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Ex-UFCM-I Care

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Messages posté(e)s par Ex-UFCM-I Care

  1. Hey Franky

     

    Tu sais j’étais à une commission parlementaire jeudi dernier et le résultat c'est loin d’être top, Yann Bisiou etait aussi auditionné le même jour, les asso ont exprimé leurs désaccord et nous avons remis un rapport avec un vrai projet .... qu'ils ne prendront probablement pas la peine de lire.

     

    @PierreRichard

    une majorité ???? ah wouaaaaa ????, on a pas du suivre les mêmes élections alors ....

    oui il a été élu avec une majorité de voix, mais avec tellement d'abstention que cette majorité .....

    quand à moi je ne dirais pas "je sais" parce que j'en sais rien ;) .....

    à aucun moment je n'ai pensé que les consommateurs de cannabis avaient "une conscience politique plus développée, un esprit critique plus affuté, une vision politique intrinsèquement sociale et progressiste ?"

     

    et non, je ne pense pas être sur un forum de gauchistes ...... mais pas non plus sur un forum pro Macron.

     

    @+

     

  2. Hey

     

    "Il n'y a pas à chipoter, vous avez bien fait d'élire Macron, ce type est une mine à mauvaises idées. (je trolle comme un con mais je vous plain en réalité). "

     

    Je crois pas qu'il y ai tant de monde qui ai voté Macron sur le forum (peut etre Manuel Valls et encore lui il vote pour lui  ...) :jesors:(désolé Manuel j'ai pas pu m'en empêcher, je t'autorise à me coller un 49,3 en représailles .... ;) ) :ptdr:.... mais c'est gentil de nous plaindre pour un truc qu'on a pas voulu et pour devoir supporter un enarque pour qui nous n'avons pas voté ... (enfin majoritairement je suppose mais sait on jamais .....)

     

    @+

     

     

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  3. Le pré-projet de loi de programmation sur la justice, présenté cette semaine en conseil des ministres, a été rendu public notamment par la presse et le Conseil national des barreaux1.

     

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    Si certaines dispositions ont déjà suscité d’importantes critiques, la création de plusieurs amendes forfaitaires délictuelles, dont une pour réprimer l’usage de stupéfiants, mérite également que l’on s’y attarde. Le gouvernement envisage, en effet, de modifier substantiellement cette procédure d’exception créée par la loi J212 pour consacrer un dispositif confus à la constitutionnalité douteuse.

     

    Un droit d’exception

     

    Sous le titre « Dispositions clarifiant et étendant la procédure de l’amende forfaitaire », l’article 36 du pré-projet de loi de programmation sur la justice crée trois groupes d’amendes forfaitaires délictuelles qui viendraient s’ajouter aux deux cas déjà prévus par la loi J21 pour la conduite sans permis (C. route, art. L. 221-2) et la conduite sans assurance (C. route, art. L. 324-2)3. Plus précisément, l’amende forfaitaire délictuelle concernerait l’usage de stupéfiants (CSP, art. L. 3421-1), trois infractions relatives à la vente de boissons alcooliques aux mineurs (CSP, art. L. 3353-3), et trois infractions relatives à la carte de conducteur de transport routier : carte non conforme, n’appartenant pas au conducteur ou carte non insérée dans le chronotachygraphe du véhicule (C. transp., art. L. 3315-5).

     

    Avec ces nouvelles infractions, l’amende forfaitaire délictuelle est aussi encourue par des personnes morales pour les infractions relatives à la carte de conducteur de transport routier et à la vente de boissons alcooliques à un mineur. Le casier judiciaire des personnes physiques comme celui des personnes morales est modifié pour permettre l’inscription des informations relatives au paiement des amendes forfaitaires ou à l’émission d’un titre exécutoire des amendes forfaitaires majorées pour les délits et les contraventions de 5e classe. Les fiches, qui ne sont pas mentionnées au B2, sont effacées au bout de trois ans en l’absence de nouvelle sanction. Enfin, pour les infractions au code de la route, le pré-projet prévoit que les mesures administratives de rétention et de suspension du permis de conduire ou d’immobilisation et de mise en fourrière du véhicule pourront être ordonnées même si l’action publique est éteinte par le paiement d’une amende forfaitaire. Dans ces deux derniers cas, l’autorité administrative serait d’ailleurs dispensée d’informer le procureur de la République de la mesure.

     

    Un dispositif confus

     

    Loin de l’ambition de clarification affichée, le projet sème la confusion. On passera sur l’incohérence qui consiste à proposer au législateur d’étendre un dispositif qui reste purement virtuel depuis l’adoption de la loi J21. Les obstacles, tant techniques que juridiques, sont tels qu’aucun procès-verbal d’amende forfaitaire délictuelle n’a encore pu être dressé pour les infractions de conduite sans permis ou sans assurance4.

     

    Au regard des principes du droit pénal, c’est l’échelle des peines qui se trouve bouleversée par cette « trouble procédure » de forfaitisation5. Le principe même de l’amende forfaitaire délictuelle qui ramène la pénalité des délits au niveau des contraventions est déjà discutable, mais le projet renforce encore ce travers puisque l’amende n’est pas la même selon les infractions. Si le texte est adopté en l’état, l’amende forfaitaire délictuelle couvrira un spectre qui commence à mi-chemin des contraventions de 2e et 3e classe et s’éteint à mi-chemin des contraventions de 4e et 5e classe avec trois « classes informelles » :

    Amendes forfaitaires délictuelles de première classe


    300 € avec un montant minoré de 250 € et un montant majoré de 600 € pour la vente de boissons alcooliques à un mineur ou l’usage de stupéfiants par un majeur ;

     

    Amendes forfaitaires délictuelles de deuxième classe
    500 € avec un montant minoré de 400 € et un montant majoré de 1 000 € pour conduite sans assurance ;

     

    Amendes forfaitaires délictuelles de troisième classe


    800 € avec un montant minoré de 640 € et un montant majoré de 1 600 € pour conduite sans permis ou sans carte de conducteur pour un transport routier.

     

    Par ailleurs, le quantum de ces amendes forfaitaires est incohérent puisqu’il ne correspond pas aux peines délictuelles encourues. L’amende forfaitaire pour la conduite sans assurance est plus lourde que celle prévue pour la vente d’alcool à un mineur alors que c’est l’inverse pour la peine délictuelle (3 750 € pour la première, contre 7 500 € pour la seconde)6. L’absence de carte de transport routier justifie une amende forfaitaire équivalant à celle de la conduite sans permis alors que la première est punie de six mois d’emprisonnement et 3 750 € d’amende et la seconde d’un an d’emprisonnement et 15 000 €. Le gouvernement s’est attaché, semble-t-il, à la réalité des sanctions prononcées par les tribunaux. Si tel est le cas, une réforme des peines délictuelles aurait été un préalable indispensable à toute forfaitisation.

     

    On sera également bien incapable de déterminer les critères qui justifient ou excluent la création de ces amendes forfaitaires délictuelles. Comme ces pathologies qui profitent de l’affaiblissement du patient, l’amende forfaitaire délictuelle est une maladie opportuniste du droit pénal contemporain qui frappe un peu au hasard. C’est un dispositif choisi on ne sait par qui, sur la base d’on ne sait quel critère. La commission Guinchard, qui s’était penchée sur la forfaitisation des contraventions, avait proposé trois critères pour en déterminer le domaine : qu’il s’agisse d’une infraction « sans victime », dont les éléments constitutifs sont simples à caractériser et dont la charge symbolique est faible7. Pour sa part, le gouvernement avait justifié la création de la procédure d’amende forfaitaire délictuelle dans la loi J21 par le souci de rendre la justice répressive plus efficace8 et la nécessité de « soulager les juridictions de certains contentieux de masse »9, thème repris durant les « Chantiers de la justice »10. Aucun de ces critères, ou aucune combinaison de ces critères, ne se retrouve dans le pré-projet de loi de programmation.

     

    L’usage de stupéfiants est bien un contentieux de masse, mais qu’en est-il de la vente d’alcool à un mineur ? Les infractions relatives à la carte de transport routier sont bien des infractions dont les éléments constitutifs sont simples à caractériser, mais tel n’est pas le cas pour l’usage de stupéfiants. Il faut s’assurer de la nature des produits consommés et prouver le caractère illicite de la consommation, certains usages étant légaux ou tolérés (usage de médicaments, de produits de substitution, et même usage illicite de stupéfiants à proximité d’une salle de consommation11).

     

    Quant à l’infraction de vente d’alcool au mineur, une forfaitisation paraît encore moins concevable puisque l’article L. 3353-5 du code de la santé publique dispose que « le prévenu peut prouver qu’il a été induit en erreur sur l’âge du mineur, sur la qualité ou l’âge de la personne l’accompagnant ou encore sur l’état du malade. S’il fait cette preuve, aucune peine ne lui sera applicable de ce chef ». Sauf à transformer les policiers en magistrats, on ne voit pas vraiment comment automatiser un tel contentieux.

     

    L’extension de la forfaitisation aux faits commis en récidive

     

    La disposition la plus confuse de ce pré-projet de loi, sur la forme comme sur le fond, reste l’extension de la procédure d’amende forfaitaire délictuelle aux faits commis en récidive pour les trois nouveaux groupes d’infractions. Il est pour le moins étrange d’écrire que « y compris en cas de récidive, l’action publique peut être éteinte dans les conditions prévues aux articles 495-17 et suivants du code de procédure pénale » quand, justement, l’article 495-17, alinéa 2, dispose que « la procédure de l’amende forfaitaire n’est pas applicable si le délit a été commis… en état de récidive légale ». Sur le fond également, comment expliquer que le législateur élargisse le domaine de l’amende forfaitaire délictuelle aux faits commis en récidive pour les trois nouveaux groupes d’infractions, mais pas pour les deux infractions déjà soumises à cette procédure ?

     

    On sait ce qui a poussé le gouvernement à intégrer la récidive dans le champ de l’amende forfaitaire délictuelle : c’est l’impossibilité matérielle pour la police de constater la récidive sans mobiliser le procureur de la République après chaque interpellation qui explique cette extension12. Si l’amende forfaitaire délictuelle peut être dressée même en cas de récidive, la consultation du casier judiciaire n’est plus nécessaire. Mais, dans ce cas, le problème étant le même pour la conduite sans permis ou sans assurance, on ne comprend pas pourquoi le gouvernement s’est arrêté au milieu du gué. De surcroît, en voulant régler un problème pratique d’accès au passé pénal du délinquant, il prend le risque que les nouvelles dispositions soient inconstitutionnelles.

     

    Une constitutionnalité douteuse

     

    Jusqu’à présent, la procédure d’amende forfaitaire délictuelle a échappé au contrôle du juge. Introduite par amendement au projet de loi J21, elle n’a pas été examinée par le Conseil d’État saisi pour avis13. Quant au Conseil constitutionnel, il a pris soin de souligner qu’il « ne s’est pas prononcé sur la constitutionnalité des autres dispositions que celles examinées dans la présente décision », or la saisine des parlementaires sur la loi J21 ne mentionne pas la question de l’amende forfaitaire délictuelle14. Aucune question prioritaire de constitutionnalité (QPC) n’a par ailleurs été soulevée puisqu’aucune amende forfaitaire délictuelle n’a pu être dressée. La question de la constitutionnalité de la procédure d’amende forfaitaire délictuelle reste donc entière et elle est sérieuse, tant au regard du principe d’égalité que du principe de nécessité des peines.

     

    Le principe d’égalité ne s’oppose pas à ce que le législateur prévoie des réponses pénales différentes à des situations différentes15. Tel était le cas, dans une certaine mesure, lorsque l’amende forfaitaire délictuelle était réservée aux primo-délinquants. En permettant de recourir à l’amende forfaitaire délictuelle même pour des faits commis en récidive, le gouvernement porte en revanche atteinte au principe d’égalité. Une telle atteinte n’est pas nécessairement inconstitutionnelle. Le Conseil constitutionnel vérifie la légitimité des motifs qui expliquent la différence de traitement et le respect égal des droits de la défense16. La Cour de cassation, pour sa part, s’assure que la différence de traitement soit en rapport direct avec l’objet de la loi qui l’établit17. Or dans le pré-projet de loi, aucun motif ne vient justifier le recours à une procédure plutôt qu’à une autre. La décision, purement discrétionnaire, est laissée à l’appréciation des forces de police et de gendarmerie.

     

    À l’occasion des débats sur la loi J21 et, aujourd’hui, du pré-projet de loi de programmation sur la justice, les gouvernements affirment que « des instructions générales précises de politique pénale du garde des Sceaux, relayées par les parquets aux forces de l’ordre » pourront permettre de déterminer des critères pour recourir à une procédure plutôt qu’à une autre18. Mais de telles instructions ne pourront fournir un motif légitime au choix d’une procédure plutôt qu’une autre.

    Comme nous l’avons déjà précisé, sauf à transformer les policiers en magistrats, on ne voit pas comment des instructions du garde des sceaux pourraient permettre à un prévenu de faire la preuve qu’il a été induit en erreur sur l’âge du mineur ou de la personne l’accompagnant alors que le procureur et le juge sont tenus à l’écart. La difficulté est plus grande encore s’agissant de l’usage de stupéfiants où la réponse pénale n’est qu’une alternative à une réponse sanitaire, traitement volontaire (CSP, art. L. 3414-1), imposé par l’autorité sanitaire (CSP, art. L.3412-1) ou judiciaire (CSP, art. L. 3423-1, L. 3424-1 et L. 3425-1).

     

    Cette prise en charge sanitaire dépend moins du produit consommé que de la nature problématique ou non de l’usage constaté. Faut-il cette fois transformer le policier en personnel de santé afin qu’il apprécie la nécessité d’une réponse sanitaire ? Quant à la prise en compte des antécédents judiciaires du délinquant pour déterminer la réponse pénale adaptée, elle pose à nouveau la question de l’accès au casier judiciaire et rend inopérante l’amende forfaitaire délictuelle. L’utilisation du TAJ ne pourrait pas non plus être envisagée sans porter atteinte à un autre principe, la présomption d’innocence, comme l’avait noté le Conseil d’État dans son avis sur le projet de loi J21.

     

    Dans cet avis, le juge administratif avait d’ailleurs soulevé un autre obstacle constitutionnel, l’atteinte au principe de nécessité des peines. Contrairement à l’amende forfaitaire contraventionnelle, l’amende forfaitaire délictuelle est, dans la plupart des cas, sans rapport avec la peine délictuelle qu’elle remplace. On pouvait comprendre qu’un primo-délinquant puisse faire l’objet d’une sanction plus faible qu’un récidiviste. Mais, dès lors que l’amende forfaitaire peut aussi être appliquée à un récidiviste, peut-on admettre qu’un même fait puisse être sanctionné d’une peine d’amende de quelques centaines d’euros ou d’un emprisonnement de six mois, voire un an, accompagné d’une amende d’un montant douze à dix-huit fois plus élevé ? On est conduit, inévitablement, à s’interroger sur le caractère disproportionné de la peine délictuelle que le législateur entend conserver.

     

    Comme le notait déjà Fabrice Gauvin à propos de la loi J21 : « Moins de dix ans après le mouvement législatif de clarification et simplification du droit, cette réforme montre un chemin contraire, ajoutant à un code de procédure pénale, lequel n’en a pas nécessairement besoin, une nouvelle procédure dont la lecture et parfois la compréhension ne sont pas évidentes »19. L’amende forfaitaire délictuelle n’est pas un progrès, c’est une régression qui dénature le fonctionnement de la procédure pénale20, une solution de facilité trouvée par le législateur pour éviter d’avoir à s’interroger sur le bien-fondé de certaines infractions. Après le rendez-vous manqué de la loi J21, on peut encore espérer d’une loi de programmation de la Justice, qu’elle soit l’occasion de réfléchir à l’adaptation du droit à notre société contemporaine, y compris dans les incriminations et les sanctions qu’elle prévoit.

     

     

     

     

    1. CNB, Projet de loi de programmation pour la justice : un texte inacceptable pour la profession.
    2. L. n° 2016-1547 de modernisation de la justice du 21e siècle, 18 nov. 2016, JO n° 0269, 19 nov. 2016, texte n° 1.
    3. M. Léna, Modernisation de la justice du 21e : principales dispositions votées en matière pénale, AJ Pénal 2016, p.508.
    4. Dalloz actualité, 26 janv. 2018, art. P. Januel type_link_flash.png.
    5. F. Gauvin, Circulation routière – un an de droit pénal de la circulation routière (juin 2016 à mai 2017), Dr. pénal 2017. Chron. 7, § 15.
    6. « L’infraction de conduite sans assurance entraine également la majoration de 50 % du montant de l’amende, au profit du Fonds de garantie », S. Detraz, Les dispositions pénales de la loi de modernisation de la justice du 21e siècle, JCP 2016. 1305.
    7. S. Guinchard, L’ambition raisonnée d’une justice apaisée, Doc. fr., 2008, p. 132.
    8. J. Buisson, Justice du 21e siècle : une justice répressive plus efficace !, Procédures n° 2, févr. 2017, étude 17.
    9. Dalloz actualité, 25 nov. 2016, obs. E. Alain type_link_flash.png.
    10. Dalloz actualité, 18 janv. 2018, obs. D. Goetz type_link_flash.png.
    11. Circ. JUSD1619903C, 13 juill. 2016 de politique pénale relative à l’ouverture des premières salles de consommation à moindre risque, espace de réduction des risques par usage supervisé, BOMJ n° 2016-07 du 29 juill. 2016.
    12. Y. Bisiou, Payer pour fumer, AJ pénal 2017. 486 type_dalloz_fr_link.png.
    13. CE, avis, 30 juill. 2015, n° 390291 sur un projet de loi portant application des mesures relatives à la Justice du 21e siècle.
    14. Cons. const. 17 nov. 2016, n° 2016-739 DC, § 100, RTD civ. 2017. 107, obs. J. Hauser type_dalloz_fr_link.png.
    15. V. Peltier, Non-lieu à renvoi d’une QPC sur l’amende encourue par les personnes morales, Dr. pénal 2017, n° 9, comm. 138.
    16. Cons. const. 22 oct. 2009, n° 2009-590 DC, à propos de l’ordonnance pénale dans la loi HADOPI, D. 2010. 1508, obs. V. Bernaud et L. Gay type_dalloz_fr_link.png ; Constitutions 2010. 293, obs. D. de Bellescize type_dalloz_fr_link.png ; RSC 2010. 214, obs. B. de Lamy type_dalloz_fr_link.png ; RTD com. 2009. 730, étude F. Pollaud-Dulian type_dalloz_fr_link.png.
    17. Crim. 28, juin 2017, n° 17-90.010, BICC 2017, n°1342 ; 14 nov. 2017, n° 17-82.435, D. 2017. 2370 type_dalloz_fr_link.png ; BICC 2018, n°348.
    18. Pour la loi J21, v. Ass. nat., Rapport n° 3726 sur le projet de loi de modernisation de la justice du 21e siècle, 6 mai 2016, p. 203 ; pour le pré-projet de loi de programmation, v. Ass. nat., Compte-rendu des débats, 2e séance du 3 avr. 2018, p. 33 et 38.
    19. F. Gauvin, Un an de droit pénal de la circulation routière (juin 2016 à mai 2017), préc., § 15.
    20. J.-B. Perrier, La justice pénale du XXIème siècle, Dr. pénal 2017, n° 1, étude 2.

     

    Par Yann Bisiou le 17 Avril 2018
    Spécialiste des politiques publiques des drogues, Yann Bisiou est le coauteur de la seconde édition du Précis Dalloz de droit de la drogue, avec le Pr. Caballero. Il a été membre du conseil scientifique de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT) et du conseil scientifique de l’Office européen des drogues et des toxicomanies (OEDT). Ancien vice-président du conseil d’administration de l’université Paul-Valéry Montpellier 3, il est chevalier de l’ordre des palmes académiques.
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    Source: dalloz-actualite.fr

     

    Hey
     
    un peu de droit ça fait de la lecture au petit dej ....
    Kawouaaaaaa .... hahaha
     
    à+
     
    ;)
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  4. Hey

     

    C'est illégal .... même si ces variétés sont autorisées en France, l'utilisation des fleurs reste interdite ..... (Bougez pas, une grosse affaire bientôt au tribunal, le problème c'est que ces gens ne connaissent pas la législation française, interdit d'utiliser les fleurs, interdit de faire des extractions.)

     

    Et sérieux, ...... 8 euros pour du chanvre textile (outch ça fait mal au cul .....) ..... hahahahaha, j'en ai eu 500 grs pour 10 euros par un chanvrier qui voulait pas les jeter ..... Business business ....

    @+

    ;)

     

     

  5. hello

     

    "( la medecine qu'on nous enseigne est fausses, ... )"

     

    Non non, pas du tout, le problème c'est que malheureusement ils ne tiennent pas (plus) compte des médecines douce, ancestrales et ils croient dur comme fer que la médecine allopathique est la bonne et que l'utilisant ils détiennent un pouvoir absolu sur leurs patients (et beaucoup de patients acceptent ça ..... et ne devraient pas ....) ....

    La médecine qui est enseignée n'est pas fausse, elle est incomplète puisque cet enseignement ne vas que dans un sens, au lieux de diversifier les approches on les restreint.

    Quand je vais à la Fac de pharmacie de Strasbourg et que je parle avec des professeurs en pharmacognosie, crois moi qu'ils ne sont pas déconnectés des réalités des plantes, ils en sont de vrais spécialistes (et ils enseignent la pharmacie .... et certains ont déjà commencé à parler en cours du cannabis), c'est pas le savoir qui est en cause, c'est la politique d'application restreinte d'un savoir qui n'est plus enseigné .....

     

    sur ce bonne méditation, perso le mighty est pile poil à la bonne temperature ....

     

    ;)

     

    @+

     

     

     

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  6. Hey

     

    les "parisiens" ....

     

    (sauf le dernier (à Amsterdam), même artiste que celui juste avant à Paname)

     

    ;)

     

     

    :bye:

     

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  7. Hey

     

    nan mais nan ....

    Le mec il a 200 ans, il est à la retraite, il est deja tellement mort que seuls les fachos lui donnent encore un peu de credit ....

    Pffff

     

    allez je me suis bien marré quand même, c'est tellement n'importe quoi .....

     

    @+

     

    Drogues : légaliser ou continuer de les interdire ?

    La guerre contre les drogues, en France, n’a pas été perdue, car elle n’a pas été déclarée et que le sujet a été confié à une troisième colonne, à des infiltrés et autres desperados sociaux.

     

    Président du Centre National de Prévention d’Etudes et de Recherches sur les Toxicomanies (CNPERT).
     

    Dire « continuer d’interdire les drogues » est incongru, le laxisme qui prévaut ne donnant pas à croire qu’elles sont effectivement interdites.

    L’habileté politicienne a mobilisé en cette matière la quintessence de ses florilèges. Quelques déclarations guerrières visent à apaiser le chaland ; elles suscitent aussitôt des réprobations qui justifient l’impossibilité d’arrêter l’expansion des drogues ; et l’impuissance publique continue de laisser dire et de laisser faire.

    Le budget de la nation subventionne des associations qui font l’apologie des drogues (Act’up ) ou qui, à tout le moins, militent pour leur légalisation (Association Nationale de Prévention de l’Alcoolisme et autres Addictions). Il finance à un haut niveau la Mission interministérielle de Lutte contre les drogues et les toxicomanies, à la tête de laquelle ont sévi des missionnaires démissionnaires (Mmes Maestracci et Jourdain-Menninger, ainsi que M. Jayle) ; MILDT devenue (la belle affaire) MILDECA, mission interministérielle de lutte contre les drogues et conduites addictives (élargissant le bocal pour tenter de noyer le poisson). Ces trois présidences (à la différence de celle de M. Apaire) furent manifestement au service de la légalisation des drogues, à commencer par le cannabis. Leurs responsabilités dans ce « désastre des toxicomanies* » doivent être partagées avec ceux qui les ont nommé et qui ne les ont pas débarqués quand leurs dérapages devenaient manifestes (peur d’en faire des « boucs émissionnaires » ?).
    La guerre contre les drogues, en France, n’a pas été perdue, car elle n’a pas été déclarée et que le sujet a été confié à une troisième colonne, à des infiltrés et autres desperados sociétaux.

    L’OEDT (Observatoire européen des drogues et toxicomanie) vient de « donner un carton rouge » à la France, fustigeant l’absence d’information de sa jeunesse sur les drogues et toxicomanies. Dès lors, on ne peut s’étonner d’être, parmi les 28 Etats de l’Union européenne, les plus intoxiqués, ni surpris de ne figurer qu’au 27e rang des performances éducatives internationales du classement PISA. Depuis bientôt 20 ans nous réclamons cette pédagogie à des interlocuteurs aux faciès éteints voire narquois. Sur toute la durée du secondaire, les jeunes Français ne bénéficient, au mieux, que d’une information de deux heures, par des intervenants spécialisés de la gendarmerie. Les enseignants, infirmières, médecins scolaires, chefs d’établissement, responsables des clubs sportifs…, ne sont pas formés à aborder ces problèmes.

    La surdité, la cécité du monde politique à ce problème majeur pour notre nation, a contribué au « dégagisme ». Loin des salutaires changements attendus, on s’inquiète d’une banalisation supplémentaire du cannabis, si devait prévaloir une simple contravention pour l’usager, fut-elle de 300 euros, si elle était donnée en solde de tout compte.

    La loi de prohibition du cannabis de 1970, n’a pas été appliquée par l’administration judiciaire. Elle l’a abordée sur le mode du tout ou rien, oubliant opportunément le tout (punition par une amende maximale de 3750 euros, ou par un an de prison au maximum), en choisissant trop systématiquement le rien ; alors que les peines maximales prévues (effectivement énormes) pouvaient être ramenées au niveau d’une amende substantielle, voire d’une brève peine de prison avec sursis, dissuadant des récidives.

     

    De nombreux médias, et pas des moindres, ont contribué d’une façon majeure à la banalisation des drogues, en prenant soin d’occulter leurs méfaits sanitaires majeurs.

    Les statistiques ont été présentées sur le mode de l’euphémisme, déclarant que le phénomène était général. Elles oubliaient de souligner que le pire était chez nous et que nous caracolions en tête du peloton des européens intoxiqués.

    Comble d’impudence, ceux qui ont conduit à ce désastre estiment désormais, qu’au point où nous en sommes, nous n’avons plus qu’à nous rendre ; à accepter la défaite, d’abord pour le cannabis et bientôt pour les autres drogues. Parmi eux pérorent des « addictologues » qui, impuissants à guérir, prônent la drogue pour tout et la drogue pour tous. En dehors de leur domaine d’expertise ils se font les chantres du « cannabis médicament » puis, comme pour rassurer sur l’aboutissement de leurs errements, ils promeuvent les salles de shoots afin d’accueillir en fin de trajectoire ceux qu’ils auront laissé entrer dans la spirale infernale de la drogue.

    Alors : Stop ou encore ? On donne un coup d’arrêt ou on poursuit la dégringolade ?

     

    (Boulevard Voltaire)

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  8. Hey

     

    Quand on organise le colloque à Strasbourg le cout total est d'environs 15000 euros ..... (ex : à stras pour l'hoitel c'est grosso modo 2000 euros, à Paris c'est le double ....)

    à Paris c'est beaucoup plus cher .....

    Nous ne demandons aucunes subventions, comme le cout est plus élevé nous sommes dans l'obligation de faire l'entrée payante.

     

    c'est vrais qu'on aurait pu faire moins cher, en allant en banlieue ou dans une salle moins prestigieuse plutôt qu'à la Sorbonne ....

    Cependant, ça n'est pas un tarif élevé, 30 euros pour la journée (et pour ceux qui le souhaite adhésion à l'asso comprise) et 20 euros de repas (restaurant).

    j'ai vue des conférence sur l’hépatite C à 120 euros la journée et une conf sur le cannabis en Suisse à 170 Francs suisse l'entrée .....

     

    @+

     

     

  9. Hey

     

    Bulletin du 7 Avril 2018

     

    @+

     

    :bye:

    IACM-Bulletin du 07 Avril 2018

    Science/Homme: La consommation de cannabis a été associée à une réduction de la mortalité suite aux chirurgies orthopédiques

    Sur un large échantillon de 9,5 millions de patients américains, qui ont subi l’une des cinq procédures sélectionnées sur une période de quatre ans, la consommation de cannabis a été associée à une forte réduction de la mortalité par rapport à l’absence de consommation de cannabis. Des chercheurs de l’École de Médecine de l’Université Tufts à Boston ont analysé une vaste base de données, qui comprenait des patients subissant une arthroplastie de la hanche, du genou et de l’épaule, une fusion vertébrale et une fracture traumatique du fémur. 26 416 (0,28%) ont été identifiés avec un diagnostic de trouble de consommation de cannabis.

    Les auteurs ont écrit que «la signification de ces résultats reste floue. Plus de recherches sont nécessaires pour fournir un aperçu de ces associations dans une plus grande population chirurgicale» L’utilisation de cannabis a été associée à un risque légèrement accru d’insuffisance cardiaque, d’accident vasculaire cérébral et de maladie cardiaque.

    Moon AS, Smith W, Mullen S, Ponce BA, McGwin G, Shah A, Naranje SM. Marijuana use and mortality following orthopedic surgical procedures. Subst Abus. 2018:1-20.

    Science/Homme: Le Nabilone a amélioré l’appétit chez des patients cancéreux dans une étude clinique contrôlée

    Lors d’une étude contrôlée avec placebo sur 47 patients atteints d’un cancer du poumon avancé, le dérivé synthétique du THC (Nabilone) aurait servi à augmenter l’apport calorique. Les scientifiques de l’Institut National de Recherche sur le Cancer du Mexique à San Fernando ont récemment publié ces résultats dans la revue Support Care Cancer. Les patients ont été randomisés pour recevoir du Nabilone (0,5 mg par jour pendant 2 semaines suivi de 1,0 mg par jour pendant 6 semaines) ou un placebo.

    Les patients qui ont reçu du Nabilone ont augmenté leur apport calorique (342 kcal) et ont eu un apport significativement plus élevé de glucides (64 g) par rapport aux patients qui recevaient du placebo. La qualité de vie a également montré des améliorations significatives, en particulier dans le fonctionnement des rôles, le fonctionnement émotionnel, le fonctionnement social, la douleur et l’insomnie. Les auteurs ont conclu que «le Nabilone est une option thérapeutique adéquate et sûre pour aider au traitement des patients diagnostiqués avec de l’anorexie».

    Turcott JG, Del Rocío Guillen Núñez M, Flores-Estrada D, Oñate-Ocaña LF, Zatarain-Barrón ZL, Barrón F, Arrieta O. The effect of nabilone on appetite, nutritional status, and quality of life in lung cancer patients: a randomized, double-blind clinical trial. Support Care Cancer. 17 Mar 2018. [in press]

     

    En bref

    Science: Quelques conférences nationales sur le cannabis en médecine 2018
    États-Unis: La Douzième Conférence Clinique Nationale sur le Cannabis Thérapeutique on 10-12 May 2018 in Jersey City.
    France: 7ème Conférence Internationale le 1er Juin 2018 à Paris.

     

    IACM: Nouvelles publications sur la recherche sur le cannabis et les cannabinoïdes
    De nouveaux articles ont été publiés dans le CCR, la revue partenaire de l’IACM:
    Cannabis Médicinal sur ordonnance aux Pays-Bas: Statistiques de 2003-2016 par Bas de Hoop, Eibert R. Heerdink, et Arno Hazekamp.
    Volonté de participer à la recherche longitudinale chez les personnes souffrant de douleur chronique et qui prennent du cannabis médical: une enquête transversale par Marcus A. Bachhuber, Julia H. Arnsten, Joanna L. Starrels, Chinazo O.Cunningham.
    Une nouvelle méthode d'observation pour évaluer les réponses aiguës au cannabis: validation préliminaire en utilisant des souches légales du marché par L. Cinnamon Bidwell, Raeghan Mueller, Sophie L. YorkWilliams, Sarah Hagerty, Angela D. Bryan, Kent E. Hutchison.
    Effets thérapeutiques du traitement prolongé par le cannabidiol sur les symptômes psychologiques et la fonction cognitive chez les utilisateurs réguliers de cannabis: un essai clinique pragmatique et ouvert by Nadia Solowij, Samantha J. Broyd, Camilla Beale, Julie-Anne Prick, Lisa-marie Greenwood, Hendrika van Hell, Chao Suo, Peter Galettis, Nagesh Pai, Shanlin Fu, Rodney J. Croft, Jennifer H. Martin, Murat Yücel.

     

    Science/Homme: Le CBD pourrait réduire la douleur chez les patients ayant subi une greffe de rein
    Les scientifiques se sont penchés sur 7 cas de patients ayant subi une transplantation rénale et souffrant de douleur chronique. Les 7 patients ont reçu du CBD à une dose initiale de 100 mg par jour. Chez un patient, la dose devait être réduite à 50 mg par jour en raison de la nausée. Deux patients ont eu une amélioration totale de la douleur, quatre ont eu une réponse partielle et un n’a pas répondu.
    Institut de Néphrologie et d’Urologie, Montevideo, Uruguay.
    Cuñetti L, et al. Transplant Proc. 2018;50(2):461-464.

     

    Science/Homme: Les cannabinoïdes peuvent être utiles dans le traitement de la maladie de Huntington
    Sept patients atteints de la maladie de Huntington ont été traités avec des cannabinoïdes entraînant une amélioration des symptômes moteurs. Les auteurs ont écrit que «l’amélioration des symptômes moteurs, principalement la dystonie, a conduit à plusieurs améliorations pertinentes dans une perspective clinique globale.»
    Ruhr-Université de Bochum, Hôpital St. Josef, Bochum, Allemagne.
    Saft C, et al. J Huntingtons Dis. 16 Mar 2018. [in press]

     

    Science/Homme: Chez les patients autistes, les concentrations sanguines d’anandamide sont faibles
    Dans une étude, qui a comparé 59 patients atteints d’autisme à 53 enfants en bonne santé, ceux avec des concentrations plus faibles d’anandamide étaient plus susceptibles d’avoir l’autisme. Les auteurs ont écrit que «ces découvertes sont les premières données empiriques sur l’homme qui traduisent les résultats précliniques effectués sur des rongeurs et qui confirment un lien avec les concentrations plasmatiques d’anandamide chez les enfants atteints de TSA [trouble du spectre autistique].»
    Département de Psychiatrie et Sciences du Comportement, Université de Stanford, États-Unis.
    Karhson DS, et al. Mol Autism. 2018;9:18.

     

    Science/Animal: Le CBD restaure la fonction normale du réseau des cellules nerveuses dans l’épilepsie
    Les scientifiques ont étudié des coupes de cerveau de rats dans lesquelles des états épileptiques avaient été induits et dans lesquelles avait été administré du CBD. Leurs données «suggèrent que le CBD restaure l’excitabilité et la déficience morphologique dans les modèles épileptiques au niveau du contrôle des pré-épilepsies grâce à de multiples mécanismes pour restaurer la fonction normale du réseau».
    UCL École de Pharmacie, Londres, Royaume-Uni.
    Khan AA, et al. Br J Pharmacol. 25 Mar 2018. [in press]

     

    Science/Animal: L’activation du récepteur CB2 peut retarder la progression de la sclérose latérale amyotrophique
    Dans un modèle murin de sclérose latérale amyotrophique, l’activation du récepteur CB2 des cellules gliales a retardé la progression de la maladie. Les auteurs ont écrit que «de tels bénéfices découlaient apparemment de l’activation des récepteurs CB2 concentrés dans les astrocytes et les microglies réactives situées dans les cornes dorsales et ventrales spinales».
    Faculté de Médecine, Université Complutense, Madrid, Espagne.
    Espejo-Porras F, et al. Br J Pharmacol. 25 Mar 2018. [in press]

     

    Science/Homme: La consommation de cannabis peut accélérer le développement de l’emphysème chez les fumeurs de tabac
    Dans une étude portant sur 83 patients atteints de pneumothorax spontané, la prévalence de l’emphysème n’était pas différente entre les fumeurs de tabac et les fumeurs de tabac / cannabis. Cependant, il s’est produit à un plus jeune âge chez les fumeurs de tabac et de cannabis. Les auteurs ont conclu que ce «résultat suggère que le cannabis, lorsqu’il est ajouté au tabac, peut conduire à l’emphysème à un plus jeune âge».
    Département de Médecine Respiratoire, Hôpital Tenon, Paris, France
    Ruppert AM, et al. Diagn Interv Imaging. 20 Mar 2018. [in press]

     

    Un coup d'œil sur le passé

    Il y a un an

    Il y a deux ans

     

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  10. Hey

     

    Wouaaaaah .... Nous vivons aussi dans une société multiculturelle, en tenir compte c'est aussi être plus tolérant envers ceux ou celles qui ne sont pas des champions du monde de l'orthographe .....

    j'ai des ami.e.s qui n'ont jamais été à l'école en France, ils ont appris le français "sur le tas" en direct live à leur arrivée en France .... Ils, elles font des efforts déjà pour parler correctement, à l’écrit ils font ce qu'ils peuvent avec les moyens disponibles (correcteurs etc ....) il y a une chose qu'ils, elles trouve détestable, c'est d’être jugé par rapport au fait qu'ils, elles ne sont pas infaillibles en orthographe ..... et les malades qui souffrent de dyslexie que j'ai eu l'occasion de rencontrer dans mon travail associatif en sont à peu prés au même point .....

     

    Quand j’écris en anglais (et même en français), je fais des fautes, je le sais, je fais des efforts pour que ça n'arrive pas trop mais ça arrive quand même, si en face j'avais le type de réactions que je vois ici, j’hésiterais vraiment à communiquer par écrit, ce qui en final ne m'aiderait pas, et serait improductif pour tout le monde `.....

     

    aller détendez vous, faites chauffer le mighty, pétez vous une douille, explosez vous un bon gros spliff pur, je sais pas moi faites quelque chose d'utile pour tout le monde .... ;)

     

     

    @+

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  11. Hey

     

    outch ....

     

    "je dois maintenant  porter plainte contre l’état Français sur Le difficultés que je rencontre avec l’administration. "

     

    ah bah bon courage .... bonne chance ..... j’espère que tu as du temps à perdre, que ton compte en banque est blindé de tunes pour payer les avocats qui vont se gaver en entamant une procédure dont ils savent pertinemment qu'elle finira au fond d'une "poubelle sans fond" ....

     

    quand à l'état de non droit la je suis d'accord avec toi, mais c'est un autre sujet sur lequel on pourrait débattre pendant des heures ce qui n'aurait pas vraiment de sens ici  ....

     

    sur les tests de dépistage, je pourrais être d'accord avec leur mise en place si, et seulement si, il s’agissait comme avec l'alcool, d’empêcher ou de "contrôler" des personnes complétement "out" de prendre le volant .... Dans la situation actuelle ils sont juste un élément de répression sans aucunes valeurs à mes yeux puisque déconnecté de toutes réalités (sinon la "réalité" d'une loi obsolète qui devrait être abrogée) ....

     

    Je peux comprendre ton exaspération (comme beaucoup de personnes sur le forum) mais tu sais, un pot de terre contre un mur en béton ça donne rarement autre chose qu'un pot cassé ....

     

    @+

     

     

     

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  12. Hey

     

    il ne s'agit pas forcement de "fumer" du cannabis, tu peux infuser, faire des teintures mères, ingérer (sous forme de ceux que tu veux, cookies brownies, cannabis à la creme ....) plein de possibilités d'utiliser et de valoriser ta récolte, tu peux aussi vapoter les fleurs ou préparer toi même des e liquide ....

    je sais, beaucoup de choses te reste  à apprendre, mais si je peux te donner un conseil, ne cherche pas le plus fort ou le plus compliqué, des solutions plus simples existent qui pourraient être efficace sur les symptômes de ta maladie.

    Question annexe, est ce que tu as des traitements en cours ??? il faut aussi faire attention aux éventuelles interactions entre le cannabis et tes traitements, le cannabis peut potentialiser certains d’entre eux ce qui pourrait avoir un résultat que tu ne veux pas .... en as tu parlé avec ton médecin ???

    courage et force

    @+

     

     

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  13. hey

     

    excuse moi mais j'ai un peu du mal avec la démarche ... Je comprend tout à fait ton envie d’être autonome et de pouvoir te soulager des symptômes de ta maladie en utilisant le cannabis, c'est pas ça qui me met mal à l'aise .....

    Ceci étant dis, tu va commencer une culture et ce qui te préoccupe c'est la valorisation de ta récolte sans tenir compte, en tout cas apparemment, des autres façons d'utiliser les fleurs et qui pourraient déjà t’apporter une amélioration significative dans ton quotidien, et sans, dans un premier temps passer par l’étape huile.. Peut etre même n'auras tu pas besoin d'en passer par la, tout les malades n'ont pas les mêmes besoins, en plus d’expérimenter il faut que tu définisse de quoi tu as besoin toi ..... ;) ....

     

    tu sais Rick Simpson c'est pas un toubib ..... Excuse moi si ça te choque (ou qui que se soit d'ailleurs ...) mais pour moi c'est juste un opportuniste .... il est dangereux quand il s'adresse aux malades et d'ailleurs si tu cherches un peu tu devrais retrouver un courrier que lui a adresser le Dr F.Grotenhermen qui lui plus que Rick sait de quoi il parle quand il s'agit de pathologies invalidantes et d'utilisation médicale des cannabinoïdes (il est reconnu en Europe comme un spécialiste de la question ....) je ferme la parenthèse ... ;) .....

     

    Pour répondre à une de tes questions, avec 500Grs de matières végétales tu sors entre 50 et 80 d'huile en fonction de ce que tu utilises, si tu mets vraiment toute la plante ça sera plutôt 80 que 50, si tu gardes les belles têtes et que tu ne met que les petites feuilles de manucure et les petites têtes se sera plutôt 50 (mais la je te parles pas d'huile d'olive mais d'huile de cannabis extraction éthanol) Par contre c'est pas la méthode de Rick ..... La on repars sur les bases de la phytotherapie avec des macerations minimales de 45 jours pour avoir le spectre complet de la plante dans l'extrait.

     

    @+

     

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  14. Hey

     

    Difficile effectivement pour qq qui ne parle pas l'anglais suffisament pour traduire, tout ou à peu pret tout ce que j'ai trouvé d'interessant etait en anglais ....

    sauf ce lien

     

    https://www.cannimed.ca/blogs/blog/cannabis-and-ptsd?view=fr

     

    à la Sorbonne le 1er juin un psychiatre va faire une intervention sur ce sujet, je te ferais un retour.

     

    @+

     

     

    Cannabis et SSPT

     

     

    Le SSPT est un terme que nous entendons tous, mais comprenons-nous tous ce qu’il signifie ? Bien au-delà de ce que l’on pourrait penser, ce terme ne concerne pas seulement les militaires ou les premiers intervenants, c’est quelque chose qui touche beaucoup de gens pour de nombreuses raisons, dans des situations où des traumatismes émotionnels laissent des effets ou des souvenirs impérissables. Les symptômes sont variés, mais ont tous un effet sérieux sur la capacité de la personne affectée de jouir de la vie et de surmonter les difficultés du quotidien. Heureusement, le SSPT peut être guérissable, et l’un des traitements est le cannabis médical.

    On a trouvé, tant à travers des études contrôlées que par anecdote, que le cannabis aide à maîtriser ou à soulager certains symptômes du SSPT. Cet article s’intéresse à la façon dont le cannabis peut aider les personnes touchées par cette maladie traumatique.

    Qu’est-ce que le SSPT ?

    Le SSPT (Syndrome de Stress Post-Traumatique) est un trouble qui se produit suite à un traumatisme ou une série de traumatismes et qui se caractérise par des reviviscences persistances de l’événement traumatique vécu. Après une expérience profondément traumatique, une partie du cerveau est programmée pour contrôler la peur et l’émotion vécue lors de cette expérience, cette dernière est revécue inlassablement en réponse à des événements et des stimuli de la vie quotidienne. Des situations déclenchantes (par exemple : des feux d’artifice qui pourraient sonner comme des coups de feu) réactivent les souvenirs traumatiques et accroissent l’anxiété

    Les effets du SSPT se manifestent de l’une des manières suivantes :

    • Hypervigilance
    • Réaction de sursaut exagérée
    • Incapacité à maîtriser les réactions affectives ou émotionnelles
    • Voir le monde d’un point de vue très négatif
    • Se sentir paralysé émotionnellement
    • Isolement
    • Troubles liés à l’abus d’alcool ou d’autres drogues
    • Mauvaise maîtrise de la colère
    • Souvenirs pénibles ou troublants
    • Trouble du sommeil
    • Cauchemars récurrents

    Quels sont les effets à long terme pour ceux atteints du SSPT ?

    La plupart des personnes atteintes du SSPT sont incapables de se débarrasser de la réaction de peur conditionnée (c’est-à-dire : se sentir anxieux même dans des situations courantes où la plupart des gens ne le seraient pas) même après être exposées à des situations neutres répétées sans conséquences défavorables. Cela signifie que la peur demeure même après que le sujet a vécu plusieurs situations qui lui semblaient stressantes, mais qu’elles n’avaient rien d’alarmant ou d’agressif.

    Les symptômes du SSPT sont souvent mal supportés par les patients, ils les empêchent de vivre avec sérénité et bien-être leur quotidien et leur causent de graves problèmes de santé, notamment : des troubles cardiovasculaires et neurologiques et des symptômes physiques chroniques).

    Le pire effet du SSPT est le risque du suicide auquel ceux qui souffrent de ce trouble sont les plus exposés. Une récente étude marquante a révélé que, aux États-Unis, près de 22 anciens combattants se suicident chaque jour. Les traitements conventionnels étaient tout simplement inefficaces pour eux.

    Qui en est affecté ?

    Les personnes atteintes du SSPT (Syndrome de Stress Post-Traumatique) peuvent être de tous âges et des deux sexes. Un trouble de stress post-traumatique survient généralement après être témoin ou avoir vécu une situation traumatique liée à des évènements tels que :

    • Guerres
    • Ouragans
    • Accidents
    • Agressions ou violences sexuelles
    • Décès de quelqu’un d’autre
    • Crimes violents

    Il existe également un lien entre cette affection et l’abus d’alcool ou d’autres drogues, 42,5 % des patients toxicomanes hospitalisés affirment être atteints du SSPT. La toxicomanie est deux à trois fois plus courante chez les personnes atteintes du SSPT, ce qui signifie que la toxicomanie peut à la fois être un précurseur à la souffrance d’un événement traumatique ou le résultat de la souffrance d’un événement traumatique.

    Comment le cannabis peut-il aider les patients soufrant du SSPT ?

    Deux études récentes ont montré que l’utilisation d’un cannabinoïde synthétique a permis de soulager considérablement les symptômes du SSPT chez des militaires qui n’ont auparavant réagi à aucun traitement. Une étude a révélé que 70 % des patients souffrants de cauchemars récurrents liés au SSPT ont indiqué une forte amélioration à la fin de l’étude, contre seulement 20 % des utilisateurs de placebo. Cela a également contribué à l’amélioration du bien-être des patients. L’autre étude a révélé qu’un THC administré par voie orale en tant que traitement pour le SSPT a donné une amélioration statistiquement notable de la gravité des symptômes, notamment : l’hyperexcitation, la qualité du sommeil et la récurrence des cauchemars.

    Il y a eu un certain nombre d’études effectuées sur le lien existant entre le SSPT et le cannabis, et d’autres étant en cours de réalisation. Des études, aux allures anecdotiques, ont constaté que les symptômes du SSPT ont été soulagés chez les anciens combattants du Vietnam qui consommaient du cannabis. En raison des preuves anecdotiques appuyant l’idée que la marijuana médicale peut soulager les symptômes du stress post-traumatique, une nouvelle étude axée les anciens combattants souffrants du SSPT a été approuvée aux États-Unis. Il est à noter que c’était la première fois où l’agence américaine de lutte anti-drogue (Drug Enforcement Agency) avait donné son aval pour une étude sur le cannabis en tant que médicament. On s’attend à ce que les résultats de cette étude soient connus au terme des trois prochaines années.

    Nous à CanniMed, avons entendu un certain nombre de nos patients souffrant du SSPT dire que le cannabis médical était très efficace pour les aider à trouver du soulagement. Il les aide à soulager l’anxiété et leur permet de mieux dormir et de reprendre le contrôle de leur vie.

    Conclusion

    Des études plus approfondies doivent être menées sur les effets du cannabis pour le traitement du SSPT, étant donné que beaucoup d’études récentes menées dans ce sens ont apporté beaucoup d’espoir pour cette forme de traitement.

    SAVIEZ-VOUS QUE :

    CanniMed a un programme pour les anciens combattants ? Grâce à nous, les anciens combattants canadiens ne doivent pas passer par la période d’attente d’Anciens Combattants Canada, nous finançons votre premier mois de traitement au cannabis médical pour vous aider à retrouver un soulagement immédiat. Par ailleurs, les anciens combattants bénéficient d’un programme de récompenses exclusif. N’hésitez pas à nous contacter pour de plus amples détails.

     

    Sources
    Jetly et al. 2014.The efficacy of nabilone, a synthetic cannabinoid, in the treatment of PTSD-associated nightmares: A preliminary randomized, double-blind, placebo-controlled cross-over design study
    Roitman et al. 2014. Preliminary, Open-Label, Pilot Study of Add-On Oral D9 -Tetrahydrocannabinol in Chronic Post-Traumatic Stress Disorder.
    Shorter et al. 2015. Pharmaco logic management of comorbid post-traumatic stress disorder and addictions

     

     

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  15. Hey

     

    petit retour sur les champignons et leurs possibles effets thérapeutique ...

     

    Par contre désolé mais c'est dans la langue de Shakespear ....

     

    @+

     

    Medicinal Mushrooms & Cancer
    Medicinal Mushrooms & Cancer
    Fungi are integral to the planetary web. The lives of plants, animals, and people depend on fungi. They support all forms of life, all stages of the natural life cycle, and play important roles in health and disease. The earth supports more than 1.5 million species of fungi, a family comprising yeasts, molds, and mushrooms. Yeasts are unicellular. Molds and mushrooms are multicellular. They form networks of threadlike membranes called mycelia, which can infest a rooting apple or infiltrate an entire field or forest floor.
    Mycelia help create soil by secreting enzymes that break down rocks, releasing minerals that help form organic matter. A type of fungi called “white rot” secrets enzymes that turn lignin in wood to carbohydrates. The mold Phanerochaete chrysoporium is capable of digesting oil from spills. Thousands of years ago, humans learned to harness fungi for food and to ferment cheese, beer and wine, and leaven bread. Aspergillus oryzae is necessary to ferment soybeans into soy sauce and miso. Rhizopus oligosporus is part of the process in making tempeh, a high protein food product from soybeans popular in Japan. We cook with wild and cultivated edible mushrooms to enhance flavor and improve nutrition. Mushrooms were included in traditional diets to prevent disease.
     
    Mushrooms for Health
    For their own protection, fungi have developed an arsenal of medicinal compounds with antibacterial and antiviral properties. The first antibiotic, penicillin, was discovered in the Penicillin rubens mold. Ganomycin, a powerful modern antibiotic, comes from Reishi mushrooms. According to Robert Rogers in The Fungal Pharmacy, there are more than 270 species of fungi with known medicinal properties, including antioxidant, blood pressure lowering, cholesterol reducing, liver protection, anti-diabetic, anti-inflammatory, antimicrobial, and immune modulating properties. Mushrooms contain disease-busting polysaccharides, glycoproteins, ergosterols, triterpenoids, and immune-boosting chemicals. Agarikon mushrooms have antiviral properties against H1N1 swine flu and H5N1 bird flu. Trametes versicolor, a type of turkey tail mushroom containing the protein-bound polysaccharide extracts PSK and PSP, can increase natural killer cell activity and increase T helper lymphocytes useful in complementary treatment of cancer. They can also be used to bolster a declining immune system during aging.
    Let take a closer look at some of the top medicinal mushrooms and learn how they might help you.
        •    Reishi (Ganoderma lucidum)
        •    Mitake (Grifola frondosa)
        •    Agarikon (Laricifomes officinalis)
        •    Coliolus / Turkey tail (Trametes versicolor)
        •    Shitake (Lentinula edodes)    

    The compound common to nearly all medicinal mushrooms is the polysaccharide “beta-D-glucan.” Polysaccharides are long chain carbohydrates with oxygen-carrying molecules. Their function in living organisms is structural and to store energy. Examples of polysaccharides include starches, cellulose, and chitin. Beta-glucans are polysaccharides that contain glucose with oxygen bridges. The most important one for health is Beta-1,3/1,6 glucan. It has anti-infection properties, reduces allergies, fights cancer, beats arthritis, and protects against radiation. Beta-glucan improves gut-associated lymphoid tissue activating immune boosting activity in the body. It also stimulates healthy levels of interferon, interleukins, tumor necrosis factor, and T-lymphocyte cells, and activates natural killer cells. Medicinal mushrooms have been used in traditional Chinese medicine for thousands of years. Ganderma species, called lingzhi in Mandarain and reishi in Japanese, possess anti-cancer and immune boosting activity. They inhibit platelet aggregation and inhibit angiotensin-converting enzyme helpful in lowering blood pressure. They also help lower cholesterol and blood sugar.
    Grifola mushrooms, known by their Japanese name miatake, are well known for their health benefits. The active portion of the Maitake mushroom is called “Maitake D-fraction.” It has anti-cancer effects and helps lower blood sugar and cholesterol. Researchers found that an extract of Maitake inhibited blood vessel formation in tumors by inhibiting vascular endothelial growth factor (VEGF), a blood test marker for cancer activity. The Agarikon family has strong anti-inflammatory properties with antibacterial and antiviral properties. Researchers tested 11 strains of Agarikon found in North America and discovered strong activity against swine flu (H1N1), bird flu (H5N1), and herpes (HSV1, HSV2) viruses. The ancient Chinese believed that Ganoderma mushrooms promoted longevity, and the Greeks called Agarikon the elixir of long lif
    Coriolus (Trametes versicolor) is a common mushroom containing powerful medicine. The Asian variety contains a potent polysaccharide, PSK, which has shown benefits as an adjuvant in the treatment of gastric, esophageal, colorectal, breast and lung cancers. Healthy volunteers, as well as breast cancer patients, who used a formula containing Coriolus and the herb salvia, a type of sage, had higher levels of T-helper lymphocytes and B-lymphocytes. TNF-alpha and IL-8 gene expression were significantly higher after taking PSK by healthy volunteers and gastric cancer patients. World famous MD Anderson Cancer Center reported PSK has promise for chemotherapy protection due to the its many effects on the malignant process, limited side effects, and safety when used over time.
    Shiitake mushrooms are not only tasty, but they also fight disease. Active Hexose Correlated Compound (AHCC) is an alpha-glucan rich compound produced from the mycelia of shiitake. AHCC is used to protect the immune system of cancer patients undergoing chemotherapy and radiation in over 700 clinics and hospitals in Japan. In my practice, I regular use medicinal mushrooms, especially AHCC, for all cancer patients. It’s also a powerful antioxidant, and exhibits antiviral and antibacterial properties.
     
    Using Medicinal Mushrooms
    Traditionally, medicinal mushrooms were carefully collected, dried and preserved. When used as a medicine or as longevity elixirs, they were slowly infused in hot water and drunk in small amounts daily. They are held to such a high degree of respect as to border on the sacred. Modern labs are learning how to release mushroom magic by extracting and concentrating the active components. These product are taken as concentrated liquids, powders, or capsules. It’s not clear that taking medicinal mushrooms as part of a daily supplement program for general health provides preventive benefits against disease. However, because of the positive effects on gut immunity—a critical aspect of general health and infection prevention—it’s possible that low doses of a medicinal mushroom combination might be beneficial. Why not add a teaspoon of medicinal mushroom powder to your daily healthy smoothie? Adding mushrooms to your diet may be wise. Traditional Chinese and Japanese diets commonly include many types of edible fungi especially shiitakes. They are lightly cooked to release aroma, flavor, and free up active ingredients bound in structural cells. For those with diabetes and metabolic syndrome, as an adjunct to cancer therapy, for the management of radiation exposure, and the treatment and management of chronic bacteria and viral infections, medical mushrooms are invaluable. They are safe and without side effects, so may be taken daily over long periods of time even by frail and older people.
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    medicinal-mushrooms.jpg

  16. hey

     

    pffff n'importe quoi .....

     

    du coup mon mighty chauffe ....

     

    @+

     

    Cannabis : le gouvernement souhaite mettre en place une amende de 300 euros pour les usagers

    La ministre de la justice, Nicole Belloubet, a dévoilé quelques détails du projet de loi qui devrait être présenté dans les mois à venir.

    Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour le

    Le choix du gouvernement va au-delà des préconisations du rapport parlementaire qui envisageait une amende comprise entre 150 et 200 euros.

    Le gouvernement avait annoncé, en janvier, vouloir mettre en place un système d’amende forfaitaire pour usage de stupéfiants, et en particulier de cannabis, que pourraient infliger directement les forces de l’ordre sur la voie publique. On connaît maintenant le montant que pourrait représenter cette amende : 300 euros.

    « Le projet de loi [sur la réforme de la procédure pénale] que je présenterai dans les mois qui viennent, devrait prévoir qu’une amende forfaitaire délictuelle de 300 euros pourra directement être prononcée par un policier ou un gendarme à l’encontre d’un usager majeur à l’issue d’un contrôle d’identité », a déclaré la ministre de la justice, Nicole Belloubet, mardi 3 avril, lors d’un débat à l’Assemblée nationale.

    Lire aussi :   Légaliser, dépénaliser ou non le cannabis : le débat résumé en une conversation SMS

    Le choix du gouvernement va au-delà des préconisations du rapport parlementaire consacré à « l’application d’une procédure d’amende forfaitaire au délit d’usage illicite de stupéfiants » et qui envisageait une amende comprise entre 150 euros et 200 euros. Le projet de loi exclut les mineurs du champ de cette amende forfaitaire, qui « sera possible y compris en cas de récidive ». « Le montant de l’amende forfaitaire minorée serait de 250 euros et celui de l’amende forfaitaire majorée de 600 euros », a précisé la garde des sceaux.

    « Complémentaire » aux peines actuelles

    La loi de 1970 selon laquelle un consommateur de drogue risque un an de prison et 3 750 euros d’amende ne sera pas modifiée. « Cette nouvelle procédure ne viendra pas se substituer aux autres types de réponses pénales déjà existantes » mais elle constituera une voie procédurale « complémentaire », « simplifiée et rapide » face à « ce contentieux de masse », a rappelé Mme Belloubet.

    Sur quelque 140 000 interpellations chaque année pour consommation de drogue, 3 098 peines de prison ont été prononcées en 2015, dont 1 283 ferme.

    Le recours à cette amende « pourra être circonscrit par les directives de politique pénale locale à certains types d’usage en fonction notamment, de la nature du stupéfiant saisi afin d’éviter que les personnes nécessitant vraiment un traitement sanitaire en fassent l’objet », a encore expliqué la ministre de la justice.

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