Ex-UFCM-I Care

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Messages posté(e)s par Ex-UFCM-I Care

  1. hey

     

    tu sais que tu fumes (beaucoup) trop quand au mois de juillet avec un beau soleil tu t'installes à la terrasse d'une pizzeria, que tu reçois l'addiction moins de 10 euros, n'ayant pas de moins gros tu payes avec un billet de 50 euros, le garçon te ramène la monnaie et tu pars en l'oubliant et en laissant 40 euros de pourboire .... :o:bye:

    depuis je ne mange plus de pizza ..... :jesors:

     

    hahahahaha

     

    @+

     

    • Haha 3
  2. Hey

     

    je fais des teintures depuis longtemps et jamais je n'ai mis à macérer au frigo avec des températures négatives ...

     

    donc base de la phytothérapie :

    45 jours de macération dans le noir température stable "shake" tous les jours.

    ça c'est pour un usage médical avec le spectre complet de la plante dans ta teinture ....

    Pour un usage "récréatif" 2 à 3 semaines comme indiqué au dessus me parait etre un bon compromis.

    tu presses ta masse végétale pour en retirer le max d'alcool et tu filtre, conservation frigidaire.

     

    @+

     

     

     

  3. Hey

     

    la phrase qui perso me choque ..... :

     

    Une contravention c’est avant tout un signe adressé aux consommateurs, aux usagers, interpellés non plus au titre du délinquant ou du malade, mais à celui du contribuable en attendant de pouvoir s’adresser au citoyen.

     

    les associations de malades refusent ce système .... pas de contraventions pour les malades .... et quitte à s'adresser à qq autant s'adresser direct au citoyen plutôt qu'au contribuable (la ça fait presse citron) au lieu de le prévoir pour un avenir incertain .....

     

    ça c'est fait ....

     

    @+

     

     

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  4. hey

     

    "En consommateur, nous constatons que plus le "taux" de THC est élevé, meilleur est l'effet"

     

    tout dépend de l'effet recherché .... ;)

     

    en fonction de la partie analysée d'une même plante les taux de cannabinoïdes ne sont pas les mêmes ....

    En fonction de l'endroit de la temperature ambiante de l'hygrometrie ou elle est faite les résultats peuvent considérablement varier ....

     

    la seule façon crédible pour analyser une plante c'est de le faire en laboratoire dans les conditions optimales et avec le matériel approprié ....

     

    mais bon on vas dire que quand ça fonctionnera ça pourra donner une indication .... perso je vais attendre la version copié par les chinois elle coutera moins cher ....

    hahahaha nan je déconne .... ;)

     

    @+

     

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  5. Hey

     

    https://www.hexagonevert.fr/boutique/livres/chanvre-en-medecine/

     

    Chanvre en médecine : le Docteur Franjo Grotenhermen est un des docteur les plus connus de la lutte pour l’utilisation thérapeutique du cannabis en Europe.

    D’origine allemande, chercheur à l’Institut Nova en Allemagne, il est également fondateur de l’IACM : l’Association Internationale pour le Cannabis Médicale, qui regroupe les spécialistes du sujet en Europe et organise régulièrement des conférences et des colloques sur l’utilisation du cannabis de façon thérapeutique.

     

    @+

     

     

     

     

     

    Franjo_Grotenhermen2012.jpg

  6. Hey

     

    Bon bah Manuel pour être sur de pas déformer tes propos je copie colle tout ton com j'espere que tu vas pas me dire qu'il faut que je mette tout tes coms de cette discussion mais bon (joke c'est pas méchant :) )

     

    "

    yo .

     

    Le 13/02/2018 à 15:59, UFCM-I Care a dit:

    je n'ai pas déformé tes propos, j'en avais juste extrait une partie

    ouai , en coupant des morceaux de phrases on peut faire dire ce qu'on veut à qui on veut , et même avec la phrase complète si tu fais abstractions de toutes les phrases qui suivent ...
    Comme le fait que plusieurs fois j'ai affirmé la valeur de la science  , de la médecine moderne et que en aucun cas un système ne pouvait se substituer à un autre.

     c'est quand même étrange que d'un côté tu fasse des articles sur les enthéogènes, et que de l'autre tu ne pense la thérapie qu'a travers des produits standardisés, 
    à ce moment là faudrait préciser dans les articles que les shamans se plantent complètements, et que tous les témoignages de patients c'est du pipeau.

     

    Le 13/02/2018 à 15:59, UFCM-I Care a dit:

    95% des médicaments présentent donc des risques ....??? sur quelles bases statistiques ou scientifiques sérieuses tu te bases ??

     c'est juste un chiffre au hasard  pour dire qu'une grande majorité des médicaments présente des risques , parceque oui des aspirines ont une dose létale , comme les anti-douleur à base d'opiacés, ce qui n'est pas le cas du cannabis ,
     moi je trouve plus dangereux les gens qui se gavent de paracétamol et se font des trous dans l'estomac ou sont addict au somnifères, xanax... qu'une personne qui se fait une vape avec une fleur, poussé chez lui où ailleurs , il risque quoi ?
    ( et je précise puisqu'il est bon de tout préciser , je parle d'une personne adulte, majeur et responsable dont le cerveau est formé et aussi qui n'est pas allergique au cannabis , et qui à essayé d'autres formes de thérapie qui ne lui convienne pas  )

    édit /  yop @Baron Vert , pourquoi un smiley triste ? le débat est une bonne chose je trouve :plus:, même si j'arrive pas à me f'aire comprendre et que je passe pour un junky irresponsable  :lol:"

     

     

    je crois que tu ne comprend pas ce que je veux dire et me mettre en face du topic sur les autres plantes comme si c’était incohérent je trouve ça très moyen ....

    Donc ah bah si tu vois j'ai été voir un chaman pour qu'ils me fassent un cocktail de plantes pouvant remplacer mon traitement, le problème c'est que c'est pas possible, ils peuvent en remplacer une partie mais aucune plante n’empêche la réplication du virus du sida dans les cellules .... donc obligé de m’accommoder des deux .... tu vois en final je suis très cohérent avec ce que je dis et ce que je vie .....

    je suis d'accord je trouve aussi que l'utilisation du paracetamol est un vraie problème, mais pas que .... la malbouffe aussi .....

    Après on ne parle peut etre pas de la même chose, tu parles peut être (je ne sais pas c'est une supposition) d'usage thérapeutique, moi je parle d'usage médical dans un cadre médical, d'ailleurs après que j'ai obtenue la recette des chaman j'ai ete voir une professeure en Pharmacognosie qui travail avec le CNRS et je lui ai demandé de valider la recette en question .... ce qu'elle a fait ....

     

    voila j’espère que tu comprend mieux et mon positionnement et mon questionnement et aussi que je ne crache pas sur big pharma parce que malgré tout les défauts qu'on peu leur trouver il reste que de nombreuses personnes dont je fais parti les remercient d'etre encore en vie ..... (même si sans cannabis je peux pas prendre leur putain de medocs de merdeuuuuuuuuuuu hhahahahahaha)

     

     

     

     

     

     

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  7. Salut

     

    L'Artemisia annua et la valeriane.

     

    hop ça c'est fait

     

    @+

     

    Absinthe chinoise

     

    Connue depuis plus de 2 000 ans, en Chine, pour ses effets contre le paludisme, l'absinthe chinoise est encore utilisée aujourd'hui pour bien d'autres vertus médicinales.


     Nom scientifique : Artemisia annua


    Noms communs : absinthe chinoise, armoise annuelle


    Noms anglais : sweet annie , sweet wormwood , sweet sagewort , annual wormwood


    Classification botanique : famille des astéracées ( Asteraceae )


    Formes et préparations : poudres, gélules


    Propriétés médicinales de l'absinthe chinoise


    Utilisation interne

    Participe au traitement du paludisme. Agit sur les troubles intestinaux (vers parasitaires et constipation ponctuelle). Réduit les symptômes des insolations et les maux de tête. Diminue notablement les saignements de nez.

     

    Utilisation externe
    Utilisées en cataplasmes, les feuilles d'absinthe chinoise sont indiquées contre la migraine et contre la fièvre.

     

    Indications thérapeutiques usuelles
    L'absinthe chinoise est préconisée dans le traitement de la malaria (paludisme) et indiquée lors d'une insolation ou pour calmer la fièvre.

     

    Autres indications thérapeutiques démontrées
    Cette plante est employée pour faire disparaître les vers parasitaires présents dans les intestins, en inhibant leur reproduction.

     

    Sources :
    LAIS, Erika, Le Grand Livre des Plantes médicinales , Éditions Rustika ;
    TROTIGNON, Elisabeth, Le Petit Livre des Plantes médicinales , Éditions du Chêne

     

     

    et hop une petite deuxieme.

    Valériane

    Valériane

     

    Noms communs : guérit-tout, herbe aux chats, herbe à la femme meurtrie, herbe à la menstrue et, plus récemment, valium végétal.
    Nom botanique : Valeriana officinalis, famille des valérianacées.
    Nom anglais : valerian.

    Parties utilisées : racine et rhizome.
    Habitat et origine : originaire d'Europe et d'Asie du Nord, elle s'est rapidement naturalisée un peu partout, y compris en Amérique du Nord. Elle aime les sols humides et riches en minéraux.

    Indications

    Efficacité incertaine

    Usage reconnu

    Traiter les troubles du sommeil, l'anxiété et l'agitation nerveuse.

    Voir la légende des symboles

    Pour plus détails, voir la section Recherches sur la valériane.

    Posologie de la valériane

    Par voie interne

     

    Troubles du sommeil

    • Racine séchée : infuser de 2 g à 3 g, pendant 5 à 10 min, dans 150 ml d'eau bouillante. Prendre de 30 à 60 minutes avant de se coucher.
    • Teinture (1:5) : prendre de 4 ml à 6 ml, 30 à 60 minutes avant de se coucher.
    • Extrait normalisé (0,8 % d'acide valérinique ou valérique, 1-1,5 % de valtrates) : prendre de 400 mg à 600 mg, 30 à 60 minutes avant de se coucher.

    Agitation nerveuse, anxiété

    • Racine séchée : infuser de 2 g à 3 g, pendant 5 à 10 min, dans 150 ml d'eau bouillante. Prendre jusqu’à 5 fois par jour.
    • Teinture (1:5) : prendre de 1 ml à 3 ml, jusqu’à 5 fois par jour.
    • Extrait normalisé (0,8 % d'acide valérinique ou valérique, 1-1,5 % de valtrates) : prendre de 250 mg à 400 mg, 3 fois par jour.

    Notes. Certaines sources mentionnent qu'il faut parfois prendre la plante pendant 2 à 4 semaines avant d'en ressentir pleinement les bienfaits, notamment en cas d'insomnie chronique.

    Contrairement à ce qui se produit souvent avec les somnifères de synthèse, la prise de valériane au coucher et aux doses recommandées ne procure habituellement pas de sensation de « lendemain de veille » au lever21,22.

    Par voie externe

    • Bain calmant : Infuser 100 g de racines séchées dans 2 litres d'eau bouillante et ajouter à l'eau bien chaude de la baignoire.

    Historique de la valériane

    Les médecins de la Grèce antique, Hippocrate, Dioscoride et Galen, prescrivaient la valériane pour traiter l'insomnie. En grec ancien, le nom de la plante était « Phu », une allusion à l'odeur désagréable qui se dégage des racines séchées et des fleurs fanées. Les anciens Romains l'employaient pour combattre les palpitations et l'arythmie. Au Moyen Âge, la célèbre abbesse et herboriste allemande Hildegarde de Bingen recommandait la valériane comme tranquillisant et somnifère.

     

    Dès la fin du XVIe siècle, les Européens ont commencé à l'employer pour soigner l'épilepsie. De leur côté, les Amérindiens calmaient les convulsions épileptiques en prisant de la poudre de racines de valériane et l'utilisaient également pour soigner les blessures. Durant la Première Guerre mondiale, les Européens ont pris de grandes quantités de valériane pour calmer la nervosité causée par les bombardements. De nos jours, la réputation de la valériane n’a pas faibli et elle est encore très utilisée. Aux États-Unis, par exemple, un sondage réalisé en 2002 par l’organisme Centers for Disease control and Prevention auprès de 31 000 personnes a révélé que 5,9 % des répondants avaient utilisé de la valériane et que 30 % d’entre eux l’avaient fait pour combattre l’insomnie1.

    Recherches sur la valériane

    Efficacité incertaine Troubles du sommeil. Jusqu’à présent, la recherche clinique n’a pas réussi à démontrer l’efficacité de la valériane pour traiter l’insomnie. Les résultats obtenus sont contradictoires et peu concluants dans l’ensemble. Dans le meilleur des cas, les personnes ayant pris des extraits de valériane ressentent une amélioration de leur sommeil2,4 et une diminution de la fatigue3. Toutefois, cette perception n’est validée par aucun critère objectif comme le temps d’endormissement, la durée du sommeil ou le nombre de réveils au cours de la nuit 2,5,7,8. Cela fait dire à certains chercheurs que la valériane ne serait pas plus efficace qu’un placebo6.

    La seule chose sur laquelle les chercheurs s’entendent, c’est l’innocuité de la plante et la nécessité de mener des études mieux contrôlées2,9. En effet, la disparité des protocoles (dosage des extraits, durée du traitement) pourrait expliquer à elle-seule la variabilité des résultats obtenus. À cela s’ajoute l’hétérogénéité des extraits utilisés. Il faut savoir que la racine de valériane contient plus de 150 composés chimiques dont les proportions varient selon les conditions de culture et de récolte16 et selon les procédés de fabrication. Enfin, l’analyse des résultats est compliquée par la nature même de l’insomnie, un trouble du sommeil multifactoriel, difficile à évaluer et dans le traitement duquel l’effet placebo joue un rôle non négligeable.

    La valériane est rarement utilisée seule. Traditionnellement, elle est souvent associée à d’autres plantes ayant des propriétés calmantes, telles que la mélisse ou le houblon. Quelques essais avec ce type de préparation ont donné des résultats positifs9-11.

    Récemment, un essai clinique auprès d’une quarantaine de personnes a rapporté un effet bénéfique de la valériane (800 mg par jour pendant 8 semaines) chez des victimes du syndrome des jambes sans repos12. Les chercheurs ont observé une réduction des symptômes, une amélioration du sommeil et une diminution de la somnolence pendant la journée.

    Efficacité incertaine Anxiété et agitation nerveuse. Des études menées sur les animaux suggèrent que la valériane pourrait agir sur certains messagers chimiques du cerveau de manière à réduire le stress et l’anxiété13. Quelques essais cliniques ont été menés auprès de personnes souffrant de stress19,20 ou de trouble anxieux généralisé18, mais les résultats sont insuffisants et ne permettent pas, pour l’instant, de valider ces effets sur l’humain14,15,17,25.

     

    Usage reconnu La Commission E, l’ESCOP et l'Organisation mondiale de la Santé reconnaissent l'usage de la valériane pour traiter l'agitation nerveuse et l'anxiété ainsi que les troubles du sommeil qui en découlent.

    Précautions

    Attention

    • Éviter de conduire un véhicule ou de manipuler des outils dangereux dans les heures qui suivent la prise de valériane, en raison de son effet sédatif.

    Contre-indications

    • L’innocuité de la valériane n’est pas établie hors de tout doute chez les enfants, les femmes enceintes et celles qui allaitent.

    Effets indésirables

    • Presque inexistants aux doses recommandées, les quelques effets indésirables liés à la prise de valériane se limitent généralement à des malaises gastro-intestinaux légers et passagers.
    • Prise à hautes doses, la valériane peut causer de la somnolence.

    Interactions

    Avec des plantes ou des suppléments

    • Les effets de la valériane pourraient s'additionner à ceux d'autres plantes sédatives telles que le houblon, la camomille, la mélisse, la passiflore, etc.

    Avec des médicaments

    • Les effets de la valériane pourraient s'additionner à ceux des benzodiazépines, des barbituriques et de tous les hypnotiques, sédatifs et calmants.
    • Des données cliniques sur des sujets en bonne santé indiquent que la valériane a peu d’effet sur les enzymes qui interviennent dans le métabolisme des médicaments23,24, ce qui implique une absence d’interaction.

    artemisia-annua-armoise-graines.jpg

  8. Salut

     

    je n'ai pas déformé tes propos, j'en avais juste extrait une partie .... mais je mets la phrase entiere si ça te conviens mieux

     

    "si le canna n'est pas fumé, il ne présente aucun risque , ce qui n'est pas le cas de 95% des médicaments du commerce."

     

    question : 95% des médicaments présentent donc des risques ....??? sur quelles bases statistiques ou scientifiques sérieuses tu te bases ??

     

    Que des médicaments présentent des risques à l'utilisation c'est une évidence, les médicaments que je prends sont effectivement "à risques" mais, si je respire aujourd'hui et que je peux commenter les publications sur cannaweed c'est grâce à eux .... (et aussi au cannabis qui me permet de les prendre ....)

     

    @+

     

     

     

  9. Hey

     

    bon .....

     

    "l'auto-production me semble fondamentale dans le cadre d'une légalisation, même s'il ne s'agit que d'usage thérapeutique. "

     

    l'auto production pour l'usage thérapeutique c'est comme mettre un chewing gum sur le pneu crevé d'un 38 tonnes et d’espérer que la roue va tenir 5000 bornes ....

    ça n'est pas au malades de produire leurs médicaments, aucunes traçabilité, aucune stabilité ....

    On parle de médicaments, pas de s'amuser, la composition d'un médicament ne change pas tous les 3 mois ...

     

    "les gens sont capables de s'auto-médicamenter dans le cas de la majorité des traitements"

     

    Ah bah la je crains que la compréhension de l'usage médical des cannabinoïdes vous échappe .... je connais enormement de malades qui sont juste incapables de ça, c'est pas parce que vous connaissez la plante que tous la connaisse et quoi qu'il en soit l'usage médical n'est pas à prendre à la légère ....

     

    "si le canna n'est pas fumé, il ne présente aucun risque ...."

     

    Outch .... faudra expliquer ça aux malades pour qui l'usage du cannabis à déclenché des pathologies psychiatriques latentes .....et aussi à ceux qui ne supportent pas les effets secondaires du cannabis ....

     

    "Moi je me demandais si en Allemagne ils développaient vraiment des médicaments a base de cannabis ou si les avait juste accès a des fleurs séchées ( de qualité médicale genre bedrocan entre autres ) en pharmacie"

     

    En Allemagne le Sativex est en pharmacie et les fleurs de chanvre sont vendu au rayon "complément alimentaire" (pour ce qui concerne les thé ....) et ne sont pas considérés comme des "médicaments" ... les specialités de Bedrocan ne sont pas encore accessibles dans tous les lands, loin de la, et ne sont de toute façon pas considérées comme des médicaments (d'ailleurs Francky le dis trés bien dans son message au dessus : "Un médicament, dans le sens moderne du terme, répond à des exigences précises (dosage, composition, utilisation, ...)." on pourrait ajouter traçabilité stabilité .... et surtout il est nécessaire qu'un cadre médical soit la base de l'usage thérapeutique .... (au minimum un médecin, un pharmacien pour accompagner et aider le patient)

     

    Leur système se met en place et un des toubib les plus actifs en Allemagne a déjà fait plusieurs gréve de la faim pour dénoncer les manques et imperfections de ce merdier (les mutuelles qui refusent de rembourser par exemple) ....

     

    je suis malade et je produis, mais je rêve du jour ou je n'aurais plus à le faire, au moins pour le médical ....

    demander aux malades ou les laisser devant le fait de se démerder seuls est la pire des solution et les "obliger", soit à cultiver, soit à rester avec leurs souffrances ne règle rien au probleme ....

    On n'implique pas les malades dans leurs traitements en les faisant cultiver ou en ne leur laissant que cette possibilité (en dehors du marché noir) bien au contraire ...

     

    bonne journée

     

    @+

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  10. Hey

     

    1er bulletin de Fevrier ....

     

    http://www.cannabis-med.org/french/bulletin/ww_fr_db_cannabis_artikel.php?id=453

     

    enjoy

     

    @+

     

    :bye:

     

    IACM-Bulletin du 11 Février 2018

    Science/Homme: La consommation de cannabis n’est pas associée à des effets négatifs sur la respiration

    La consommation de cannabis n’est pas associée à des risques accrus de maladies respiratoires. C’est la conclusion d’une analyse sur 2 304 participants, dont 49% qui n’ont jamais consommé de cannabis, 43% d’anciens utilisateurs et 8% de consommateurs de cannabis. Ce sont les résultats des chercheurs de l’École de Santé publique du Colorado, aux États-Unis, qui ont été publiés dans la revue Chronic Obstructive Pulmonary Diseases.

    L’enquête a révélé que l’usage actuel ou antérieur du cannabis n’était pas associé à une augmentation des risques de respiration sifflante, de toux ou de bronchite chronique par rapport aux non-usagers. Les utilisateurs de cannabis actuels et anciens avaient moins d’emphysèmes et un meilleur volume expiratoire maximal en une seconde (VEMS1%). Cependant, l’usage intensif de cannabis a été associé à d’autres symptômes de la bronchite chronique.

    Morris MA, Jacobson SR, Kinney GL, et al. Marijuana use associations with pulmonary symptoms and function in tobacco smokers enrolled in the Subpopulations and Intermediate Outcome Measures in COPD Study (SPIROMICS). Chronic Obstr Pulm Dis. 2018;5(1):46-56.

    Science/Homme: L’exercice augmente les niveaux d’endocannabinoïdes dans le sang

    L’exercice aérobique (courir sur un tapis roulant par exemple dans ce cas) augmente l’humeur et les niveaux sanguins des endocannabinoïdes. Ceci est le résultat d’une étude menée par des chercheurs de l’Université du Wisconsin à Madison et de l’École de Médecine du Wisconsin à Milwaukee, États-Unis, auprès de 12 adultes diagnostiqués de trouble de stress post-traumatique (TSPT) et auprès de 12 autres personnes considérées en bonne santé. Les participants ont couru sur un tapis roulant pendant 30 minutes à intensité modérée.

    Les concentrations circulantes des endocannabinoïdes anandamide (AEA, arachidonoylethanolamide) et 2-AG (2-arachidonoylglycérol) ont augmenté de façon significative. Cet effet était plus fort chez les adultes en bonne santé que chez les patients atteints de TSPT. Les auteurs ont conclu que «le système endocannabinoïde était activé chez les adultes avec et sans TSPT, bien que l’envergure de l’effet suggère que les adultes atteints de TSPT peuvent avoir une réponse d’endocannabinoïdes moindre à l’exercice».

    Crombie KM, Brellenthin AG, Hillard CJ, Koltyn KF. Psychobiological Responses to Aerobic Exercise in Individuals With Posttraumatic Stress Disorder. J Trauma Stress. 1 Fév 2018. [in press]

     

    En bref

    Etats-Unis: Le Vermont légalise le cannabis à des fins récréatives
    Le Vermont est officiellement le neuvième État des États-Unis à légaliser le cannabis et le premier à mettre fin à la prohibition du cannabis par le biais d’un acte législatif. Les changements législatifs précédents, qui ont mis fin à l’interdiction du cannabis dans huit États, étaient basés sur des initiatives de vote. En vertu de la nouvelle loi, les personnes âgées de plus de 21 ans seront autorisées à détenir légalement jusqu’à une once (environ 28 g) de cannabis et à cultiver jusqu’à deux plants de cannabis matures et quatre en croissance.
    Forbes du 22 Janvier 2018

     

    France: Un rapport demandé par le gouvernement suggère la décriminalisation de toutes les drogues
    Deux membres de l’Assemblée ont été chargés par le gouvernement, par l’intermédiaire de la Commission des Lois de l’Assemblée nationale, d’étudier les politiques de la France en matière de drogues et de recommander des changements susceptibles d’alléger le système de justice pénale du pays. Fait inhabituel, malgré la rédaction du rapport, les deux parlementaires ont divergé sur leurs recommandations de réforme législative; ils ont donc décidé de laisser le gouvernement choisir entre deux options pour répondre aux problèmes de possession personnelle de drogues.
    Talking Drugs du 22 Janvier 2018

     

    Science/Homme: Il n’y a pas suffisamment de preuves des effets de l’usage du cannabis sur le risque d’AVC ni sur celui de crise cardiaque
    Les auteurs d’une revue des études examinant les effets de l’usage du cannabis sur le cœur et la circulation ont conclu que «les preuves examinant l’effet de la marijuana sur les facteurs de risque cardiovasculaire et les résultats y compris l’accident vasculaire cérébral et l’infarctus du myocarde sont insuffisantes».
    Le Centre d’Études médicales supérieures de Wright, Scranton, États-Unis.
    Ravi D, et al. Ann Intern Med. 23 Jan 2018. [in press]

     

    Science/Homme: L’utilisation de cannabis n’a aucun effet significatif sur la fertilité
    Dans une étude sur 4 194 femmes (1 125 en couples), le cannabis utilisé par les hommes et par les femmes n’a pas eu d’effet significatif sur la fertilité.
    École de Santé publique de l’Université de Boston, États-Unis.
    Wise LA, et al. J Epidemiol Community Health. 2 Déc 2017. [in press]

     

    Science/Homme: La consommation de cannabis réduit la consommation de cannabis
    L’administration d’un l’extrait de cannabis Sativex et la thérapie comportementale ont réduit la consommation de cannabis chez 40 personnes dépendantes au cannabis. Les participants ont reçu jusqu’à environ 110 mg de THC dans l’extrait ou un placebo pendant 12 semaines.
    Centre de Toxicomanie et de Santé mentale, Toronto, Canada.
    Trigo JM, et al. PLoS One. 2018;13(1):e0190768.

     

    Science/Animal: L’activation du récepteur CB1 a augmenté les effets antidépresseurs du magnésium et du zinc
    Lors d’une étude sur des souris, de faibles doses d’oléamide ont augmenté les effets antidépresseurs du magnésium et du zinc. Les auteurs ont écrit qu’elles produisaient des effets «au moins additifs».
    Université médicale de Lublin, Pologne.
    Wośko S, et al. J Pharm Pharmacol. 30 Jan 2018. [in press]

     

    Science/Animal: La dilatation des vaisseaux sanguins induite par les cannabinoïdes ne dépend pas seulement de l’activation des récepteurs au cannabis
    La recherche révèle que la dilatation des vaisseaux sanguins par les cannabinoïdes ne dépend pas seulement de l’activation des récepteurs CB1 et CB2 sur l’endothélium ou sur la paroi interne des vaisseaux sanguins, mais qu’elle implique également d’autres mécanismes.
    Institut de Physiologie de Bogomoletz NAS d’Ukraine, Kiev, Ukraine.
    Bondarenko AI, et al. Vascul Pharmacol. 17 Jan 2018. [in press]

     

    Science/Homme: La restriction calorique, chez les patients atteints de diabète de type 2, réduit les taux d’endocannabinoïdes
    Lors d’une étude sur 27 patients souffrant d’obésité et atteints à la fois de diabète de type 2 et de maladies coronariennes, les chercheurs ont découvert qu’après une restriction calorique à 1000 kcal par jour pendant 16 semaines les taux sanguins d’endocannabinoïdes y compris celui de l’anandamide, mais pas du 2-AG, avaient diminué.
    Centre Médical Universitaire de Leiden, Pays-Bas.
    van Eyk HJ, et al. Nutr Diabetes. 2018;8(1):6.

     

    Un coup d'œil sur le passé

    Il y a un an

    Il y a deux ans

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  11. RE Hey ;)

     

    La Salvia

     

    http://www.emcdda.europa.eu/publications/drug-profiles/salvia/fr

     

    @+

     

     

    La plante psychotrope Salvia divinorum, ou «Sauge des devins», est un membre rare de la famille des menthes (Lamiaceae; anciennement Labiatae), qui a été caractérisée au milieu du vingtième siècle. La plante est endémique d’une petite région montagneuse de l’État d’Oaxaca (Mexique), où les Indiens mazatèques ingèrent ses feuilles fraîches ou des préparations à base de feuilles lors de rituels divinatoires, de rites de guérison ou à des fins médicales. Depuis la fin des années 1990, l'utilisation de la plante comme hallucinogène végétal «légal» a augmenté, en partie du fait de sa disponibilité. Fumer les feuilles séchées et broyées fournit des hallucinations de courte durée mais intenses. La dose efficace de salvinorine A, le principe actif de la plante, est comparable à celle des hallucinogènes synthétiques LSD ou DOB. La toxicité de Salvia divinorum n'est pas suffisamment connue.

    Chimie

    L'identification chimique du principe psychoactif de Salvia divinorum a été faite simultanément par Ortega et Valdés au début des années 1980. Le principal composant responsable de l'effet psychoactif de la plante est un diterpène de la famille des néoclérodanes appelé salvinorine A. La dénomination systématique selon l'UICPA est ester méthylique de l'acide (2S,4aR,6aR,7R,9S,10aS,10bR)-9-(acétyloxy)-2-(3-furanyl)dodécahydro-6a,10b-diméthyl-4,10-dioxo-2H-naphto[2,1-c]pyran-7-carboxylique (numéro CAS: 83729-01-5). Contrairement aux hallucinogènes classiques naturels ou synthétiques, la salvinorine A ne contient pas d'atome d'azote — ce n'est pas un alcaloïde.

    Les feuilles séchées, les extraits de feuille et la salvinorine A pure sont stables à température ambiante en l'absence de lumière ou d'air, bien qu'il n'existe pas d'étude systématique à ce sujet. La salvinorine A est instable dans les solutions basiques et est soluble dans les solvants organiques conventionnels, à savoir l'acétone, l'acétonitrile, le chloroforme, le diméthylsulfoxyde et le méthanol, mais elle est essentiellement insoluble dans l'hexane et l'eau.

    Structure moléculaire de la salvinorine A

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    Formule moléculaire: C23H28O8
    Poids moléculaire: 432.47 g/mol

     

    Forme physique

    Salvia divinorum est une herbe arbustive vivace qui peut atteindre 0,5 à 1,5 mètre. Elle peut être aisément identifiée par ses tiges rectangulaires et creuses et des paires opposées de feuilles ovales ou lanciformes, dentelées, qui sont généralement veloutées ou velues. La fleur caractéristique de la plante a une corolle blanche ornée d'un calice bleu-violet. Salvia divinorum produit rarement des graines, et les rares graines produites ne sont pas souvent viables. La propagation de la plante est ainsi exclusivement végétative et la plupart des plantes Salvia divinorum actuellement cultivées dans le monde entier sont des clones d’un petit nombre de collections d’Oaxaca précédemment accumulées.

    Les feuilles séchées et broyées enrichies avec des extraits d'autres feuilles sont vert foncé, brunâtre ou même vert tirant sur le noir, du fait de la présence de pigments concentrés.

    La salvinorine A pure forme des cristaux incolores ayant un point de fusion de 242-244 °C.

     

    Pharmacologie

    La salvinorine A présente un mode d'action et une pharmacologie uniques. Elle exerce une activité d'agoniste complet puissante et sélective au niveau des sous-types de récepteurs opioïdes kappa (KOR). Celle-ci est essentiellement responsable de l'effet hallucinogène de la drogue. Les hallucinogènes «classiques» tels que la psilocybine, le LSD ou le DOB, qui sont tous de nature alcaloïde, quant à eux, interagissent avec les sous-types de récepteurs de la sérotonine. Aucune liaison notable n'est observée entre la salvinorine A et plus de 50 autres récepteurs importants sur le plan (psycho)pharmacologique, protéines transporteurs et canaux ioniques.

    Chez les humains, la salvinorine A induit des hallucinations profondes de courte durée. L'inhalation de doses équivalentes à 200 à 500 microgrammes de salvinorine A conduit à une perte de contrôle des mouvements physiques (incapacité); un fou rire; des hallucinations vives, colorées et souvent bizarres, s'apparentant à un rêve ou à un film. Les frontières temporelles entre passé, présent et futur disparaissent et l'utilisateur est transporté dans une dimension temporelle et spatiale alternative (dislocation spatio-temporelle) avec l'impression d'être en plusieurs endroits en même temps. Le «trip», en particulier à des doses plus élevées, peut être effrayant et peut causer des troubles psychotiques graves. Il a été signalé que cela peut durer plusieurs heures après que les hallucinations aient disparu. Les effets secondaires courants comprennent une fatigue, des vertiges et une amnésie. Des rapports des services d'urgences ont décrit une psychose persistante chez des individus vulnérables.

    Des études expérimentales préliminaires menées par Mowry et al. (2003) ont montré que la salvinorine A présentait une toxicité relativement faible pour les rongeurs. Cependant, aucune autre étude n'a examiné l'effet physiologique toxique aigu ou chronique des feuilles ou des divers extraits de Salvia divinorum.

     

    Origine

    Du fait que les graines de Salvia divinorum sont difficiles à obtenir, la plante est propagée par bouturage. Les jeunes plants ainsi que les feuilles séchées sont faciles à obtenir sur l’Internet ou dans des boutiques spécialisées dans les pays où il n'existe pas de restrictions réglementaires. La culture domestique des plantes est possible et des instructions décrivant les conditions de culture optimales, l'utilisation d'engrais et de pesticides chimiques sont disponibles sur l’Internet dans plusieurs langues.

    On trouve la salvinorine A dans la résine secrétée par des cellules épidermiques velues spéciales (trichomes), qui sont particulièrement abondantes sur les feuilles. Des préparations constituées d'une feuille enrichie par des extraits de 4 à 49 autres feuilles (les produits respectifs sont ainsi appelés extraits 5X à 50X) sont également disponibles en ligne et dans des boutiques spécialisées. Cependant, la concentration réelle en salvinorine A dans les produits de Salvia divinorum est généralement inconnue. La salvinorine A sous forme pure et cristalline ne semble pas être offerte sur le marché (ni en ligne ni dans les smartshops) mais des procédures illustrées d'isolation sont disponibles sur l’Internet.

    Des synthèses chimiques totales de salvinorine A ont été récemment réalisées mais elles sont trop complexes pour être utilisées pour la production de la substance.

    À ce jour, la salvinorine A n'a été décelée dans aucune autre espèce de Salvia analysée.

     

    Mode de consommation

    Traditionnellement, les Indiens mazatèques roulent les feuilles fraîches de la plante en une chique ayant la forme d'un cigare, qui est ensuite sucée ou mâchée sans en avaler le jus pour augmenter l'absorption du composant actif.

    Le feuillage frais peut également être broyé manuellement ou à l'aide d'une pierre à moudre et peut être utilisé pour préparer une infusion. Au moins six feuilles sont nécessaires pour obtenir un effet perceptible, qui se manifeste après environ 10 minutes et dure 45 minutes ou plus.

    Pour un usage récréatif, le mode d'administration le plus courant est de fumer les feuilles séchées broyées à la pipe ou en utilisant une pipe à eau/bang, provoquant en une minute des hallucinations de courte durée (15 à 20 minutes). En général, une quantité de 0,25 à 0,75 gramme de feuille est fumée.

    Un effet plus durable est obtenu en mâchant les feuilles amères sous forme d'une chique et les doses typiques pour produire des effets légers à modérés sont de 10 à 30 grammes de feuilles fraîches ou 2 à 5 grammes de feuilles séchées.

    Une application sublinguale de teintures à base d'éthanol aqueux préparées à partir de feuilles conduit à un effet qui débute après 5 à 10 minutes et qui peut durer jusqu'à 2 heures.

    Une infusion obtenue en faisant tremper des feuilles dans de l'eau chaude est relativement inefficace car la salvinorine A se dégrade facilement dans l’appareil gastro-intestinal. La vaporisation de feuilles séchées ou d'extraits sans les brûler nécessite un appareillage spécial et des températures assez élevées (> 200° C) et n'est pas une méthode d'utilisation habituelle.

    L’inhalation de vapeurs de salvinorine A pure comporte des risques importants pour la santé car la quantité inhalée ne peut pas être maîtrisée. Cette dernière méthode peut conduire à une «surdose», qui se manifeste sous la forme de troubles psychotiques.

     

    Autres dénominations

    Au Mexique, la plante est nommée en espagnol «hojas de la pastora» ou «ska María pastora». Les noms couramment employés dans la langue anglaise sont: Diviner’s Sage, Lady Salvia, Magic Mint, Purple Sticky, Sally D, Sage of the Seers ou simplement et le plus souvent Salvia. D'autres noms dans d'autres langues européennes sont: en français — sauge des devins, sauge divinatoire; en allemand — Wahrsagersalbei.

     

    Analyse

    La teneur en salvinorine A d'échantillons botaniques peut être analysée par chromatographie sur couche mince ou par chromatographie liquide haute performance avec détection d’UV. La détection et la quantification de la salvinorine A dans le sang, l'urine et la salive de l'ordre du nanogramme/ml nécessite des méthodes plus sensibles telles que la chromatographie gazeuse ou la chromatographie liquide haute performance couplées à un spectromètre de masse. Le spectre de masse obtenu par ionisation électronique de la salvinorine A présente des fragments significatifs à m/z 94, 55, 121, 107, 273, 166, 220, 252, 234, 359, 318, 404 et 432 (par ordre décroissant d'abondance).

    Le spectre UV d'une solution méthanolique de salvinorine A présente un maximum à 211 nm. Les bandes d'absorption caractéristiques du spectre infrarouge de la salvinorine A dispersée dans une pastille de KBr sont observées à 3 220, 1 745, 1 735, 1 240, et 875 cm-1.
    Lorsque l'identification de la matière végétale sous forme de poudre est impossible, des méthodes d'empreinte ADN peuvent être utilisées.

    La salvinorine A et les autres diterpénoïdes de la plante ne sont pas détectés par les méthodes conventionnelles de dépistage de drogues.

     

    Pureté typique

    La composition chimique des feuilles de Salvia divinorum dépend du stade de développement de la plante et/ou du type de préparation. Des études systématiques de plantes de différentes collections montrent que la concentration en salvinorine A dans les plantes adultes est comprise entre 0,89 et 3,7 mg/g de feuilles séchées (correspondant à une moyenne de 0,245 %).

    Les résultats d'analyses récentes de Salvia divinorum, sur cinq échantillons obtenus sur l’Internet ou dans des «head shops» aux États-Unis ont révélé de grandes différences dans les concentrations en salvinorine A. Dans les feuilles séchées (enrichissement nominal 1X, «X» faisant référence au nombre de fois la puissance de l'extrait par rapport à la feuille) la concentration du composant psychoactif était de 0,408 mg/g, alors que pour les extraits enrichis 5X (deux échantillons), 10X et 20X, les concentrations en salvinorine A étaient, respectivement, de 0,126/1,137, 0,951 et 0,461 mg/g, ce qui laisse supposer que l'étiquetage ne correspondait pas à la teneur réelle.

    L'étude des échantillons a également révélé que certains contenaient de la vitamine E et de la caféine en tant qu’adultérants.

    Une analyse récente d'échantillons vendus au Japon a révélé des concentrations en salvinorine A comprises entre 3,2 et 5,0 mg/g pour des feuilles séchées, et entre 4,1 et 38,9 mg/g pour des préparations enrichies 2X à 25X.

     

    Contrôle

    Salvia divinorum et la salvinorine A ne figurent dans aucune des listes des Conventions des Nations unies sur les drogues.

    Cependant, ces dernières années Salvia divinorum et son principe actif, la salvinorine A ont commencé à faire l’objet d’une surveillance dans le cadre de la législation sur les drogues en Belgique, au Danemark, en Italie, en Lettonie, en Lituanie, en Roumanie et en Suède, en Australie et au Japon ainsi que dans plusieurs états des États-Unis.

    Seuls la Croatie, l’Allemagne, la Pologne et l’Espagne ont placé cette plante sous contrôle. En Estonie, Finlande et Norvège, Salvia divinorum relève de la législation sur les médicaments. Enfin, la vente de Salvia sans autorisation est illégale au Canada, conformément au règlement sur les produits de santé naturels.

     

    Prévalence

    Dans les pays européens, les informations sur l’étendue de l’usage de Salvia divinorum et de ses préparations sont limitées.

    En Roumanie, une enquête de 2008 auprès de jeunes gens vivant à Budapest âgés de 15 à 34 ans qui fréquentent des lieux récréatifs, a montré que 0,3 % d’entre aux avaient essayé Salvia divinorum au moins une fois dans leur vie.

    Dans une enquête en ligne effectuée fin 2009 auprès de personnes fréquentant des discothèques au Royaume-Uni, 3,2 % des répondants admettent qu'ils ont consommé Salvia divinorum dans le mois précédent, ce qui la classe au quinzième rang des drogues les plus couramment utilisées à cette fréquence. La prévalence au cours de la vie atteint 29,2 %. Ces observations ne peuvent cependant pas être considérées comme étant représentatives de l'ensemble de la population des personnes fréquentant les discothèques, du fait des limitations méthodologiques des enquêtes en ligne.

    Aux États-Unis, l'enquête nationale annuelle sur l'usage de drogues et la santé (National Survey on Drug Use and Health) réalisée en 2006 indique que la consommation sur les 12 derniers mois de Salvia divinorum était de 0,3 % chez les personnes âgées de 12 ans ou plus; au total environ 1,8 million de personnes admettent avoir déjà consommé cette drogue.

    D’après le récent rapport intitulé «Monitoring the Future» de l'Institut national sur l'abus de drogues (National Institute on Drug Abuse), en 2009, la prévalence de Salvia divinorum au cours de l'année écoulée était de 6,0 % parmi les étudiants du niveau secondaire supérieur (ce pourcentage est plus élevé que la prévalence de l'ecstasy au cours de l'année précédente). Il s'avère que la consommation de Salvia divinorum est plutôt limitée et expérimentale; il ne s’agit pas d’une drogue sociale ou festive.

    Il ressort d’une étude menée en 2006 par Khey et al. auprès d’étudiants dans un lycée américain (moyenne d'âge de 19,8 ans) que les prévalences au cours de la vie, au cours de l'année précédente et au cours du mois précédent, étaient respectivement de 6,7, 3,0 et 0,5 %, la moitié des étudiants interrogés n'exprimant pas le désir de consommer à nouveau. Ceci laisse supposer que la consommation de Salvia divinorum peut présenter un faible taux de continuation.

     

    Prix au détail

    Les prix varient entre les pays et dépendent du type et de la quantité de produit concerné. Une «photo instantanée» des boutiques en ligne réalisée début 2011 par l'OEDT a montré que les prix sur le marché européen pour un seul jeune plant de Salvia divinorum oscillaient entre 7 et 40 EUR. Les feuilles séchées coûtent entre 0,27 EUR (paquet de 1 kilogrammes) et 1,5 EUR le gramme (paquet de 1 gramme). 

    La «photo instantanée» réalisée par l'OEDT a également montré que le prix des extraits «Salvia 5X» vendus en quantité aussi petite qu’un demi gramme est 11–12 EUR. L’extrait «Salvia 40X» coûte autour d'EUR 30 pour demi gramme.

     

    Usage médical

    Aucun usage médical de Salvia divinorum ou de la salvinorine A n'est approuvé. Cependant, des recherches intensives sont menées pour explorer le potentiel thérapeutique d'agonistes ou d'antagonistes des KOR apparentés.

     

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    Zhang, Y., Butelman, E. R., Schlussman, S. D., Ho, A., et Kreek, M. J. (2005), ‘Effects of the plant-derived hallucinogen salvinorin A on basal dopamine levels in the caudate putamen and in a conditioned place aversion assay in mice: agonist actions at kappa opioid receptors’, Psychopharmacology, Volume 179, pp. 551–558.

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  12. Hey

     

    aujourd'hui Datura

     

    bonne lecture

     

    @+

     

    Le datura

    Le datura stramonium ou datura stramoine ou ‘’pomme épineuse’’ est le plus connu des dérivés atropiniques.

    Origine

    Originaire d’Asie, la Stramoine est répandue dans toute l’Europe fin du 16 ième siècle, en Afrique du Nord, en Amérique. On la trouve dans les lieux incultes au bord des chemins.

    datura.jpgAspect

    Plante annuelle herbacée d’une hauteur de  1.20  mètre portant des feuilles d’un vert foncé brillant,  avec des fleurs solitaires de grandes tailles.

    Le fruit en forme de capsule ovoïde couverte d’épines rudes d’où le nom populaire de ‘’pomme épineuse’'.

    Principes actifs

    L’hyoscyamine, l’atropine, la scopolamine et l’hyoscine.

    Usage le plus répandu

    Le datura se consomme généralement par voie orale sous forme de décoction. Les graines peuvent aussi être ingérées seules, les feuilles peuvent être fumées (plus rare).

    Effets recherchés 

    L’intensité  des  effets  varie  selon  chaque personne,  le contexte dans lequel elle consomme, la quantité consommée. Les usagers consomment  le datura pour vivre une expérience introspective (pour faire un « voyage », un « trip »). Les effets recherchés sont :

    • sensation de rêve éveillé : par exemple de parler à quelqu’un qui n’est pas présent, de manger quelque chose qui ne se mange pas voire n’existe pas

    • puissantes  hallucinations  auditives,  visuelles,  tactiles  (modification de  la perception des couleurs, impression de s’enfoncer dans le sol, modification des formes…)

    •  perte des repères spatiotemporels

    •  insensibilité à la douleur.

    Durée des effets :

    Les effets surviennent une heure environ après ingestion et durent de 8 à 48 heures. Ils s’estompent petit à petit mais peuvent resurgir au cours de la semaine qui suit. Pour beaucoup, l’expérience est assez désagréable et laisse généralement peu de souvenirs.

    Effets secondaires

    Ces troubles sont très fréquents mais ils sont ressentis d’une manière différente d’un usager à l’autre :

    • augmentation du rythme cardiaque

    • tarissement de toutes les sécrétions : salive, sueur, larmes, sécrétions digestives

    • sécheresse de la peau et des muqueuses, rougeur du visage

    • tics nerveux            

    • état important de confusion avec perte d’équilibre

    • augmentation de la pression intraoculaire, dilatation des pupilles et vision de près troublée

    • relâchement des fibres musculaires lisses au niveau intestinal (transit ralenti), urinaire (rétention) et bronchique (dilatation des bronches).

    A dose élevée le datura provoque une perte de contrôle de soi et des hallucinations qui peuvent exposer à des accidents graves.

    Risques et complications 

    Dès la première consommation :datura-visoflora.jpg

    •  hyperexcitation,         

    • agressivité,

    • troubles de la vue pouvant durer plusieurs semaines,         

    •  convulsions,

    • comportement irrationnel exposant à des risques de blessures,

    • complications d’ordre psychiatrique : hallucinations morbides, anxiété, attaques de panique

    Risques de surdosage :

    Le datura contient des alcaloïdes toxiques dont la consommation peut avoir des conséquences graves dès la première prise, comme le coma ou la mort par dépression respiratoire ou arrêt cardiaque. En effet, seulement 4 à 5 grammes de feuilles de datura peuvent contenir une dose mortelle d’alcaloïdes. Les fleurs et les graines sont encore plus puissantes.

    Les effets du datura sur les pupilles s’observent jusqu’à trois semaines après une prise.

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  13. Hey

     

    en fait j'ai été poursuivie pour consommation détention production et incitation ... incitation c'est à cause des colloques qu'on organise pour les pro de santé à Strasbourg .... (eh oui on en est la ...)

     

    et oui on peu être militant sans être consommateur, les pro de santé qui sont au CA de l'asso et qui nous soutiennent ne sont pas des stoners .... (loin de la .... ils préfèrent en général le bon vin ....) (ca ne veut pas dire qu'ils n'ont jamais ete inquiété .... mais disons qu’actuellement ils s'en sont mieux sorti que le Dr Colombera au Luxembourg ....

     

    @+

     

     

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  14. Hey

     

    Merci de cette petite mise au point et au passage merci aussi pour ta réponse en message privé.

    ceci étant dis maintenant que ta position est éclaircie ..... de mon point de vue, et j'insiste la dessus, je n’obéis pas et ne respecte pas une décision qui me met en danger (moi et de nombreux malades) je l'ai dis au tribunal, je respecte la loi française sauf si elle me condamne à mort et c'est le cas avec la loi de 70.

     

    Pour répondre à une autre remarque qui a été faite :

     

    ".... pour ce qui est des médias, je dirais qu'en s'affichant à la télé il vaut mieux avoir du soutient derrière, parce que sinon ça n'a aucune chance de passer : thérapeutique ou pas, le cannabis est interdit en France, et ils ne vont pas se gêner pour te tomber dessus, pourquoi ils se gêneraient ? Tu enfreins la loi et tu le dis publiquement... "

     

    c'est la base du militantisme, tu ne peux pas t'exprimer dans le cadre de leur loi, donc tu l'expliques mais même avec du soutien et crois moi j'avais du beton armé .... les juges obéissent au droit sans tenir compte d'une quelconque réalité mais juste parce qu'ils ne veulent pas être taxés de laxisme ..... oui la loi interdit l'usage du cannabis, mais la loi a 50 ans et la société a évolué grave en 50 ans je peux vous le garantir ....

     

    les militants (thérapeutique) qui se sont affichés sont poursuivis ou l'on été sans aucunes considération du fait que leur consommation était directement liée à leurs problèmes de santé.

     

    l'hypocrisie le manque de considération des usagers thérapeutiques et l'amalgame qui est continuellement fait n'arrangent rien .....

    lorsque je suis passé au tribunal avec des attestations expliquant que sans le cannabis je serais mort, je dépendais alors de la loi sur l'etat de nécessité (c'est ce qui était plaidé par mes avocats) qui normalement est un texte de loi qui autorise à enfreindre une loi qui te met en danger ... Je réunissais trois des quatre points qui définissent l'etat de nécessité, le dernier point c'est que je ne mourrais pas assez vite .... je ne risquais pas de mourir dans la semaine mais dans les 6 mois et crois moi, ça fait mal au cul d'entendre un juge estimer que tu ne meurt pas assez vite pour bénéficier de ce texte de loi ....) .... Quand on en arrive la de l'application de la loi il y a un problème, on demande rien d'autre qu'un peu de justice, pas l'application rigoureuse et inhumaine d'un droit obsolete qui met les malades ou, au moins certains d'entre eux, en danger .....

    C'est aussi pour ça que ça m'a un peu énervé cette histoire et de voir la réaction de Francky que je n'arrivais pas à comprendre ....

     

    voila voila bah à pluche alors ....

     

    @+

     

    ;)

  15. Re

     

    c’était un exemple de personnes qui consomment du cannabis chez eux, n'emmerde personne et risque la prison ...

    maintenant si tu veux une histoire vraie qui colle a tes propos :

    parce que je suis passé dans les medias j'ai été arrêté dans la rue alors que je marchais sans consommer quoi que se soit ......

    l’équipage de CRS (bah oui normal ils sont la pour ça hein ....) qui est monté sur le trottoir avec la camionnette pour me barrer la route, comme si j'etais l'enemi public number ouane, on du juste me reconnaitre ....

    deux ans de procédure, trois passages au tribunal, et crois moi si j'ai pas été en prison c'est juste parce que j'avais 11 attestations dont l'une d'un ancien ministre de l’intérieur qui "garantissait" ma bonne moralité ..... les 10 autres étaient des attestations de pro de santé "class internationale" soutien de Californie de suisse d’Allemagne plus les pro de santé qui me suivent .... donc que les consommateur qui ne consomment pas dans la rue ne serait pas inquiété et ne passerais pas au tribunal ça n'existe pas. et ta theorie sur ceux qui passent dans les medias et à qui rien n'arrive non plus.

     

    excuse moi donc de t'avoir mal compris mais comme tu semblais dire qu'à partir du moment ou tu es sur la voie publique l'amende peut se justifier ...

     

     

    ;)

  16. Hey

     

     

    hé non, les malades qui ont vu les flics débarqués ont juste été balancés par leurs voisins, c'est ballot hein ..... fais attention on ne sait jamais ..... pas d'apologie, juste l'application du droit inique et cynique qui est celui qui s'applique à nous ....

     

    je ne sous entend rien ... je constate et j'explique une situation point barre .... par ailleurs puisque tu es d'accord avec ce système pourquoi la deuxième arrestation ça sera plus une simple amende, pas de récidive c'est clairement la création d'un fichier.

     

    on n'est pas d'accord c'est vrai .... mais bon, ça me rassure d’être d'accord avec l'ensemble des associations qui militent pour la sortie de prohibition, avec la fédération addiction et tout les pro de santé qui expliquent à quel point cette idée n'a aucun sens, et aussi avec des maitres de conférence en droit (spécialistes du droit des drogues) avec qui j'ai eu l'occasion de discuté de la legalisation plutot qu'avec toi, ne m'en veux pas c'est juste du pragmatisme .....

     

    @+

     

    ;)