de 24 heures (réduction moyenne d’environ 3 mmHg), systolique (réduction moyenne d’environ 5 mmHg) et diastolique (réduction de 2 mmHg) après 2,5 semaines. Il n’y a pas eu de changement dans les enzymes hépatiques ou d’événements indésirables graves. Les auteurs ont conclu que l’administration de CBD réduit la pression artérielle chez les personnes souffrant d’hypertension non traitée et traitée.

    Dujic G, Kumric M, Vrdoljak J, Dujic Z, Bozic J. Effets chroniques de l’administration orale de cannabidiol sur la pression artérielle ambulatoire de 24 heures chez les patients souffrant d’hypertension (HYPER-H21-4) : une étude randomisée, contrôlée par placebo et croisée. Cannabis Cannabinoid Res. 2023 21 avril [sous presse].

     

    Science/Homme : De faibles doses de THC oral peuvent avoir un effet positif sur l’apprentissage de la peur chez les adultes exposés aux traumatismes

    Dans une étude contrôlée par placebo menée par placebo menée aux États-Unis avec 19 adultes exposés par un traumatisme avec un trouble de stress post-traumatique (TSPT), 26 adultes exposés par traumatismes sans SSPT et 26 témoins sains non exposés par des traumatisme de faibles doses de THC ont affecté les indices neuronaux de rappel de la peur et de renouvellement de la peur. Cette recherche a été menée par des scientifiques du Translational Neuroscience Program de la Wayne State University School of Medicine à Detroit, aux États-Unis. Ils ont utilisé un paradigme de conditionnement et d’extinction de la peur de Pavlovie, où ils ont mesuré l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle simultanée et les réponses comportementales. Sur les 71 participants, 33 ont reçu un placebo et 34 du THC avant l’apprentissage de l’extinction.

    Au cours de l’apprentissage de l’extinction précoce, les personnes atteintes de SSPT ayant reçu du THC ont eu une plus grande activation d’une certaine région du cerveau ( cortex préfrontal ventrmédial) que les contrôles exposés au traumatisme sans SSPT. Au cours d’un test du retour de la peur, les témoins sains et les personnes atteintes de SSPT ayant reçu du THC ont eu une plus grande activation de cette région du cerveau par rapport aux témoins exposés au traumatisme sans SSPT. Les personnes atteintes de SSPT ayant reçu du THC ont également eu une plus grande activation de l’amygdale par rapport à celles ayant reçu un placebo. Les auteurs ont conclu que ces « données suggèrent que le THC oral à faible dose peut affecter les indices neuronaux de l’apprentissage de la peur et de la mémoire chez les adultes exposés aux traumatismes ; cela peut être bénéfique pour les futures interventions thérapeutiques visant à améliorer l’apprentissage et la mémoire de l’extinction de la peur ».

    Zabik NL, Rabinak CA, Peters CA, Iadipaolo A. Modulation cannabinoïde de l’activation corticolimbe pendant l’apprentissage de l’extinction et le renouvellement de la peur chez les adultes atteints de syndrome de stress post-traumatique. Neurobiol Learn Mem. 2023;201:107758.

    Nouvelles en bref

    Science/Homme : Le cannabis peut être utile dans l’hyperhidrose

    Selon un rapport de cas, le cannabis a été utile dans l’hyperhidrose. Les chercheurs ont constaté « une réduction remarquable du volume de sueur et une amélioration de la qualité de vie du patient en utilisant cette nouvelle approche à faible coût et à faible impact ».

    Département de dermatologie et d’allergie, Hôpital universitaire, LMU Munich, Allemagne.

    Kaemmerer T, et al. J Dermatolog Treat. 2023;34(1):2127308.

    Le Luxembourg publie un plan pour légaliser le cannabis récréatif

    Un groupe d’experts nommé par le gouvernement luxembourgeois a dévoilé des plans pour un programme expérimental de légalisation du cannabis dans le pays. Le rapport recommande de permettre la possession de jusqu’à 3 grammes de cannabis, la culture d’un maximum de 4 plantes à la maison et le développement d’un cadre juridique pour un marché de détail où les résidents pourront acheter jusqu’à 5 grammes par jour, mais pas plus de 30 grammes par mois.

    Born2Invest du 3 mai 2023

    Science/Homme : Une étude sur un extrait de cannabis dans le cancer a commencé au Royaume-Uni

    Les chercheurs viennent de recruter leur premier patient qui recevra l’extrait de cannabis Sativex pour le traitement du glioblastome, une tumeur cérébrale agressive. Au cours de la deuxième phase de l’essai, qui est financé par The Brain Tumour Charity, les chercheurs chercheront à savoir si la combinaison du cannabis et de la chimiothérapie peut prolonger la vie des personnes diagnostiquées avec un glioblastome récidivant.

    Yorkshire Post du 3 mai 2023

    Science/Animal : La combinaison de l’inhibition de la FAAH et de l’activation du récepteur de la mélatonine assure la protection nerveuse

    Dans une étude menée sur des rats, une molécule synthétique (UCM1341), qui inhibe à la fois la dégradation des endocannabinoïdes par l’inhibition et l’activation du récepteur de la mélatonine FAAH, a favorisé la neuroprotection et réduit l’inflammation.

    Division de pharmacologie, Département de neurosciences, sciences de la reproduction et dentisterie, École de médecine, Université Federico II de Naples, Italie.

    Cammarota M, et al. Br J Pharmacol. 2023;180(10):1316-1338.

    Science/Homme : Les consommateurs de cannabis peuvent avoir besoin de doses plus élevées d’anesthésiques

    Dans une étude observationnelle portant sur 53 patients, dont 27 patients étaient des consommateurs de cannabis et 26 non-utilisateurs, le groupe positif au cannabis a nécessité en moyenne une dose un peu plus élevée de fentanyl et de propofol par rapport aux non-utilisateurs. Mais il n’y avait pas de différence dans les signes vitaux ou les exigences anesthésiques entre les deux groupes.

    Département de pathologie buccale et maxillo-faciale, médecine, chirurgie, Temple University Kornberg School of Dentistry, Philadelphie, États-Unis.

    Gangwani P, et al. J Oral Maxillofac Surg. 2023;81(5):527-535.

    Science/Homme : Les différences génétiques entre les récepteurs cannabinoïdes peuvent influencer les effets du cannabis dans la psychose

    Une analyse de 40 patients ayant eu un premier épisode de psychose, dont 20 consommaient du cannabis, des chercheurs a révélé un effet combiné des génotypes des récepteurs du cannabis et de la consommation de cannabis sur l’activité cérébrale dans différentes zones du cerveau.

    FIDMAG Germanes Hospitalàries Research Foundation, Barcelone, Espagne.

    Oscoz-Irurozqui M, et al. Int J Mol Sci. 2023;24(8):7501.

    Science/Cellules : Certains terpènes peuvent augmenter les effets du THC sur le récepteur CB1

    Dans une étude cellulaire avec 16 terpènes de cannabis, tous les terpènes ont activé les récepteurs CB1, à environ 10 à 50 % de l’activation par le THC seul. La combinaison de certains de ces terpènes avec le THC a considérablement augmenté l’activité du récepteur CB1, par rapport au THC seul.

    Bazelet Medical Cannabis Group, Ou Akiva, Israël.

    Raz N, et al. Biochem Pharmacol. 2023:115548.

    Science/Homme : De nombreux patients utilisant du cannabis medical ne sont pas autorisés à poursuivre leur traitement pendant leur séjour à l’hôpital

    Selon une enquête menée auprès de 811 infirmières dirigeantes travaillant dans des établissements de soins actifs dans des États américains qui avaient légalisé le cannabis médical, « seul un faible pourcentage a déclaré que les patients hospitalisés avaient un certain accès à leur marijuana médicale : 5,8 % ont déclaré que le médicament était conservé à la pharmacie et distribué comme d’autres ordonnances ; 3,4 % ont indiqué que les patients La plupart sont passés à d’autres médicaments.

    Administration de la santé, Edward J. Bloustein School of Planning and Public Policy, Université Rutgers, Nouveau-Brunswick, États-Unis.

    Kurtzman ET, Greene J. Politique Polit Nurs Pract. 2023:15271544231168607.

    Science/Animal : Le CBD prévient l’ostéoporose et augmente la prolifération des cellules souches squelettiques humaines

    Dans une étude menée auprès de souris, le CBD a permis de prévenir l’ostéoporose et d’augmenter la viabilité cellulaire, la prolifération et l’expression des gènes ostéogéniques dans les cellules souches et progénitrices squelettiques humaines. Les auteurs ont conclu que ces résultats « indiquent que l’utilisation du CBD dans une population ostéoporotique peut avoir un impact positif sur la morphologie osseuse ».

    Département de chirurgie orthopédique, NYU Langone Orthopedics, NYU Grossman School of Medicine, New York, États-Unis.

    Ihejirika-Lomedico R, et al. Tissu Calcif Int. 2023 24 avril [sous presse].

    Science/Animal : les récepteurs CB1 sur les mitochondries sont impliqués dans les effets de la corticostérone

    Les réponses au stress médiées par les corticostéroïdes nécessitent l’activation de circuits cérébraux complexes impliquant une activité mitochondriale. De nouvelles recherches montrent que l’effet néfastant de la corticostérone dans la nouvelle tâche de reconnaissance d’objets chez la souris nécessite des récepteurs CB1 sur les mitochondries et la régulation des niveaux de calcium mitochondrial dans les cellules nerveuses.

    INSERM, U1215 NeuroCentre Magendie, Bordeaux, France.

    Skupio U, et al. Neurone. 2023:S0896-6273(23)00263-5.

    Science/Animal : L’activation du récepteur CB2 peut améliorer l’anxiété chronique induite par l’exposition à l’alcool

    L’activation du récepteur CB2 a amélioré les comportements anxieux chroniques des adolescents induits par l’exposition à l’alcool pendant le sevrage en prévenant les changements morphologiques et en supprimant l’inflammation du système nerveux.

    Département de neurologie, Hôpital commémoratif Sun Yat-sen, Université Sun Yat-sen, Guangzhou, Guangdong, Chine.

    Li J, et al. Le Cerveau Se Bhav Immunitaire. 2023;110:60-79.

    Science/Animal : Le traitement des rats obèses avec un agoniste du récepteur CB2 a réduit les taux de leptine dans le tissu adipeux

    Le traitement des rats obèses induits par l’alimentation avec un agoniste synthétique des récepteurs CB2 (AM1241) ou un antagoniste CB2 (AM630) a réduit les taux de leptine dans le tissu adipeux sans affecter le poids.

    Institut de la santé et du sport, Université Victoria, Melbourne, Australie.

    O’Keefe L, et al. Int J Mol Sci. 2023;24(8):7601

    Science/Animal : L’activation du récepteur CB1 atténue la sensibilisation centrale dans la migraine chronique

    Dans un modèle de migraine chronique chez le rat, l’activation du récepteur CB1 a atténué la sensibilisation centrale en régulant le canal cationique cyclique nucléotidique activé par l’hyperpolarisation (HCN2).

    Département de médecine de laboratoire, deuxième hôpital universitaire de Chine occidentale, Université du Sichuan, Chengdu, Chine.

    Zeng X, et al. J Maux de tête. 2023;24(1):44.

    Science/Animal : Le THC peut réduire la cachexie du cancer par la modulation de l’inflammation

    Dans une étude menée auprès de souris, le THC était protecteur contre la cachexie du cancer colorectal par la modulation de l’inflammation et des réponses immunitaires.

    Département et Institut d’études supérieures de pharmacologie, Collège de médecine, Université nationale de Taïwan, Taipei, Taïwan.

    Ng SK, et al. Biomed Pharmacother. 2023;161:114467.

    Science/Animal : le CBD peut entraver la croissance du cancer du poumon

    Les chercheurs ont implanté des cellules cancéreuses du poumon humain dans des souris nues et ont traité les souris avec du CBD inhalé ou un placebo. Le CBD a diminué le taux de croissance tumorale et a supprimé l’expression du CD44 et des facteurs angiogéniques VEGF et P-sélectine.

    Département de biologie orale et de sciences diagnostiques, Dental College of Georgia, Augusta University, Augusta, États-Unis.

    Salles ÉL, et al. Hum Cell. 2023 mai;36(3):1204-1210.

    Science/Animal : le CBD peut être utile dans le cancer de la prostate

    La croissance du cancer de la prostate chez les modèles de souris a été réduite après un traitement par le cisplatine et le CBD.

    Département de biochimie, Université de Johannesburg, Afrique du Sud.

    Motadi LR, et al. Mol Biol Rep. 2023;50(5):4039-4047.

    Science/Animal : Les effets analgésiques de la douleur neuropathique CBD peuvent impliquer des récepteurs de la sérotonine

    Les résultats d’un modèle murin de douleur neuropathique suggèrent que le CBD produit une antinociception périphérique pendant le traitement aigu de la douleur neuropathique et qu’il impliquait partiellement la participation des récepteurs 5-HT1A (sérotonine) et TRPV1 (vanilloid).

    Département de pharmacologie, Institut des sciences biologiques, UFMG, Belo Horizonte, Brésil.

    Aguiar DD, et al. Biochem Biophys Res Commun. 2023;660:58-64.

    Science/Cellules : Les cannabinoïdes pourraient réduire l’efficacité des médicaments anticancéreux au platine

    Les expériences cellulaires avec des cellules humaines démontrent que le CBD peut réduire l’accumulation intracellulaire de médicaments à base de platine (cisplatine, oxaliplatine, carboplatine). Les auteurs ont noté que leur « étude soulève la possibilité que l’effet souhaitable de la lutte contre les effets indésirables de la chimiothérapie puisse, au moins pour certains cannabinoïdes, refléter une altération de la disponibilité cellulaire et, par conséquent, l’atténuation des effets anticancéreux des médicaments à base de platine ».

    Faculté de médecine et de dentisterie, Institut de médecine moléculaire et translationnelle, Université Palacký, Olomouc, République tchèque.

    Buchtova T, et al. Biomed Pharmacother. 2023;163:114801.

    Science/Homme : le CBD peut augmenter la concentration sanguine d’évérolimus

    Dans une étude portant sur des humains en bonne santé, qui ont reçu le médicament immunosuppresseur everolimus, une dose de 12,5 mg de CBD par kg de poids corporel a considérablement augmenté la concentration sanguine d’évérolimus. Les auteurs ont noté que « la surveillance de la concentration sanguine d’évérolimus devrait être fortement conseillée avec une réduction appropriée de la dose lorsqu’elle est co-administré avec le CBD ».

    GW Research Ltd, Cambridge, Royaume-Uni.

    Wray L, et al. Clin Pharmacol Drug Dev. 2023 3 mai [sous presse].

    Science/Homme : Un activateur sélectif du récepteur CB2 n’a pas été efficace pour réduire la douleur abdominale chez les patients atteints du syndrome du côlon irritable

    Olorinab est un agoniste synthétique hautement sélectif, à action périphérique, du récepteur CB2. Dans une étude contrôlée contre placebo avec 273 participants, l’ olorinab n’a pas réduit les scores moyens de douleur abdominale. Cependant, chez les participants souffrant de douleurs modérées à sévères au départ, le médicament a montré un certain effet.

    École de médecine David Geffen, UCLA, Los Angeles, États-Unis.

    Chang L, et al. Neurogastroenterol Motil. 2023;35(5):e14539.

    Science/Homme : L’activation du récepteur CB2 n’a pas été efficace dans la sclérose systémique cutanée

    Lenabasum, un agoniste des récepteurs cannabinoïdes de type 2, a été testé dans le cas d’un essai randomisé contrôlé par placebo de phase 3 chez 365 patients atteints de sclérose systémique cutanée diffuse. Un bénéfice du lénabasum n’a pas pu être démontré.

    Weill Cornell Medical College, New York, États-Unis.

    Spiera R, et al. Arthrite Rhumatol. 2023 26 avril [sous presse].

    Science/Animal : le CBD peut réduire les propriétés enrichissantes de la méthamphétamine

    Selon une étude menée sur des rats, le CBD peut inhiber les propriétés gratifiantes de la méthamphétamine et cela a été en partie médié par l’interaction avec les récepteurs de la dopamine dans une certaine région du cerveau (hippocampe).

    Département de physiologie, Faculté des sciences vétérinaires, nationalité islamique Azad, Sanandaj, Iran.

    Mohammadi M, et al. Prog Neuropsychopharmacol Biol Psychiatrie. 2023;126:110778.

    Science/Homme : L’activation du récepteur CB1 dans l’hippocampe inhibe l’anxiété induite par la kétamine

    Dans une étude menée auprès de souris sur l’activation du récepteur CB1 dans l’hippocampe, une certaine région du cerveau par un cannabinoïde synthétique (ACPA) a pu inhiber un comportement anxiogène induit par la kétamine.

    Département de biologie, Faculté des sciences, Université de Gonbad Kavous, Iran.

    Alijanpour S, Rezayof A. Résolution du cerveau 2023:148378.

    Science/Animal : Un extrait de cannabis riche en CBD a induit la mort cellulaire programmée dans une certaine forme de leucémie

    Dans la leucémie lymphoblastique aiguë à lymphocytes T (T-ALL), plus de 50 % des cas présentent une transformation axée sur NOTCH1. À l’aide d’un modèle de souris, les chercheurs ont démontré qu’un extrait riche en CBD induisait sélectivement l’apoptose (mort cellulaire programmée) dans les cellules T-ALL mutées par NOTCH1. Les auteurs ont écrit que « bien que le CBD à lui seul ait été capable d’induire la mort cellulaire, l’ensemble de l’extrait était plus efficace, ce qui suggère que d’autres métabolites de la plante sont nécessaires pour atteindre la pleine puissance ».

    Laboratoire de biologie du cancer et de recherche sur les cannabinoïdes, Faculté de biologie, Technion-Israel Institute of Technology, Haïfa, Israël.

    Besser E, et al. Cancer Commun (Lond). 2023 21 avril [sous presse].

    Science/Cellules : Tetrahydrocannabivarin peut être utile dans le diabète

    Les chercheurs ont évalué les effets protecteurs du THCV (tétrahydrocannabivarin) contre le stress du réticulum endoplasmique (ER) dans les cellules souches mésenchymateuses dérivées du tissu adipeux. Ils ont conclu que « notre étude montre que le cannabinoïde THCV est un composé prometteur qui contrecarre les effets nocifs déclenchés par le stress ER dans le tissu adipeux. Ce travail ouvre la voie au développement de nouveaux moyens thérapeutiques basés sur le THCV et ses propriétés régénératrices afin de créer un environnement favorable au développement de tissus adipocytes matures sains et sains et de réduire l’incidence et les résultats cliniques des maladies métaboliques telles que le diabète. »

    Institut national des médicaments, Varsovie, Pologne.

    Kowalczuk A, et al. Int J Mol Sci. 2023;24(8):7120.

     

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  15. Hey

     

    Ah .... Euuuuuh .....

     

    Il y a 9 heures, wazaca a dit:

    Ca me faisait un peu chier de la bazarder, du coup j'ai réfléchi,

     

    Réfléchi pas, jette ....

     

    Il y a 9 heures, wazaca a dit:

    J'ai eu l'idée de la mettre à macérer dans une bouteille de Ricard,

     

    tu as de ces idées ...

    donc, pour résumer .... :

    tu mets de la weed fraiche, moisie dans du ricard ....

    je sais pas à quoi tu t'attends .....

    Tu viens de flinguer ton ricard .... pour ce genre d’extraction c'est plutôt Rhum, Vodka ou alcool de fruits .... Ricard .... bon apres tout les gouts sont dans la nature (et puis tu n'avais que ça ...) hein .....

     

    Il y a 9 heures, wazaca a dit:

    L'alcool devrait buter le début de moisissure

     

    L'alcool ne va rien "buter" du tout, l’alcool va extraire et concentrer ce qui est dans ta plante ....

     

    En règle générale pour faire ça tu prend de la weed sèche qui a subit un bon curing pour que la chlorophylle se dégrade au max, tu sais la chlorophylle le gout dégueulasse amer qui va s'ajouter au gout du pastis, de la moisissure et éventuellement de quelques terpènes survivants ....

     

    Je bois pas d'alcool mais rappelle moi (quand même ....) de ne jamais venir prendre l’apéro chez toi ....

     

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  16. Hey

     

    Nouvel épisode pour commencer cette nouvelle saison ....

    Très politique.

    Très en train de marcher sur des œufs mais on peu quand même espérer que ça décoince ....

     

    Le projet de légalisation du cannabis en Allemagne présenté au sein du gouvernement

     

    Le ministre de la santé allemand, Karl Lauterbach, a soumis aux membres de son gouvernement le projet de loi visant à légaliser la possession et l’autoculture de cannabis ainsi que les Cannabis Clubs, la première phase d’une réforme en deux parties.

    Le texte législatif doit maintenant être relu et amendé si nécessaire avant de le finaliser et de l’envoyer aux législateurs.

    « Promesse tenue. Les commentaires sont les bienvenus », a déclaré M. Lauterbach en réponse à la couverture médiatique de ce dernier développement.

     

    Bien que le projet de législation ne soit pas encore publiquement disponible, des sources ont confirmé au media allemand RND que la proposition permettrait aux adultes de posséder jusqu’à 25 grammes de cannabis et de cultiver jusqu’à trois plantes pour leur usage personnel. Il autoriserait également les Cannabis Clubs où les cultivateurs pourraient distribuer leur récolte, à l’instar de ce qui se fait en Espagne et à Malte.

     

    M. Lauterbach a déclaré le mois dernier que les adultes de plus de 21 ans ne pourraient acheter plus de 50 grammes par mois dans les clubs, et que les ventes aux adultes de 18 à 21 ans seraient limitées à un total de 30 grammes par mois.

     

    Le cadre prévoit une limitation de la teneur en THC, même si les détails doivent être précisés ultérieurement, ainsi qu’une interdiction de la publicité pour les associations ou pour le cannabis en général.

     

    La consommation sur place ne serait pas autorisée dans les clubs, mais ceux-ci pourraient distribuer jusqu’à sept graines ou cinq boutures par mois à chaque membre pour qu’il les utilise dans sa propre culture.

     

    Bien que les autorités allemandes aient apparemment renoncé à leur projet initial d’établir un marché commercial national du cannabis, on s’attend à ce qu’il y ait finalement un deuxième cadre complémentaire autorisant la vente de cannabis à des détaillants dans certaines juridictions, dans le cadre d’un programme pilote qui permettrait au pays d’évaluer d’autres réformes sur une période de cinq ans.

     

    Plus précisément, les autorités étudieront l’impact des magasins sur les tendances de consommation et le marché illicite. Les localités devront choisir d’autoriser l’ouverture de ces magasins.

    L’Allemagne demandera à l’Union européenne (UE) d’approuver cet aspect du projet de loi relatif aux ventes « sous recherche ». Les dispositions relatives à la possession et à la culture à domicile ne seront pas soumises à l’examen de l’Europe.

     

    https://www.newsweed.fr/projet-legalisation-cannabis-allemagne-gouvernement/?fbclid=IwAR0GT6yqRdhvI_OZI_tYu0E9uk8gkgkw8hsSQnLhh4lSdjdkW2jQZPyhrIc

     

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